DIMANCHE 23 NOVEMBRE 4854.
DEUXIÈME ANNÉE. — N° S2.
PARIS j
DIX FRANCS PAR AN;
LES DÉPARTEMENS : 2 FR. EN SOS ; ET L'ÉTRANGER : 3 FR.
On ne s'abonne pas pour moins d'un an.
Toutes les lettres doivent être adressée! franc de port an Directeur du Journal.
A PARIS, AD BUREAU DU JOURNAL,
*UB DE RICHELIEU, 92;
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A tous les Bureaux des Messageries royales ou générales de France ;
A BRUXELLES^
A la librairie moderne de M. Lépine, Montagne delà Cour, n. 2.
On peut aussi adresser le montant des abonnemeni en un bon a Tue sur lapoite.
PARAISSANT TOUS LES DIMANCHES AVEC UNE ROMANCE INÉDITE DE MADAME PAULINE DUCHAMBGE, MM. EDOUARD BRUGUIÈRE, AUGUSTE PANSERON, AMÉDÉE DE BEAUPLAN;, ADOLPHE ADAM, CH. PLANTADE, TH. LABARRE, MASINI, THÉNARD, JACQUES STRUNZ, ETC.
AVIS.
Ce numéro formant le complément des 52 livraisons de l'année, les personnes qui n'ont pas encore renouvelé leur abonnement sont priées de le faire promplement, pour ne pas éprouver de lacune dans l'envoi de leur journal.
MM. les abonnés recevront incessamment une couverture imprimée avec vignettes.
UNE ANNÉE D'EXISTENCE.
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Le MENESTREL entre dans sa deuxième anne'e : il n'a failli à aucune de ses promesses, et c'est avec un juste orgueil qu'il peut jeter un coup d'oeil dans le passé.
Créé pour seconder le mouvement musical, et hâter le développement de l'art, mais particulièrement consacré au monde fashionable, le MENESTREL a obtenu, dès ses premiers pas dans la carrière, un succès éclatant, un succès qui dépassait toutes ses espérances.
Promptement naturalisé dans tous les salons, installé sur tous les pianos, il a conquis en peu de temps les sympathies de tout ce qui se pique d'une éducation distinguée.
Encouragé par un accueil aussi brillant, il a mis tout en
oeuvre pour se maintenir à la hauteur de ces précieux suffrages, et remplir avec conscience la mission qu'il s'est imposée. Ami des artistes, il a proclamé tous les triomphes ; organe du progrès, il a signalé toutes les routines ; principalement destiné aux Dames, il n'a jamais taillé sa plume sur les bancs poudreux du pédantisme.
Aujourd'hui, fort d'une année d'existence, le MENESTREL a pris racine sur le sol périodique.
Mais le succès croissant de cette publication ne sera jamais un prétexte pour refroidir le zèle de ses éditeurs. D'importantes améliorations vont ajouter à l'aurait, et fixer la vogue du MENESTREL. Indépendamment des artistes nouveaux qui concourront à la partie musicale de cette feuille, il sera organisé, dans les salons du MENESTREL, deux concerts par an, dans lesquels toutes les romances publiées par le journal seront chantées par leurs auteurs. Tout abonné au MENESTREL aura de droit ses entrées aux deux concerts.
Les éditeurs se sont en outre entourés de plusieurs écrivains distingués, qui répandent sur la partie littéraire et critique tout l'intérêt dont elle est susceptible.
Ainsi régénéré, enrichi de nouveaux élémens, le MENESTREL poursuivra sa carrière sous de nouveaux auspices. Libre dans son allure, impartial dans ses jugemens, fidèle à ses promesses, il s'efforcera de justifier de plus en plus la faveur publique, et surtout le suffrage des Dames, qui sera, pour le MENESTREL, la plus précieuse des faveurs.