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II.— Procédé Bartos.
Le procédé J. Bartos, dans lequel on pratique également sur les demi-teintes de l'original un grainage propre au tirage, mais seulement après le transport et par moyen mécanique, offre sur le procédé Orell-Fiïssli, qui, tout bien considéré, tend au même but, l'avantage de pouvoir reporter de telles reproductions non seulement sur pierre, mais encore sur zinc, et, par conséquent, de servir, après le montage en relief, pour l'impression typographique.
Pour la lithographie, il faut employer des pierres lithographiques bleu gris, polies à l'émeri finement pulvérisé, et couvertes d'une solution de
300 parties de chloroforme^
5 — de mastic,
10 — de bitume,
300 — de benzine,
2 — d'huile de lin.
On y ajoute une petite quantité de fuchsine.
Pour les reproductions typographiques, on emploie des plaques de zinc polies au charbon de bois finement pulvérisé; elles sont légèrement chauffées, puis on les couvre d'une solution de
150 parties d'alcool,
1 — de mastic,
2 — de laque en écailles.
On y ajoute également une petite quantité de couleur d'aniline. Dans l'un et l'autre cas, on fera bien d'effectuer l'étendage des solutions à l'aide du tour.
Sur les pierres ou planches ainsi préparées, on transporte les copies de la manière connue.
On sensibilise du papier diapositif par une solution de 1000 parties d'eau et 25 parties de bichromate de potasse avec une addition d'ammoniaque jusqu'à teinte jaune clair; on