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Titre : Le Ménestrel : journal de musique

Éditeur : Heugel (Paris)

Date d'édition : 1834-07-20

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344939836

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb344939836/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 44462

Description : 20 juillet 1834

Description : 1834/07/20 (A2,N34)-1834/07/26.

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5619284w

Source : Bibliothèque nationale de France, TOL Non conservé au département des périodiques

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 01/12/2010

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DIMANCHE 20 JUILLET 4854.

DEUXIÈME ANNÉE. — N° 54.

PARIS ,

DIX FRANCS PAK. AN;

LES DÉPARTEMENS : 2 FR. EN SUS ; ET L'ÉTRANGER : 3 FR.

On ne s abonne pas pour moins d'un an.

Tontes les lettres doivent être adressées franc de port nu Directeur du Journal.

A PARIS, AU BUREAU DU JOURNAL,

BT7E D'HAHOVHE , 21 ;

DANS LES DÉPARTEMENS,

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A BRUXELLES^

A la librairie moderne de M. Lépine, Montagne de la Cour, n. 2.

On peut aussi adresser le montant des abonnemens en un bon à vue sur luposte. ;

PARAISSANT TOUS LES DIMANCHES AVEC DUE ROMANCE INÉDITE DE MADAME PAULINE DUCHAMBGE, MM. EDOUARD BRUGUIÈRE, AUGUSTE

PANSERONJ AMEDÉE DE BEAUPLAN, ADOLPHE ADAM, CH. PLANTADE, TH. LABARRE, MASINI, THÉNARD, JACQUES STRUNZ, ETC.

Les anciens appelaient orchestre la partie la plus avance'e de la scène, attendu que c'était là que s'exécutaient les danses (1) ; en changeant de destination, elle a conservé son nom : il s'applique en même temps à l'assemblée des musiciens qui s'y réunit.

Lorsque les violons avaient le privilège exclusif de se faire entendre au théâtre, l'orchestre, ne donnant que des sons homogènes, pouvait être renforcé ou affaibli à volonté, et offrir constamment un tout complet dans son ensemble; mais quand on eut imaginé d'y introduire les instrumens à vent, il fallut nécessairement combiner cet accessoire avec le principal , en distribuer le son sur tous les degrés de l'échelle, calculer les effets, établir des rapports entre le grave et l'aigu, l'archet et l'embouchure, et porter la balance du gput^dans les masses harmoniques.

Fort de basses et de violons, l'orchestre faisait déjà rctentirles voùtesimmenses de nos temples, et suffisait à l'exécution de la musique dramatique. Il ne s'agissait donc pas d'augmenter sa puissance, mais seulement de varier ses àccens au moyen des hautbois, des cors, des flûtes, etc. Destinés à brillanler le discours musical, et non à le soutenir, les instrumens à vent sont en bien petit nombre, comparés à celui des violons : un grand orchestre réclamera cent archets, et ne leur adjoindra que deux flûtes, deux hautbois, etc.

S'il a été reconnu que deux flûtes, deux hautbois, deux clarinettes, etc., fournissent assez de son dans une masse

(i) Opyiifitii (orchéomai) signifie danser.

énorme d'harmonie produite par les instrumens à cordes, il est évident que l'équilibre se perd à mesure qu'on réduit le nombre de ces derniers, et qu'il cesse d'exister, si l'on n'oppose plus que six maigres violons au fracas des cors et des trompettes, et aux sons aigus des hautbois et des flûtes.

Un orchestre de théâtre peut tout exécuter avec seize violons; mais on doit regarder le nombre douze comme l'extrême minimum, qu'on nesaurait diminuer sans tomber dans une barbare cacophonie. ( CASTIL-BLAZE. )

Êire musicien, ce n'est pas jouer du violon, de la flûte, toucher du piano, chanter à livre ouvert et pincer de la guitare.

Maint virtuose breveté a passé vingt années de sa vie à faire de la musique, et n'a jamais été qu'un musicien au substantif masculin.

Quand le sentiment musical est parvenu à son degré de perfection, il se transforme en révélation intime, et le mot musicien devient qualificatif.

Paris abonde en jeunes élèves de l'un et de l'autre sexe qui exécutent sur leur instrument les morceaux les plus compliqués, qui se jouent de toutes les difficultés, et qui ne sont pas musiciens.