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Titre : Le Ménestrel : journal de musique

Éditeur : Heugel (Paris)

Date d'édition : 1834-06-22

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344939836

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb344939836/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 44462

Description : 22 juin 1834

Description : 1834/06/22 (A2,N30)-1834/06/28.

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k56192807

Source : Bibliothèque nationale de France, TOL Non conservé au département des périodiques

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 01/12/2010

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DIMANCHE 22 JUIN 1834.

DEUXIÈME ANNÉE. — 50.

PARIS , DIX FRANCS PAR AN;

LES DÉPARTEMENS : 2 FR. EN SUS J ET L'ÉTRANGER": 3 FR.

On ne s'abonne pas pour moins d'un an.

Toutes les lettres doivent être adressées franc de port au Directeur du Journal.

A PARIS, AD BUREAU DU JOURNAL,

RUE D'HANOVRE, 21!

DANS LES DÉPARTEMENS \

A tous les Bureaux des Messageries royales ou générales de France ;

A BRUXELLES^

A la librairie moderne de M. hépyne, Montagne de la Cour, n.2.

On peut aussi ailresscr le montant des anotmemenl en un bon .à vue sur là poste.

PARAISSANT TOUS LES DIMANCHES AVEC UNE ROMANCE INÉDITE DE MADAME PAULINE DUCHAMBGE, MM. EDOUARD BRUGUIÈRE, AUGUSTE

PANSERON, AMÉDBE DE BEAUPLAN, ADOLPHE ADAM, CH. PLANTADE, TH. LABARRE, MASINI, THÉNARD, JACQUES STRUNZ, ETC.

SOCIETE GEÀJXTÂNTE ou dllbaij.&H/ce-'.

Cette société existe depuis trois ans, et compte dans son sein une foule d'hommes distingués de toutes les classes. L'autorité municipale de Mayence vient de lui céder un local dans la salle de spectacle, et les membres ont donné à cette occasion une fête brillante, à laquelle ont assisté le bourgmestre et les conseillers municipaux.

Après le discours d'ouverture de M. Jean Scbott, président de la société, un choeur magnifique de M. Ascher, et un morceau de musique deConradin Kreutzer, ont été exécutes avec un ensemble et une expression remarquables.

Le professeur Gredy a prononcé ensuite quelques paroles . sur l'origine .et le but de cette société. Il a terminé son discours par la citation de cet adage si populaire parmi les dilettanti de i'Allemagne.

«Si mm fln$f / in fofj Mtfj fcBÇtidf) nte&tr ; !8ôfe SOîenfrfim ijaden {fine Située. (i)

Après cette séance, la société s'est rendue dans le beau jardin de M. Yolek, où la table était dressée pour le souper. Plusieurs toasts ont été portés par lé président, le bourgmestre et quelques autres membres de la société. Deux virtuoses distingués, MM. Schmidt et Almerrseder, ont exécuté divers morceaux de Robert-le-Diable, arrangés par le maître de chapelle Rummel pour le piano, la clarinette et le basson.

(1) La où l'on chante prends ta place avec joie ; Car les médians ne chantent pas.

Ces morceaux ont produit une impression telle, qu'un toast collectif a été porté à Meyer-berr, à l'arrangeur et aux exécutans.

La gaîté la plus expansive n'a cessé d'animer ce repas, et la société ne s'est séparée qu'après minuit.

(DIDASKALIA.)

THEATRE NAUTIQUE.

Le public se porte en foule à chaque représentation de la salle Vehtadour, et le succès des deux ouvrages s'accroit de jour en jour. Rien de plus suave, de plus gracieux comme oeuvre de composition, que ce prologue des Ondines. Indépendamment de l'ingénieuse disposition des groupes qui caractérise le talent du chorégraphe, il règne tant d'expression et de clarté dans l'exécution mimique et l'ensemble du canevas, que le spectateur saisit promptement; sans le secours d'aucun programme, la marche de l'action et les passions qui agitent les divers personnages du drame. M. Henry équivaut à un excellent auteur dramatique, il sait traduire toutes les émotions. On pourrait dire plus de mots à l'aide du dialogue, mais certes on ne saurait exprimer plus de ; choses.

Le ballet de Guillaume Tell obtient le suffrage de tous les connaisseurs, et ne peut manquer d'intéresser le spectateur le plus hostile à la pantomime. Le ta'entde mademoiselle Sisman, la prodigieuse souplesse de M. Achille Henry, le jeu plein de sensibilité de mademoiselle Bettoni, contribuent puissamment au succès de cette composition.

La Siretia, du 1er acte, et le divertissement des pêcheurs, au 5e, excitent chaque soir des salves d'applaudissemens.