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Titre : Le Ménestrel : journal de musique

Éditeur : Heugel (Paris)

Date d'édition : 1834-07-27

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344939836

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb344939836/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 44462

Description : 27 juillet 1834

Description : 1834/07/27 (A2,N35)-1834/08/02.

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k56192859

Source : Bibliothèque nationale de France, TOL Non conservé au département des périodiques

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 01/12/2010

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niMANCHE 27 JUILLET \854.

DEUXIÈME ANNÉE. — 55.

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PARIS ,

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LES DEPARTEMENS : 2 FR. EN SUS ; ET L'ÉTRANGER : 3 FR.

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On peut aussi adresser le montant de* akonnemrsis en un bon a vue sur lsposte.

PARAISSAIT TOUS LES DIMANCHES AVEC USE ROMANCE iNÉDiTE DE MADAME PAULINE DUCHAMBGE, MM. EDOUARD BRUGUIÈRE, AUGUSTE PANSERON, AMÉDÉE DE BEAUPLAN, ADOLPHE ADAM, GH. PLANTADE, TH. LABARRE,MASINI, THÉNARD, JACQUES STRUNZ, ETC.

TOITS.

On est assez généralement porté à croire, pour peu qu'on ait des notions musicales , qu'un air ou un morceau de musique produit constamment le même effet, quel que soit le ton dans lequel il est exécuté.

C'est une erreur grave.

Sans doute les notes conservant leurs distances et leurs positions relatives, aucune intention mélodique ou harmonique du compositeur ne peut être compromise. Mais toute oeuvre musicale est empreinte d'un caractère particulier qui plane, pour ainsi dire, sur l'ensemble ; en déplaçant cet ensemble, vous en altérez le caractère.Un morceau de musique, quel qu'il soit, n'est donc jamais impunément détourné delà tonique qui lui est primitivement assignée.

; Les chanteurs de nos théâtres lyriques ne me paraissent pas être assez pénétrés de cette vérité. Souvent ils se font un jeu de la transposition, lors même que la portée de leur voix ne les place pas dans cette nécessité. Nos orchestres sont assez exercés pour que ce déplacement de tons ne nuise jamais à l'ensemble de l'exécution ; mais demandez au compositeur si cette transposition lui est indifférente ? Elle lui cause une impression pénible; et cette impression sera partagée par les véritables artistes.

Il serait donc à désirer que tout artiste, à moins d'une nécessité absolue, restât fidèle au ton dans lequel l'oeuvre musicale est écrite.

'""_ Un de" «os correspondant, amateur passionné de statistique musicale et de physiologie lyrique , le même qui imagina la classification des voix, dans un des derniers numéros au MÉNESTREL , vient d'essayer la qualification des différais

tons de l'échelle musicale, pour qu'il ne fût plus permis de les confondre à l'avenir.

C'est une espèce d'avertissement qu'il donne à nos chanteurs, pour les guérir de la rage des transpositions. Nous communiquons la recette à nos lecteurs, mais sans en garantir l'efficacité. Seulement nous ferons remarquer que notre correspondant ne nous a donné que treize principaux tons, jugeant sans doute les autres peu usités dans l'application.

Le ton à'ut majeur est majestueux ,

Le ton de ré majeur est fougueux,

Le ton de mi majeur est onctueux,

Le ton de fa majeur est sérieux,

Le ton de sol majeur est généreux,

Le ton de la majeur est voluptueux,

Le ton de si majeur est vigoureux.

Le ton d'ut mineur est religieux,

Le ton de ré mineur est mystérieux,

Le ton de fa mineur est vaporeux,

Le ton de sol mineur est langoureux.

Le ton de mi bé majeur est harmonieux,

Le ton de si bé majeur est nerveux.

Nous formons les voeux les plus sincères pour que cette nouvelle classification des gammes contribue aux progrès de l'art musical. Il faut que notre correspondant ait une prodigieuse perspicacité lyrique pour démêler toutes ces qualités dans les différens tons de l'échelle. Et s'il était vrai qu'il y eût de la générosité dans le SOL MAJEUR, et du mystlre dans le RÉ MINEUR , il y a vraiment du sol majeur de sa part de ne pas nous avoir fait un ré mineur de ses profondes observations.