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Titre : Le Ménestrel : journal de musique

Éditeur : Heugel (Paris)

Date d'édition : 1834-09-21

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344939836

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb344939836/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 44462

Description : 21 septembre 1834

Description : 1834/09/21 (A2,N43)-1834/09/27.

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5619293v

Source : Bibliothèque nationale de France, TOL Non conservé au département des périodiques

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 01/12/2010

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PANSERON, AMÉDÉE DE BEAUPLAN, ADOLPHE ADAM, CH. PLANTADE, TH. LABARRE, ASINI, THÉXARD, JACQUES STRUNZ, ETC.

JOSEPH WEIGL.

Ce: célèbre compositeur allemand naquit en 4766, à Eisenstadt (Hongrie), où son père était premier violoncelliste de la chapelle du prince Esterhazy. Il fit ses premières études musicales à Corneubourg, sous la direction d'Albrechtsberger.

Son père, qui le destinait à la médecine, ne fut pas peu surpris d'apprendre que son fils avait déjà en secret composé un petit opéra à lage de quinze ans.

Par l'influence de Gluck et de Salieri, ce premier essai musical fut exécuté devant l'empereur, qui récompensa ce jeune talent de la manière la plus encourageante.

Dès ce moment, il se consacra exclusivement à la musique. Salieri en fit son élève, et plus tard son suppléant à la direction de l'Opéra.

Bientôt Weigl se lia d'intimité avec Cimarosa, que l'empereur Léopold avait fait venir d'Italie pour composer des opéras.

C'est à peu près vers cette époque qu'il composa la Principessa d'Àmalji, qui obtint un très-grand succès.

Il resta maître de chapelle de l'opéra italien sous l'empereur François ; mais il composa des opéras et des ballets allemands.

?■ Le Corsaire par amour, Giuletta e Pierotto, i Solilari, et l'opéra allemand Dos dorf im gebirge (le Village dans les montagnes), eurent beaucoup de succès.

Son opéra l'Uniforme lui valut la faveur et la protection de l'impératrice Marie-Thérèse, qui chanta elle-même la

première partie lors de l'exécution de cet ouvrage à Schoenbrunn.

Sous la nouvelle direction des théâtres de la cour, il fit exécuter Y Empereur Adrien; mais cet opéra obtint plus de succès à l'étranger qu'à Vienne.

Bientôt après il composa le joli petit opéra: Adrien d'Oslade.

En 1807, Weigl fut appelé à Milan pour écrire deux opéras : Cleopalra et 11 Rivale di se stesso (le Rival de lui-même). Ce dernier ouvrage fit fureur.

On lui offrit la place de directeur du Conservatoire; mais il la refusa, et revint à Vienne après une absence de sept mois.

Le caractère de la musique de Weigl est peu brillant ; elle se distingue particulièrement par la grâce et la simplicité.

Sa Maison des orphelins et sa Famille suisse, qu'il composa en 1808 et en 1809, renferment les mélodies les plus touchantes.

Weigl écrivit aussi plusieurs cantates qui eurent une grande vogue en Allemagne.

La Chute de Baal (1820), et la Porte de fer (1825), furent ses deux derniers opéras : le premier n'a été joué qu'à Vienne, à cause des difficultés de la mise en scène; le second n'a obtenu qu'un médiocre succès. .

Carle-Maria Weber disait que la musique de Weigl avait un caractère limpide, efféminé, riche et velouté. Il y a là tout à la fois un blâme et un éloge.