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tain nombre de cas, par exemple lorsqu'on veut ajouter des parties d'une certaine étendue qui, par suite des détails et cle la finesse du trait, ne pourront être faites qu'à la pointe; on n'aura, dans ce cas, qu'à apprêter les pierres d'impression d'après ce procédé pour pouvoir faire les corrections ou additions.
IV. — Gravure hêliographique sur pierre.
Dans ce procédé, les demi-teintes de l'original à reproduire doivent être réduites* eu grain imprimable, à l'aide de réseaux de diverses forces, entre-croisés deux ou plusieurs fois, à peu près comme dans les reproductions photographiques. On commence par transporter les réseaux sur des pierres polies ou préparées au bitume, et on acidulé en relief ou en creux. Sur le réseau ainsi obtenu sur pierre, on reporte une image négative et on acidulé avec une solution de perchlorure de fer. Les demi-teintes seront réduites en un grain carré ou de forme étoilée; on encre ensuite au tampon, et on traite comme tout autre dessin monté en creux.
Ce procédé a été inventé également par le Directeur général du Bureau topographique royal des Pays-Bas à La Haye, et est quelque peu analogue à l'héliogravure. On peut s'en servir pour des reproductions de tout genre, cartes, reproductions de figures et d'images, tant pour l'impression en noir que pour celle en couleurs.
Les pierres à employer dans ce cas doivent être de qualité irréprochable, grise; elles seront polies à l'acide oxalique. Sur les pierres ainsi préparées, on reportera un réseau à entre-croisement simple, double ou triple (suivant la qualité de l'original a reproduire), ce qui peut être fait sur des pierres enduites de bitume sensible, par exposition. Le développement et l'acidulation en creux du réseau viendront ensuite, ce qui donnera une image de réseau positive, dans laquelle les lignes du réseau paraîtront noires sur un fond blanc, ou bien on peut reporter le réseau directement sur