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Titre : Le Ménestrel : journal de musique

Éditeur : Heugel (Paris)

Date d'édition : 1834-05-11

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344939836

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb344939836/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 44462

Description : 11 mai 1834

Description : 1834/05/11 (A2,N24)-1834/05/17.

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5619274h

Source : Bibliothèque nationale de France, TOL Non conservé au département des périodiques

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 01/12/2010

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DIMANCHE i\ MAI 4854.

DEUXIÈME ANNÉE. — N° 24.

PARAISSANT TOCS LES DIMANCHES AVEC UNE ROMANCE INÉDITE DE MADAME PAULINE DUCHAMBGE, MM. EDOUARD BRUGUIERE, AUGUSTE PAJVSERON, AMÉDÉE DE BEAUPLAN;, ADOLPHE ADAM, CH. PLANTADE, TH. LABAURE, MASINI, THÉNARD, JACQUES STPJJNZ, ETC.

.! FETE DES LÂÏTTE&ÏTES.

C'est une des plus importantes fêtes nationales des Chinois : on la célèbre en l'honneur du législateur Confutzée.

Les derniers jours de l'année, et les premiers de l'année suivante, sont consacrés à ces solennités qui durent au moins vingt jours, et dont la musique, la danse et les processions , les banquets et les jeux de toute espèce font ordinairement les frais.

Mais c'est seulement dans la nuit du quatorzième jour de la nouvelle année que commence la fête des Lanternes.

Dans l'intérieur du palais impérial de Peking se trouve une énorme cloche qui est particulièrement destinée à donner le signal de la fête.

Sitôt que cette cloche fait entendre son sourd bourdonnement, des salves d'artillerie partent de tous les forts du palais et de l'immense capitale, le clairon retentit dans les rues de Peking, et un million de lanternes de toutes couleurs sont pendues devant les maisons ; des feux de joie s'allument sur plusieurs points ; le peuple parcourt la ville en poussant des cris de joie, et toutes les cloches carillonnent à la fois.

Ce signal est immédiatement suivi par toutes les villes et tous les villages de cet immense empire. Le premier coup de canon parti du palais impérial se propage à l'instant, d'écho en écho, jusqu'aux derniers confins du pays; et avaut qu'une heure se passe, un carillon général s'élève d'un bout de la Chine à l'autre, et 200 millions d'individus avec 200 millions de lanternes s'agitent sur toute la surface de l'empire pour célébrer dignement la fête.

Ces, lanternes diaprées de couleurs éclatantes au milieu de la nuit, offrent un spectacle magique.

Les bonzes commencent ensuite leurs processions dans les rues, avec accompagnement de choeurs et de musique instrumentale. Des masses de peuples suivent ce cortège : les notabilités accompagnent la procession en voitures,'les classes moyennes montent des ânes ornés de rubans et de fleurs ; et un grand nombre de femmes suivent à cheval en jouant de divers inslrumens.

Les salves d'artillerie, le son des cloches, le bruit de la musique et le cri de la foule produisent par leur simultanéité. l'effet le plus extraordinaire, le plus bizarre que l'homme puisse imaginer. Une personne qui se trouverait à une demi-lieue de Peking , croirait entendre le bruit d'une bataille générale que se livrent deux armées formidables.

Le lendemain, à "midi, la fête devient plus calme ; alors commencent des réjouissances et des mascarades qui rappellent le carnaval de l'Italie ; ces folies chinoises sont aussi extravagantes que celles de Rome et de Naples : mais les fous se montrent à visage découvert.

HAYDN ET L'ELEPHANT.

Le célèbre Haydu descendit un jour dans l'auberge d'un village, à quelques lieues de Dresde. Il y rencontra une troupe de bons campagnards qui fêtaient gaîment un jubilé. Ils invitèrent Haydn à partager leur repas, ce. qu'il accepta sans se faire prier et avec sa cordialité ordinaire.

Le propriétaire d'une ménagerie ambulante, qui se rendait à Dresde, était arrivé le même soir, fort tard, dans ce village, avec un éléphant. Il attacha cette bêle près de la fenêtre de l'auberge, et alla se rafraîchir dans la salle d'entrée.