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Titre : Le diabète. Son traitement par les eaux... de Vichy

Éditeur : Boulev. Montmartre, 22 (Paris)

Date d'édition : 1866

Sujet : Maladies de l'appareil urinaire -- Thérapeutique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb33345536q

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : In-32

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Description : Collection numérique : Fonds régional : Auvergne

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5629528k

Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 8-TE96-13

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 23/11/2009

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COMPAGNIE FERMIERE

L'ÉTABLISSEMENT THERMAL

DE

PROPRIÉTÉ

-; KT;..

CONTROLE DE LÉTAT

P „. ADMINISTRATION

■ BctHlevart Montmartre, 82, à Paris.




LE DIABÈTE


TABLE DES MATIÈRES

Le Diabète .- . 5

Bains de Yiehy ■..'. .... 13

Eau de Yichy en boisson. ..... 31

Du Gluten ; Avantages de l'alimentation par lé Gluten dans l'affection diabétique . 35

Hygiène alimentaire 38

Essai de l'urine 41

Renseignements. . . '. 45


,-■» ■J-E Diabète (du grec (lia brnïnu, passer au travers) est une ailiection chronique fort grave, assez commune aujourd'hui et souvent mal déte. minée, malgré les progrès de la science, dont les sj'mptômes ne semblent pas toujovirs suffisants pour appeler l'attention du médecin sur le signe distinctif de la maladie, le sucre dans les urines. — C'est là, en


— G —

effet, le signe principal de cette maladie, en dehors de l'amaigrissement et du dépérissement progressif des malades.

Cette maladie est principalement caractérisée par une excrétion' abondante d'urines inodores, incolores, semblables à du petit laifc clarifié, présentant une densité très-remarquable et contenant du sucre. Lorsqu'elles sont mises en ébullition avec une dissolution de potasse, de soude ou de chaux, elles prennent une couleur brune rougeâtre d'autant plus foncée qu'elles contiennent une plus " grande quantité de matière sucrée.

Cet état dés urines est accompagné de sécheresse de la bouche, d'une soif inextinguible, faim extraordinaire, abolition des forces corporelles, de la vision, des facultés génératrices, absence de sueurs, constipation, amaigrissement, dépérissement général, enfin de tous les désordres attribués jadis seulement à la langueur et à la consomption. Le point de départ de ces désordres, c'est l'urine sucrée, c'est ce qu'on nomme le Diabète.


H est important d'abord de bien s'assurer de la présence du sucre. Souvent le médecin ne le constate que longtemps après son apparition; attribuant quelquefois à un dérangement des fonctions de l'estomac ou à toute autre cause l'état général du malade.

Les moyens de constater l'existence de la maladie du Diabète sont simples aujourd'hui; au moindre doute, il est facile de s'assurer immédiatement si l'urine est ou non chargée de matières sucrées.

Sans énuniérer ici les moyens divers d'analyse parmi lesquels se distinguent ceux de MM. Mialhe et Moride de Nantes, nous devons cependant signaler aux nombreuses personnes qui veulent régulièrement et chaque jour suivre avec attention les progrès en bien ou en mal de la maladie, un instrument trèssimple, qui se nomme le DiàbétomètreSoleil, perfectionné par M. Dnbosq. Nous donnons à la fin de cette notice quelques indications sur cet instrument.


— 8 —

On n'est pas d'accord sur les causes du diabète sucré. t.

D'après certains auteurs, chez l'homme sain, l'alcalinité naturelle du sang suffit pour empêcher l'apparition de la matière sucrée ; et si l'alcalinité n'est plus suffisante, la transformation ne peut avoir lieu. Le sucre n'étant plus ni décomposé, ni assimilé, se répand dans toute l'économie, devient un corps étranger, et, comme tel, est rejeté par les glandes rénales et par tous les appareils secrétaires; c'est le Diabète. Le sucre se trouve alors dans la suéùr, dans le sang et dans toutes les sécrétions des Diabétiques. On peut donc dire, que la maladie Diabétique a pour cause l'absence d'assimilation du sucre par manque d'alcalinité suffisante dans l'économie, le sang devant rester alcalin pour l'accomplissement des fonctions animales.

D'après d'autres auteurs, la cause du Diabète serait dans les phénomènes de la digestion et spécialement en ce qui concerne la digestion des féculents, et


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se rattacherait directement au fait de la transformation de l'amidon en glycose pendant la digestion. D'après eux, le sucre contenu dans l'iuine des Diabétiques est emprunté à la fécule des aliments, et en est séparé par un ferment particulier, agent essentiel de la digestion des féculents, et ils soutiennent l'absence de tout autre mode de pénétration dû sucre dans l'économie.

D'autres ont cherché à démontrer que le foie n'était pas seulement un organe de transmission du sucre, mais encore qu'il était un organe producteur de sucre; c'est-à-dire qu'A sortait par les veines sus-hépatiques plus de. sucre qu'il n'en était entré par la veine-porte.

M. Andral a signalé , il y a plusieurs années déjà, une hypérémie particulière du foie comme le caractère anatomico - pathologique du Diabète. M. de Crozant avait trouvé le foie manifestement malade chez trente-deux Diabétiques, sur quarante et un dont il avait recueilli l'historique. Mais l'observation générale paraît tout à fait en


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désaccord avec les conclusions que l'on pourrait tirer de semblables assertions.

Ici nous laissons parler M. le docteur Durand Eardël.

« Pour mon compte, sur cent vingtdeux cas de Diabète je n'ai constaté de maladie du foie que chez quatre individus.

« Chez une femme de soixante ans, le Diabète se montra dans l'hiver, qui suivit un traitement subi à Yichy pour un engorgement de foie, presque en tièrement disparu à là suite dutraitemeht.

« Chez une autrefemme de cinquantequatre ans, un engorgement énorme du foie survenu très - graduellement, avait été traité plusieurs années de suite à Yichy, et avait en grande partie cédé, quand survint une glycosurie assez caractérisée.

Chez un homme de cinquante-neuf ans, diabétique depuis deux ans, j'ai trouvé un engorgement volumineux, non reconnu précédemment, de toute la partie gauche du foie. XTne année


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après, il y avait une diminution considérable de l'engorgement hépatique, et il ne restait que de faibles traces du Diabète.

(( Enfin, un homme de soixante ans, à qui j'avais donné des soins deux années de suite pour un engorgement hépatique accompagné d'ictère, qui m'avait paru d'une certaine gravité, revint à Yichy une troisième année diabétique, mais n'offrant plus de symptômes hépatiques.

« Chez tous les diabétiques dont il a été question précédemment, j'ai cherché à me rendre compte de l'état du foie. Je n'ai point fait d'anatomie pathologique, il est vrai, mais on peut admettre, en supposant même que quelques cas pathologiques du foie m'aient échappé, la valeur de ces résultats négatifs. B

Enfin, l'influence du système nerveux sur la production du Diabète paraît à d'autres auteurs une chose certaine. Le premier fait expérimental qui l'ait consacré est l'exagération de la production du sucre et l'apparition de ce. principe


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dans l'urine par la piqûre de la moelle épinière ; cette expérience a été faite par M. C. Bernard. Depuis on a vu également le sucre se montrer dans l'urine à, la suite de lésions traumatiques du système nerveux central. Mais ces curieuses observations ne peuvent servir à,édifier une .théorie de la maladie du Diabète.

Quoi qu'il en soit de toutes ces hypothèses, la maladie existe, et chaque jour elle se manifeste davantage ; il s'agit donc alors d'examiner quels sont les moyens indiqués pour la combattre ou la guérir.

Les moyens les plus usités en pareil cas sont :

1» Les bains de Yichy, soit sur place, soit à distance au moyen des sels extraits des sources;

2° L'eau de Yichy en boisson, sur place ou transportée;

3» L'alimentation par le gluten;

4° L'hygiène alimentaire.


— 13 — § IBAINS

IBAINS VICHY

_ résultat le plus constant du traitement thermal de Yichy est de réduire notablement la proportion de sucre,, quelquefois même d'en amener la disparition complète. Le temps nécessaire pour obtenir ce résultat varie beaucoup. Dans là plupart des cas, la diminution du sucre est graduelle et se fait remarquer à chaque examen.

L'action du traitement thermal sur les différents symptômes de la malalie est beaucoup plus tranchée encore. Alors même que le sucre a persisté, la soif diminue avec une gran le rapidité, le sommeil reparaît, la quantité des urines se réduit, et les forces se rétablissent en quelques jours dans une proportion souvent considérable. L'appareil digestif est particulièrement modifié; l'appétit se régularise, les diges-


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tions se font plus parfaitement, la constipation diminue.

Ces faits sont signalés par les malades et les médecins. Des malades, diabétiques depuis assez longtemps, sont revenus de Yichy dans un état d'amélioration extraordinaire; d'autres, chez lesquels l'affection commençait, ont paru guéris comme par enchantement dans un espace de temps très-court. Quelques semaines de séjour et de traitement suffisent pour enrayer et faire disparaître une maladie considérée naguère incurable et toujours mortelle, et lors même donc quela cause première ne pourrait être complètement détruite, lorsqu'il y aurait nécessité de continuer toujours, loin des sources, l'usage des eaux de Yichy, il faut convenir que la cessation des accidents morbides, la réintégration des forces, le bien-être obtenu à l'aide d'un remède qui n'est ni désagréable. ni assujettissant, doivent être considérés comme un incontestable succès et un véritable bienfait.

Citons encore M. Durand-Eardel :


— 15 —

J'ai sous les yeux cent vingt-deux observations de diabétiques traités par moi-même à Yichy, quatre-vingt-treize hommes et vingt-neuf femmes. L'âge a été noté dans cent dix-neuf cas et se répartit ainsi :

' flOHHCS. FEHMI3. TOTAL.

De 10 à 14 ans. . 0 1 1

De 15 à 19 ans. . 1 3 4

De 20 à 29 ans. . 3 2 5

De 30 à 39 ans. . 10 4 14

De 40 à 49 ans. . 22 5 27

De 50 à 59 ans. . 24 8 32

De 60 à 69 ans. .27 5 32

De 70 à 75 ans. . 4 „ 4

91 ' ~W ÏÏ9~

« Sur ces cent vingt-deux individus, soixante-dix-sept ont subi un seul traitement, sous mes yeux du moins; quarante - cinq sont revenus à Yichy deux ou plusieurs années, et ont pu être ainsi soumis à une observation ultérieure.

<( Tous ces malades avaient fait, avant leur arrivée à l'Établissement thermal, un traitement préalable. La


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base de ce traitement avait toujours été le régime approprié, plus ou moins sévèrement ordonné, et suivi, dans une moindre proportion, des toniques divers mais pas aussi souvent l'eau de Yichy transportée.

(< Sauf de très-rares exceptions, les effets de ce traitement avaient été favorables. On sait en effet que, dans la majorité des cas, la privation des féculents détermine immédiatement et dans une certaine proportion, une diminution de la soif, de la quantité des urines et de leur qualité sucrée, et des différents symptômes concomitants.

'(( Ne pouvant ni reproduire ici ces observations ni en faire l'objet de tableaux suffisamment intelligibles, j'analyserai .d'une façon aussi claire que possible l'ensemble des résultats qu'elles m'ont fournis, de manière que cette analyse donne une idée aussi précise que possible de ce que l'on peut attendre d'un pareil traitement dans cette maladie.

« J'ai dressé .une première catégorie


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de malades chez lesquels le Diabète avait été reconnu, et par conséquent un traitement approprié mis en oeuvre, à une époque peu éloignée, ainsi depuis dix jours jusqu'à trois mois. On peut admettre que, dans la généralité au moins de ces cas, la maladie n'avait encore subi que d'une manière incomplète l'effet de ce traitement antérieur, et que le traitement thermal est venu simplement prendre une part aux résultats ultérieurement obtenus.

<( Ces cas sont au nombre de trentequatre.

<( Sur vingt-cinq on a constaté, après le traitement thermal, des résultats favorables, c'est-à-dire que la quantité de sucre constatée auparavant avait diminué ou disparu, et que la santé générale, de même que les symptômes propres au Diabète, avaient subi une modification heureuse et plus ou moins prononcée.

« Yoici, dang^&nWuVpîîS. moins bien traités, ce quMpetéî'ob.ser£é\

Cinq foie^n'atré-.ëas récents et un

V *■"*,- >; -:.' -' .-C/ **


. — 18 — .

cas où la durée n'est pas signalée) les résultats du traitement ont été trèsvagues, et il n'y a pas 'eu, à.proprement parler, d'effet immédiat.

« Dans un cas datant de plusieurs années, reconnu depuis trois semaines, le sucre a disparu, mais la faiblesse est restée très-grande, et une. anasarque des membres -inférieurs préexistante s'eBt* accrue.

«Dans un autre, il y a eu retour notable vers la santé', persistant au bout d'-unë année, mais la quantité de sucre n'a jamais été modifiée. . (< Enfin, dans un dernier cas, après une amélioration assez prononcée, les symptômes ont reparu à Yichy même, avec une nouvelle intensité, et la mort est survenue trois mois après, par les progrès de la maladie.

(( Parmi les vingt-quatre, cas où une amélioration formelle a été constatée : , (< Neuf ne dépassaient pas une année six'dataient de un à deux ans, huit de deux à six ans; une fois la durée n!à pas.été indiquée.


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(< Douze de ces malades sont revenus à Yichy deux ans après, ou après un plus grand nombre d'années.

« Deux fois, la guérison a pu être constatée au bout de deux ou trois ans.

K Dans neuf autres cas, la santé s'était conservée satisfaisante en général, mais il survenait des rechutes qui nécessitaient un traitement sévère. Le retour à Yichy ne manquait jamais de modifier en bien cet état général.

(( Quant aux deux cas de guérison, en voici l'analyse :

<( Une jeune fille de dix-huit ans était diabétique depuis un an, et en traitement depuis un mois, quand elle commença le traitement thermal. L'urine contenait 78 grammes de sucre. Les forces étaient "fort amoindries, la maigreur très-grande, la soif très-vive. Bien que le sucre et les symptômes diabétiques eussent notablement diminué pendant la cure, la malade quitta Yichy dans un état en apparence encore assez inquiétant. Cependant, quoique le régime ne fût pas suivi d'une


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manière régulière, les forces revinrent peu à peu. L'année suivante, il n'y avait plus qu'un léger degré de Diabète. La guérison fut complète après la cure, et ne s'est pas démentie.

(( TJn homme, de quarante-six ans, très-vigoureux et d'un assez grand embonpoint, devint diabétique, sans cause connue, sauf de grands soucis d'affaires, et vint à Yichy quatre mois après l'invasion probable de la maladie. Il avait perdu 10 Irilog. de son. poids en trois mois, mais l'urine'ne contenait que peu de sucré., Peu de temps après la cure, le sucre cessa de se montrer, et n'avait pas reparu un an après sa disparition. Le régime n'était que peu suivi, et la sauté générale très-bonne.

<( Une deuxième catégorie renferme des malades qui se trouvaient, soumis à un traitement, méthodique, depuis trois mois jusqu'à plusieurs années. Ces nouveaux faits sont plus importants, que •les précédents, puisqu'ils supposent que ■les malades avaient obtenu tout ce qu'ils pouvaient de .leur traitement, et


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que par conséquent les effets ultérieurement obtenus devaient être mis plus exclusivement sur le compte du traiter ment thermal.

(l Nous trouvons dans cette catégorie soixante-trois cas, dont huit doivent être exclus faute de détails suffisants.

(( Sur lès cinquante-cinq qui restent, quarante-deux ont obtenu une amélioration portant, dans des proportions variées, et sur l'état général et.sur la proportion du sucre;

* Neuf n'ont obtenu qu'une amélioration trop peu prononcée pour- que l'on doive' en tenir compte ;

<( Deux n'ont présenté aucun changement dans leur état;

« Deux ont mal supporté le traitement.

<( Sur les treize malades qui n'avaient pas fourni de résultats satisfaisants, la maladie avait duré

* Six fois, moins d'une année; trois, d'un à deux ans; trois, plus de deux ans; une fois, un temps indéterminé.


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H Dans quarante-deux cas, le traitement a exercé une action évidemment favorable.

Deux fois, cependant, malgré un retour remarquable de la santé, le sucre n'avait pas sensiblement diminué;

(( Dix-neuf de ces malades ont été soumis à une observation ultérieure au bout d'une ou de plusieurs années;

« Deux d'entre eux paraissaient guéris. Chez l'un d'eux, le Diabète avait été remplacé par une diarrhée chronique. Était-ce un de ces cas de dyspepsie graisseuse, décrits par M. Bouchardat sous le nom de pimélorrhée;

(< Dans quatre cas, il n'y avait plus que des traces à peine sensibles de sucre ;

(( Dans les douze autres cas, la santé générale se soutenait, mais le sucre reparaissait de temps en temps, sous l'influence d'écart de régime ou d'autres causes plu3 ou moins appréciables, y,

Il reste enfin une troisième catégorie de vingt-sept observations où ne se


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trouve pas spécifiée l'époque où Diabète a été ' reconnu et le traitement méthodique commencé. Cinq observations dépourvues de détails suffisants doivent être éliminées.

«Sur les vingt et un malades qui restent, deux n'ont subi. aucun effet appréciable du traitement; trois n'en ont subi qu'une influence très-légère ; un, après avoir éprouvé en apparence d'assez bons résultats du traitement, est mort subitement quelque temps après ; mais seize ont présenté une amélioration considérable, tant de l'état général de la santé que de la proportion du sucre ;

1 (( Quatorze de ces malades ont été revus ultérieurement à Vichy •

(< Les effets négatifs ou à peine prononcés signalés à la première cure chez cinq malades ont pu être constatés de nouveau deux fois à une année de distance; treize fois l'action, favorable du traitement a été retrouvée à. une ou plusieurs années d'intervalle. Dans tous, ces cas, la maladie avait des retours,


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mais réduits, pour quelques-uns, à une très-faible apparence.

* Le caractère général de ces résultats est donc :

« Guérison exceptionnelle ;

" Influence très formelle du traitement thermal sur les symptômes diabétiques, comme sur l'ensemble de la constitution;

<( Bechutes fréquentes, mais en général de peu de gravité, et, dans un bon nombre de cas, enrayement de la maladie, et maintien, d'une santé très-supportable et compatible avec les exigences de la vie, sinon toujours avec des occupations morales très-fatigantes.

«Sans doute, parmi les malades dont je n'ai pu poursuivre l'observation, la marche de la maladie n'a pas toujours dû être aussi satisfaisante. On pouvait prévoir qu'un traitement, qui n'exerce pas sur une maladie une action assez ' directe pour en déterminer la guérison, sauf par exception, doit se trouver souvent impuissant pour en entraver les progrès.


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<( Cependant il ressort avec évidence, je crois, de l'ensemble : des faits observés, que la combinaison du traitement thermal de Tichy avec le traitement diabétique et certains agents de la médication tonique constitue aujourd'hui la médication la plus efficace du Diabète, c'est-à-dire celle qui parvient à atténuer le plus formellement et,le plus radicalement possible une maladie dont la guérison absolue est dans'tous les cas fort difficile à obtenir (1).

« Appelé par les circonstances spéciales de ma pratique à mettre en usage un traitement identique, le traitement thermal de Vichy, dans le Diabète, dans la diathèse urique, j'ai été frappé de l'identité presque absolue des résultats que j'en obtenais, et pour leur caractère et pour leur portée, dans ces divers états morbides.

<( J'aurais à exprimer presque dans

(1) Nous parlons ici du Diabète dicClhêsique, et non des Diabètes passagers et curables , auxquels ne s'appliquent pas ces remarques. -


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les mêmes ternies, à propos de la gravelle, de la goutte, les résultats thérapeutiques que j'ai exposés à propos du Diabète.

' « Dans aucune de ces grandes maladies de la nutrition, le traitement de Vichy ne se montre comme une médication spécifique, dans aucun, peutêtre, il n'apporte par lui-même la guérison, mais dans tous, il apporte une atténuation très-sensible.

(( Dans tous les cas où l'ancienneté de la maladie, une intensité excessive de la cause morbide, des complications fortuites, des conditions hygiéniques, ne viennent pas frapper toute intervention thérapeutique de stérilité, une atténuation considérable est la règle. Elle est la règle pour la Goutte, comme pour le Diabète, comme pour la Gravelle. Cette atténuation assurée s'obtient alors que toute autre médication méthodique a épuisé ses effets : je ne compare pas ici les eaux de Vichy aux autres eaux' minérales ; je les prends pour type de la médication thermale.


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(( Sans doute on voit des Diabètes des Gravelles, des Gouttes même disparaître, , mais on peut dire que la règle est que la. Goutte, la Gravelle, le Diabète ne guérissent pas. On peut les réduire à leur plus simple expression, mais on-n'en obtient pas pour cela la guérison.

« Sans doute encore. des, manifestations afférentes à la Goutte, à la Gravelle, au Diabète, peuvent apparaître fortuitement et disparaître. Je ne parle ici que de ces maladies confirmées.

« Quel est donc ici le rôle des eaux de Vichy?

(< Je me contenterai de le formuler, dans la pneposition suivante qui est la seule expSssion possible des faits thérapeutiques auxquels je fais allusion : les eaux de Vichy tendent à régulariser les troubles survenus dans l'assimilation des principes nutritifs, protéiques ou respirateurs, introduits dans la circulation du sang.

l< Associées aux conditions d'hygiène, qui sont.exigées par le désordre spécial existant dans l'assimilation des principes


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azotés, graisseux ou féculents, elles fournissent au traitement de ces maladies de la nutrition des ressources que l'on ne rencontre dans aucun ordre thérapeutique.

. Les Diabétiques, empêchés par un motif quelconque d'aller à Vichy, peuvent remplacer par les Sels de Vichy pour bains le traitement qu'ils ne peuvent faire sur place. Sans doute, les résultats obtenus loin des sources ne sont pas si prompts que ceux constatés surplace; mais il est certain que ce traitement amènera toujours une amélioration trèssensible, sinon immédiate.

Les sels extraits des eaux minérales de Vichy par des appareils spéciaux contiennent les principes solubles et actiïs des Eaux mêmes, et ont pris aujourd'hui une place importante dans la thérapeutique. Pour les médecins, ils constituent un médicament précieux.

Le docteur Barthez, dont on ne peut mettre en doute l'indépendance médi-


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cale et une expérience de plus de trente années, s'exprime en ces termes dans le Guide manuel des Eaux minérales, au sujet des Sels pour Bains de Vichy chez soi : '

« Les sels minéraux de Vichy ne peuvent être compris dans cette sorte de proscription lancée contre les eaux artificielles, destinées à suppléer aux eaux naturelles pour l'usage interne; ils constituent des médicaments précieux, soit pour les personnes que leurs occupations, leurs infirmités ou les distances tiennent éloignées de Vichy, soit pour celles qui, après la saison, veulent continuer chez elles un traitement prescrit par leurs médecins : Les bains, préparés à l'aide des sels, ne sont pas des bains artificiels, alors qu'ils renferment en solution les sels, naturels extraits des sources mêmes, y,

M. le docteur C. Damnas, médecin consultant à Vichy, s'exprime d'une manière plus explicite encore dans sou dernier ouvrage (1) :

1 ) Les Euux minérales de 'Vichy (2o édition).


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(( L'emploi des sels do Vichy constitue . de véritables bains de Vichy, dont l'usage simultané avec l'eau minérale naturelle en boisson donne un moyen facile, peu dispendieux, conseillé par les médecins des eaux, de suppléer autant que possible aux bains naturels pendant l'intervalle des saisons. Ils sont du reste d'un usage indispensable à ceux que les trop grandes distances, les infirmités ou lés occupations tiennent éloignées de Vichy, jj

En résumé, .sans .prétendre que-les sels puissent entièrement, suppléer un r.égimo de la saison thermale, nous croyons pouvoir affirmer qu'ils sont d'une utilité incontestable, et que les Diabétiques qui ne peuvent se rendre aux sources se trouveront mieux de leur usage que des bains alcalins préparés avec le bicarbonate de soude du commerce.


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§ II

EAU DE VICHY EN BOISSON

«J^OIE médecin qui ordonne les eaux de Vichy comme médication alcaline trouve les urines acides avant le traitement et alcalines ensuite. En changeant ainsi la nature des sécrétions, on ne peut douter du changement de la nature du milieu où puisent ces sécrétions.

L'homme des villes, qui lise d'une nourriture fortement animalisée, transpire généralement peu, et a souvent dans l'ensemble de son organisme, insuffisance d'alcalinité ; il est alors affecté du Diabète, de la Gravelle urique, de la Goutte, etc., tandis que l'homme des campagnes, par suite des sueurs abon-' dantes, déterminées par la constante activité et les durs travaux, et surtout par l'alimentation presque exclusivement


végétale, se maintient dans l'alcalinité nécessaire des humeurs, et échappe aux infirmités des gens riches et sensuels.

M. le docteur Mialhe (1) a dit avec raison que l'usage des eaux de Vichy, et notamment celui des sources d'Hauterive et des Çélestins, constituent une médication d'une efficacité incontestable contre le Diabète.

Le malade qui fait, usage des eaux de Vichy éprouve en peu de temps une très-grande amélioration. S'il prend ■les eaux minérales en quantité suffisaute,' lé sucre disparaît peu à peu, puis complètement i des urines, sauf.les cas exceptionnels cités plus haut, la soif s'apaise, la vision reprend son intégrité, les forces générales renaissent, la constipation fait place à.des selles bilieuses d'abord, puis régulières ; le calme succède au malaise, le sommeil à l'insomnie. Après quinze ou vingt jours de traitement, les malades peuvent modifier l'alimentation à laquelle ils sont assujettis,

(1) La Chimie appliquée à la: physiologie et a ht thérapeutique.


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reprendre avec modération l'usage du pain, des pommes de terre, des féculents, sans voir reparaître le sucre dans les urines.

Si la cause du Diabète est dans la digestion, nous dirons que les affections de l'estomac et les dérangements de la .digestion font le sujet des applications les plus répandues des eaux de Vichy. Chacun en connaît l'utilité, et quiconque a retrouvé la santé en buvant les Eaux de Vichy aux sources mêmes doit presque toujours en continuer l'emploi en revenant au régime de la famille.. .

Si la cause est dans le foie, on sait que les maladies de foie réprésentent mie des applications les plus spéciales de ces eaux minérales. Du reste, on peut établir qu'en général ces eaux offrent une remarquable appropriation à tous les états morbides de l'appareil biliaire. _ ,

Si la cause est due au système nerveux, il est bien certain que la thérapeutique hydrologique est plus capable qu'aucune autre de remédier à un affai-


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blissenient de l'organisme, qu'il provienne d'une altération dtt sang comme la Chlorose ou l'Anémie, ou qu'il succède à une cause déterminée d'épuiçement.

Du reste, les Eaux naturelles de Vichy sont presque universellement bien tolérées par les malades, alors qu'elles sont administrées avec circonspection. Mais le Diabète est une des maladies ori leur usage exige le plus de direction et de surveillance, sous peine de conséquences fâcheuses, soit immédiates, soit consécutives.

En résumé, on doit conseiller aux personnes atteintes du Diabète et qui ne peuvent se rendre à Vichy pour un motif quelconque,' 1 de faire usage des eaux dé Vichy transportées, c'est une médication peu coûteuse, et dont il y a lieu d'espérer très-souvent la guérison, une amélioration toujours, et ainsi que nous l'avons dit, leur usage combiné avec celui des Bains chez soi, constitue presque un traitement de Vichy.

Les sources généralement conseillées sont celles d'Hauterive ou des Célestins.


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§ni . PU GLUTEN .

AVANTAGES DE L'ALIMENTATION

PAR LE GLÏJTEN

DANS L'AFFECTION DIABÉTIQUE.

r' **B professeur Bouchardat a le premier attiré l'attention des médecins sur l'application de l'usage du gluten au Diabète sucré ; il a insisté sur le danger qui pouvait résulter pour les diabétiques des aliments féculents ou amilacés. Depuis lors, les diverses préparations du gluten sont devenues d'un usage constant dans le traitement de cette maladie, et il n'est .pas aujourd'hui un seul médecin qui ne le prescrive en même temps que l'Eau de Vichy, dès sa première visite à un diabétique.

Les travaux de ce savant docteur ont fait ressortir l'évidente efficacité du principe glutineux des céréales dans le


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Diabète; tous les médecins l'ont employé, en le substituant à l'usage du pain ordinaire. Les résultats produits eussent été plus heureux certainement, si la plupart de ceux qui le prescrivaient n'en avaient fait une sorte de spécifique devant lequel le diabète devait disparaître, et s'ils avaient mieux compris que le pain- de gluten n'agit que comme adjuvant du traitement. M. Bouchardat dit lui-même qu'il a recherché uniquement un aliment remplaçant le. pain sans ses inconvénients, et non un, remède .contre le LHabète. /; ,

Qu'est-ce que le Gluten?

. Sur cent.parties de farine, il y en a douze de gluten. C'est donc un des deux éléments principaux dont se compose la farine de blé ; l'autre est l'amidon, ou fécule. Les propriétés de ces deux éléments sont distinctes, l'on pourrait presque dire opposées. , .

, Le.gluten a des propriétés nutritives égales à,celles de, la: meilleure viande, il développe les muscles sans produire de,graisse, à la différence de l'amidon


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ou fécule qui produit la graisse et l'obésité, et n'est doué d'aucune propriété nutritive.

C'est une sorte de viande végétale provoquant une grande énergie muscu' ladre ; mais une de ses qualités principales, c'est la facilité de sa digestion, et par conséquent son utilité dans les dyspepsies, les gastralgies, et en même temps les diverses affections de l'estomac.

Du reste, depuis les remarquables travaux de M. le professeur Bouchardat et de M. le docteur Mialhe, sur le diabète sucré, sur les dangers pour les diabétiques d'user des aliments féculents, sur l'indispensabilité de l'alimentation par le gluten, les diverses préparations de gluten sont devenues d'un usage constant dans le traitement de cette maladie, et il n'est pas aujourd'hui un seul médecin qui ne prescrive le pain de gluten aux diabétiques, aussi bien qu'à toutes les personnes affectées de faiblesse de constitution.

Le gluten sec s'envoie dans des boîte.' de 1, 2 et i francs, et se conserve indéfiniment.


— .38 - § IV.

HYGIÈNE ALIMENTAIRE

ÏTGIÈNE, dans la maladie diabétique, est le point important. On pourrait presque dire qu'avec l'hygiène, il serait possible d'enrayer la maladie. . Le gluten ne suffit pas, c'est un adjuvant indispensable, un utile auxiliaire au régime des bains et de l'eau minérale,, mais il ne fait qu'éviter au malade la privation, souvent pénible, du pain ordinaire dans l'alimentation.

H1 neL suffit donc pas d'indiquer le

gluten comme un aliment nécessaire,

comme l'avaient cru quelques personnes,

il faut se tenir en garde contre tous les

. aliments qui peuvent être nuisibles.

Eviter de faire usage des féculents, deH farineux de toute sorte, le moindre écart dans le régime amenant une rechute.


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Le régime a, de plus, besoin d'être varié de manière à solliciter les fonctions de l'estomac. La viande, et surtout la fibre musculaire, doit être recherchée, son emploi dans l'alimentaticn produisant une grande énergie et presque pas de graisse.

On doit ajouter à ce régime l'ensemble de tous les moyens médicamentaux et hygiéniques, dont le caractère général est de tonifier les tissus; ne pas craindre les vins généreux, l'eau-de-vie et les diverses liqueurs, dont le résultat est de stimuler les grandes fonctions de l'économie.

On ne saurait donc trop recommander au Diabétique le grand air, les exercices violents, et surtout des vêtements propres à exciter une abondante transpiration.

Quant à indiquer tel ou tel mode de nourriture, plus spécialement qu'un autre, c'est l'affaire du médecin, dont nous ne saurions trop conseiller de Buivre scrupuleusement les indications.


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Mais dans l'hygiène, ce qui ne doit pas être omis, c'est l'usage continu des Eaux minérales alcalines. M. Mialhe, dans son excellent ouvrage, a expliqué tout le bienfait qu'on en doit attendre, et nous ne saurions trop conseiller la lecture attentive de son excellent et intéressant ouvrage.


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ESSAI DE L'URINE

^"tL reste maintenant à savoir si la maladie progresse ou s'arrête, c'est-àdire faire l'essai de l'urine. - M. Moride, chimiste à Nantes, a proposé des procédés que nous ne saurions trop conseiller aux praticiens ; ils sont exacts et doivent, dans la plupart des cas, aider au Diagnostic. Ces procédés sont du reste tellement simples que le malade peut lui-même, après quelques essais, se rendre compte de la nature, de ses sécrétions. On opère de la manière suivante :

lo Observer et noter la couleur, la limpidité et l'odeur de l'urine ;

2° Essayer au papier de tournesol, et constater l'acidité ou l'alcalinité ;

3° Faire bouillir avec précaution dans un tube bouché, afin de constater si la liqueur se trouble, devient laiteuse, dépose ' et contient enfin de l'albumine. L'acide chlorhydrique concentré et bouillant , dissout le précipité en se colorant en violet ;.


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4° Si après rébnllition l'urine reste limpide, on y ajoute quelques parcelles de potassé caustique et on chauffe de nouveau.

Une bande de papier de tournesol rougie et placée à l'orifice du tube indiquera en devenant bleue la présence de sels amoniacaux. Le précipité qui en résulte est composé de phosphates terreux ; s'ils sont très-abondants, ils peuvent faire craindre une désorganisation organique; s'ils sont peu abondants et que la liqueur se colore en jaune plus ou moins foncé, on doit croire à la présence du sucre dans l'urine; pour en'être sûr, il suffit, et c'est là le procédé intéressant, de pencher avec précaution- Vurine potassique bouillante sur les parois du verre qu'on chauffe progressivement jusqu'à ce qu'ils noircissent ;-dans le cas de la présence du sucre, î'odeur caractéristique du caramel se manifeste ; si l'odeur dé caramel ne se manifeste pas, il faut. en conclure qu'on n'a pas agi ■ sur- une nrine diabétique.

5° Ajoutons pour finir que l'urine acide


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qui,v sous l'influence de l'acide azotique, rougit sans déposer, renferme de l'acide urique; quand elle verdit ou devient bleue, elle tient à l'état de dissolution les principes colorants de la bile. C'est alors une indication nouvelle pour le praticien.

Mais il est un instrument d'un usage plus simple que ces divers procédés, exigeant des connaissances spéciales, c'est le Diabêtomètre. Cet appareil, d'un usage facile, a pour objet d'apprécier si les urines contiennent du sucre, et la quantité qu'elles en contiennent ; - cet instrument est un diminutif du saccharimètre employé dans les raffineries de sucre.

Le diabêtomètre est composé d'un tube destiné à recevoir la liqueur à analyser et d'un cadran divisé en degrés. Chaque degré de la division correspond à un gramme de sucre diabétique par litre d'urine. H est muni d'un prisme et à chaque extrémité de deux glaces.

Toutes les instructions sont données dans la note qui accompagne chaque


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appareil, tant pour la préparation delà liqueur à analyser, que. pour le remplissage et le dosage.

Le liquide à analyser est introduit dans le tube, et le degré marqué par le cadran indique la densité.

Le plus grand soin est nécessaire dans l'usage et l'emploi de ce vade mecùm du malade diabétique, véritable instrument de précision. Il faut, après chaque opération, nettoyer parfaitement le. tube central et les éprouvettes avec dé l'eau un peu vinaigrée. Toutes, les pièces, parfaitement nettoyées et essuyées , pourront servir à des opérations ultérieures sans avoir à craindre le moindre trouble dans les liqueurs à. analyser. Avec un peu d'adresse, chacun désormais peut suivre le progrès de la maladie, et à distance, donner au médecin lés indications nécessaires pouf le traitement à suivre. Et, ainsi que nous le disions en commençant, cette maladie, jadis considérée comme mortelle peut, aujourd'hjvvsetraiter comme toutes les rnala ' , ^chfpniqlsfis, presque avec certitude ej^éSsonV-Vv


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(Voir page 62).:'