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Notice complète:

Titre : Le Ménestrel : journal de musique

Éditeur : Heugel (Paris)

Date d'édition : 1834-11-16

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344939836

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb344939836/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 44462

Description : 16 novembre 1834

Description : 1834/11/16 (A2,N51)-1834/11/22.

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5619302c

Source : Bibliothèque nationale de France, TOL Non conservé au département des périodiques

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 01/12/2010

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DIMANCHE 16 NOVEMBRE 4834.

DEUXIÈME'ANNÉE. — N° St.

Ctmîritians îr«? rSUwitnemmt :

PARIS ,

DIX FRANCS PAR AN;

ES DEPARTEMENS : 2 FR. EN SUS ET L'ÉTRANGER : 3 FK.

On ne s'abonne pas pour moins d'un an.

Tc-ntesles lettres doivent être adressées franc de porl an Directeur du Journal.

€>n 0'abiomttf

A PARIS, AU BUREAU DU JOURNAL,

RUE DE BICHEHEP-, 92;

DANS LES DEPARTEMENS,

A tous les Bureaux des Messageries' royales ou générales de France ;

A BRUXELLES,

A la librairie moderne de M. hépine, Montagne delà Cour, n. 2.

On peut aussi adresser le montant des abonnemens en un bon à vue sur laposte.

PARAISSANT TOUS LES DIMANCHES AVEC UNE ROMANCE INEDITE DE MADAME PAULINE DUCHAMBGE, MM. EDOUARD BRUGCIÈRE, AUGUSTE I PANSERON, AMEDÉE DE BEAUPLAN, ADOLPHE ADAM, CH. PLANTADE, TH. LABARRE, MASINI, THÉNARD, JACQUES STRUNZ, ETC.

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AVIS»

MM. les abonnés sont priés de vouloir bien renouveler leurs abonnemens avant le Ie* décembre prochain, afin qu'ils n'éprouvent pas de lacune dans l'envoi de leurs numéros.

Dans la première quinzaine de décembre, toutes les personnes qui se trouveront portées sur les nouvelles listes, et qui, par conséquent, feront collection du Ménestrel, recevront une couverture imprimée avec vignettes.

On est prié d'affranchir.

Le Ménestrel entre dans sa deuxième année d'existence : il est peu de salons à Paris où la collection de ses cinquante premières romances ne soit, sur le piano ; sillonnez la France dans toute son étendue, parcourez la Belgique, la Russie, l'Allemagne, la Suisse, partout voyageur cosmopolite , ses chants ont trouvé des échos. Encouragés par tant de succès, il était du devoir de ses éditeurs de chercher, par tous les moyens possibles, à témoigner leur reconnaissance aux nombreux abonnés de celte charmante publication. Un prospectus, qui paraîtra avec le prochain numéro, instruira le public de ce qu'ils ont fait pour atteindre ce but ; il appréciera leurs efforts, et ses encouragemens seront leur plus précieuse récompense.

Jv<£ JOtaixdume en t/biM/tcbe^^e,

M. d'Haussez, ministre de la marine sous Charles X, a publié sur la musique à Londres, quelques réflexions que nos lecteurs accueilleront avec plaisir ; nous nous empressons d'en donner un extrait :

L'art de la musique est comme celui de la peinture, apprécié à Londres par la dépense qu'il entraîne, beaucoup plus que par les jouissances qu'il procure. Cultivé avec peu de succès par les Anglais, il n'est guère exercé chez eux que par des étrangers, d'autant plus chèrement rétribués, qu[ils doivent trouver dans l'argent qu'ils gagnent, outre le salaire de leur talent, la compensation du peu d'égards qu'ils inspirent.

Si les gosiers anglais sont ingrats, les oreilles sont peu exigeantes : les unes sont faites pour les autres; et si, ce qui n'arrive jamais, les sons d'une voix aigre frappaient distinctement le tympan d'un auditoire attentif, ils ne l'affecteraient pas d'une manière trop désagréable. Mais par une habitude dont on ne se rend pas compte, et qui ne peut avoir de motif que dans le peu de plaisir que leur cause une musique trop fréquente , on n'écoute pas, et un concert n'est qu'un bruit d'inslrument qui se mêle à un bruit de conversation , rendu plus assourdissant par la nécessité où sont les causeurs de faire prévaloir leur voix sur celle des chanteurs.

Lorsque ce charivari a duré le temps convenu , on y met un terme, en congédiant les artistes, après les avoir bien payés.