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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1907-08-27

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 27 août 1907

Description : 1907/08/27 (Numéro 11260).

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5626153

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 27/03/2008

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LA PEUR DE VIVRE S'il faut croire les moralistes, les juris- consultes et les statisticiens, l'on ne se marie plus en France les unions légales deviendraient de plus en plus rares et quand elles ont lieu, elles se font à des âges si tardifs que l'avenir de la race est compromis Le mariage subit une crise redoutable et de fait, lorsqu'on jette les regards autour de soi, l'on demeure étonné par le nombre de célibataires des deux sexes C'e£t là déjà une constata- tion grave, car c'est le patrimoine moral du pays qui est menacé. Mais les pessimistes ajoutent que si les mariages ont diminué de quantité, la qualité n'a pas tarde a suivre et les mauvais ménages, les unions malheureuses sont, paraît-il, plus nombreux chaque année. D'un côté, mariagea rares de l'autre, mariages mauvais, voilà ce que constatent nosj»o- ciologues et de telles assertions oht bien le droit de nous arrêter et de nous faire Il, :'uut bien avouer -giril ttsàsta, da#sn ces tristes constatations, une part de vérité mais je me refuse à croire que le mal soit si étendu qu'on le dit il y a encore de belles, de touchantes. unions, mais celles-ci se cachent et ne font pas parler d'elles. Le vrai bonheur n'a pas besoin d'une grande maison, il ne recherche ni le luxe, ni le faste, il se contente de ce qu'il a il ne veut pas voir au delà des murs qui l'entourent, et c'est pour cette raison que nous parlerons sans cesse des mauvais ménages parce que nous ne connaîtrons jamais les bons.

Cette question a fini par émouvoir les écrivains que ces problèmes sociaux préoccupent ï !s ont cherché les causes des catastrophes sentimentales -qui se produisaient autour d'eux. Après avoir déterminé les causes, ils ont essayé, en bons médecins, d'apporter des remèdes et il est intéressant de noter ce qu'ils offrent à la, société qui voit s'ébranler la base de la famille, c'est-à-dire les assises mêmes de la race. Il s'est formé récemment un comité de « Réforme du mariage ». Ce comité, qui comprenait des écrivains, des juric|i«!'=nifo^ poursuivit laSon but fut à la fois de ,nage et le di- vqrce, car il pensait les hommes se marieront plus facilement lorsqu'on aura réduit au minimum les formalités légales quand ils seront assurés que le mariage est une prison dont ils pourront s'évader, sans rien briser, le jour où les chaînes leur paraîtront trop pesantes. On voit tout de suite par où pèchent de tels efforts et combien leur portée se trouve au moindre examen singulièrement réduite Au lieu de vanter la grandeur du mariage, de signaler justement ses devoirs impérieux, difficiles, ces jurisconsultes le rabaissent à une sorte d'union tout juste légale, ouverte à toutes les rafales, comme une maison mal close. C'est une oeuvre toute opposée, qu'en ce moment, il aurait fallu entreprendre, tant la nécessité d'une croisade morale s'impose dans notre pays.

Si l'on examine quelques articles élabores par ce comité, l'on voit que le mariage sera conclu par le simple échange des consentements des parties. Et pour prouver ce', échange, tout acte tendant à établir que les contractants désirent s'unir, suffira. Comme on l'a fait remarquer avec justesse, une simple lettre, dans ce cas, sera nécessaire. Ira-t-on chercher des témoins certifiant que des jeunes gens ont attesté la volonté de s'unir? Dans ce cas, le mariage se ferait sans formes solennelles et la présence de témoins recrutes au hasard serait seulement nécessaire. Cette sorte de mariage existe, en Ecosse, en Amérique et il a donné lieu à des procès scandaleux, à des trafics éhontés. Est-ce là qu'on veut nous mener?

Si l'on suivait ce comité, le mariage serait singulièrement facilité nuls témoins. Deux Jeunes gens veulent s'unir? Ils vont a la mairie et l'on transcrit simplement sur les registres de l'état civil leur acte de mariage. Pour le divurce, le comité proclame qu'il suffira du consentement mutuel des époux 1 un des deux pourra faire prononcer le divorce pour incompatibilitté d'humeur ou de caractere sur une déclaration réitérée de six mois en six mois, pendant deux ans. Comme tout cela est simple et facile Vraimen* le désir de tout arranger a fait pousser les accommodements un peu loin et les remède* proposés tendent plutôt à afïaib'ir le mariage qu'à le renforcer. Mais on ne sait jamais où peut mener le zéle des refnrmateurs Un jeune vain, M Léon Blum, préoccupe, lui aus-;si, de cetL difficile question du marrage, a donne ùon avis qui a scandalisé, à jus-;te titre ies moralistes et leb sociologuesSelnn lui le.- mauvais ménages, si nombreux, sont causes par le fait que l'homme arrive fatigue, épuise au mariage et! qu il contracte une union avec une jeune fille *a>ne. ieune et forte Il y a là une disproportion fatale a l'un d'eux, a tous Ses deux a le psychologue propose ·érï eu semer»! que la jeune fille mené. avant de marier, une vie de garçon. Nous di-ion-. que le comité de reforme dn manaec affaiblissait ic mariage M Blum le détruit d'une manière radicale, en le réduisant a quelque union malsaine d'êtres immoraux, dé·abusés, avides j seulement de erossières émotions. Ce n'est pas au mariage lui-même Qu'il fallait toucher. On ne peut que le rabais- spr et le détruire, en l'élargissant sans

cesse, en le rendant chaque jour plus banal et plus facile. La réforme qu'il faut accomplir est dans les majurs. Si les. jeunes gens ne se marient pas, c'est quelquefois parce qu'ils portent dans le secret de leurs âmes une peine secrète, un amour aboli, le souvenir d'une passion défunte, mais le plus souvent c'est parce qu'ils ont peur ne la vie. On leur prêche si souvent, aujourd'hui, que la vie est difficile, qu'il est nécessaire, avant tout, de se créer une situation; qu'ils sont effrayés à l'avance par les charges du mariage. Ils remettent indéfiniment leur décision ils ne peuvent se décider à prendre un parti alors l'âge vient, ils se sentent bientôt trop âgés et n'osent plus aimer ni le dire. Telle est la principale cause du petit nombre des mariages et vraiment il est curieux de constater qu'à cette époque, où les œuvres d'assistance, les caisses d'assurances, s'ingénient à assurer l'avenir, la peur de la vie s'accroît sans cesse.

On voit tout de suite la conclusion qui explique les mauvais ménages un grand nombre d'unions, basées sur l'inté- rêt, échafaudées sur la seule satisfaction des besoins, ne peuvent que s'abîmer dans des questions mesquines, irritables. Il faut, pour que les mariages aient» quelque chance de durée, qu'ils soient établis sur lamjOHfv -l'affection mutuelle, le respect et le dévouement c'est là une j loi qu'on ne pourra jamais transgresser les législateurs émousseront contre elle les peines de leurs plus subtils arguments.

JEAN FROLIO

Les Rapports ILS S'AMÉLIORENT

Les deux gouvernements publient une note concertée sur l'entrevue de Norderney. Bien qu'on ne soit pas er2core fixé exactement sur les conséquences de l'entrevue de il n'est pas douteux que les conversations de M. Jvies Cambon, notre amba.ssadeur d Berlin, avec le chancelier de Biïlow n'aient pris une importance particulière.

Nous avions déjà laissé pressentir cette importance.

Elle est soulignée aujourd'hui par ce (ait que le gouuernement jrançais et le gou2ernement allemand publient une notr, concertée. La note a été donner, Berlin, à la Gazette de l'Allemagne du Nord et au Lokalanzeiger. En zoici le texte

ambassadeur de France à Berlin, qui a d'anciennes relations avec lo prince de Bülow, s'est rencontré avec lui à Norderney. L entrevue a été des plus mrdiales ces messieurs ont pu constater leur accord et leur confiance dans l'excellence des relations entre la France et l'Allemagne.

Il n'y a point lieu de trop presser le sens de ce communiqué, ni d'exagérer pour Vinstant les résultats acquis,.

C'est déjà un incident significatif que les deux gouvernements aient cru devoir se concerter pour publier une même note et pour annoncer au monde l'arnélioration de leurs rapports.

L'IMPRESSION A BERLIN

Berlin, 26 août

L'impression générale produite par la visite de M. Cambon à Norderney est satisfaisante.

On remarque que la publication d'un filet suncptte visite par la Gazette de l'Allemagne du Nord sort de l'ordinaire.

Les conversations üe l'ambassadeur et dn chancelier ont été très longues. La note qu'on recueille à ce sujet est celle-ci En dehors de la question de politique généra!e, la question du Maroc a été touchée et, comme on s'y attendait, M. Cambon a pu remporter l'impression que la bonne harmonie et l'entente continuaient à régner entre les gouvernements sur cette question. Dlail-. leurs cette bonne harmonie s'étendrait aussi sur d'autres domaines et sans vouloir être d'un optimisme exagéré, ni vouloir précipiter les choses, il y a lieu de constater qu'un pas a été fait dans la voie des bonnes relations entreja France et l'Allemagne.

L'Affaire s® complique Ju. C'est de la question marocaine que je Og'veux parler. Jusqu'ici elle était relativement simple, ou à peu près. Nos nationaux ayant été assassinés à Casablanca, cous avons été occuper cette ville, et le sultan de Fez, Abd el Aziz, n'a protesta que pour la forme. s

Or, voici qu'un autre sultan se lève à Marakech, la seconde capitale du Maroc. Il est entouré de tout le prestige quiwa d'habitude aux monarques dent nul n'a pu apprécier les talents Il est l'élu -'volontaire ou forcé, nul ne le sait des grands caïds du Sud, personnages hier plus influents que lui et qui peuvent lui amener des milliers de cavafiers.

Sur les intentions de ce Mouley Hafid qui est de sang impérial et qui, à ce titre, 1 serra presque un usurpateur légitime si l'on peut risquer ceUe expression nul n est fixé. Vient-il proclamer la guerre sainte et déchalner une formidable chevauchée des tribus contre nous Se présentera-t-il en paciticateur, en négociateur, en garant de ordre et de la sécurité '?

Dans les deux alternatives, il peut nous susciter de sérieux embarras. Si le général Drude se heurte non plus seulement aux Chanmas de Casablanca. mais à toutes les tribus du Sud, les opérations deviendront singulièrement plus malaisées. Si Mouley Hatid oilre son concours pou." rétablir le calme, que lui répondrons-nous ? Keconnaîtrons- nous en échange son autorité, alors quel duns le Nord, nous avons pris parti pour le sr;htan de l-ez, Abd el Aziz, contre le prétrn- dant Hou Hamara et que nous avons promis à Algêsiras de respecter la souveraineté de l'empereur traditionnel et l'intégrité du Ma- jroc ? Comme on le voit, le cas est difficile. Il mérite réflexion mais, plus que jamais, le pays se refuse à risquer une aventure j dont on n aperçoit pas la fin.

TOLEDBS Dans une usine de la rue du Département, des individus sont surpris en train de tout dévaliser. Un fusil de chasse en blesse deux et met les autres

en fuite.

Au numéro 54 de la rue Philippe-de-G4rard, dans le quartier de la Chapelle, se trouve une importante usine de constructions mécaniques, que dirige avec son frère M. AJbans Chaligny. Cette usine, qui occupe une centaine d'ouvriers, forme un vaste quadrilatère, bordé par les rues Philippei de-Girard, du Département, Jacques-Kablé et Cail.

Dans la rue du Département, au no 35, séparé de l usine par une courette intérieure, est situé un bâtiment appartenant également à MM. Chaligny et dans lequel était installée, ü y a quelques années, une faj brique de faux-cois et de manchettes. Aotueltement, il sert de magasin aux indus1 triels, qui y ont entassé plusieurs milliers do kilos de cuivre et de plomb.

Visitenra nocturnes

Or, depuis une quinzaine de jours, le concierge de l'immeuble, M. Prosper Véret, âgé de quarante ans, constatait que des de cuivre, -des,, ciah-. duites de plomb étaient fréquemment énle- i vcs. Des individus s'introduisaient nuitam- i ment au rez-de-chaussée de la maison, après avoir forcé une porte en bois donnant accès, de plain-pied, sur la rue et protégée par un mauvais ridçau de fer descendant seulement jusqu'à un mètre du sol. Il fit part de ces constatations au propriétaire. Une visite minutieuse fut faite et l'on s'aperçut que non seulement tout ce qui pouvait avoir une valeur marchande avait été emporté, mais encore que ces cambrioleurs avaient poussé l'audace jusqu'à monter sur le toit pour couper les gouttières et qu'ils avaient, en outre, commencé à percer un mur, afin de s'introduire dans l'usine contiguë.

M. Chaligny résolut immédiatement de faire cesser personnellement cet état de choses et de pincer, s'il se pouvait, ses visiteurs nocturnes

Une lutte dana l'obscurité

Depuis lore, chaque nuit, l'industriel et son concierge, porteurs tous deux de fusils de chasse, entreprirent des rondes dans les' divers ateliers et magasins, bien décidés à faire usage de leurs armes, à l'occasion. Hier soir, vers onze heures et demie, M. Chaligny était seul dans l'un des ateliers bordant la rue du Département, lorsqu'un bruit de voix frappa ses oreilles. Retenant son souffle, il écouta on marchait et on causait dans Janeieiine fabrique 4e faux', cols. Sans perdre une minute, il courut réveiller M. Prasper Véret. Les deux hommes pri-

CI. Petit Parisien.

La maison cambriolée

rent leurs fusils, puis se dirigèrent vers l'endroit où, certainement, les cambrioleurs étaient en train d'opérer. M. Chaligny précédait le concierge. 11 tenait son arme dans la main droite et dans la gauche une bougie allumée.

Tout de suite, il distingua quatre indivi- dus, lesquels, en le voyant surgir allèrent se réfugier dans un couloir étroit communi- quant avec une sortie sur la cour Rendez-vous leur cria M. Chaligny. Je suis armé et je tire sur le premier qui n'obéit pas.

Pour toute réponse, un soulier habilement lancé, vint s'abattre sur la chandelle, qui s'éteignit. Avant que l'industriel eût eu le' temps de se reconnaître, l'un des bandits lui sautait à la gorge et, d'une violente poussée, le renversait sur le'parquet. Dans l'obscurité, une lutte, courte mais tragique, s'engagea. M. Chaligny reçut au bras droit un coup de poignard qui lui arracha un cri de douleur.

De son côté, le concierge était aux prises avec un chevalier de la pince-monseigneur. Bien que blessé légèrement il est vrai M. Chaligny parvint il se dégager il se jeta de côté et, vivement, au hasard, il fit feu à deux reprises. De véritables hurle- ments répondirent aux détonations, Vous n'êtes pas touché, Prosper? de- manda avec angoisse NI. Chaligny Non, monsieur, répondit te concierge; je tiens l'un des malfaiteurs et vous pouvez être tranquille, je ne le lâcherai pas. » La bougie fut rallumée et les deux hbm- mes constatèrent qu ne restait plus dans le magasin qu'un seul cambrioleur, celui que M. Véret avait capturé. C'était un jeune garçon de seize ans, Léon-Désiré Sélame, domicilié 8, impasse Langlois. Il tremblait de tous ses membres et demandait grâce. Bfea touchés

Posant son fusil, l'industriel se mit à la poursuite des fuyards, guidé par les traces sanglantes qui maculaient les pavés. Après une course de 50 métres environ, il aperçut gisant au milieu de la chaussée, deux hommes qui gémissaient lamentable- ment. C'étaient Eugène Révillon, dix-sept ans, sans domicile connu, et Georges Delan, dix-huit ans, habitant 16, rue Rouery.. Révillon avait reçu la charge dans l'abdo- men; il avait les intestins et le foie perforés

,:ts> 3-.?.s grains Jfc titonb. Son compagnon avait te bras gauche littéralement dediiqueté.

Tous deux furent placés dans une voiture j l'i'ambulance et conduits à l'hôpital Lariboĩ s,ière ou le premier dut immédiatement sub\> la délicate opération de la laparotomie, et le second l'amputation du membre muIV est peu probable que Pan puisse sauver Euj'ène Révillon, resté dams le coma. Le quatrième bandit

Dèn qu'il eut connaissance de ce drame, le commissaire du quartier mit son personnel en campagne. Grâce aux renseignements fournie par le prisonnier du courageux concierge, le quatrième malfaiteur, qui avait réussi & s'échapper, ne tarda pas 1\ être arrêté parlle sous-brigadier Biemon et par M. Georges Oudry, garçon de bureau du commissariat.

C'est un redoutable apache, bien connu de la polie*1, malgré qu'il ne soit âgé que de dix-sept ans, Louis-Jean-Pierre, demeurant 14,, rue BowTy.

Il y a quel;lues jours, au cours d'une bataille rangée t-ntre denx bandes de rôdeurs, sur les fortifications, cet individu avait eu un bras traversé par une balle. Quand il s'est introduit dans l'usine de M. Chaligny, il venait de sortir de l'hôpital.

L^on-Desiré Sèlame et Louis-Jean-Pierre ont été envoyés au dépôt

Inutile d'ajouter, que l'industriel, qui se trouvait en état de tégitime défense, ne sera M. CLEMENCES RAMBOUILLET Le prochain conseil des .ministres aura lien samedi 31 août.

M. Clemenceau, président du Conseil, s'est rendu, hier matin, à 'Rambouillet, afin .de s'entretenir avec le Président de la République des événements qui se sont produits pendant qu'il villégiaturait à Carlsbad et aussi pour le mettre au courant de l'entrevue qu'il a eue avec le roi d'Angleterre, à Marienbad.

Le président du Conseil est arrivé à Rambouillet à midi 8 il a déjeuné an château et est reparti pour Paris à 2 heures 57. Au cours de l'entrevue, la date du prochain conseil des ministres été fixée au samedi 31 aoùt. Tous les ministres y assisteront, sauf M. Milliès-Lacroix

A son retour place Beauvau, M. Clemenceau a conféré longuement avec M. Pichon, ministre des Affaires étrangères. Puis il a reçu ensuite MM. Thomson, ministre de la Marine, et Viviani, ministre du Travail Un conseil de cabinet aura lieu mercredi matin au ministère de l'Intérieur.

Georges IFr à Paris Arrivant d'Aix-les-Bains, le roi de Grèce a été reçu, hier soir, à la gare de Lyon. Il va passer trois jours parmi nous. Chaque année, lorsqu'il a terminé sa cure à Aix-les-Bains, le roi de Grèce, Georges I™, vient passer quelque temps à Paris, dont il affectionne particulièrement le séjour. Le souverain n'a pas failli à cette habitude et hier soir le rapide de 6 h..30 l'amenait en gare de Lyon.

A la gare de Lyon, autour du bureau des sous-chefs de gare, qu'on avait transformé en salon de réception, MM. Sibre, inspecteur principal, et Sabatlier, commissaire spécial adjoint, avaient organisé un discret service d'ordre, maintenant à certaine distance, sous le grand hall des arrivées, la foule dont la venue de diverses personnalités avait surexcité la curiosité.

En effet, successivement s'étaient rassemblés dans la salle de réception le prince Georges de Grèce, fils du souverain, qu'accompagnait le capitaine de frégate Lembenis, son aide de camp; M. Delyannis, ministre de Grèce à Paris, son fils, et M. Levidis, secrétaire de la légation hellénique; MM. Lépine, préfet de police; Bordères, commissaire spécial de police, le baron Leh mann, consul général de Grèce Paris; l'a-. mirai Fournier; M. de la Boulinière, ministre de France à Athènes; M. Deschamps, représentant le haut personnel de la çompagnie du P.-L.-M., etc., enfin diverses personnalités de la colonie hellénique à Paris. A six heures trente-trois, avec quelques minutes de retard, le train royal entrait en gare

A peine avait-il stoppé que MM. Paoli et Coundouriotis sautaient sur le quai, précé- dant le 5ouverain, dont la haute stature se dessina immédiatement dans l'encadrement de la portière d'avant. Affable et souriant, simple d'allure, Geor- ges Ier portait un long et léger pardessus gris sombre et un chapeau melon noir Il descendit, embrassa son fils qui, le premier, s'était avancé, puis serra la main d MM. Delyannis et Léprne, ainsi qu'à l'amiral Fournier.

En quelques mots aimables, le roi de Grèce répondit aux souhaits de bienvenue que tous lui présentaient puis, traversant le salon de réception, il gagna l'automobile qui l'attendait sous le hall voisin.

Quelques instants plus tard, le souverain était installé dans la voiture, ayant auprès de lui son fils, le prince Georges, et le ministre de Grèce, en compagnie desquels, suivi des personnalités qui l'accompagnaient, il a gagné l'hôtel Bristol, où des apparte- ments lui avaient été réservés,

Georges ne sera pour le moment l'hAte de Paris que pendant deux ou trois jours. Il a en effet l'intention de se rendre incessamment à Copenhague.

A son retour de la capitale danoise, le roi fera à Paris un assez long séjour et rendra visite au Président de la République. Mort du vice-amiral Franquet We nitre correspondant particulier)

Lorient, 26 août.

On annonce la mort, au château du Poulx en Guidel, du vice-amiral en retraite Franquet.

Un incident de sa carrière a été souvent rappelé. Commandant ta Havane l'aviso Bouvet, en il il proposa un combat A à l'aviso prussien Meleor qili se trouvait dans le même port. Le défi fut accepté et les deux navires se rendirent dans les eaux neutres. Apres échange de quelques coups de canon, l'aviso allemand fut gravement endommagé, mais le combat n'eut pas d autre résultat et le Bouvet, avarié lui-même, ne put achever sa victoire.

LA CATASTROPHE DE COUTRAS

SUR LE THEATRE DE LA COLLISION Toutes les Victimes sont maintenant connues. Le bilan définitif se chiffre par dix morts. Il se confirme que c'est bien au fonctionnement défectueux de

l'aiguille qu'est dû l'affreux malheur.

Les Blessés vont mieux.

LE PUITS HFNRI IV ET L'HOTEL DE VILLE DE COUTRAS

Dans le cercle M. Barthou, ministre des Travaux publics

Dans Taffolement, très compréhensible, qui suivit l'affreux accident de Coutras, survenu dans la nuit de samedi à dimanche, dans les circonstances relatées par le l'élit Parisien, les nouvelles les plus contradictoires circulèrent et il fut fort difficile de discerner, entre eUes, la part de vérité. C'est ainsi que, d'après les déclarations des voyageurs, recueillies sureles lieux, l'on fixa il douze le nombre des morts. Deux d'entre eux, que l'on comptait parmi les victimes, ont été retrouvés sains et saufs. Le chiffre définitif de ceux qui succombèrent dans le tamponnement de l'express 62i avec une machina en manœuvre, doit donc Être ramené à dix.

Aucun des blessés dont plusieurs pourtant ont été très gravement atteints n'a succombé.

L'on peut donc espérer que le funèbre bili>n ne s'augmentera d'aucun nouveau nom.

LES IMPRESSIONS DE M, BARTHOU Après avoir visité le théâtre de la caiastrophe et interrogé les blessés soignés à Coutras, le ministre s'est rendu à Bordeaux où ont été transpoitées un certain nombre d'autres victimes puis est rentré à Paris.

Ipe natre correspondant particulier,

Bordeaux, 26 août.

Ainsi que le Petit Parisien l'a annoncé. hier, M. çarthou, ministre des Travaux publics, avait quitté Pans, aussitôt avisé de la terrible catastrophe, et à six heures et démi du soir, il arrivait à Coutras par le Sud-Exprese, accompagné de ;\1. Heurteau. directeur de, la compagnie, et de M. Mau rice Reclus, chef de son secrétariat particulier.

Il alla d'abord saluer les morts, puis se rendit au chevet des bles-sés, qu'il s'efforça de réconforter' par de bonnes paroles. Il se rendit, ensuite, à l'endroit où le tamponnement s'était produit et s'arrêta longuement auprès, de l'aiguille, dont le nonfonctionnement à causé laffreux malheur. Le Ministre à Bordeaux

Ni. Barthou est arrivé, ce matin, à l'hopital Saint- André. à Bordeaux, où sont surgnés un certain uarnbre d'autres blessés. Le ministre des Travaux publics a été reçu par MM. Doucy, receveur des hospices le docteur Barlhe, pharmacien en clief Fi;irencie, coatr;ileur général de 1 hôpital Mai Well, avocat générat, Heurteau, directeur de la compagnie d'Orléans Girault, chef de gare, représentant IH oompagnw d'Urléans Bordeaux le commandant de gendarmerie Buisson le docteur Debouceau, médecin ré sidarit qui. le premier, donna des soins uux victimes, dès leur arrivée à Bordeaux. Conduit par M. Floremeie, M. Barthou se rend peu après à l'hùpiial, au chevet des victimes.

Il s'arrête d'abord dans la salle 18. aux chevets de MM. Auguste Capelle et Edouard Laroche. auxquels il adressa des paroles cle consolation. Il se rend ensuite dane la puJIo 11, où il dit encore quelques mots à jvl. Marcelin Coirard, puis à la. salle 9, sarrête devant le lit où repose Mme veuve Du-

L'UN DES WAGONS BRISES DE L'EXPRESS

mas, et, en6n, à la salle 8, où est soignée la jeune Laurentine Dufaur.

A cette dernière, qui parle très mal le français, c'est en patois que s'adresse M. Barthou pour s'informer de son état. Il lui souhaite un prompt rétablissement et lui fait promettre de le venir voir à Paris dès qu'elle sera guérie.

M. Barthou se fait conduire ensuite dans Ia chambre occupée, depuis vingt-deux jours, par M. René Herbert, le rescapé de l'effroyable accident d'automobile de %>ompignac. Il lui parle en ces termes

Mon cher confrère, je suis venu à Bordeaux rendre une visite aux victimes de la catastrophe (j. Hipmin H., ror de Coutras et je ne pouvais pas P'' vous sans venir vous serrer la '<}̃̃ itent en, qualité de ministre, tuais de contrer(?, doublement confrère même, puisque, pendant longtemps,» j'mI moi-méme appartenu à la rédaction de la Gironde.

M. le docteur Bégouin, qui vous soigne, me dit qur> votre état est bon et j'espère que sous peu vous' serez rétabli.

Le ministre s'est ensuite retiré et, après tire promenade en automobile dans Bordeaux, a pris, à lr h. 4, le rapide de Paris. Un entretien avec M. Barthou

à sa descente du train

Le train qui ramendait M Barthou à Paris est entré en gare d'Orsay à 6 h. 26 avec onze minutes de retard ce qui prouve que les ministres, m élue lorsqu'ils sont placés il la'téte des Travaux publics, subissent comme le commun des mortels les inexactitudes des horaires.

La partie du réseau d 'Orléans où a circulé l'express 624

La croix indique le- peint où s'est produit le tamponnement

[tien que fatigué par un voyage précipité, et l'énioiion ressentie au cours de sa visite aux victimes, ks ministre des Travaux pu[)tics a airnablement consenti, dès sa descente du lr»,in. ;r nous 'knner s/?s premières impressions sur la «iiastropne de Coutras. Je ne peux, nous a dit M. Louis BanHiou, vous donner mon opinion personnelle sur Me douloureux accident qui vient de se produire. Je n'ai munie, pas le droit d'en avoir une. car, tant que 1 enquête adminis:¡'il i[\u: .la: o;-Jonn«' ne. sera pas close, il rif rnc-sl pas permis d'exprimer un avis. Le commiseaire de surveillance, les ingénieurs du contrôle, le parquet de Libourne, qui, dès la première heure, se sont rendus sur les -lieux du sinistre, trie fixeront défimtivement par leurs rapports. Je suis allé à, Coutrns, comme je suis allé aux Ponts-de-Cé, pour constater les circonstances matérielles de l'accident.

» Ayant vu moi-même les lieux où se produisit la collision, je me rendrai mieux compte qu'avec les meilleurs plans qui pour-


raient m être soumis, des causes et des conséquences de la catastrophe. lit puis, j'ai tenu, au nom du gouvernement, apporter aux victimes les paroles de consolation auxquelles ont droit ces infortunés.

» Tout ce que je peux vous dire sans contrarier en rien l'enquête administrative et judiciaire, c'est que le levier de l'aiguille a fonctionné, mais que l'aiguille elle-même n'a pas dorme 1 bonne direction au train express 62i, qui a été ainsi dirigé sur une voie de garage, où il tamponnait aussitôt une iiiachine" d'un train de marchandises. Quant îiux causes, je les ignore.

» A Bordeaux, on m'a invité à aller voir l'exposition maritime malgré mon désir dV'tre agréable aux organisateurs de cette ijiaiufestaiioii, je me suis trouvé dans l'obligation de refuser. J'étais allé à Bordesux pour voir les blessés et c'est à eux seuls quo j'ai consacré le temps dont je pouvais disposer. Il

Et, soulignant ses paroles d'un geste d'abattement et de tristesse, le ministre ajoute Ces accidents sont épouvantables. Pauvres gens Et cependant nous faisans bien tout ce que nons pouvons pour en éviter le renouvellement

A COUTRAS

Deux nouveaux cadavres reconnus. Toute nne famille se trouve parmi les morts. Des scènes déchirantes se déroulent au dépôt mortuaire.

(DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL)

Coutras,, 2H août.

A la liste des victimes, que je vous ai envoyée hier, il faut ajouter les noms de M. Petit, poseur de la voie à la qare de la Bastide, demeurant rue Tronchere, et âgé de trente ans, et celui de sa femme, âgée de vingt-sept ans.

On se souvient que leur petite tille, Louise, Agée de dix ans, fut une des premières victimes que l'on retira des débris du train sinistré. La malheureuse famille a donc péri tout entière.

En revanche, on a la certitude qi'il ne reste plus sous les décombres qu'un seul cadavre, celui du chef d'équipe Galzin dont le nom figurait d'ailleurs su* la liste que je vous ai envoyée.

Le bilan définitif de la catastrophe s'élèverait donc au chiffre de 10 morts.

Les neuf cadavres puisque celui de Galzin n'a pas été retrouvé ont été placés dans des cercueils en bois de chêne sur 4e couvercle desquels se détache une croix en velours noir..

Les corps de M. Petit, de Mme Petit et de la jeune ce Louisette » ont été les premiers mis en bière en présence du garde champêtre de la commune faisant fonction d'officier de police judiciaire.

Ces trois cercueils ont été ensuite placés dans la lampisterie, celui de M. Petit à droite, celui de Mme Petit à gauche. Celui renfermant la frêle dépouille deMa petite Louisette, au milieu, entre son père et sa mère. Pendant toute la matinée, les habitants de Coutras n'ont cessé de défiler dans la salle mortuaire et des mains pieuses ont déposé. sur les trois cercueils, des bouquets et des couronnes.

Dans un coin de la lampisterie se trouve le corps de l'homme d'équipe Cayla les corps du chauffeur Piet et du mécanicien Gatinel, du fils Gouy et de l'homme d'équipe Pîaignaud sont rangés dans une salle voisine.

Sur la couvercle de chaque cercueil est fixé un carton portant le nom de celui-ci ou ,de utile qu'il renferme.

Pleurs et désespoir

La sœur d'Eugénie Dourdalle, Mlle Marie, domestique il l'asile Picon, à Bordeaux, avait quitté sa sœur samedi soir après un repas familial, sur le quai de la gare SaintJean. Mlle Eugénie Dourdalle se rendait à Paris, en effet, avec une de ses amies, Mlle Léontine Dufaure, blessée elle aussi et en traitement à l'hôpital Sairit-André.

Mme Touya, qui fut blessée également et qui est soignée dans un hôtel de Coutras, accompagnait les deux jeunes filles. Après avoir embrassé ,a sœur, Mlle Marie Dourdalle revint à l'asile. Elle apprit seulement dimanche soir par une de ses amies, domestique comme elle, l'affreuse nouvelle.

Complètement désemparée, la pauvre fille demanda une permission et se rendit à Coutras, où elle arriva dimanche dans la nuit elle s'enquit de l'endroit où sa sœur avait été transportée et lapant su, vouhft à toute force la voir et l'embrasser une dernière fois. Elle supplia, toute en larmes, M. \lezergue. de faire enlever le couvercle du cercueil. Satisfaction lui fut donnée et les quelques personnes qui assistaient à cette scène douloureuse, ne purent retenir leurs larmes Marie Dourdalle tomba à genoux devant le cadavre et s'écria:

Ah mon Dieu Je ne la reconnais presque plus! Pauvre Eugénie! Qu'elle a dû souffrir

Et ses sanglots redoublèrent. Il fallut l'entraîner hors de la salle, chancelante et éplorée.

Par les suins de I» compagnie d'Orléans, les familles des victimes ont été informées dès que l'identité des morts a été oarmue. Le transport des cadavres

Lme parents se sont-reiidus à Coutras et ont pris les mesures nécessaires pour faire transporter les cadavres. Les trois cercueils de la famille Petit et celui du mécanicien Gatinel ont été placés dans un fourgon du

Ne 107. Feuilleton du Petit Parisien. BELLE AMIE GRAND ROMAN INEDIT

QUATRIÈME PARTIE

LES SACRIFIES 1 (imite)

Un £<}ir de Itévelllon

Ses lèvres avaient une légère grimace de désa ppointtu_*n L

Elle s'était figurée que Victorine allait la mettre au courant des projets secrets de son maître.

Et voila que la bonne ne lui parlait quedu dlner.

Ce qui, mon Dieu. n'importait guère à J; comédienne.

Jacques était évidemment gentil d'avoir eu cSjtte pensée.

Mals ce n'était pas à cela que Claire sonElle gagnait la salle à manger en se disant

Ce n'est que par lui que je connaîtrai cette surprise.

Jacques arriva bientôt.

U était peie un peu. Son visage portait 1me trace de taiigue. Les yeux, dans les orhites caves, bnllaient singulièrement. Un devinait qu il n'avait fias d0 beaucoup dormir la nuit précédente.

Mais, avec &. fatigue, dans l'éclat fébrile de ses prunelles se lisait aussi une sorte de farouche énergie. Q line résolution prise après une longue lutte avec Im-méme. une résolution qu'il entendait tenir à tout prix.

train qui a quitté Coutras à 3 heures 35. Ils sont arrivés à Bordeaux à 5 heures 55, à la gare de la Bastide,

La bière renfermant le corps de Mlle Dourdalle a été placée, à huit heures, dans le train de Pau, à destination de Lembeye. Celle de l'homme d'équipe Pîaignaud est partie pour Angoulême à midi 47. lA 3 h. 35. les corps de Mme Cayla et de Gouy ont été dirigés, le premier sur Villeneuve-d'Aveyron, le second sur Bayonne.

Aucune cérémonie n'a eu lieu à Coutras. De simples levées de corps ont été faites. L'inhumation des victimes bordelaises.la famille Petit et. M. Gatinel sera faite au cimetière de la Chartreuse.

L'état des blessés

L'état des victimes que je suis allé voir à Bordeaux est relativement satisfaisant. Mme et Mlle Bazin, dont les blessures n'inspirent aucune inquiétude, ont pu reparM. Loth, de Paris, qui souffre beaucoup de la tête, a reçu ce matin la visite de M. lliraud, chef de gare Bordeaux, qui venait prendre de ses nouvelles.

MM. Laroche et Capelle sont dans un état aussi satisfaisant que possible.

Mines Fillier et Dufau, atteintes plus grièvement, souffrent énormément.

NI. Coirard, qui a les deux jambes fracturées, est dans un état des plus inquiétants. On craint de ne pouvoir le sauver. Ajoutons que M. Coste, de Bordeaux, n'a pas succombé à ses blessures, comme le bruit en avait couru.

Dans la matinée. M. Heurteau, directeur de la Compagnie d'Orléans, a rendu visite aux blessés et aux familles des morts. Ceux et celles qui se sont dévoués *La catastrophe de samedi suscita d'admirables actes de dévouement il convient de louer sans réserve les dévoués sauveteurs et de citer particulièrement MM. Paul Goffre, étudiant; Paul Quibel, métallurgiste; Arnaud, charron Bergère, maçon Gabriel Cosotti, plâtrier; Keller, menuisier; Audonnet et Desvergne, charpentiers Chauvet, jcurnalier Piquet, boucher Henri Baron, mécanicien Goffre père, ancien maire Sergent, Lafitte.

Parmi les daims qui se sont,improvisées ambulancières, nous nommerons Mraes Barbaron, Faure, Bergère, Murât et Gibrat. Les blessés ont reçu les soins de MM. Berger, docteur en médecine, à Coutras Lafitte, médecin de la compagnie d'Orléans Nau. médecin à Coutras Texier, docteur en médecine, à Abzac, et de Rothschild, dont nous avons .déjà signalé la généreuse et noble conduite.

UN IMPORTANT TEMOIGNAGE

Une blessée, M"" Albrecht, ramenée hier matin à Paris, raconte à un rédactey dû « Petit Parisien » ce qu'elle vit à Cou- tras et lui fait une intéressante déclaration sur les causes de l'accident. La nuit dernière, une nouvelle blessée a été amenée à Paris. Cest Mme Albretht qu'une voiture des ambulances urbaines a aussitôt conduite à son domicile, 45, boulevard Ornano. La malheureuse n'a dû son salut qu'à sa présence d'esprit et surtout à l'énergie remarquable dont elle a fait peuve en d'aussi tragiques circonstances. Représentante d'une maison de blanc qui s'est spécialisée dans la confection de la layette, Mme Albrecht se trouvait à Bordeaux depui| le 4 juillet dernier. Les affaires n'avait pas été mauvaises et c'est avec plaisir qu'elle avait pris l'express pour rentrer à Paris.

Au souveitr dés minutes d'indescriptible angoisse qu'elle a traversées, Mme Albreeht à laquelle nous sommes allé rendre visite dans son petit appartement du boulevard Ornano, n'a pu contenir son émotion. Les larmes lui sont- montées- aux yeux. Par instants, de légers frissons agitaient son corps meurtri, fiévreux, immobilisé par la douleur, sous les couvertures du lit.

Dramatique récit

J'avais pris place, nous a-t-elle dit, dans un compartiment de seconde classe, dépendant d'un wagon à couloir attaché très loin de la locomotive. Avec moi étaient un monsieur et une jeune femme, la sienne sans doute, laquelle se trouvait dans, une situation intéressante.

Contrairement à mes compagnons de route, je ne m'étais pas étendue sur la banquette pour dormir, n'en ayant d'ailleurs nulle envie. J'étais assise dans un coin et, il travers le carreau laissé entr'ouvert, je regardais se dérouler le paysage, que baignait un magnifique clair de lune.

Soudain, j'entendis un craquement épou- vantable. iè perdis l'équilibre et j'eus le sentiment que le plancher s'entr'oUvrait. En une seconde, je fus projetée violemment sous la banquette en face de la mienne, et sur laquelle reposait le couple monté avec moi à Bordeaux.

» La. dame tomba sur moi, et, le monsieur sur elle. En un clin d'œil, nous fûmes couverts par les bagages qui étaient tombés des filets. A un moment donné, ls vision de la mort passa devant mes yeux. Je cris que, j'allais mouri, là, étouffée. Je n'avais pas perdu connaissance.. Un bourdonnement étrange, incompréhensible, emplissdU mer oreilles. Dans le lointain, je percevais*les cris d'angoisse, les.gémissements horribles d'î gens qui agonisent et qui supplient qu'on les achève.

» Les minutes que j'ai vécues, dans cette nuit sinistre, dont je me plaisais, un instant

Et qui se traduisait aussi dans les plis du front, dans les froncements des sourcils. Il sourit à Claire qui, déjà, avait remarqué les traces de lassitude et de souci qu'accusait son mâle visage.

Puis ils gagnèrent la ealle à manger. Jolie nuit de réveillon, ma Belle Amie, déclara-t-il.

Oui, nuit propice aux chapelles blanches.

Tu sais que la neige recommence à tomber de plus belle ?

C'est le bon Dieu qui veut un beau déeor à la fête de .Noël.

Peut-être. II ajouta

Pourvu cependant que cette neige n'obstrue pas les cheminées. parce que le Jésus, dispensateur de tant de jolies choses, ne pourrait plus y passer.

Ils étaient à présent auprès du foyer et, dans la clarté de la lampe allumée tout à l'heure par Claire, la jeune femme vit reparaltre sur les lèvres de son ami le même sourire éhigmatique qu'elle y avait déjà vu quelques jours plus tôt.

Jacques reprenait après un instant de silence :•

Et ce serait dommage.

Oui. car tant d enfants se réjouissent ce soir 1

il est vrai que s'il avait la ferme volonté de distribuer ses joujoux et ses cadeaux, le petit Jésus trouverait bien le moyen de passer tout de même

L'ufftcier, du regard, ne quittait pas la jeûne femme, et celle-ci devinait que ces paroles, d'une façon détournée, s'adressaient à elle.

Pendant que la bonne mettait le couve;t, Jacques entralna Claire au salon.

Laissons Victorine, tu vois bien que nous la gênons.

Ils s'installèrent, à la grande surprise de la comédienne, devant le feu allumé là aussi, dans le coin où, depuis quelque temps, l'officier évitait de se tenir, parce qu'il lui rap-

auparavant, goûter le charme et la beauté, je ne les oublierai jamais.

» Cependani, la dame s'était relevée. Elle était indemne. Mon corps avait fait matelas. L'homme s'était vite dégagé. Il n'avait que des contusions légère. Le premier, il réussit à sortir du wagon en passant par le carreau de la portière, qu'il avait essayé vainement d'ouvrir, puis 3e défoncer à coups de talon de soulier. Sa compagne suivit le môme chemin puis, ce fut enfin mon tour. Dans l'obscurité où la collision nous avait plongés, avais eu un mal inouï à me dégager et à écarteur If a valises, sacs et couvertures qui m'empêchaient de me mouvoir et paralysaient mes mouvements. Quand je pus enfin gagner la fenêtre, j'étais à bout de souffle je sentis que mes forces allaient m'abandonner. Je tendis les mains. Quelqu'un les saisit. Je me sentis soulevée. L'air froid qui vint frapper mon visage produisit sur mes nerfs une réaction salutaire et bienfaisante, j'étais sauvée » Les douleurs violentes que je ressentis, alors seulement, dans les côtes et l'abdomen, m'empêchèrent de marcher. Je suppliai qu'on m'emmenât loin du lieu de la catastrophe. Le rate des mourantes, les lamenta,tions des blessés, les plaintes des petits emfants appelant leurs mères me déchiraient le cœur, m'affolaient.

Des brancardiers vinrent, qui me pl.ftcèrent sur une civière et me conduisirent dans une maisonnette, non loin de la gare. Un médecin me visita longtemps après et releva plusicurs fractures qui, m'expliqua-t-Ll, nécessiteraient des soins et un repos absolu pendant une période d'au moins quarante jour. »

« L'aiguille n'a pas fonctionné» » Mhui Albrecht ajouta

Les personnes chez lesquelles je me trouvais parlèrent des causes de l'accident. J'entendis l'une d'elles qui disait » C'est sûrement l'aiguille commandant la voie de garage qui n a pras fonctionné. A huit heures du soir, ce pauure Murat Mme Albrecht n'est pas bien sure du nom qu'elle a entendu prononcer n'avait pas encore fini de la réparer. Il a. dû y travailler longtemps, car elle ne paraissait pas fonctionner comme il aurait voulu. »

Ces paroles ont leur importance. Elles confirment, en effet, une fois de plus, que ce n'est pas l'aiguilleur qui, au moment du passage de l'express, a négligé de faire manœuvrer son levier, mais que l'aiguille, qui était défectueuse et dont on avait négligé de vérifieur le bon fonctionnement, n'a pas obéi à l'impulsion/qu'elle aurait dû recevoir.

NOS EXCURSIONS A PRIX RÉDUITS (Voir à la 6- paie.) Pour reïécilioii'fle Uni où la ÊiiUïotine? En provision de l'exécution possible de Soleilland, la préfecture de police a envisagé l'éventualité d'un fonctionnement prochain de la guillotiiie et M. Lépine vient de soumettre au ministère de l'Intérieur une série cte dispositions en vue d'assurer l'œuvre de la justice.

Le choix d'un emplacement dans Paris a fait d'abord l'objet d'une étude toute spéciale, car chaque consailler municipal de- mande que l'exécution n'ait pas lieu dans son quartier. Mais comme, depuis l'enlèvement des quatre pierres qui servaient autrefois, place de la Roquette, de points de repère pour asseoir il il n'existe plus dans la capitale d'endroit désigné pour les exécutions, il faudra donc se résoudre, au cas où Soleilland devrait avoir la tête tranchée, à élever la guillotine dans les environs de la prison de la Santé.

Nous avons déjà, dans une enquête faite au lendemain de la condamnation de l'assassin de la petite Marthe, déterminé l'emplacement qui semblait devoir être choisi. A la préfecture de police, nous n'avons pu obtenir ni "confirmation ni infirmation de cette nouvelle, M. Lépine se réservant de ne désigner qu'au dernier moment, le cas échéant, la voie publique où le bourreau accomplirait sa fonction. On pense ainsi supprimer les réclamations anticipées qui pourraient se produire et éviter aussi les scènes scandaleuses qui se renouvellent autour de la guillotine à chaque exécution.

Les mesures envisagées ne pourraient d'ailleurs devenir définitives qu'après la décision présidentielle qui accordera ou refusera la grâce du condamné à mort, après l'examen du pourvoi par la cour de cassation qui n'a pu, d'ailleurs, encore statuer, on le sait, le dossier étant incomplet. LE CONGRÈS ANARCHISTE Amsterdam, 26 août.

Des détectives de toutes nations sont arrivés ici avec mission de surveiller les allées et venues des membres du congres international anarchiste qui a commencé aujourd'hui ses séances, Les agents de la sûreté hollandaise inspectent tous les trains qui arrivent. Chaque délégué anarchiste est étroitement surveillé depuis le moment de son arrivée à la gare.

M. Amore. de Bruxelles, a été élu président du congrès.

pelait de trop pénibles, de trop douloureux souvenirs.

Aujourd'hui, il s'efforçait de ny plue songer, mais visiblement et malgré lui, sa pensée revenait à ces tristes évocations A un certain moment, sous un prétexte quelconque, il passa, «tout seul, dans la salle à manger.

Il repdrut presque tout de suite.

Victorine a mis le couvert. Reviens donc, ma Belle Amie.

Elle obéit.

De nouveau Jacques et Claire s'assirent à la place qu'ils occupaient déjà tout à i heure.

Et ils causèrent jusqu'au moment où, avec quelque solennité plus grave semblait-il qu'aux autres jours Victorine eut annoncé

Madame est servie.

Bien Victorine. bien.

Jacquea feignait l'ignorance.

Nous avez-yous préparé un boa dtaer au moins ?

La bonne échangea un coup d'oeil d'intelligence avec Claire

Mais oui, monsieur. J'ai composé un menu, en me souvenant, autant que possible, des goûts de madame.

Vous avez bien fait, Victorine. De mon mieux, monsieur. de mon mieux.

Eh bien alors, à table.

En même temps il gagnait sa place. Claire, déjà, se trouvait à la sienne, du côté du feu.

Elle venait de s'asseoir; elle prit sa serviette qui, prèa de son couvert, était pliée en bonnet d'évêque, selon l'expression de Vie- tcrine.

Mais voici que {eut de suite, sous. ces doigts, à travers la toile, elle sentit un objet dur. anguleux.

Un objet qui tomba et roula sur la nappe dès que là comédienne eut soulevé la serviette. ".̃̃••

NOTRE A.CTION AU MA.ROC

Casablanca est plus calme Mais on attend Mouley Haf id ATTAQUERA-T-IL LA VILLE*

Comme on l'a vu plus haut, la question marocaine apparaît de plus en plus compliquée. Cette complexité résulte de l'état d'anarchie même qui règne dans un empire disputé entre cinq autorités différentes. 11 y a, en effet, le sultan de Fez, Abd el Aziz le sullan de Murakech, Mouley Hartd le prétendant Bou Hamara, qui domine dans l'Est; le sorcier de Mogador, le chef des Hommes Bleus, Ma el Aïnin et, enfin, le trop célèbre Erraisouli.

C'est précisément parce que plusieurs au- torités rivales se combattent dans les Etats du maghzen et que la souveraineté d'Abd el Aziz, consacrée par les accords internationaux, n'est plus qu'une fiction, que certains journaux anglais, allemands et espagnols suggèrent l'idée de reviser l'acte d'Algésiras. Cet acte reposait sur la reconnaissance d'un pouvoir unique, dont le siège était Fez. Mais pour l'instant, nous pouvons seulement noter cette indication, sans nous yarrêter autrement. Nous ne croyons pas que le gouvernement ait envisagé l'éventualité d'un remaniement de l'accord de 1906, et nous sommes certains qu'il n'a entamé aucune négociatlon rà cette {in. quoi qu'on ait dit. Il convient de patienter, car les événements se déroulent moffis vite en terre d'Islam qu'en Europe. On ignore si le sultan du sud, Mouley Hafid, ira d'abord à Casablanca ou à Rabat. Les dépêches sont contradictoires on ignore si, après s'être fait consacrer à Rabat, au cas où il se rendrait dans cette ville, il ne se dirigera pas ensuite, sur Fez, pour y provoquer une révolte contre son frère Abd el Aziz on ignore s'il nous est réellement hostile, en dépit de certaines déclarations anti-européennes qu'il fit dans le passé. Tout ce que l'on sait, c'est que le sorcier Ma el Aïnin n'est pas disposé à servir la cause de Mouley Hafid et que ce dernier se. heurtera a la résistance de quelques tribus. Tels sont les éléments de certitude ou d'incertitude qu'on peut signaler à l'heure actuelle. On en déduira facilement la nécessité d'une grande réserve.

En attendant, Casablanca est plus calme. Est-ce la détente définitive ? Est-ce une paix trompeuse, à laquelle succédera Un violent assaut?

SITUM10N_GÉNÉRâLE Dépêche officielle

L'amiral Philibert télégraphie, le 25 août La Nive est arrivée à Casablanca le acdït, à une heure. Elle a commencé son décliargemenUel repartira probablement le Situation des bâtiments

Gibraltar Du-Chayla.

Tanger Jeanne-d'Arc, Galilée.

La.rache et Rabat Cassini.

Casablanca Nive, Vinh-Long, Gloire, Guevdon. 9

Mazaghan Condé.

Saf[i et Mogador Amiral-Aube.

La situation politique reste calme. Mouley Hafid serait en route de Marakech sur Casablanca sans que l'on connaisse exactement ses intentions.

l.es Euronéens de h'ezsont attendus vers le 30 août à Larachet où ils seront pris par le Du-Chayla pour être transportés à Tanger.

A CASABLANCA

Pas d'attaque

Casablanca, 25 août.

La ville est tranquille. d

Dans la nuit, des pitlards tentent toujours de pénétrer dans des remparts, mais les tirailleurs iont bonne garde et. les laissent approcher pour mieux tirer à coup sur. C'est ainsi que deux Otarocains ont été tués et un blessé.

Les goumiers arrivés hier vont commencer bientôt, sous la direction du capitaine Beriot, une série de reconnaissances avancées qui permettront de se rendre compte de la force de l'ennemi, de ses campements, de ses intentions.

Les goumiers, très entraînés dans ce genre d'exercices dans le Sud Oranais, rendront de grands services en permettant aux tnrnpes- du camp de prendre quelque repos, dont elles ont un certain besoin. Actuellement, tous les soldats sont au camp; le service d'ordre en ville est assuré soit par les marins, soit par tes Espagnols qui restent cantonnés dans Casablanca. Les boutiques rouvrent

Casablanca, août.

La jourrcée de dimanche a été cadme, au-

Elle s'exclamait

Qu'est-ce que ceci ? Pourquoi Victorine a-f-nlle placé cet objet ?.

Mais elle s'interrompit en voyant le Eourire qui, de nouveau, courait sur les lèvres de l'officier.

Elle comprit.

C'est toi. Jacques?.

Moi 7. Pas le moins du monde. Avec ça.

Le petit Jésus, peut-être. mais pas Eh bien, il est en avancée.

Il a sans doute eu peur de ne pouvoir, à cause de la neige, descendre du ciel cette nuit

Claire, entre ses doigts, avait pris l'objet qui s'était échappé de la serviette.

L'objet enveloppé de papier blanc, noué par une faveur rose.

Si tu as fait une folie, Jacques, tu sais que je te gronderai sérieusement et que je «erai fort mécontente.

Le petit Jésus. te dis-je.

Oui. oui. tu verrae ça.

Déjà elle avat dénoué la faveur, soulevé la feuille de papier. et elle trouvait alors un.écrin.

Cest un bijou, songea-t-elle. Et je suis sûre que Jacques m'a gâtée

Puis avec eUe ne savait quel étrange sen.timent. tristesse ou regret:

C'est là la fameuse surprise 1

Mais vcici que, brusquement, l'écrin ouvert devant elle, elle cemeure le geste en suspens.

Voici que ses doigts se crispent, qu'une sorte de tressaillement s'empare d'elle, que ses lèvres frémissent et qu'elle balbuti2: Jacques. mais le bijoutier s'est certainement trompé.

Comment. il s'est trompé?

Mais oui.

Et l'efficier qui continue à sourire: Mais non.

Si.¡ou ne vois donc pas 1

Et par dessus & table où les fleurs .emban-

cune attaque, aucune escarjnouche ne s'est produite.

La Gloire a tiré seulement ci de grandes distances sur des cavaliers.

On attend le débarquement du pénie avec du matériel de guerre pour demain. Les tribus semblent découragées ou latignées des efforts incessants et infructueux tentés contre les troupes.

Dans la ville le commerce reprend très lentement quelqur.s boutiques sont ouvertes, mais les Marocains, découragés, doutent que Casablanca redevienne la cité prospère d'autrefois.

MOOLEY HAFID

Qu'est devenu le nouveau sultan ? Tanqer, août.

Les rumeurs tes plus diverses circulent au sujet de Mouley Ha/id, proclamé à hfarakeeh le août.

D'après les uns, il serait parti pour Casablanca où il apparaîtrait brusquement à la tête des tribus de l'intérieur. D'après les autres, il irait d'abord à Rabat.

On prétend qu'il a déjà un fort parti à Fez, où. il ferait tretnbter son frère, l'empereur légitime, et qu'il a notifié son avènement aux fonctionnaires marocains de Tanger.

Ce qui est silr, c'est qu'il a des ministres, une cour et une armée.

PREPARATIFS

Le "Mytho" à Toulon

Toulon, 26 août.

L'appareillage du transport Mytho vient d'être. fixé à demain après-midi. Les derniers préparatifs de départ s'effectuent avec une grande activité. Cet après-midi, on a encore embarqué de nombreux animaux vivants, des plaques de blindage et des boulons destines à la construction des baraquements pour le corps expéditionnaire. Mobilisation d'une batterie

à Constantine

Constantine, 26 août.

La 14e batterie d'artillerie de campagne en garnison à Constantine à l'effectif de 5 officiers, 7 sous-officiers, 112 brigadiers et canonniers, a reçu l'ordre de se tenir prête à aller au Maroc Elle est actuellement mobilisée.

Autres renforts demandés

Oran, 26 août.

On assure que le ministre de la Guerre aurait fait demander au général Lyautey tous les renforts pouvant être disponibles, en hommes, chevaux, artillerie et matériel, peur le Maroc.

Le général Lyautey aurait répondu qu'il ne voulait ni ne pouvait dégarnir les postes de la frontière, Aïn-Sefra compris, et mettre à la disposition du ministre du matériel qui lui est indispensable.

Le général Servières, commandant le corps, aurait approuvé le général Lyautev:

Au départ du Shamrock, hier, une intéressante manifestation s'est produite. Parmi les officiers commandant les spahis dirigés sur Casablanca se trouvait le lieutenant Sha!ed bel Hachemi, petit-fils de l'émir Abd el Kader les indigènes étaient venus en grand nombre accompagner l'officier français, tiaisant son burnous, s'inclinant sur son passage, et pas un seul ne parut étonné de voir le descendant d'Abd el Kader aller combattre les anciens alliés de son grand-père.

Les indigènes accueillent du reste les nouvelles du Maroc sans agitation, 'commentant plutôt favorablement l'action de la France. Des réfugiés israélites, venant du Maroc, arrivent en grand nombre à Oran. les autorités commencent à s'inquiéter de cette immigration et prennent les mesures sanitaires nécessaires pour éviter une épidémie, car les réfugiés sont en loques et dénués de Un ajout écrasé par nne .yoltnre

en voulant capturer un malfaiteur Le gardien de la paix Jean Vigier, attaché au poste de la rue Pradier, dans le dix-neuvième arrondissement, était de service, la nuit dernière, sur le boulevard de la Villette, lorsqu'il remarqua, sous une porte cochère, des individus qu'il reconnut immédiatement, à leurs allures, comme étant^des* apaches. En longeant les murs, il s'approcha du groupe, mais cette prV-'aution fut vaine. Les

ment, où les cristaux étincellent, elle lui tend I écrin.

Et le regard de Jacques tombe sur un anneau, très simple, dont l'or tranche vivement sur le satin pâle de l'écrin.

Eh bien.

C'est ce q^ tu as choisi ?

C'est ce que le petit Jésus a choisi sur ma demande.

Que dis-tu là, mon Jacques C'est une alliance

Parfaitement, ma Belle Amie, c'est une alliance.

Claire, pendant quelques secondes, de nouveau ne parle plus

Sur ses grands yeux d'améthyste, les paupières aux longs cils battent précipitamment.

Sa poitrine s'abaisse et se soulève par saccades.

Une émotion intense, visible, s'empare d èlle.

Voyous. n'est-elle pas en ce moment sous i'intluencft d'un songe

Ces paroles de Jacques ne peuvent être réelles.

Une alliaroe. Pourquoi lui offrirait-il une alliance, une veille de Noël ?

Uu achète cela a une fiancée. en vue d'un manage prochain.

Cependant l'anneau d'or. est bien là, devant elle, tout resplendissant dans son écrin.

Les doigts de Belle Amie, de nouveau, se posent sur lui.

Et, il lui faut bien enfin se rendre à l'évidence.

Heconnattre qu'elle ne rêve pas. Alors son regard va vers Jacques.. Vers Jacques qui sourit toujours. Et qui dit..

Regarde cet anneau,. Claire, regarde-le avec attention

Ces paroles de J'officier lui semblent. à eue.. prononcées à voix basse.

On dirait qu'il est très loin d'elle, que les mots lui par viennent à peine.

rôdeurs l'aperçurent et, comme une volée d< moineaux, s'éparpilièrent et s'enfuirent dam toutes les directions.

Plusieurs d'entre eux, apercevant uni voiture de place, dont le conducteur étai' dans un bar du voisinage, sautèrent dans If véhicule et fouettèrent le cheval qui partil à bride abattue.

Le gardien de là paix^ réquisitionna aus- silot un autre fiacre et ordonna au cochei de donner la chasse aux fuyards. l'uis, m mornent où celui-ci enlevait son cheval, auta sur le marchepied Malheureusenien il prit mal son élan #t perdit l'équilibre.. Il tomba sur la chaussée et les roues du véhicule lui broyèrent l'abdomen.

C'est dans un état des plus graves que le pauvre agent fut conduit à* l'hôpital Saint Louis, puis, sur la demande des siens, re- mené à son domicile.

ÉCHOS

MORT D'UN MAIRE DE PAItfS

M. Rodanet, maire du deuxième arrondissement, est décédé hier lundi, en son domicile, fc;l rue Tailbout, à l'âge de soixante-dix ans. Le défunt était originaire de la Charente. Ancien membre deela chambre de commerce fondateur de l'école dhorlogerie de Paris, prési,dent de la chambre syndicale parisienne de l'hqr logerie il était commandeur de la 'Légion d'hon- neur et officier de l'instruction publique.

M. Rodanet Q. Ogerau

T avait été'nommé maire du deuxième arrondissement en

l.es obsèques seront célébrées demain mercredi, en. l'église Notre-Dame-de-Lorette.

L'inhumation aura lieu à dix heures au cimetière du Père-Lachaise.

NOS HOTES PRINCIERS.

Le roi Léopold de Belgique, qui est en vïlléeiature au château de Lormoy. est arrivé, hier matin, à la gare du quai d'Orsay, par le train de 7 heures venant de Brétigny. Le souverain n a fait que traverser Paris, pour se rendre à la gare du Nord, où, à 8 heures 15, il a pris le train de Bruxelles.

A TROUVILLK

Si la grande semaine de Trouville n'a pas été favorisée par un temps toujours beau, la partie sport n'a rien laissé à désirer et la partie artistique a été particulièrement brillante. Apres Cavatteria rusticana, avec Mlle Friché et M. Codon Paillasse a été l'occasion d'un triomphe sar.'s égah pour ses intarpretes Mme Sirnone d'Amant. MAL Salignac, Henri Abbers, etc.

Cette semaine, la direction qu'on ne saurit assez féliciter d'avoir organisé un programme uussi parfait, donnera Homéo et Sapho, av«c Mme Simone d'Arnaud. Les sepréseutations d'opérette recommenceront le ler septembre., avec Poudrier, notre grand premier comique, engagé spécialement jusqu'à ta fin de la saison. yisiteJroyale Il ne manquait plus, pour consacrer !e triomphe de l'Exposition de Bordeaux, que la visite d'un chef d'Etai. Le roi Alphonse X1I1, accompagné de la reine, est venu d'Espagne spécialement pour lui rendre visite. Tous les journaux ont relaté, avec far-" ce détails, le plaisir que tes jeunes souverains ont pris à se-promener à travers cei;'t« belle manifestation. Ils ont voulu tout vr.ir le grand Palais avec ses expositions des chefs-d'œuvre modernes de la marine, réunion unique des modèles des grands «unissés et paquebots du monde entier, le nrusée de peinture, le palais de l'alimentation, celui des colonies, le musée naval contenant les reliques les plus précieuses venues d'Espagne parmi lesquelles la carte de Christophe Colomb avant la découverte de l'Amérique, le palais de l'automobile, le sa Ion parisien, le salon bordelais, le palais des arts graphiques, celui des cognacs et des vins de la Gironde, les sections étrangères ce'les de la Belgique, des Etats-Unis, de la Russie, de la Grèce, etc., etc.

Le roi et la reine se sont retirés charmés après leur visite *de l'après-midi et ont tenu à y revenir le soir même. Ils y sont encore restés plusieurs heures, partout acclamés par la foule qui les avait reconnus.

Elle les entend cependant.

Et elle obéit à sa prière.

Elle examine le bijou.

Presque tout de suite, sur la surface polie, à l'intérieur, elle voit des lettres gravées. Elle épèle lentement ces lettres. elle murmure

Clanv'acques.

Son nom et le nom de celui qu'elle aime, de celui à qui, depuis longtemps, elle a fait don de sa vie.

Gravés là. sur cette alliance?. Unis. comme pour un symbole ?

Mais alors

Ces deux mots d'interrogation, elle les murmure.

Et elle n'ose en prononcer d'autres et, dans ses prunelles passent d étranges Cependant, devant cette émotion profonde, intense et qui ne s exprime que sur la physionomie de la comédien ne. Jacques -est levé, a fait le tour de la table, est venu autres de la jeune fenfme.

Eh bien, Claire, à quoi penses-tu î Elle lève la tâte vers lui

Je ne sais pas, mon ami. devant une telle plaisanterie.

Une plaisanterie?

Il a dit cela sur un ton très sérieux, très ému.

Dame. voyons. Jacques. que veuxtu que je songe

\lais ce qui est. l'intention très sérieuse qui m a fait t offrir ce bijou ce soir. Jacques

Et qui me fait te dire à présent ma petite Claire veux-tu accepter de porter bientôt cet anneau. Uatre, veux-tu c(^ venir ma femme?

(A suivre., PAUL ROUGET. Traduction et tejwodactJon formel Ipment InteMttes. Puûiisned of aaicasi t«n Prtrflwrf ot covy. rlgiit in toe l'nued States reserveti uodef tbe «et Boulet


FRANGE ETALLEMAGNE LES DIPLOMATIES PRENNENT

CONTACT OFFICIELLEMENT Berlin, 26 août.

Vous connaissez le texte de la brève note publiée, ce soir, par la Gazette de i Allemagne du Nord et qui indique l'esprit destretiens Qui ont eu lieu à Norderney entre le chancelier et notre ambassadeur. La note ne dit pas sur quoi ont porté ces entretiens. EUe ne le dit pas, paroe qu'étant donnée sa brièveté, elle n'eût pu être explicite sans sortir des limites qui lui étaient assignées. De fait, d'après des renseignements que je tiens de bonne source, le prince de Bùlow et M. Julefc Cambon ont longuement exa- miné la situation présente et passé en revue i.outes les questions auxquelles ils attachaient de l'intérêt. Leur conversation a été familière, intime et la confiance réciproque. L'impression qui s'en dégage est que le chancelier et notre ambassadeur ont reconinj l'utilité, voire la néoessité pour les deux nations de maintenir les relations francoxilemandes à une température moyenne constante, d'où toute crainte d'imprévu soit .exclue.

Ii serait imprudent et sans doute contraire aux vues. aussi bien du prince de Bülow que de M. Cambon, d'exagérer les consé•xuences possibles de l'entrevue de Norderney. Néanmoins et sans vouloir prétendre, ce qui serait peut-être excessif, qu'au cours de cette entrevue des jalons ont été posés pour l'avenir, on peut affirmer qu'un grand pas a été fait dans le présent en vue d.* !a solution de maintes questions pendantes.

En résumé et pour conclure, il est permis ûe dire que l'entrevue de Norderney a une importance spéciale du fait qu'elle s'est produite après les diverses entrevues de rnot arques et que la France officielle a enfin ,pris intimement contact avec l'Allemagne i officielle. C'est là un événement qui mérite de maintenir l'attention, même si les résul- tats positifs de 1 entrevue, doivent pour l'instant être considérés comme modestes. Il me revient qu'il n'a pas été question de l'indemrûté à payer nar le gouvernement français ::ux nationaux allemands qui se disent lésés du fait du bombardement de Casablanca. INTÉRESSANT COMMENTAIRE

UNE ENTENTE SUR LE MAROC

Les journaux qui commenteront sans «tonte vivement demain la note parue ce soir dans la Gazette de l'Allemagne du Nord relative à la visite de M. Cambon à Norderïiey s'occupent très peu ce soir de cette entrevue qu'ils se bornent à enregistrer. La J'ost, qui, sans être officieuse, devine parlois la pensée de la Wiihelmstrasse, écnt Le but et le résultat politiques de l'entrevue '«te l'ambassadeur avec le chancelier font naturellement l'objet des combinaisons les plus diverses. Il est infiniment probable qu'au cours de la visite de Norderney la situation politique générate a constitué te principal thème de conversation entre les deux hommes d'état.

La combinaison d'après laquelle cette explication aurait pour but spécial de produire cette détente qui, suivant un mot du chancelier, doit ptécéder une entente avec la France, n'est pas à la ̃cent/' soutenue par des indice suffisants. Toutefois chacun sait par t'issue satisfaisante de J'entrevue qu'elle doit non seulement contribuer ti. l'apaisement général, mais encore consolider Tios.i-apports corrects avec la France. Ce serait cependant aller infiniment trop loin que de prétendre qu'à Norderney ont été jetées les bases d'un accord entre la France et l'Allemagne. Nous ;n'en sommes malheureusement pas encore là. Par contre, il serait tout à fait inconcevable que l'e^écrab'e question marocaine, qui est le point aigu dans tes rapports franeo-aHenranas, n'eût pas fait l'objet, à l'occasion de cette entrevue, d une attention spéciale de la part des deux diplomates.

Au tolu. il est de grande importance, poursauvegarder la paix du monde, que dans la délicate question marocaine les deux puissances marchent n l'avenir, comme elles ont marché dans ces derniers temps, la main dans la main, et si, comme cela est admissible, cetta entente spéciale peut être considérée comme le succès de l'entrevue de Norderney on ne peut qu'en éprouver une absolue satisfaction.

ESPRIT AMICAL

Cologne, 26 août.

Voici ce que dit la Gaaelde de Cologne sur 1a visite de Norderney.

Les entretiens de Norderney, pas plus que ceux qui les ont précédés, n'ont donné lieu à des arrangements fermes. qui d'ailleurs n'étaient l'eGpoir ni le désir de personne. il s'agissait uniquement, au contraire, de se dunner mutuellement l'as&urance qu'on était disposé à s'accorder dans un esprit pacifique et amical. On peut espérer aue, une fois que la détente aura eu une certaine Curée, il s'ensuivra une situation qui effacera les dernières traces d'anomalie dans les rapports Jraneo-allemands.

Il CONFERENCE DE LA HAYE~ L'ARBITRAGE OBLIGATOIRE

La Haye, 26 août.

Le comité d'examen de l'arbitrage obligatoire s'est réuni, cet après-midi, sous la prés-Wence de M. Léon Bourgeois.

Le général Porter (Etats-Unis) déclare que ïa délégation des Etats-Unis a reçu de nouvelles instructions lui permettant de déposer

N8 43. Feuilleton du Petit Parisien. .GRAND ROMAN INEDIT

0KOXIÈ1IE PARTIE

LE PASSE D'UNE MERE XIII (suite)

Haletante, les yeux fixés sur sa mère, Marthe écoutait.

Vêtue d'un grand manteau gris, le viEage caché derrière un voile épais, j'ai pu anapprocher d'eux.

Us étaient asfis dans le parc.

J'ai pris place, moi-méme, derrière eux une plante verte nie dérobait à leur vue. .l:ai entendu, hélas leur conversation et J'ai subi le supplice le plus cruel que l'on puisse infliger une mère.

n J ar entendu Lucien Richand prononcer les parles les plus outrageantes, les plus abominables qu soit pcssible d'imaginer je l'ai entendu porter contre vous, mon cher ami. et contre moi même des accusations si monstrueuses que je ne pourrai vous les Il Il est ailé p3«qu'$ prétendre que j'étais une mère dénaturée et que je songeais à tirer profil de la bpouté de ma fille A ces mots, monsieur de Ribière ne put maîtriser "a colère.

U ae leva et, avec un geste violent

une proposition err faveur de l'arbitrage obligataire.

Le général Porter donne lecture de cette preposition qui comprend, outre les deux ar- ticles généraux consacrant le principe de l'obligation et adoptés dans la séance dernière. une liste de cas d'arbitrage obligatoire analogue à la liste des propositions anglaise et portugaise.

Le comité décide de faire imprimer et distribuer en un tableau général qui sera dressé séance tenante cette proposition, ainsi que toutes celles visant l'arbitrage obligatoire.

ÉDOUARD VHjT LE TSAR Berlin, août.

Le Berliner Tageblalt se fait télégraphier ..de Marienbad que le roi d'Angleterre aurait déclaré, hier, au comte Ouroussoff, ambassadeur de Russie, pendant le lunch chez l'ambassadeur Goschen, qu'il espérait se rencontrer prochainement avec le tsar. Une information de Saint-Pétepsbourg au même journal enregistre également le bruit de l'éventualité d'une rencontre prochain entre ces deux souverains.

M. TITTONI EN AUTRICHE Ischl. 26 août.

Le baron d'Aerenthal a remis, hier soir, à NI. Tittoni, au nom de l'empereur. le portrait de celui-ci magnifiquement encadré. Après avoir pris congé cordialement du barcn d'Aerenthal, M. Tittoni est parti aujourd'hui en automobile, pour Salzbourg, via Gmunden.

Déclarations de M. Tittoni

Vienne, 26 août

La Correspondance Politique publie une interview que M. Tittoni a donnée immédiatement avant son départ de Semmering. Le ministre italien a fait les déclarations sui- L'Autriche et l'Italie ne peuvent se dispenser d entretenir des relations excellentes et empreintes d une entière confiance. Ces relations constituent pour les deux pays une garantie de leur bien être.

Parlant de la situation de l'Italie dans la triple alliance et de ses relations avec l'Angleterre, M. Tittoni a dit que les rapports intimes de l'Italie avec la Grande-Bretagne n'empêchaient pas le premier de ces Etats d être un membre sincère de la triple alliance..

Les entrevues des souverains de l'Angleterre et de l'Allemagne, de l'Angleterre et de l'Autriche-Hongrie, constituent, a ajouté M. Tittoni, un événement dont on doit se réjouir à un haut degré. Les relations entre l'Allemagne et l'Angleterre sont tellement bonnes en ce moment qu'on ne peut plus considérer comme une contradiction le fait d'être à la fois le loyal allié de l'Allemagne et le sincère et chaleureux ami de l'Angleterre.

UUE FILLE LE R01 TIRE UNE CHARRETTE Berne, 26 août.

La femm*- du prince héritier de Wied, princesse Pauline, fille du roi de Wurtemberg, se rendait de Friedrichshaten à Rorschach. Au marnent c*'i elle débarquait dans ce dernier port, elle aperçut sur le quai un pauvre diable d'employé de ia gare, traînant à grand peine une voiture à bras lourdement chargée.

La princesse qui n'est point une fréle et chétive créature, une princesse de roman, laissa là sans hésiter ses bagages et s'attela à la charrette du manœuvre.

Il y avait une pente à gravir.

Princesse et manoeuvre l'escaladèrent gaiement, puis traversèrent la voie du chemin de fer et ne s'arrêtèrent que de l'autre côté de la gare. Alors la grande dame envoya un salut à l'ouvrier et retourna au débarcadère.

PERStS

L'INVASION TURQUE

Téhéran, 26 août.

On annonce sur la foi des divers rapports que depuis le 4 août, date de l'entrée des troupes turques en territoire persan jus- qu'au 15 août, le général Samsana ed Daouleh ainsi que plusieurs autres officiers persans ont été tués, après être tombés entre les mains des Turcs nombre de villageois pacifiques, femmes et enfants auraient été massacrés et des femmes enlevées. Une église a été profanée on compte en outre pour plus de 20,000 livres de dégâts faits aux récoltes et aux propriétaires. HUSSIM

MEURTRE D'UN COLONEL Saint-Pétersbourg, 26 août.

Un jeune homme inconnu a assassiné oe matin, à coups de revolver, le colonel Ivanoff, chef de la prison cellulaire situé faubourg de Viborg.

Le meurtrier a été arrêté après avoir blessé un agent dams sa fuite.

Les réceptions d'Edouard VIi. Le roi d'An- gleterre a reçu, hier, à Marienbad, M. Crozier, notre ambassadeur à Vienne, et M. Joseph Reinach, député, qu'il a retenus à déjeuner.

Que n'ai-je été là pour châtier ce misé- rable 1

Mais ce lâche imposteur ne perdra rien pour attendre. Ah oui, misérable et lâche imposteur J'ai dû écouter pendant une heure ces odieux propos, ces calomnies abominables, qui entraient dans ma chair et me tortu- raient comme des coups de poignard. » Je n£ pouvais m'en aller, mes jambes n'auraient pu me porter, et Je craignais un scandale.

» Eh bien, Dieu ne m'a pas tenu compte du supplice que je venais d'endurer » Le scandale a éclaté quand même, il a été public.

Deux mille personnes ont été témoins de ma douleur et de mon désespoir.

Que dites-vous là ? Est-ce possible Oui, un moment est venu où je n'ai plus pu écouter sans protester.

» Cui, une force dont je n'ai pu être mattresse m'a soulevée, m'a dressée contre ce misérable pour le confondre et !e maudire 1 En prononçant ces mots, madame de Rifciëre avait élevé la voix.

Elle était rouge de colère et d'indignation. Se tournant vers le comte, et s'adressant particulièrement à lui

Pouva:?-]e laisser salir indéfiniment l'homme qui, sans doute, aux yeux de la loi, n'est pas mon mari, mais qui a été si bon pour moi et qui a entouré ma fille d'une affection véritablement paternelle Puis, e'adressant à Marthe Pouvaip-je ne pae faire taire cet intAme menteur, torsqu'il prétendait que, mère dénaturée, le n'avais pas respecte l'innocence de ma fille

Madame de Ribière s'était levée.

Elle aiiait et venait clans je petit ealon

Notre action au Maroc LE DEBARQUEMENT DES GOUMIERS Ils excitent la curiosité. Les inquiétudes du commerce.

(DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL)

Casablanca, 25 août

On va entin savoir, grâce aux nouveaux contingents de goumiers et de spahis, si les nomades sont réellement aussi nombreux qu'on le dit.

rLes 120 goumiers ont été débarqués avec beauooup de difficultés. Ces cavaliers de l'Oranie étaient complètement dépaysés, ainsi que leurs chevaux. Néanmoins, hier matin, ils ont défilé en bel ordre, en ville, devant le consulat, avant de rejoindre le camp du général Drude, et ils ont excité nne grande curiosité chez les Européens et chez les Marocaines.

Les commerçants de Casablanca crajgnerit que les tribus, non point châtiées mais simplement refoulées, n'abandonnent ce port francisé pour aller faire du négoce avec Mazaghan. La situation politique générale inquiète d'ailleurs beaucoup le commerce européen.

Un étranger me disait ce matin l'anarchie qui règne le long du littoral; 1 occupation de Casablanca, l'évacuation de Marakech et de Fez la proclamation de Mouley Hatld comme sultan et les menaces qui pè.prend le maghzen a Fez, tout cela est intéressant pour le reportage des grands journaux et pour la diplomatie européenne. mais nous, négociants, que devenons-nous au milieu de ces événements Quai nous indemnisera des. énormes pertes que nous subissons ? Si la France était réellement en état de guerre avec un gouvernement régulier et responsable, elle pourrait à la fin de cette guerre exiger du vaincu une forte indemnité qui rembourserait leurs pertes aux commerçants mais la France se borne à châtier des tribus marocaines soustraites à tout gouvernement responsable, et elle reste en état de paix avec le maghzen reconnu par l'acte d'Algésiras. Comment sortir de cet imbroglio ? Que faut-il attendre de l'avenir ?

Note au Maghzen

Saint-Sébastien, 26 août.

Le gouvernement a recommandé à eon ministre de Tanger de donner au baron de Rothschild toutes facilités pour rétablissement de son hôpital, destiné aux blessés espagnols et français.

Le 25, une note a été rernise au ministre de la Guerre chérifien elle réclame, au nom des gouvernements de France et d'Espagne, tes mesures nécessaires pour l'organisation dflula police dans les ports marocaine, conformément a l'acte d'Algésiras.

Inquiétude à Tanger

Tanger, 26 août.

Les troupes marocaines n'ayant pas reçu leur solde, manifestent des dispositions alarmantes

La colonie anglaise a tenu cet après-midi un meeting à l'issue duquel une délégation s'est rendue auprès de M. Gerald Lowther, ministre britannique, pour lui demander d'adresser au Foreigr. Office une requête à l'oifet d'obtenir l'envoi à Tanger d'un navire de guerre, la situation à Casa-'blanca justifiant pleinement cette demande. La banque d'Etat marocaine ayant refusé de fournir les tonds pour payer aux troupes marocaines leur arriéré de solde, la légation de France est intervenue et. a obtenu de la Banque d'Algérie une avance de 5.000 francs, somme qui assurera le service jusqu'à la tin de septembre.

POUR IRE CLEF PERfiUE

UN AVOCAT TUE SON AMI fDe notre correspondant particulier)

e Toulouse, 26 aoùt.

Aprés une journée passée gaiement au Ranuar-du-Château, quatre amis, Auguste Peyrannes, étudiant en langues vivantes Georges Dobri-Dobresco, avocat Georges Rouso, étudiant en hydrographie, et Jean René, artiste peintre, s'arrêtaient, hier soir, au domicile de ce dernier, rue du Pont-deTounis.

Houso s'assoupit un moment sur le lit de l'artiste, tandis que Peyrar.nes et Dobri-Dobresco allaient souper chez eux.

Une heure après, ils revinrent..rejoindre leurs amis, et, aussitôt, à propos de cigarettes et d'une clef que Rouso accusait Do- bri-Dobresco d'avoir égarée, une discus- sion s'engagea. Rouso, assis sur le lit. bous- cula Dobti-Dobresco qui, surexcité par la boisson, sortit vivement un couteau de sa poche et en planta la lame en plein cœur de son interlocuteur. La mort fut instanta- née.

Dobri-Dobresco, que ses deux autres amis essayaient d'arrêter, s'enfuit après avoir dit j

entre le fauteuil où Marthe affolée, la tête cachée dans ses mains, pleurait silencieuse- ment, et J'embrasse de la fenêtre où se tenait, hautain et sombre, l'ancien colonel de cavalerie.

Après quelques instants de silence, la pauvre mere, le visage plus calme, la voix moins âpre, reprit la parole

Mon apparition soudaine et brusque devant les deux hommes a eu des conséquences terribles. Lucien Richaud n'a pas osé me répondre il n'a même pas baibutié une excuse.

Quant au malheureux Pierre Mauran, il a éprouvé, en me voyant, un saisissement indicible

II était déjà très malade; il ne marchait qu'avec peine ses jours étaient sans doute comptés.

Ii s'esf levé, il m'a regardée avec des yeux troublée.

il ne comprenait pas ce qui se passait. Puis je l'ai vu chanceler et tomber lourdement.

H Quand on l'a relevé, il était mort. Ces derniers mots furent prononcés pres.que à voix basse. Marthe, qui regardait anxieusement sa mère depuis quelques instants, se demandant avec effroi quel rôle son père avait joué dans ce drame terrible, s'écria, aux dernières paroles de sa mère

C'est affreux I mon Dieu mon Dieu Elle se oacha la tête dans les maine et pieura longuement, le corps secoué par des sanglots.

Le surlendemain, l'agent Boyer rentra de Vichy et rendit compte à- M. et madame de Bibiéî-e de s-a mission.

Le comte avait voulu attendre son retour

qu'il se brûlerait la cervelle s'il était dénoncé à la police.

Il ne mit d'ailleurs pas cette menace à exécution il se rendit chez sa maltresse, d'où il sortit vers une, heure du matin. C'est à ce moment que des agents l'arrêtèrent. Il fut immédiatement conduit au parquet et fouillé. Dans sa poche, on trouva un long couteau à virole. dont la lame mesurait environ quinze -centimètres et un revolver chargé de six cartouches.

Interrogé par M. Bouniol, substitut du procureur de la République, Dobri-Dobresco pas nié prérisAn'ent avoir frappé son arni, mais il avait bu beaucoup de vin blanc, dit-il, et il ne se soutenait de rien. LES FUMISTES DE VERSAILLES

VOTENT lA GREVE GÉNÉRALE

Les ouvriers fumistes actuellement en grève, avaient décidé d'envoyer une délégation à Versaillea.

Les délégués, en présence .d'une assez nombreuse assistance réunie dans la Bourse du travail de cette ville, avenue de SaintCloud, ont exposé la situation faite aux grévistes de Paris.

Après les avoir entendus, leurs camara- des versaillais ont, dans un esprit de soli- j darité. volé à l'unanimité la grève générale de la corporation.

UN OFFICIER TORTIONNAIRE

C01AMNÉJUÂ DÉGRADATION Marseille, 26 août.

Une correspondance, particulière de Madagascar, arrivée par le paquebot Adour, nous apporte les nouvelles suivantes Le conseil de guerre de Diego-Suarez a condamné, le 25 juillet, un officier, le capi- taine Bertrand, de liiifantcrie coloniale, et ur sous-oflicier de la même arme, l'adjudant Licot, à cinq ans de réclusion et à la dégradation militaire pour avoir, il y a quatre ans, fait exécuter, sans raison, un tirailleur malgache, à Maintirano.

Nouvel attentat à Évr>-F8tit-Bourg !De notre correspondant particulier)

Corbeil, 26 août.

Nous avons relaté, ces derniers temps, les divers attentats commis à Evry-Petit-Bourg, depuis qu'a éclaté la grève des carriers de l'entreprise Alice.

On sait qu'à deux reprises des malfaiteurs ont essayé de faire sauior le chemins de fer Deeauvil'le qu'utilise cet entrepreneur pour le transport des matériaux.

Un nouvel attentat vient d'être commis,, rue de l'Eglise. Deux détonateurs chargés à la dynamite ont fait explosion au moment où passait une voiture dans laquelle avait pris place M. Gilardin, employé aux ateliers Dec au ville.

Par bonheur, M. Gilardin n'a pas été atteint mais le cheval attelé à son véhicule a été fort grièvement blessé, tandis que la voiture était endommagée.

Immédiatement, la gendarmerie d'Eseonnes a entrepris une enquête qui n'a pour le moment pu fournir la piste des auteurs de ces divers méfaits.

Au cours de leurs recherches, les gendarmes ont. découvert, à une centaine de mètres de l'endroit où s'est produite l'explosion, un autre détonateur complètement déchargé.

NOUVELLES EN DEUX MOTS Le peintre Gabriel Thurner, originaire de Mulhouse, vient de mourir il Paris. Cet artiste avait eu des succès au Salon.

On vient de procéder *â l'installation d'un poste de télégraphie sans fil, sur la tour SaintNicolas, l'une des deux tours de l'entrée du port de la Hochelle.

Sur la route de Saint-Chamond (Loire), un omnibus bondé de voyageurs fut pris en écharpe par un train il. vapeur. Huit blessés,.

M. Bonnet, fermier à Forcalquier, surprenant un Italien pillant dans son domaine, le tua. La justice infonooe

Un commerçant de SainWcamiu-DoigtHt. Rideau, péchant la crevette sur le=; roches Ledan, s'est laisse surprendre par la marée et s'est noyé.

~~«- Le yacht automobile Moggi [or, à M. Maggi, de Paris, a été détruit h Saint-Valéry-enCraux, par suite d'une explosion dégâts purement matériels.

Un cinématographe a pris feu, hier, à Lyon. Les spectateurs, au nombre de COU s'enfuirent pris de panique. Aucun blesse. Trois kilo- 11* très de peUiculos ont été brillés.

A Périgueux, Robert Bayon, 13 ans, prenant un revolver qu'il ne croyait pas chargé, i apuya sur ia gâchette. Il est grièvement blessé. A Toulon, la petite Jeanne Cazzaramora est morte dans des conditions yuspectes. fc,nip<jlsonnement ou indigestion ? L'expert le dira. •v~* Deux dangereux malfaiteurs, Pupel et Rivat ont été arrêter pair la gendarmerie de SaintCharnond. Leur dernier crime était d'avoir tenté de dévaliser un brave ouvrier.

MM. Abraham, Jourdain et Lepetif. se prumenant rue Gambctta, à Cherbourg, furent attaqués par un marin et un soldant colonial. Uae enquête est ouverte.

~v«. Mite Marina Quere, 17 ans, a été très griè-

avant d'aller provoquer Lucien Richaud et lui demander des explications. Boyer raeoniff tout ce qui s'était passé, et avec une adresse qui faisait bien présaaer de son avenir, ni présenta les événe- jments sous le jour le moins défavorable. S'adressant tour tour au comte, à la mère et. à la fille, il sut trouver les paroles qui convenaient pour les calmer et les ras- surer dans la mesure du possible. En somme, il résulta de ses explications qué le scandale avait été réduit à son mini- rnum, qu'aucun nom^propre n'avait été projicnee ou cité dans les journaux et que peu de gens connaissaient le lien qui rattachait le défunt fi madame de Ribière.

Aujourd'hui, personne n'y pense plus, conclut Boyer; aucune indiscrétion n'est 'plus à craindre du côté de la presse. » Tout cela est déjà du passé, et, à notre époque, on ne s'intéresse quau présent! Monsieur de Ribière, profondément égoïste, et, par-dessus tout, ami de son repos, ne demandait qu'à être convaincu.

Il remercia l'agent Boyer de son dévouement dans ces circonstances difficiles, lui recommanda d'être discret lui aussi et lui remit, sous enveloppe, wur prix de ses services, trois mille francs.

Madame de Ribière remercia à son tour l'homme qu», dans ces événements tragiques, lavait assistée avec autant d'intelli- gence que de bonne volonté. lîlle lui serra les mains et elle avait des larmes dans les yeux en se séparant de lui Merci de tout mon cœur. Adieu, mon- j sieur puissiez-vcue ne jamais éprouver de peines et de chagrins semblables à ceux dont vous avez été témoin

Lorsque Boyer fut parti, Marthe demanda à monsieur de Ribière de renoncer à Fuites- )

| venwnt blessée à Lorieat, par Baptiste Le (Jarff, dont elle repoussait les avances.

̃> Les mécaniciens et chauffeurs des chemins de fer départementaux de In Corrèze se sont mis en grève après avoir saboté les locomotives. Saisi par un engrenage, M. à Sens (Saône-et-Loire) fut broyé par la machine à battre qu'il dirigeait.

En revenant des champs, M. Fayat, 18 arrs, voulut traverser un passage à niveau à SaintEtienne. Surpris pas un tram, il fut horriblement broyé.

AGENTS ET IOV!

ÉCHANGENT DES LLLFS DE FEU

;De notre camespondant particulier/

Profitant dn l'abs+M'-r u» M. Mazerat, gérant d't pont li'MiM>nr<ieu'r, qui demeure. 3, rue Coin-de-l'Humilité, trois apaches s'introduisirent chez lui, vers une heure de ,} après-midi, et s'emparèreni de 2,000 francs ep or, et de divers bijoux évalués à 1,000 francs.

Mine MazeraL, sa tilie et sa nièce, survenant ù ce moment, les trois apaches les menacèrent de leurs revolvers et pru'ent la fuite, poursuivis par les gardiens de la paix Versins et Pellier. Après une poursuite acharnée, ils réussirent à arrêter un des bandits. Ses deux complices firent alors volte-face et attaquèrent les gardiens de- la paix, sur lesquels ils tirent ieu. Ceux-ci, ti- rèrent à leur tour, et l'un des bandits, le nommé Carcioffl, cinq fois condamné, px- pulsé de France, fut atteint en pleine poi- trine. Pendant ce temps, ses deux compli- ces parvenaient à fuir.

Le blessé fut transporté à la Conception, où il fut vhité par le docteur Crespin, qui a jugé son état désespéré. Interrogé par M. Conslana. commissaire de police, Carcioffi a répond « Je vais mourrir, je ne veux rien dire. » On a trouvé sur lui les 2,000 fr. en or, divers bijoux et un revolver chargé de trois balles blindées.

L'ACCUSANT DE LUI AVOIR VOLÉ 5 FRANCS UN BELGE VEUT BMER VIF SGN ENFANT Ibe notre correspondant particulier' Malin es, 26 août.

M. Pierre Seghers, fabricant de meubles, boulevard Franshals, après avoir enfermé son fils, âgé de treize ans, dans le grenier de sou habitation, ne trouva rien de mieux qu" d'arroser de pétrole ses vêtements auxquels il aliait mettre le feu. Mais, aux hurlemenfs poussés par l'infortuné, des voisins accoururent et enfoncèrent la porte du grenier où ils trouvèrent le pauvre gamin dans un état lamentable.

Son corps, couvert de meurtrissures, était, de plus, d'une maigrçur navrante, car, depuis trois jours qu'il avait été enfermé dans le grenier, il n'avait pas même mangé un morceau de pain sec.

Conduit au commissariat de police, le père indigne a déclaré que c'était pour punir son fils, qui lui avait dérobe une pièce de cinq francs, qu'il avait résolu de le brûler vivant. Or, il résulte de l'enquête à laquelle la po- lice s'est livrée, que c'est l'épouse en secondes noces du fabricant de meubles qui lui aurait volé cette modique somme. Les deux misérables ont été erronés la prison et leur victime admise à l'hôpital. AU JOURNAL OFFICIEL Le Journal officiel publiera ce motin

Colonies. Décret relatif à l'interdiction de fvmenes d'opium.

Décret soumettant jusqu'au 11 décembre.1908, à un droit de sortie de 40 centimes' par kilogramme; net, le caoutchouc exporté de la colonie de Madagascar et dépendances. Agriculture. Ouverture de la chasse. Les modifcations suivantes ont été apportées aux dates primitivement fixées pour l'ouverture de la chasse

Dans la Creuse! l'ouverture fixée au 1" septembre, a été avancée au 25 août.

Dans les Ardennes, l'ouverture fixée au l«rs»p<- ternbre, a été retardée au 8 septembre. Dans la Loire-Inférieure, l'ouverture fixée au 1er septembre, a été retardée au septembre. Le Calvsdos, dans lequel l'ouverture avait été fixOe au ler septembre, a été divisé en deux zones Dans la première l'ouverture est maintenue au 1er septembre dans la deuxième, voisine département de la Manche, elle Il été retardée 15 septembre.

Bulletin Météorologique Mardi 27 Août 1907, Jour de l'Année, 67e Jour de l'Eté. Saint Euthalie.

Lever du soleil à 5 h. 9; coucher à fi k. 53. Lever de la lune à 9 h. coucher 9 h. 37. OBSERVATOIRE MUNICIPAL (Tour St-Jacques) REGION PARISIENNE. Lundi août 190T, minuit. Dans la journée, le cie! est beau. La température moyenne est de 1S°, inférieure à la normale de la. Le vent soffle de l'ouest et du nord-ouest.

Thermomètre. A 2 frewes, 4 heures, Il 1.0 heures, 17 à minuit, 16.

Baromètre. A 2 heures, 7ti6m/m à 6 6 heures, 765 à minuit, 7i6.

Pronostics du Bureau central météorologique En France, le temps va rester beau avec température sensiblement la même.

tion qu'il avait de provoquer Lucien Richaud.

A quoi bon, lui dit-elle, et n'y a-t-il pas eu assez de scandale ?

Le comte eut l'air d'hésiter, mais, au fond, il pensait 'comme Marthe. Il se fit prier, cependant, avant de céder, et madame de Ribière dut joindre ses instances à celles de sa fille.

Elle comprenait, elle aussi, qu'il était bien inutile d'aller provoquer le jeune docteur. Un duel, qui pourrait être fatal à monsieur de R'bière, en raisqp de son 2ge surtout, n'arrangerait rien et raviverait, au contraire, le scandale.

Le comte céda.

Eh bien, soit, dit-il, oublions tout cela. Nous allons quitter la France, voyager en Suisse et en Italie.

Nous passerons l'hiver, si vous voulez, à Palerrr.e.

Et, plus bas, s'adressant à madame de Ribière

Nous ne reviendrons que pour accomplir une cérémonie que la mort de Pierre Mauran rend mamtenant possible. Lorsque le délai légal sera expiré, nous nous marierons.

Ils restèrent encore quelques jours à Lyon.

Marthe, voulut porter le deuil de son père

Il ne m'appartient pas, dit-elle de le juger.

.le dois honorer sa mémoire, comme le commandent la nature et la religion. Il fallut dcnner le temps nécessaire aux couturieres et aux modistes.

Quand les robes et les chapeaux garnis de crêpe fuirent achevés. Madame de Ribiè- re et sa fille. vêtues de ncir, et le visage re-

FAITS DIVERS La tragédie de la rue de F6camp Nous avons raconté, hier, l'horrible tra. gédie qui, dimanche après-midi, ensanglan. ta, .'{7, rue de Féramp. le logement de M. Henri Plançon, ouvrier riveur.

On sait que, dans un accès de folie furieuse, la jeune fernme de ce dernier égorgea sa filletie, Agre dfî deux mois puis, se taillada le poignet droit à coups de rasoir. La pauvre folle fut t.ransportée à l'hôpital Saint-Antoine. Mais, contrairement à ce qu'on avjil supposé, l'état de la mnlheureuee était trés grave. Le rasoir, mure qu'il avait coupe tontes, les veines, avait atteint l'artère radiale.

Malirré tours les efforts dos internes l'hô- mon- lu. ::<• put être arrêtée il temps, et Min<; expira au de la nuitCe décès de la triste héroïne de ce drame navrant; arrête toute action judiciaire. Aussi M. Marie, commissaire de police. en même temps qu'il prévenait le parquet, lui demandait le double permis d'inhumer, qui sera très probablement délivré aujourd'hui rrf&me.

La date des obsèques sera fixée aussitôt après.

La mort du chimiste

Etant donnés les termes du rapport de M. BalthazHrrt, médecin légiste, relatif à l'antopsie d'Albert Alleaurne, le jeune chimiste, trouvé empoisonné boulevard Monparnasse M. le juge Boucard, charçjo de suivre cette affaire, a -iait saisir la tnsse ayant contenu le liquide suspect absorb* par le défunt et l'a envoyée à NI. le professourcier, œlui-ci examinera quel genre de Le suicide setuble à peu près démontré. Le jeune chimiste était atteint de neurasthénie incurable Il y a trois semaines, il écri.vait à l'ami chez qui son corps fut trouvé. Je suis voué à des ennemis constant 'ai-je te dessein de me supprimer? J< volonté mais pas le courage. Ce qui il, dans lu ce sont les souffrances qui la précèdent. Si je pouvais trouver d.iins tes alcaloides que je connais bien, un poison assez vio. turnt pour me tues- sans souffrances, je l'emplon: raïs vutontiers.

D'autre pari, divers témoins ont rapporté des conversations qu'il aurait tenues et qui ne laissaient aucun doute sur son état maladif.

Accident à bord d'un bateaa

Dans la soirée d'hier un accident d'une certaine gravité s'est produit à bord du bateau à vapeur la Champagne, actuellement amarré au quai de Grenelle.

Plusieurs mariniers travaillant sur ée bateau, transportaient une hélice, lorsque sous le poids de la lourde pièce d'acier, le plancher du pont s'effondra.

Par suite de cet accident, cinq d'entre les travailleurs furent blessés. Quatre d'entre eux, dont l'état est assez grave, ont du être trmsportés à l'hôpital Xeck'.r.

Drame de la misère

Vers quatre heures de l'après-midi, hier, le tramway Louvro-Vincennes venait de déboucher sur la place de la Bastille, lorsqu'une vieille dame, tenant dans ses bras un bébé, se coucha sur les rails.

Le wattman eut, heureusement, le temps de bloquer ses freins et put ainsi éviter un double malheur.

La désespérée, amenée chez M. Bord". commissaire du quartier de l:Arsenal, est une darne Louise Bertrand, soixante-quatre ans, rue de Charenton.

L'enfant qu'elle portait dans les bras était. sa petite-fille, âgée do deux ans.

Mme Bertrand a déclaré qu'elle avait voulu se tuer parce qu'elle était réduite à la misère.

Elle a été gardée à la disposition de ta justice.

Cambrioleurs iynchés

Deux cambrioleurs qui s'étaient introduits, hier soir, dans une chambre de l'immeuble, situé 2î, rue du Château-d'Eau, turenf surpris par des le cataires.

L'un des malfaiteurs se cacha sous un lit, pendant que bon compagnon, plus courageux, s'armait d'un revolver. Mais il n'eut pas le temps d'en faire usage.

l^es habitants de la maison se précipitèrent sur lui, le renversèrent sur le parquet et l'assommèrent littéralement. Son complïce 6ubit le même sort.

C'est dans un état pitoyable que tous deux furent conduits devant le commissaire à qui ils déclarèrent se nommer Iftaurice I-eclerc, vingt ans, représentant de commerce.13, rue Pierre-Nys, et Julier- Duprat, vingt ans également, bookmaker, 82, rue JulienLacroix.

Ils ont été envoyés au dépôt où i)e 6ont4| soignés. ™ L a Folie

Une femme, très surexcitée, se présentait, hier, au commissariat du quartier du PèreLachaise et disnit à l'inapecteur de service Je viens de tuer mon mari, Jean S. tourneur sur bois, rue de Bagnolet. Il mP répétait, sans cesse, que j'étais atteinte d'aliénation mentale et voulait me faire interner. C'est pourquoi je me suis débarrassée de lui.

L'inspecteur se rendit aussitôt à l'adresse

couvert d'un long voiie assistèrent, à la cathédrale Saint-Jean, à une messe de Nequiem, qu'elles firent célébrer à l'intention da défunt.

Le soir même, elles partirent pour la Suisse.

Elles avaient accepté tous les projets de voyage formés par le comte.

Nous passerons, avait-il dit, la fin du mois de septembre à Montreux, sur. les bords du lac Léman. A la chute des feuilles, nous irons à Venise et lorsque le froid se fera sentir nous partirons pour Palerrne. La mère et la fille commençaient à s'habituer aux vovages et aux brusques départs. D'ailleurs cette vie errante semblait convenir à leur destinée, qui était de ne trouver jamais le refuge où elles seraient enfin à l'abri des coups de la fatalité.

Le chagrin et la douleur de Marthe étaient insondables.

Rien ne pouvait la consoler.

Elle souffrait à la pensée des souffranoea qu'avait endurées sa mère.

Elle souffrait en pensant à ce père qu'elle n'avaij pas connu et, dont la vie et la mort avaient été si tragiques.

Elle souffrait en pensant à Albert et à son prcpre bonheur à jamais < Hruit. C'était fini, bien fini.

Elle ne le reverrait jamais.

Elle en avait eu le pressentiment, quelques jours auparavant, quand elle avait vu disparaître à l'horizon le train qui «l'empor^ tait.

(A suivre.) Jacques Briennk. Tnuîuctlon et reprrylnctlon formpllemmt interdites. right 'n the Untted States reserred unrter tht «et MvaroTMt «uureb a 19(6., ni Jaeque» Bruno*. j


liepiée et trouva M Jean S. occupé & Mjger une légère blessure qu'il portait à la ;̃ atrine.

̃– Ma femme m'a en effet frappé, tout à battre. d'un coup de couteau, déclara-t-il; isais, ainsi que vous ie voyez, elle ne m'a ,is fait grand mal. C'.est d'ailleurs une pau:-e folle, elle ne peut être considérée comme Kn conséquence, la malheureuse insensée, Mme Cabriole S. trente ans, couronnièret 1 été dirigée sur l'infirmerie spéciale. Officier en retraite ùtessû

M. Paul H a m, chef d'escadron en retraite, i tram des équipages. passait à chenal, mlevarrf Dentiin, nier après midi. Soudain, .'travée par ici teuf-teuf d'une automobile, monture de i'ofii<;ier lit un brusque .écart, Projeté contre l'un des arbres bordant la iiausdée M. Harji fut relevé avec une hlesoro à la tète. Des gardiens de lu paix le enduisirent à l'iiôpilol Lanboisière où on lo >ansa: il demanda ensuite à <Mre ramené lui, villa Tl)érè&e, au Plant-Clmmpigny. Un Cocher qui n'aime pas 10. Pouce IteriB la cour dos grandes lignas le la gare du Nord stationnait, hier soir, un fiacre conduit par le cocher Célestin G.

Le gardien de la paix Alexandre Viviant jeûna à l'automédon l'ordre de quitter la cour et d'aller se mettre il la queue » des autres voitures en station sur la place de Roubai*.

Pour laute réponse, !e cochor s'empara de son fouet et asséna sur la crâne de l'agent plusieurs coups de manche, mettant le malseureux en piteuse état.

Des collègues du blessé' s'étant portés à son secours furent également mis à mal par le forcené eut toutes les peinca du monde à maîtriser.

M. Archer, commissaire du quartier Saint-VincenUde-Paul, ta envoyé au dépôt. ES DE COMMISSARIAT VIETIME LE SCN DÉVOUEMENT

M. Fevdjt, secrétaire du commissariat de police de Sceaux, passait en voiture* hier loir, il six heures et demie, rue Emi!e-Lau- rent, il Bourg-la-Heine. A ses côtés se trouirai-pnt sa femme et ses? deux enfants. Il en- rendit soudain deiTlère lui une galopade ef'><'née. C'étaient deux chevaux emballés atfclùs à une lourde voiture de livraison. M. Feydif mit aussitôt pied a terre et, après noir placé en lieu sûr sa femme et ses enlanls, se jeta résolument la tête des bétes furieuses.

Mais, immédiatement renversé, le courageux secrétaire fut traîné sur une longueur le cent mètres et piétiné.

Des passants relevèrent en hâte M- Feydit qui avait .perdu connaissance. On te transporta à l'hôpital Cochin, où son état i été jugé fort inquiétant. M. Coste, commissaire de police da Vanves, remplaçant son collègue de Sceaux, actuellement en songé, a adressé au préfet de police un rapDort relatant cet accident et le dévouement ïont a fait preuve son secrétaire,

LA GUERRE AUX FRAUDEURS Une statistique judiciaire nous tait connaître que poursuites ont été engagees iusqu à ce jour contre les traudeurs. Le gouvernement a veille, pendant les Sernier^ mois, avec un soin particulier. à l'application de ta loi du août l'jflâ sur les fraudes. Des ordres formels ont été tiennes à cet effet et sans se préoccuper d aucune considération de personnes, une Instruction a été ouverte centre tous les auteurs d'actes de fraude dûment établis dans tes centres de production comme dans les centres de consommation.

Cest ainsi, par exemple, que ces jours-ci encore procès-verbal a été dressé et des poursuites vont être intentées contre un maire démissionnaire, membre du comité de défense viticole de la ligue d'Aumont et contre un conseiller général, président du comité de défense viticole de son canton, qui s'étaient livrés à des pratiques de mouilnu reste, les qnetquee chiffres suivantesuffirent s témoigner de l'activité et du zèle des pnrq'iets

Depuis ta mis* OR vigueur de la loi, pour tens^rnbte des ressorts des coure d'appel de Frsnce. pourcuitee ont été engagé jijequ ce, jour, Sur ce nombre, 3.6&J ont ttouti il des condamnations.

Le de la cour de Paris, à lui seul, isctiee procédures suivies et 1.53& conâamfiationp viennent ensuite Montpellier, avec et 619 Douai avec et Aix, i,v«c U31 «t N'iums, avec et Iô9. A indiquer encore Lvon, avec litti poursuite. et 113 condamnations; Bordeaux, avec 132 et "122 As*-n; 93 et H9.

Les deux ressorts dans lesquels le ministère pub6c a eu te moins souvent à agir eont Mrux de Limoges, avec l.V poursuites et 15 îcpdamnations, et de Chambéry, avec 9 poursuite* «t 4 condamnatione.

m NOUVELLES MARITIMES A la Préfecture maritime de Brest De Brest

La vice-amiral Péphau, préfet maritime du deuxième arrondissement a obtenu le congé qu'il sollicitait avant sa mise à la retraite. Il quittera son commandement le lu septembre Le contre-amiral Thomas [era l'intérim.

On dit que le successeur de l'amiral Péphau serait l'amiral Germinet, qui était à Brest avec l'amiral Mallarmé lorsque celuici dut quitter son commandement à la suite Af> ses démêlés avec la municipalité de Brest. «

Exercices de sous-marins

De Cherbourg

Le ministre de la Marine a ordonné que des submersibles convoyés par un remorqueur de l'arsenal effectueront pendant huit jcurs, 6 partir du 29 août, une tournée de pilotage de Cherbourg à Saint-Brieuc. NOUVELLESJIILrr AIRES T:ii rUs d'artm-jie

Sous la direction du général Guillin, commandant lartillerie du corps, des tirs réels d'artillerie auront lieu les 3 et 4 septembre prochains en Seinr-et-uise, sur le territoire des communes de Vtaule, Mareilsur-Mauldre, Monlainville, Beynes. Marcq, Aridelu. Thoiry. Goupilliércs, Hargeville, Goussunville Jumeauville, Arnouvitle, Boinville.

Pendant ces deux jours, les tirs commenceront a cinq heures du matin et se lermineront au plus tard à midi. a Des fanions ranges jalonneront le porim?>tr>? de la zone dangereuse et marqueronl les points à parlir deequels le pas.-kige sur les chemins donnant accès à cette zone sera interdit.

D<*s cavaliers circuleront sur la ligne des fanions pour veiller à t observation dps mesures de sécurité prescrites par l'autorité militaire.

Au sujrt de ces tirs, les habitants sont instamment priés de ne pas ramasser les projectiles qui n'âuraient pas éclaté oendant le tir el de signaler leur emplacement à l'autorité militaire.

Il pM pxtrprwment dangereux de toucher ces projectiles,

IE DRAME DE LA RUE CROZAJIER TISON NIE TOUjlilîS VICLENCES LA JUbTiCE LE DROIT OOUfABLE L'homme de peine Tison a été envoyé au dépôt. Les renseignements sur la victime.

Le drame qui s'est déroulé, 79, rue Crozalier, dans tu nuit de samedi a dimanche el que nous avons relaté, bien matin, est toujours enveloppé d'un certain mystère, malgré les efforts de M. Labussièrc, commissaire du quartier, pour le tirer au clair. Un connaît la version de Julien Tison. Pressé de questiuns par le magistrat qui lui faisait ressortir l'invraiseinblimoe de son récit, il n'a pns voulu en démordre. D'après lui, la chute dliugénie Lamuureux a été acckleulel'e et il ne l'a nullement provoquée par une violence quelconque.

On lui a fait remarquer que la chemise de cette femme était déchirée.

(Test possible, a-t-il déclaré, et il peut même se u.iie que je suis fauteur de cette dc-cïtirure, car à vingt reprises différentes, j'ai essayé de relever la malheureuse sans y réussir. Dans mes efforts, j'aurai lacéré ce vêtement

Quant aux deux verres, retrouvés sur la table, Tison persiste à uilirmer qu'ayant, il y a deux ou trois jours, reçu un de ses amis à déjeuner, il avait néglige, en l'absence de sa femme, de iaver la vaisselle et de mettre de l'ordre dans l'appartëment.

Ajoutons qu on a trouvé, sur un fauteuil, un parapluie de femme dont le manche était cassé et dont la monture était faussée. Mais, outre que ton ignore si ce parapluie appartenait à la victime, on n'a pas retrouvé dans l'appartement la partie extrême du manche. La présence de ce parapluie ne saurait donc indiquer qu'il y a eu lutte. finn'n, ainsi que nous l'avons dit hier, personne n'a rien entendu. Seule,\ vers quatre heures du matin, une voisine, Mme Rouijlard, dont le logement est situé au troisième étage, a perçu le bruit de gémissements provenant de l'appartement occupé par l'homme de peine. On est donc certain qu'à cette heure-là Eugénie Lamoureux était encore en vie.

Quoi qu en soit, malgré ses^dénégations, Julien Tison a été gardé à Ta disposition de la justice et envoyé au dépôt sous l'inoiUpation de Coups et blessures ayant entraîne la mort.

M. Boueard, juge d'instruction, lui a fait subir, dans la soirée d'hier, un premier interrogatoire d'identité, après quoi, l'homme de peine a été écroué à la prison de la Santé.

D'autre part, une enquête personnelle nous a permis de nous procurer quelques renseignements sur la victime.

Avant de loger rue Trousseau, Eugénie Lamoureux avait habité au numéro, 175, de la rue de Charenton, dans l'hôtel tenu par M. Gaucher.

Ce dernier représente son ancienne loca taire comme une femme peu recommanda ble

Elle a logé ici, nous dit-il, assez long temps. Elle s'était inscrite sous le nom d'Eugénie Lamoureux, fleuriste, âgée de ciçquante-trois ans. Mais elle n'exerçait guère la profession «tant elle prétendait tirer son existence, et l'on peut affirmer qu'elle faisait partie de la catégorie des plus basses prostituées. En outre, elle s'adonnait à la boisson et était constamment ivre.

Il y a quelque temps, comme son incoruduite était notoire et qu'elle me devait plusieurs termes, je la priai d'aller chercher ailleurs un autre gîte. Elle partit, laissant chez moi une malle f4ui contient divers papiers, auxquels je n'ai pas touché, et que je tiens à la disposition du parquet que j'ai avisé, sans retard, dès que j'ai connu le drame mystérieux de !a ne Crozatier ». Ajoutons que le cadavre d'Eugénie Lamoureux qui, dans la soirée de dimanche, a été dirigé sur la morgue, va y être autopsié par M. Balthazard, médecin légiste, qui déterminera exactement les causes de la mort.

AUTOUR^ PARIS ABGBNTEUIL. Trois individus qui avaient dérobé des lingots de cuivre rouge a l'usine L. quai de Seine, près du pont Neuf, ont été arrêtés hier.

Ce sont deux maçons, Louis J. et Eugène C. et un ouvrier de Bezons, André O. au domicile duquel les uiai'cliaudisea volées ont été retrouvées.

BEAUMONT-SUR-OISE. Une marchande de poissons. lime Marie Arbyns, habitant à l'ersan, manifestait depuis quelque temps son inleutiju d'en finir avec lu vie.

Dans la matinée d'hier, trompant la surveillance dont elle était l'objet, elle se précipita dau» le puits situé au fond de la cour de son habita4 tion.

Un ouvrier maçon, M. Gobet, qui J'avait aperçue, ne parvint à retirer son cadavre qu'après une demi-heure d'efforts.

CHA VILLE. Dans l'après-midi d'hier, un canijuri lourdement chargé, conduit par le charretier Narcisse Paroissien, au service d'un négociant en vins de Versailles, a tamponné dans la Grande-Rue la voiture que conduisait Mme Hachel Hochet, Laitière, qui fut projetée à terre. Après avoir reçu les soins du docteur Leriermanrt, de Sèvres, Mme Hochet, qui avait diverses fractures, a été ramenée à son domicile, 118, Grandc-Hue sa petite tille Marie, âgée de six ans, qui l'accompagnait, a été également çontuCHARS. Une émotion assez vive règne depuis plusieurs semaines dans le pays.

A la suie d'un vol de bijoux commis au préjudice d'une dame Piéplus, deux enfants de douze ans furent arrêtés, dans les conditions que nous avons rela.ées. Au cours de l'instruction, ils accusèrent leur père de receler les produits du Le père fut, à son tour, incarcéré, puis les preuves manquant, remis en liberté

Or, le matin du jour où il fu.l relaxé, Mme Pié- plua retrouvait les bijoux dans une tusse à café dont elle s'était servie la veil;e.

Dans quolles condi ions les bijoux ont-ils été rendus à ieur propriétaire et par qui le furentils? Voilà ce que \). Mouton, juge d'instruciion, tente d'établir et voilà ce qui passionne les habitants de Chars.

CHELLES. Au cours de la fête sportive que l' Amical-Club Goulnis et l'Union sportive de Clelles organisent pour le leT septembre, il a été rO) serve un concours de pêche à la ligne ouvert à tout le monde et doté de nombreux et jolis prix. Ce concours, présldé par M. Barbier, président de la Goujonnelte, aura lieu le matin de neuf heures à onze heures. Un train spécial, avec réduclion de 0 0. sera indiqué ultérieurement. t.es engagements. 1 franc par pêcheur et gratuits pour les dames sont reçus dés maintenant chez Ni. F. James, 22, rue Montera. Paris CLERMONT (Oise). On vient de retirer d'une cllerne à Cotillon, le cadavre d'un rentier, M. FraiiÇois Cnrpenlier. Age de cinquanle-huit tins. liulnde depuis longtemps, le malheureux s'y était précipité la veille pour se soustraire aux souffrances qu'il endurait.

CLICHY-LA-GABENNE. Un peintre en bâtiments M Charte- l-'aly. âgé de quaranle-tiois aas, demeurait boulvvard Nalianal en proit à Mie crise de dé'.irium liémens, menaçait hier d'un revolver sn femme et ses enfants. Comme des agents requis pour le mntlrispr intpi'vcnii'ent. Fa h absorba une forte dose d'éthei". On l'a transporté a l'hôpital Beaujon en attendanl son internement.

CONFLANS-SAINTE-HONOBINE. Un habitant du hnmenu de Chennevières, M Jules Crapotte. qui regagnait son dumicile vers minuit et demi, a été attaqué pur trois individus qui l'ont roué de coups cherchant ensuite À le dévaliser. M. Crapotte a donné à la gendarmerie de Poissy certaines indications qui permettront probablement de retrouver ses agresseurs. COULOMMIERS. Profitant de l'absenœ de M. Gustave I erny, cultivateur Il la montée ce un malfaiteur s est introduit hier malin dans snn domicile et. après avoir traeturé les meubles et les tiroirs, et mis la maison à sac. a nris la fuite, emportant toutes les éconiunlon dn

propriétaire, ainsi que tous les objets a sa coh' COUBBEVOIE. r- Des cambrioleurs se sont in» troduits, rue de Bois-Colombes, dans une fabrique de parfumerie et y ont fait main basse sur- une grande quantité de marchandises. Les auteurs de ce vol ne sauraient tarder & être connus.

EAUBQNNE.– Souffrant depuis plusieurs mots d'un cancer de l'estomac. M. Pierre Blanc. âgé de soixante-quinze ans, conseiller municipal d'Eaubonne. s'est tué avant-hier en se tirant un coup de revolver dans la tète.

OA^NY. Une domestique sexagénaire. Mlle Jeanne Caussard, au service de Mme Castiglioni, avenue des tileuets, à Franceville, sest pendue, hier, dans le greuier de sa patronne.

Cat acte de désespoir est attribué à une crise de neurasthénie.

HOUDAN. On a arrêté, hier, une femme Gcithe Yenard, que le parquet de Dreux faisait rechercher pour infanticide.

'Interrogée, elle a tout avoué.

Eile avait enfoui sous un amas de foin la fil- lette qu'elle menait de mettre au monde, après l'avril" étranglée avec les cordons de son tablier Con me elle avait pu dissimuler sa grossesse et qi,e persnnne ne s'était aperçu de SI! délivrance elle espérait que les soupçons ne se porteraient pas sur eile.

LES LILAS. =- Un nommé Ernest Jonin avait, il y n quelque temps, sonstroil t1 son patron, vniturier..rue de Paris, une somme importante. La nuit dernières, ayant pénétré dnns le logemenl de l'industriel, Jnnin était occupé à fracturer le coffre-fort lorsque, entendant du bruit, il prit peur et s'enfuit

Dans la matinée, ne sachant où nller, le voleu'r se constitua prisonnier dans un commissariat de Paris.

MANTES. Sous le tunnel de Bréval, on trouvait avant-hier le cadavre horriblement mutilé. d'un méwriirien nommé Forget qui, se rendant à Rernny pour y faire ses vingt-huit jours, avait pris te tram nlors qu'il était complètement ivre. Ne sachant ce qu'il faisait, l'ivrogne, en cours de route. n'avait cessé de se promener sur le marchepied. Au passage, il été happé par un autre Irnin filant en sens inverse et épouvanta6lement broyé.

MELUN. Les unijambistes dont nous avons fréquemment parlé et qui viennent par étapes à Paris, sont arrivés hier a Melun, où ils unt fait une conférence.

Ils seront aujourd'hui à Corbeil et arriveront jeudi Paris.

NEUILLY-SUR-SEINE. Un taximètre antomobile -a renversé, hier. dans le bois de Bou- logne, deux cyclistes, MM. Maurice Sohier et Maurice Leviel, qui ont été assez grièvement contusionnés.

A la porte Maillot, un cycliste a jeté a terre un promeneur, M. Eugone Que]), âgé de ans, demeurant rue de à à Neuilly.

M. Quell a été blessé à la tète et au côté gauche.

ORLY. Des agcnts découvraient la nuit dernière, dormnnl à poings Fermés sur un bnnc. rue Nouvelle, un individu auprès duquel se trouvait un volumineux paquet.

Ils le réveillèrent et voulurent l'interroger mnis aussitôt qne le dormeur eut reconnu les agents, il tenta de s'enfuir. Cette attitude parut louche à ces derniers qui capturèrent notre homme C'était un audacieux cambrioleur qui déclara se nommer Paul sans domicile. Ni. Bourgeat, commissaire de police, l'a envoyé au dépôt.

PERSAN. Au cours d'une rixe survenue 'avant-hier soir place de la République, un cuvrier. M. Jean Barserie, trente ans, a frappé d'un coup de couteau au côté droit, son camarade Joseph Delaneuville.

Le blessé a été transporté il l'Hôtel-Dieu dans un état assez grave. Le meurtrier est écroué à la prison de Pon toise.

SAINT-DENIS. Un garçonnet de dix ans, Emile Lagon, était demeuré seul, hier matin, avec sa sœur, Catherine, de trois ans plus jeune, au domicile qu'occupent ses parents, rue de la Briche.

Il eut la funeste idée de s'emparer d'un grand couleau de cuisine, qu'il mnnia si maladroitement que la lampe vint taire une profonde estafilide au visage de sa sœur, depuis l'arcade sourcilière guiehe jusqu'au bas de la joue. Lu pauvre petite dut être transportée à l'hôpital de Saint- Denis.

SENLIS. Une octogénaire, Mme Cransac, vivant seule dans un très modeste logement à Senlis. place Mauconscil, a été trouvée morte, hier marin, au pied de son lit. Elle avait succombé lit veille au soir à une congestion, au moment où elle préparait sa soupe.

Le commissnire de police a trouvé chez allé une somme de 900 francs en or,

On croit que cette vieille femme, qui émargenit au bureau de bienfaisance comme indigente, possédait d'autres valeurs.

TOURNAN Ces temps derniers, nous l'avans annoncé, a eu lieu le concours agricole organisé par le comice de Seine-et-Marne. Avnnt-hier foir, après la distribution des récompenses que présidait M. Greffulhe, a eu lieu un banquet de huit cents couverts au cours duquel de nombreux toasts ont été portés.

DEUX DISPARITIONS UNEfFâNTDEI4ANS

FESTE INTROUVABLE

M. et Mme Lacan, habitant le treizième arrondissement, avaient placé, dernièrement, leur fils, Philippe, Agé de quatorze ans, dans une ferme appartenant à M. Jacquière, à Droitaumont, par Conflans-Jarny Il y a trois semaines environ, le petit disparut brusquement. Ses parents, informés, se livrèrent à de vaines recherches. De son côté, M. Jacquière prévint la gendarmerie. L'enfant resta introuvable.

A quelles causes attribuer cette disparition Le père et la mètre, désolés, L'ignorent. Rien dans son caractère ne peut laisser supposer une fugue.

Au moment où le jeune Philippe Lacan a disparu, il était coiffé d'une casquette jockey et habillé d'un complet gris foncé. Il est brun et a des yeux noir».

DEPUIS VîfiGT JCORS USE JEUNE FILLE N'A PA8£TE_BE¥.E CHEZ ELLE

Le 5-août dernier, une demoiselle Joséphine t3. âgée de dix-huit ans, habitant dane sa famille d'honorables commerçants é Arcueil-Cachan, a également disparu.

ves parents venaient de la sermoner, lui 1 reprochant d'entretenir des relations avec un ancien 'voisin, commerçant comme eux, actuellement élabh à-Paris.

On a pu suivre ses traces, à Paris, pendant deux jours. Au moment où ses parents, éperdus, étaient sur le point de la joindre, ils apprirent qdelle avait pris le train pour Chalon-sur-Saône.

bille était accompagnée d'un,jeune homme, Depuis lors on est sans nouvelles de cette personne.

Fou de douleur, son père, dont elle est l'unique enfant. vit dans une surexcitaliorf voisine de la folie, suppliant son entourage ,de lui ramener son enfant, à laquelle il réserve le plus targe pardon.

Un craint qu« Mlle Joséphine B. ne soft devenue la victime d'éhontés trafiquants. LES EMPLOYÉ _LMAI8 A BERLIN

Berlin, 26 aoùt. Ce matin a eu lieu, à l'ambassade, la réception dce excursionnistes lyonnais, venus visiter l'Al!emagne.

M. Cambon, arrivé quelques heures auparavant, avait tenu à leur souhaiter lui-même la bienvenue.

Dans une allocution, accueillie par de nombreux applaudissements, M. Cambon rappelle les excellents souvemrs qu'il em,l porta de Lyon et des Lyonnais, qu il apprit à connaître, à aimer, alors qu'il était préfet du Rhône. La population lyonnaise, laooriense, brave, sage, réfléchie. prouve une fois de plus son initiative éclairée, en orgã nisanl des voyages à l'étranger.

C'est là une œuvre très utile, car en fai-

sant se connaltre les peuples, on aide à faire disparaître ces mésintelligences qui, dans la plupart des cas, proviennent de 1 ignorance dans laquelle les peupkçs sont les uns des] autres.

\). Cambon conclut que si de semblables caravanes, se multiplient, elles aideront l'œuvre poursuivie par la diplomatie, (-Puvre qui.consiste à affermir la paix du mon· de et l'amitié entre les nations.

L'AGRESSION DE LA RUE HIANlN Deux jcuuns gens sont tombés Mer sous les coups des apaches Un groupe de six jeunes gens, domiciliés dans le quartier d'Amérique, suivait, hier soir, vers six heures et demie, la rue .Manm. Les promeneurs se proposaient d'aller prendre l'apéritif dans un café des Buttes- Clinuniont.

Comme ils arrivaient à langle de la rue Secrétan, derrière 1 hôpital d'ophtalmologie j situé à cet endroit, une di/aine dapaches, paraissant surexcités au plus haut point par de trop copteuses libations, les entourèrent menaçants. Effrayés, les six amis, se lrayèrent un passage et senfuirent, à toutes jambes, dans la direction de la place Arrnand-Carrel où ils comptaient se mettre egus la protection des agents du poste de pcliee, situé à cet endroit.

Les rôdeurs, qui cherchaient une affaire, s'élancèrent à leur poursuite et rejoignirent deux d'entre eux qu'ils frappèrent à coups de couteau.

Fin voyant leurs victimes s'ablmer dans la poussière, les misérables se dispersèrent; ils ne purent étre retrouvés.

Les blessés, Albert Tanneller, dix-huit ans, demeurant 4 rue Pierre-Nys, et Robert Dammartin, seize ans, habitant 3 passage lCuzner, furent portés par leurs camarades dans une pharmacie où ils reçurent les premiers soins.

Tous deax étaient littéralement lardés de coups de couteau. Après pansement, on !es conduisit à [{hôpital Saint-Louis, où M. Fagard, commissaire de police, se rendit pour y recueillir leur déposition.

Les malheureux jeunes gens donnèrent au magistrat un signalement détaillé de la plupart de leurs agresseurs, et M. Fagard espère, grâce à ces utiles renseignements, parvenir bientôt à mettre la main sur les membres de cette redoutable bande. DEUX VOLEURS, DONT UN ROULE$ OAMBEiOLENT UN 10LGNEL

ON LES ARRETE h BOIS-COLOMBES De sa fenêtre, où il s'était accoudé pour goûter la fraîcheur du jour naissant, un hululant de la rue Hoche, à Bois-Colombes, considérait avec stupéfaction, vers quatre heures et demie du malin, deux individus qw se livraient, dans un terrain vague, à une singulière opération. Parmi les hauts herbages, ces travailleurs matinaux dissimulaient soigneusement les objets les plus variés, extraits avec méthode de deux énormes ballols.

C'est ainsi que cet observateur insoupçonné vil extraire successivement des divers ballots, des candélabres, une pendule, des armes, des écrins à couverts, etc. Suffisamment renseigné, le brave homme s en fut à la gendarmerie, puis au poste de police, conter aux représentants de autorité les faits don! il avait été le témoin. Gendarmes el agents pensèrent avec raison, que le butin enfoui sous les herbes du teriwin de la rue Hoche ne resterait pas longtemps en ce lieu et que les cambrioleurs ne tarderaient sans dou!e pas à revenir Effectivement, s'étant placés en embuscade. les agents virent arriver, vers neuf heures, les deux idividns, traînant une voiture à bras.

Avec une remarquable dextérité. les bronzes, pendules écrins, turent chargés sur la voiture satisfaits, les deux hommes se disposaient à s'éloigner, quand les agents et les gendinnss paiurenL

Allons, nous sommes faits grognèrent les malfaiteurs. Et sans résistance, ils se Inissprpnl emmener

Au commissariat de police de Courbevnie, M Boulanger, secrétaire, les interrogea. Le premier déclina ses noms et prénoms sans fierté

Julien Godefroy, vingt ans, domicilié 8ve.nue d'Argenteuil.

L» second, non sans orgueil, articula nettement

René-Loujs-Alcibinde de rtéville, vingttrois ans. avenue de Gennevilliers. Imperturbable, car l'énoncé de ce nom à parlicnle ne l'avait nullement troublé, Af. Boulanger poursuivit son interrogatoire. Ht il apprit ainsi que Godefroy et René-LouisAlcibiade de Névil'e avaient cambriole, rue A mirai -Courbet, le pavillon occupé par NI, Bonnet, colonelen retraite.

M. Lardîinchet, commissaire de police., opéra au domicile des deux personnages une perquisition qui ne laisse aucun doute eur la nature de leurs occuperions Les deux individus. profeesionnels du cambrioiago, ont été envoyés au dépôt.

L'ÉPURATION DE LA BANLIEUE On arrête à Saint-Maur, les allés de la Bande du « Condamné à mort » M. Defert, commissaire de police, met fin aux exploits des dévaliseurs de villas. Les époux Butiard et leurs complices. Tout le monde au dépôt.

Les cambrioleurs n'avaient plus fait parler d'eux, dans ta banlieue est, exactement depuis le mois de février dernier, c'est-àdire à l'époque à laquelle M. Deiert, commissaire de police de JoinviUe-le-Ponl, procédait à l'arrestation d'une bande importante.

Mais, en ces temps derniers, l'armistice était rompu les cambriolages de villas rei ccmmenccrenl et leur fréquence devint inquiétante. Tous étaient commis à SaintMaur. Un se trouvait en présence d une bande bien organisée opérant avec la plus grande habileté.

Coup sur coup, M. Defert enregistra plus de vingt peintes. Les plus importants de Dubrol, avenue de l'Echo Guichat, rue de j la Pie Ltrislcl, rruni de Bonnei.nl Nlonnin. rue Clieret, à Creleil, et Mme Lecomte, rue du Port-Créleil, à Sainl-Maur. Ce dernier avait rapporté à ses auteurs environ Inities.

Il fallait en finir et d'énergiques mesures s'imposaient. NI:, Defert organisa, de jour et de nuit. aux endroits suspects, d incessantes surveillances, qui viennent daboulir. Dans un hôtel du quai du Port-Créleil, à Saint-Maur. habitait, depuis quelques mois, sous !e nom de Hegraine. un ancien condanné à mort du conseil de guerre d'Oran. De son vrai nom, Ambroise Buffard. cet individu, mariA et père de deux Jeunes entants, avaü eu =a peine commuée en celle des fravaux publics, puis en celle d'interdiction de séjour. Depuis, il avait encouru six condamnations pour vos.

Sorti de prison en janvier dernier, il était alors venu se réfugier à Saint-Mauret avait constitué une bande de cambrioleurs sa femmes, âgée de vingt-quatre ans, et lui racej laient les objets volés.

Lorsaue M. Detert, accompagné de M. Re-

lur. son secrétaire, ne présenta à t'hâter les Lnffarri étaient sorties ils ne se trouvaient pas non plus dans une ren;ise, rue des ur- tiieaux. transformée en nitigusin. '_>r, le ha-j sard -apprit au magistrat que Bultard, sé-j tant ajierçu de la surveillance dont il était l'objet, se proposait de fuir en Belgique. Le magistrat et !es inspecteurs ('vide et Lantuéjoui fièrent de suite à la gare du et eurent la chance inouïe d'airèter I3uflard et sa femme au moment où ils sautaieni dans k train de Bruxelles. Tous deux furent rnmel!s Il Joinville, mais ils ne voulurent ;i..k parler.

Cependant, grâce certaines indications, trois de lçurs complices purent être arrêtés les nommés Louis Uoinagnel, ̃̃̃ Gabriel Peirac, vingl el un a; <•! E. nd Turquettin, vingt-trois aua, stiiw d. t4e,

n'ous ces individus, repris de justice, u.i, ainsi que Buffard et sa femmes, été conduits j tuer matin au dépôt. Un seul complice, connu sous le nom du « Grand Morin », resle introuvable. Le montant des vols commis par cette bande s élève à on 30,000 francs envirrih, et pour emporter tout ce qui fut prouve, soi! à hôtel, soit rue des Ormeaux, deux voitures furent réquisitionnées.

AUTO -TRANSPORTS Le service de transports publies par automobiles, créé depuis le 1'" avril dnns le département de.l'Oise, de Méru à Valdainpierre, par la Société Auto-Transports, a donné si entière satisfaction aux populations des- servies, que le conseil général de l'Oise vient de voter dans sa séance du 22 août la création de trois nouvelles lignes subven-,tionnées, sur un parcours quotidien de 256 kilomètres Ces lignes seront exploitées, comme la première, par la Sociélé Auto-Transports, 17, boulevard Haussmann, avec le matériel Darracq-Serpollet.

e FLEUR DES FORTIFS Lucienne Bobin, treize ans, avait été ar- rètée le juillet, sur les fortifications, en état de vagabondage. Vu son au, candide et craintif, les juges de la 8e chambre allaieut la rendre à sa famille, quand son père vint déclarer qu'il refusait de la reprendre, ne pouvant venir à bout de la corriger d2 ses habitudes d'ivrognerie et de libertinage. Eh bien, je m'en f. cria alors d'une j voix glapissante la fillette dont le regard s'était fait brusquement féroce. Qu'on m'en- ferme en correction A vingt et un ans, j en sortirai et je nous vengerai, ma mère et moi, de tout ce que ce vieux ch. nous a fait souffrir

On se hâta de la faire sortir, après avoir prononcé son envoi en correction.

POUR FAITS DE GRÈVE

Nous racontions récemment que deux groupes de charpentiers, grévistes et non grévistes, s'étaient rencontrés sur le pont Neuf et qu'une bagarre s était produite. L'un de ces ouvriers, Adolphe Uarthorez. accusé d'avoir frappé d'un coup de marteau l'un de ses camarades fut arrêté.

Il comparaissait hier devant le tribunal' ecrrectionnel. Les débats ont démontré que le coup de marteau était de pure invention et qu'il y avait eu une sirrple bousculade. Néanmoins. le tribunal a infligé à Barihorez, pour entrave à la liberté du travail, six mois de prison avec sursis.

UN PROFESSEUR D'ÉDUCATION PHYSIQUE M. Paul Sarrochi, professeur d'éducation physique de l'académie de Montpellier, qui l'a diplômé avec le n° 1, était venu à Paris peur suivre pendant les vocances les cours spéciaux d'éducation physique du lycée Janson-de-Sailly. En fait d'exercices physiques, M. Sarrochi se fit prendre en flagrant délit de vol dans un grand magasin. Il a déjà i son passif une condamnation pour vol. Mais, ccnme il a obtenu sa réhabilitation, il a pu, auprès plaidoirie de M" Maxime Gentilly, bé- néficier du sursis pour les huit mois de pri- son qui lui ont été infligés. NI. Paul Sarrochi avait été arrêté à Montpellier parmi les manifestants qui protestaient contre les inven- taires.

LES ENFANTS S'AMUSENT

Albert Royer a treize ans. Le 22 juillet, peur s'amuser, il jeta un petit camarade de son âge dans l'abreuvoir de Javel. Le petit camarade taillit y reste" asphyxié. Traduit devant la huitième chambre Albert Royer y est venu, se tenant les côtes de rire, à l'idée du bon tour qu'il avait joué à son petit ami.

Alors, vous trouvez ça drôle ? lui demanda le président, M. Katz.

De nouveau, Albert Royer se tardit. Il ne*cessa de rire que pour se fâcher tout rouge, quand l'agent qui l'avait arrêté vint témoigner contre lui.

V. tanle menteur! 1 cria-t-il à l'agenl.

Cependant sa mère le réclamait, assurant qu'elle lui trauverait du travail dès qu'il serait remis en liberté.

Il ne sera relâché qu'à vingt et un ans, à sa sortie de la maison de correction, répondit le président, qui rappela qu'une premisère fois déjà, le jeune Royer avail dû être confié à une société de patronage. Ça, ça n'est pas Iranc protesta la mère.

Et comme elle récidivait sa protestation Allez protester dans le couloir, se borna à lui ordonner indulgemment le président.

Quelques minutes après, comparaissait devanf la même chambre, le jeune SaintDidier, 13 ans aussi, qni, envoyé par sa mè-, re pour v passer la journée au patronage de l'église Saint-Joseph, avait cassé il coups de revolver les vitraux de l'église et logé, par mégarde, une ballè dans la cuisse d'un enfant qui jouait dans la cour de l'église. Comme c'était sans intention el la première fois, le jeune Snint-l>idir»r a été rendu sa famille, sous résrrve de l'indemnité à payer pour les frais de maladie du blessé.

UN CHAUFFEUR ET üN CYCLISTE SE BRISENT SUR LA NOTE

Dans la soirée de dimanche, deux Jeunes gens habitant la commune de Moutgfroult, I dans le canton de Pontoise, se promenaient j aux environs de celt2 commun.

L'un deux, mcnlé sur une motocyclette, remorquait son ami qui le suivait à bicydette.

Arrivés à deux cents mètres du passée à niveau, en voulant prendre le virage de la roule d'Emery. le motocycliste le manqua et s abattit. Son compagnon ne put éviter i l'obstacle et vint se jeter sur lui. Les jeunes gens demeurèrent éleniliis sur i le sol, sans connaissance, et lurent relevés par des passants, qui les Transportèrent j chez leurs parents, où ils paàsa;eni leurs vacances.

Aussitôt appelé, le docteur Jourquet, de Boissy-l'Aillpnè, n'a pu encore se prononcer sur la gravité de leur état.

Les deux blessés, MM. Edmond Raffut et Georges Leblond, vingt el un uns, oui, outre de multiples fractures. de graves lésions in| ternes. Dans la soirée d"hier. ils n'avaient I pas encore repris connaissance

I fls devaient, l'un et l'autre, rejoindre le régiment dans quelques jours.

BULLETIN Du TRAVAIL LE lt8S£8 LES CiUFiEOÈt-MUClLliES Le huitième confies eotpurutil organisé par la Fédération internai loiude des cimuiuieom.iciens, élecinaieusj ci auiôaiuuiiis>«i8 Ue toutes industries, a»

tx'.Hii.i du ;u au scj-lcmbre inclus, à la Pédéï'aiioiis..Kj, rue de la Gran-

'?:̃.< '.les.

uu jour est ainsi elabli

Vérification! dus mandats dompté iendu moral et financier udbosiun sîrrtiUs' reuos heLJ_nudaire limi-

turtfcn de travail iuiui:iiu;n de salaire a fcUoraUuu juurnul fédéral "̃̃̃̃ ̃̃̃̃'̃- r •̃• ̃̃•̃-̃• •. iacuili .> chuui.-

Les organisations qui délireraient ajouter d'iiutrw questions tordre du jour aunt imitées ù Il.s luire parvenir sans relurd <– ainsi que toutv demandes tie reiiseigsueiuenls ̃ ̃ ,iu ni;ij.wrtewr du co ngnta, lombes so>t \1. Porlttl. secrétaire général, V-.i'i. route des Moulinoaux, il Issy-ies-Moulineuux.

LES OUVRIERS ElilSËS ET miMH A l'issue d'une réunion à laquelle assistaiopt ouvriers, syndiqués ou non, la continuation de la grève a été décidée, avec eng i.geiiioril formel de soutenir les chônieurs volonlnires.

Une dclôgjjlion composée de MM. Dépouly, secrétaire du syndicat Gasté, administrateur, el (Juillenl, conseiller prud'homme, a élé désignée éventuellement. Elle a reçu manda) de discuter avec M. Kauffmajin si celui-ci en exprime le désir. les condi- tions des grévistes.

INFORMATION^ OUVRIÈRES cnxvncATinss.

Aujourd'hui, la Bourse du Travail, 3, rue du Château d'Eau

As<embttes gïnéralrs des fumistes du bâti-

m'2nt (un C'1 -res du matin, grande salle; ck-s clia ¡'Il git-ve.i heures après midi, grujiïi. îles paniueteurs sur kro-

b1urdes. 6 h. yi du soir, grande salle; de la fédération nationale du batimonl, 8 h 1/2 du Si'.ir, crntKte salle, et sali* des Grèves (tous les travailleurs dos ir)l<?rejSées sont oonvnquéS' des batlours d'or ,en grève., 2 heures n|>res midi. sulk des du syndicat (Knéral d? la chaus-tire. S h. du soi, salle

d.»A G>nf0Tvnrvs • vnpinbles et teneurs de livres. 9 heures

[{''union du, ,;i>s boulmgers de la

Sfirie, s h. du eii>i in de; conducteurs- nion syndicale" de la voiture, S h. 1/2 du soir; de la rhamhre syndicale des peintres en bâtimont. 8 h. t/2 du soir; du personnel non gra- do îles hôpitaux, 8 h. 1/2 du soir; de ta chambre syndicale des clinpcliorsT heures du soir, salle de Commissiofi 'Bondy!.

A l'annexe, 35, rue J.-J.-Pousseau Rtunton de conseil du s\'n*licat des chafCOliers salal-ionniers, !) h. t/2 du soir.

Ligne de la Régénération humaine. Réunion de lu section du vingtième arrondissement à la Maison du l'euplle. rue des GùLines, te soir à huit heures 'el demie.

la Mattlcurs ass Eaux Purgatives, LA VIE SPORTIVE bas COURSES

DIEPPE

Aujourd'hui mardi il août

NOS PRONOSTICS

Prix de Québec. 3 ans et au-dessus & rëclamer, 3,uuii liaucs, 1,-iOÛ meUts. Binky, Lotit| table.

ïirix du Gouvernement. 4 ans et au-dessus, bjw francs. 3,uou uitlres. Ecuue Lieiu. iMtpultt

Prix de Bréauté. 2 ans, il réclamer, S.JXJO fr.. l,20u iiifitrts. Steppe. Lincoln.

Prix d'Amphitrite. 3 ans et au-dessus, 20,000 frar:c> t.Mi melivs. l'untu Oorda, Ad tilonam. Frix de Puys 4 ens et au dessus. OaK's tiaodica|), J.OuO traces. 3,uuu ruelits Le- belcedere, P/l.BIIU

Prix de Eosendal. 4 ans et au-dessus, steeplechiist', handicap, tr.'incs, 3,SU0 mètres. Ecurie de Hcuncu, Fleur de Marie.

AUTOMOBILISME

lÊ MEETING DE BRESCIA

Le meeting de I3re»cia comporte, on le sait, deux journées de courses.

Pendant la première, le septembre, nous verrons aux prises 39 voilures forryule Coupe de l'Empereur ,cylindrée 8 litres maximum, poids 1 miiiinium, 1,175 kilos.i.

La l-'rance, dans celte épreuve, sera représentée par les marques Darracq, Hochet-Schneider et Ariés.

Le second jour, le 2 septembre, aura lieu la Coupe de vitesse, disputée soua le règlement français (consommation limitée à 30 litres par 100 Idtomi'tres).

Quatre marques françaises défendront noscouleurs dans celte épreuve ce sont Lorraina-DjeIrich. Brasier. Dairacq et tJayara-Clérn Mil II se poiirruit toutefois que l'une de ces dernières marques déclarât forfait.

AVtATION

LA PREMIÈRE SORTIE DU « FARMAN » L'ooropk.ne de M. Fnrmnn est maintenant comrk'Ui<:enl terminé et mer Sun. vers six heures, il u effwiui' sur le champ de manoeuvres d'issylesMorlineaux. ses premiers ess-ais.

Lengiu paraît cquiiiUv pacfuileinent et s'est montré ires maniable dans les, trois expérience» qui uni été faites mais le moteur n'étant pu suffisi.niment au point, l'aéroplane n'a pu tenter de s'é'e\ei

Il a dé remisé dans son hangar installé en bordure du clutinp de manœuvres en attendiuil de prochuins issais qui auront lieu incessaniment.

AERONAUTIQUE

WELLMAN EST CL PARTI ?

Nous meitKMis hier en doute le départ de l'aércnttult ueilmun p-)ur it pote Nord

La di?[rfcne ci-aeoauuà, reçue à Paris, coaunne I nos jires

j Caniperru-ni de l'explorateur Weliman. au SpitzO -rg. acùl. Heexpôdièe par dê^cne de

Lu» tnuteurs el «̃̃ -• uiiiii a des essais très &->iii| nntiiient cotnim 'eur tenil.n!

a 'les oLvrifrs trangais qui j'on' cistruit «»i un oes aéronefs qui a^p-'ichen' je plus c,. ,h ̃̃ n .ri t.r.r. i .>nf admirablement ̃ |)y.; voici a comptisii,

ii(jU, et si ie ̃ -iit. n*.u> i>a rirons im;llf<,l ,»;): j» ,ji 1 espérons, yms pou de jours. Wellmas. L'ASCENSION DE L' « AURORE fII l.o dimanche mat '̃ du parc de aux cotent ud.

Kt MM. Ernest 6arbolte, pilote,

brise de l'ouest. les ̃\ e^ronunles nttprrisSBii n! à H h. ,30 du soir. près I de Donuans u\laine), après «ivuir atteint raltitude


ft*axtma de mètres. Durée du voyage; NATATION

LA TRAVERSER DU LEMAN A LA NAGE De Berne:

Deux jeunes étudiants russes, MM. Barnewitz et Kalkoff. âgés de dix-huit et vingt et un ans, rnt ertrepris de traverser le Léman à Promoaprès de Nyon, et d'atterrir sur la côte .française, 8 Verrier.

Le vent était favorable et les hardis nageurs cnt avancé avec une vitesse exceptionnelle. ne lenr a fallu qu'une heure cinquante minutes pour fron"hir c«s quatre kilomètres. Partis à quatre heures de l'après-midi, ils abordaient, en effet, S cinq heures cinquante.

'!s se trouvent ainsi avoir'battu le record du célèbre nageur Imhof, qui n'a fait, lui, que quinze cents mères à l'heure.

PETITES NOUVELLES SPORTIVES **«*̃ Les trois voitures Mors ont allègrement franchi le col du Tourmalet (2.125 mètres d'altitade), malgré des rampes de 18 0/0.

Une course cycliste de vingt-quatre heures, disputée avant-hrer à Anvers, a été gagnée par le Français Cruppelnndt qui a couvert kilr 300 m. 2. d'Ilulst, 3. Plattc-.iu.

M. A.

KOUVEâCX MCCPLES f* f p ÎVS ÏT K! T cks uuKs Wtl.JL.iLTi £.11 1 1 Tirage des Glptions da !a Ville rie Paris Hier matin, à dix heures, a eu lieu, dans tes magasins de !a Ville de Paris, rue La [,-ontaine. le tirage trimestriel des obligations de t'emprunt municipal de

Il a été extrait de la roue douze numéros ayant droit, d'après leur ordre de sortie, aux lots ciaprès

Le numéro 171.3G3 gagne 200,000 francs. Le numéro gagne francs. Les dix numéros suivant* gagnent chacun 1,000 francs

I 16U.220 f 318.047

Les obligations sorties ensuite sont remboursables au pa.ir.

Courrier des Théâtres M. Decori a été engagé à l'Ambigu pour créer le principal rôle de la Milliardaire, pièce en cinq actes et dix tableaux, de MM. Eugène Guguenheim et Georges Le Faure. Le traité stipule que la Milliardaire ïxfu représentée au plus tôt le 2U septembre, au plus tard le 10 octobre. Un des tableaux de ia pièce a pour cadre le Pal tus-Bourbon.

Dimanche prochain, la septembre, les FoliesDramatiquea feijjpt ieur réouverture en donnant -un matinée et en soirée le Coup de Jarnac, l'amusant vaude/ilie de MM. de Gorsse et de Marsan.

Aux Capucines. La jolie Simo'ie Hariy, qui débutai!' hier dans Benjamin, ce chef d';euvre de réalisme et d'espril déjà centenaire, s'y est révélés comédienne experte et originale.

A l'Athénee. Le Cœur et le reste obtient chaque soir un succès de fou rire dont les excellents artistes méritent une grande part.

Yvette Guilbert, qui fait actuellement sa cure à Marienbad, a donné une repi'ésentaiion à laquelle assistait le roi La salle était bondée. Une deuxième soirée sera organisée avant le départ du roi.

SPECTACLES DIVERS

Marigny retient la date de mardi prochain, la Honàmienne, ballet mimodrame, de MM» Edmond Le Roy et Léo Poygel, avec, dans le rôle de Giska, Mlle Oter». La répétition gênérait- aura lieu la veille, c'est-à-dire le lundi. Dès à présent le bureau de la location est ouvert en vue de la première. (Téléphone 101-8'J.j De la bonne chanson et d'excellentes pièces, tel est le-b:ian de la soirée de réouverture de l'Eldorado. Carcassonne, un acle de M. Henry Caen, et la Boite à lait, vaudeville de M. Jules Chance! ont &é acciamés par un public enthouEiaste. Quant au programme de concert, il est d'une variété remarquable. Dranem, chanteur et cr.médien, a fait une rentrée triomphale,. et ses camarades hommes et femmes ont été parfaits. Voici les noms des artistes !es plus appiaudis Mmes Mary Hettr Gomez, l.iovent. Anthelrnine Monte!

Il Il y a en ce moment dans le ciel une comète qui reste invisible Mais nous pouvons heureusement nous en consoler en allant admirer Miles Spineily, Vdette de Brémonval, Maud Sam6f> n, DPimarè* et Miss May Blosson « étoiles » de première grandeur qui tous ies soirs font applauair leur grâce et leur talent dans le mervuilleuse revue de P.-L. Fiers et Eugène Héros Salit. el à la Cigale.

L'Amour de la mpthologie Il est brusque- ment venu, depuis quelques jours, a tous les

g 31 jouissance r Central 2 non'1. el Hadit, 88.. 605.. 15 bo selle 7630 7650 de 41.7. 44-, 50 Tram Est Parisien act. de) 7280 68 la., 2' ac part-- de (,[' 460 d40.. t civile. 1/2 il 567 SI qui act. 180.. Nord 5f6 511 I serre de là

Parisiens qui fréquentent l'Alcazar. Mlles Amyiia et Myosis, pourtant si jeunes et si jolies, ont révélé toutes les grâces, tous les charmes de l'antiquité et les créations qu'elles tiennent c'e Mire procurent aux spectateurs une véritable sensation d'art. Quant au rire, il est représenté par Polin et Footit et. comme dnns la chanson, ces noms nous dispensent d'en dire plus loig. Hier soir ont déhuté deux nouvelles attraction sensationnelles Havannas et les Georges trio??? En raison des vacances, le plus parfait des cinématographes, celui des Grands Magasins Dufavel, donnera chaque jour quatre séances a 2, 3, 4 et 5 heures.

L'imitation des bruits, les conférences, les soli j et chœurs et la belle musique spécialement adap- tée sur les vues, soit documentaires. d'actualité, comiques, panoramiques ou féeriquns. donnent à ses différentes scènes un cachet artistique d'une réelle distinction. Concert et buffet de 2 à 6 heures, dans le Paimarium, où Potel et Chabot La HERSE.

ENCORE UNE fintre beaucoup d'autres, cette preuve a une grande valeur pour vous, puisqu'e;!e est en( ore prise sur place. Mme Granier-Mallard, 21, rue Mertens, Bois-Colombes, nous dit- « Chaque fois que j'en ai l'occasion, je répète avec satisfaction et une vive reconnaissance comment les Pilules Foster m'«nt soulagée et le bien qu'elles mon fait. Depuis plus cmn an je souffrais des reins 2t, au moment des crises, je ne ouvais me redresser après m'être baissée et jetais obligée de marcher le corps courbé en deux, J'avais souvent des maux de tête, mes urines étaient rouges et épaisse*, mes articulations très raides et, mnlgré tous les médicaments absorltés el les frictions sur les points dqploureux, loin de s'améliorer, mon état s'aggravait, lorsque j'eus connaissance des cures merveilleuses opérées par lus Pilules Foster pour les Reins, dans des cas sombtables au mien. Le résultat ne se fit pas attendre dès le commencement du traitement, mes maux diminuèrent et je constatai tous les jours beaucoup de mieux dans mon état général. Moms de deux semaines après, j'étais tout heureuse, car il y avait bien longtemps que je ne m'étais pas trouyée si à l'aise. Je certifie exact ce qui précède et vcus autorise ù le pjiblle-r.

Le niai de dos est un signe de maladie <d<vs reins, car la douleur ne vient pas du dos, mais des reins qui sont placés juste au bas du dos. La. douleur est causée par différents poisons, l'acide uriqiie entre autres, qui paratysent l'action des reins, et ia saule ne peut revenir que lorsque ces poisons sont éliminée de l'organisme. Les Pilules Foster pour les Reins sont le remède spécial pour les maladies des reins et de la wssie. On trouve les Pilules Poster (marque originale) chez' tous les pharmaciens, 3 fr. 50 la boite, 19 fr. les six ou franco contre mandat. Spécialités Poster, H. Binac, pharmacien. 25, rue Saint-Ferdinand, Paris. Dans l'intérêt de votre bante, exigez la véritable boîte avec la signature James Foster » et refusez toute imitation ou substitution. 14.

BULLETIN FINANCIER Pans. août.

La Bourse a fait preuve, aujourd'hui, de très bonnes ^dispositions et, bien que les affaires aient encore été assez restreintes, l'ensemble de la cote a enregistré une progression sensible. 11 faut reconnaître que les nouvelles fie la matinée étaient de nature à impressionner favorablement le monde financier. Les dépêches du Maroc signa- laient une accalmie à Casablanca, en même temps que les comptes rendus des dernières entrevues de chers d'Etats accusaient 1 état satisfaisant des relations diplomatiques eu- ropéennes.

D'autre part, au point de vue monétaire, on annonçait que le séculaire du Trésor des Etats-Unis avait décidé de venir en aide au marché monétaire américain, actuelle» ment assez embarrassé, en déposant dans tes banques une partie des capitaux détenus par le 1'résor.

Ces diverses nouvelles, qui dénotent une amélioration, tout au moins momentanée, de la situation politique et monétaire, ne pouvaient manquer d'avoir leur répercussion il. la Bourse.

La Rente française a accentué sa dernière reprise et tinit a SM 55, contre 94 i7 samedi L Extérieure espagnole est très bien tenue à 90 90

Le Turc est en léger progrès à

Les fonds russes sont fermes aux environs de leurs coure précédents. Le 5 1906 s'inscrit à 86 le Consolidé il 73 45.

Le Brésil 4 a passé de 79 30 à 79 60. Les établissements de crédit ont maintenu leurs bonnes dispositions. La Banque de Paris s'est avancée de 1406 à H10, le Crédit Lyonnais a progressé à 1170 et le Comptoir d Escornpte a 675, la Société Générale à 6fi2. Le Crédit Mobilier français se retrouve à 117.

Parmi les valeurs de traction, la Thomson-Houston est lourde à 51)9, les Omnibus se sont tassés à Le Métropolitain s'est raffermi à 501.

Les obligaticne 5 des Docks de Bahia se sont mamtenues à 461.

Le Rio Tinto s'est relevé de à

tien que les dépêches de Londres signalent une baisse de 318 de livre sur le cuivre Le Syndicat Mimer se maintient a 50. L'action El Porvenir se négocie entre 10 et Il francs.

Les chemins de fer espagnols sont cal- mes et mieux tenus. Le Nord-Espagne reste à 256 et le Saratfos.se à 356.

Les chemins de fer du Midi de l'Italie se tiennent aux environs de

La Sosnuwice est en progrès d'une dizaine de francs à 132 la Briansk s'est avancee à 269.

Lee mines du Transvaal sont calmes et sans changement notable La Rand Mines finit l'East Rand à 83 75, la Golddeids à 75.

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Théâtre-Français, S h. 1/2. Tartuffe, le Médecin malgré lui

Nouvt.utes.- n .1/ VOUE il allez neti 3er arei Pala-.s-Boyal, 8 h.' 1J2. Le Contrôleur des wai GaJW Kelàche.

Châteiet, h i,t. Les Pilules du Diable. Poitt: St Martin, 8 b. ht Le Courrier de Lyop. Théâtre Rejaae. Qôture.

Ambigu. n H/+ t Euianl du leraple. Fones Dramatique* ijr>£mau crache Ath(=nee."> h lï l^ c^pur ?l e -«ete Déjazet, 8 'h. 1/2. Il ou EUe ? Tire au flanc. Capucines <j lSti-Wi. 9 h. Benjamin la Muse- Tb Populaire f lit i-tancci- e tjianipi GrRnelle. 8 h Cinématographe. Montparnasse, 8 h. 1/2. La Légion étrangère Gobelins, 8 h. 1/2. La Terre de Feu. SftjCÎ'ACLti. DIVERS

Eldorado, 8 h. Dranem, Antcny, Zecca, Mdi-v Hett, Gomez et ,a bulle a lait, pièces.

Marigny fneâtte (.nampsEly-wes IT 101-89 Hciace ucidiu Sabaret. leims, Familly Hera« Lne Sutret: aura, un music-tiad p H Hu.'uuCL Ambassadeurs kT tU~>H\. i.y.noert. reetau'raoi. Mata H«v 1u veut nie Mme» i>e-Uiin> l-u& cote MM AJtertria; StracK Mai Msuudmiet Alcazar d'Eté u 132 47i. Po!in. Diauern KocUt Phylra, lant*iisie mvttioicgique .Mi.efr <\myllB et \l>csis Avenue ma, etc Attia.tuua eue 1&- vaiiêtees \cuwed,jie¥ ^'attie x nau- res a îieure.- h n 1,2 a Il a Mi.

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UN REMEDE EXPRES rillll M\ «lËKIK L' ESTOMAC

Enfoncez-vous bien tous cette ide dans ta tête: Si vous souffrez de l'estomac, si vous man- quez d appétit, si vous ne digérez pas bien ou si, après vos repas, vous éprouvez une quantité de malaises, vous ne vous guérirez oas. si vous n'emplovez

pas les POUDRES DE SANTE DE COCK. Les Poudres de Santé de Cock sont le' seul remède .qui ail été fait expressément pour bien guérir les maladies d estomac, et c'est le seul remède qui les guérit bien. j Aussi, les Poudres de Cock jouissent d'une vogue vraiment merveilleuse et jamais, depuis que. la médecine existe, il n'a existé un seul remède aussi prodigieusement effi- cace et aussi renommé pour guérir tous 1 les maux d'estomac. Ces) un remède qui a ¡ gagne et mérita la confiance de tous. Les Poudres de Cock se vendent 2 fr. 50 j la boite, dans toutes les pharrrmeies. Il faut toujours les continuer jusqu'à guérison complète, et toujours exiger les boites qui portent la marque de garantie ci-dessus. NAVIGATION PLUVIALE Lundi août.

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LE HAVRE, 26AOUT (DÉPÊCHE)

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DU LUNDI 26 AOUT 1907

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Etrufs. Vente calme', mais prix soutenus. On cote: normands, de 0 7i a 0 83; boeufs blancs. de ( ".v il ( b-j cliolt-tais, de ù C5 à manceaux de 75 à ( Le kilo net.

^eaux.– Vente meilleure et haûsse de 5 c. par 1/2 kilo Mir JI f bons yeaux.

Ou ccte chois de Brie, de Beauce, du Gâtinais. de 1 à 1 o: cliampenoiR, de 95 à 1 u2 autfes provenancep, de i a 1 Le 1/2 kilo net.

Moulons. Vente calme et prix difficilement souUn cote petits moutons du Centre, de 1 10 a 1 15, me\h de de métis beaucerons, cljamp'iii.iFei bourguipnonp, de 1 a africaines. de t 90 Le IA kilo net.

fores. Vente bonne et hausse de 2 c. par 1/2 kilo vil. Les porc- de choix ci I olitc nu 71 c.

On cote bons porc* de l'Ouest, de o 67 à 0 70, et ceux du Centre, de ( sa 60. Le 1/2 kilo vif.

A la pièce, on cote de 0 GO à 1 le kilo net MÉTAUX (100 kilos, Paris)

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CUIVRE, cours commerclaux, les,)0'1 kilos Cuivre rouge en planches, -297 DO en tuyaux sans soudure. 337 50 en fils. Cuivre jaune en plaaches. 237 50. en tuyaux, sans soudure, 277 50. en fil» 237 50 Cuivre anglais, de à du Chili, affiné en lingots. 220

PLOMB, cours commerciaux les 100 kilo* Plomb lammé, en tuyaux 73 76 plomb brut de France. 56 étranger.

ZINC, cours commerciaux, les 100 kilos

Zinc lamlné, 79 zinc en tuyaux, zinc brut de Silésie et autres provenances. 62 t 63 ETAIN. cours commerciaux. les 100 kilos Etain pur lamine, MO étain Banka-Batavta en lingots. 477 des Détroits. 465 anglais 460 ci Australie, 465 français en lingots, 460 FERS, les f00 kilos octroi 3 non compris) Fers marchands au coke, 1" classe. 21 i. fers pour planchers, t" catégorie. 21 50 à • tôla base. 24 FERS-BLANCS

Les fers-blancs brillants pour boites de conserves raient de 56 à 70 fr la caisse de S25 feuilles choix mêlés Les fers-blanc* brillants vendus tout-venant se cotent de 70 à 133 fr les 100 kilos tes ternes pour emballage sont cotés de 43 à 109 fr

NICKEL. On cote au kilo 1 Nickel pur, 5 50 à 6 2j: alliage nickel et cuivrr-, ANTIMOINE

On cote 150 fr. les 100 kilos

MERCURE

On cote S fr. le kilo.

pLATINE

Platine pur. à le kilo. ALUMINIUM, On cote au kilo

Aluminium pur en lingots. 4 à 4 50; en planches. de 5 50 il 6., en tubes, 17 Ir- elltils' de à 50 a 6 fr. Aluminium à 6 Oi0 de cufvre, de 4 à 4 50.

Bronze et lafton ?ralumiI"um « lingots. 7 tr.s YfEUX MÉTAUX. On cote les f,000 kilos Ferraille, de 60 à 62 50; vieux platiuage 30 a cercles de charrettes et enjeux, 80tuyaux en fer propres, à 52 rails de terraisements, 87 à 90 tournure en fer. à 47 déchets de tdle, il 50 •' tôles de chaudière 67 à 70 tôle». 52 il 55 fonte blanche 45 w kW fonte grise, à 52 Deux tuyaux. 50 à tn^.l vieLles gargouilles, 75 2 77 50, tournure de tonte, 40 à 42 vieux rails, 67 à 70 bandages et essieux da locomotive, fer et acier 62 à es vieux coussinets de chemin de fer. ..an. On cote, à Paris, les 100 kilos

dure" •11ftainAmitrai"«. 233 à vieille soudure, OU-u": "ineUX plomb, 42 à ••̃̃ CHIFFONS, les 100 kilos

Toile blanche de 16. à 60 toile bleue' 24 butie gris, pure toile, 38 à 40 blancs mWs toile et coton, 23 à 25 bleus môles à ̃ coton blanc, Iî à 40 ficelles blanches. 22, à 35 bulle gris, 3S bulle me 5 w • indiennes melées S a 10 phormium 4 V. VIEUX PAPIERS CLASSÉS, les 100 kilos Rognures blanches, de 17 à 2j pâte btanche, fi .'Papiers écrits, imprimés'* ptat, 6 à journaux plat, 7 50: bnlle Jaune. 9 à il bleu, 10 50 à 12 Su goudron 7 à coulears Seiée5' 4 •• à •• ••̃ PEAUX DE L-PINS, les 104 peaux

Clapiers Nord 15 kilos.'de à • Est, 16 kil.. de 20 22 Bourgogne. 15 kil de 22 à 24 klï Centre, 16 de 20 Entre.deux Nord, de à 11 Est de 10 11 Bourgogne, de Il .à Centre, de 11 a de"io: T!? de 9 '̃ à 10 Paris et environs Rebuts Toute» provenances ir

Forts Nord, de 43 à 4S Est, de 45 à 48 Bourgogne, de 47 à 52 Cenrre, de 41 CONCERTS & ORPHEONS DU MARDI 27 AOUT 1907

De heures a 6 heure*

Tuileries

Sa régiment de ligne. Chef M. J. Vidal Meicne de fête, Russini. La Voyage en Chine, «?ZIS- rïLLndler' VVek«rI'n- Premier Bonheur! Luxembourg

Garde républicaine. Sous-chef NI. C Bourgeois. Orient Occident. SaintSaëns Lo dernier jour de la Terreur, Litolf. L'n Bal, les GZ'P~ Les Erinnyès. Massenek TarentelCsplanadf des Invalide?

H* régiment de ligne. Chef M. II. Vivet Marche des Réjoui. Bonlemps, WaChs Irapressions d'Italie, aiarpentier. Les Ma,buerites, H. livet. GavoUe naïve, rrespaJUé Les Cloches de Corneviite, PianqueUe. Poika des Odalisques; E. Michel.

Square Saint-Pierre

28e régiment de ligre. Chef M. P. André. Marche folle, II. Bresrfes. les Fils de la nuit P. ;%nàI^-T Préiutte de Daphms et Chloé, Maréchal. Faust, Gounod. Rondo pour flûte, Donjon.

A 9 heures du soir

Square d'Anvers

Union musicale du VIII» axrond». Chef MA. Deline. Montevideo. Tresp;iillé. Idéale, Bolhni. Cequerico, Belvai. Le Lac des Fées Auber. La Tourterelle. Damaré.

De 9 10 heures du soir

Place des Vosges

Harmonie du IV» arrond*. Sous-chef ̃ M Kasier. Marche fédérale de la Somme, Cotteaux Sur la Pelouse, Kelsen. Joli Ramier, H. Bondu, Gavotte Isabelle, 'l'urine. En Mail-Coach, Viltmann.


A LIRE

PAR CEUX QUI SOUFFRENT DE L'ESTOMAC

«j'ai souffert toute ma vie, écrit Mme Lou vert, de violentes crampes d'estomac. Ma mère et ma grand'mère en ont toujours eu. CVst donc pour moi une maladie de nais sance. La moindre impression de froid, la plus petite émotion, une digestion difficile ou mauvaise réveille aussitôt ces crampes. Je sens d'abord comme une barre dans l'esto mac. J'ai aussitôt mauvaise haleine, les yeux

cernés et le teint jaune et tiré. Parfois j'ai des élancements si épouvantables

que je ne puis rester en place. mes muscles ont des contrac tions si viole,, tes t^ue tout mon orps en éprou ve des soubre sauts. Ces crises durent plus ou moins long

M» LOUVERT temrs quelque fois des heures entières. Parfois elles dispa raissent un moment, puis elles reviennent plus fortes. Elles me laissent naturellemenl dans une faiblesse extrême, et le pire c est que je n'y vois pas de remède.

Un jour qu'elle souffrait beaucoup, cette pauvre dame écouta le conseil d'une amie et se mit à prendre du Charbon de Belloc. « Depuis que je prends cette merveilleuse poudre, dit-elle, le suis beaucoup mieux. Mes digestions sont excellentes. Je n'éprouve plus de crampes. Les contractions et les souffrances si violentes que je ressentais ont compté tement disparu. J'ai repris toute ma force et ma gaieté Je suis bien heureuse d'avoir ce remède parfait.

1) Signé Félicité Louvert, Aubigr.é. Il L'usage du Charbon de Beltoc, à la dose dp SàScuinetées à bouche après chaque repas, suffit, en effet, pour guérir en quelques jours les maux d'estomac, même les plus anciens et .les plus rebelles à tout autre remède. Il produit une sensation agréable dans les tomac donne de l'appét.it, accélère la diges bon et fait disparaître la con: nations. Il est souverain contre les pesanteurs d'estomac après les repas, les migraines résultant de mauvaises digesfions, les aigreurs, les ren vois et toutes les affections nerveuses de l'estomac et des intestins, dans ces indispo citions si fréquentes qui n'obligent pas le malade à garder ie lit. mais qui, cependant. le font beaucoup souffrir,

C'est le moyen le plus simple, le plus siii et le moins cher de faire cesser tes plus cruelles douleurs des crampes d'estomac. C'est, enfin, un excellent remède contre les diarrhées et la dysenterie.

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On a voulu faire des imitations du Charbon de Helloc, mais elles sont inefficaces et ne guérissent pas parce qu'ellea sont mal pré parées. Pour éviter toute erreur, bien regarder si l'étiquette du flacon porte le nom de Be!loc.

P. -S. Les personne qui ne peuvent s.habituer A avnW de la poudre de Charbon pourront remplacer son usage par celui dp* Pastilles de t3elloc, en prenant 2 ou 3 pastilles après chaque repas et toutes les fois que la douleur se manifeste. Elles obtiendront les mêmes effets salutaires et une guérison aussi certaipe. Ces pastilles ne contiennent que du Charbon pur. Il suffit de les mettre dan? la bouche od elles se délitent d'ellesmêmes et d'avaler :a salive. Prix de ia boSU 1 f r.

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CAUSERIE^ MÉDICALE i-ulcère variqueux est la plus frequeute des complications des vatriecs.

C'est aussi la plus grave.

1° Les varices peuvent se rompre et fini©ner des Iwiinornigies foudroyantes Kilos peuvent s'enflammer, s'engorger e! ca des douleurs, des œdèmes des jamlu-s. des eczémas, des démangeuisons insupporta*blés, et mettre le malade dans ̃ capacité et d'impotence totnk :i° Les varices fieuveiU, par Iti ù.i.i, chaleurs de IVté, le rnanque de p;:r le in>rt d'un bas élastique twop rigide »̃) '"̃>;̃> neuf. ou lrt>p lâche e! use, pal s .•oup ou d'une chute prcxluire la pli1 ̃ f&ctiense ou chronique. O'i*1'1'1 quf> ̃ la complication, l'ulcère vanqucux n]-i>n: .A toujours comme conséquence finale ù laquelle le variqueux n'échapper¡¡ que par des soins spéciaux et une hygiène se\fire. Il est occasionné par un coup, une ptqftra d'insecte, un gratlage, une excoriation, uno éruption, une -éruption d'eczéma, un furoncle, des démangeaisons et souvent la rupture d'une varice.

Il vient à fleur de peau, mais il ^agne écrivent le derme et les parties «sous-jacentee et correspond à une veine maladie, varice engorgée où la circulation est entrave par l'inflamrnati-:>n ou des caillots, L'ulcère variqueux chez les diabétiques prend une gravité et des proportions redoutable, le diabétique résiste nial aux intoxicaiione et les plaies des jamoes deviennent rapidement funestes chez lui, Le Mal Perforant est une variété d'ulcère grave

Chez les travailleurs et les gens épuisés, l'ulcère variqueux amène rapidement l'impotence et l'immobilité et peut se terminer par des hémorragies graves, de la gangrène et l'embolie.

La Varicine, dépuratif antivariqueux, conseillé déjà par tous les médecins de France et de t'étranger, est bien le spécifique et la médicament curateur de l'ulcère variqueux, car, après l'absorption du médicament, le malade se lève, marche, voit disparaître le gonflement, l'œdème, les douleurs, les crampes, les sueurs des jambes, les démangeaisons, l'enflure, et retrouve ia vigueur de ses jambes. Des milliers de malades dea deux sexes atteints d'ulcères variqueux graves soibnés sans succès depuis de lonjïuea années ont vu, grâce à 1 usage de la Varie!.ne, tarir leur suppuration, sécher leur plaie, reprendre l'appétit et mine fraîche, retrouver leur vigueur et marcher comme avant leur mal, et tout ce;a sans interrompre leur travaïl et siu:a rechute.

Tous les conseils pour utiliser avec profit la Varicine, qui soulage immédiatement et guérit sérieusement le? maux de jambes, tels que varices engorgées, phlébites, glcè- res et eczémas variqueux, sont don '!•'̃•= "">nq le Traité des Maux de Jambes, adj tis et franco.

La Varicine, dépuratif irrterne et spécifique des maladies variqueuses, est envoyée par courrier, contre mandat de 4 fr. 30 adressé à M. le Directeur du Laboratoire de la Varictoe, rue Cadet. Paris.

Docteur Vercourt.

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