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Titre : Le Ménestrel : journal de musique

Éditeur : Heugel (Paris)

Date d'édition : 1834-07-06

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344939836

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb344939836/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 44462

Description : 06 juillet 1834

Description : 1834/07/06 (A2,N32)-1834/07/12.

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k56192822

Source : Bibliothèque nationale de France, TOL Non conservé au département des périodiques

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 01/12/2010

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DÎMAXCIIE 6 JUILLET 1834. DEUXIÈME ANNÉE. — N° 52.

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Les signes de musique des Anciens se composaient d'une infinité de caractères, de lettres courbées, couchées, de ligures de toute espèce, dont le nombre s'élevait à plus de 1200. Cette multiplicité de notes ne fut rien moins que favorable aux progrès de la musique. Les Latins, qui le comprirent, substituèrent en leur place les quinze premières lettres de l'alphabet. Ils en composèrent une table qui fut nommée gamma.

Le pape saint Grégoire le grand, très-savant musicien, observa que les huitdernières lettres de cette gamme n'étaient qu'une répétition des sept premiers sons, et réduisit la table aux sept premières lettres.

En 1224, Gui Aretin inventa le système moderne, et substitua aux lettres de l'alphabet, les syllabes ut, ré, mi, fa, sol, la, qui lui vinrent dans l'esprit en chantant.la première strophe de l'hymne de saint Jean-Baptiste, dans laquelle elles sont effectivement renfermées :

UT qnéant Iaxis R R sonare fibris ; Mlragestorum, FAmuli tuorum, SOLvepolluli, LAbii reatum, Sancte Joannes.

Pour bien distinguer les sons graves des sons aigus, Gui Arelin tira plusieurs lignes parallèles, sur lesquelles et entre lesquelles il mit des poinLs ronds ou carrés, qu'on a depuis

appelés notes, et qui parla situation des degrés que ces points occupaient sur ces lignes, ou entre elles, taisaient facilement distinguer un son d'un autre.

C'est vers la fin du dix-septième siècle seulement, qu'un Français, nommé Lemaire, inventa la note si, qui fut généralement adoptée en Italie et en France.

M. Sudre. — Mort de M. Choron.

Toutes les personnes qui ont assisté dimanche dernier à la séance d'expériences téléphoniques, dans la salle des Menus-Plaisirs, ont fortifié, par leur suffrage unanime, l'opinion qui règne déjà depuis long-temps en France sur la belle découverte de M. Sudre.

Un système de communication qui a sur le télégraphe des avantages si frappans; une langue mus'cale qui peutseparler sur tous les instruinens, et dans tous les idiomes connus, et que M. Sudreenseigneen douze leçons: voilà, certes, une des plus belles conceptions de la pensée humaine. Il y a là un tel pas de géant pour la civilisation moderne, une solution si nette et'si positive de plusieurs grands problèmes de la science militaire, qu'on a peine à se persuader que M. Sudre occupe un appartement de simple bourgeois dans la galerie Véro-Dodat.

Quoi ! un homme a trouvéle moyen d'exprimer par douze sons du clairon, correspondant à douze signes télégraphiques, toutes les combinaisons de la pensée, et cet homme semble être à peine connu par nos sommités gouvernemen-