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Titre : Le Ménestrel : journal de musique

Éditeur : Heugel (Paris)

Date d'édition : 1834-03-09

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344939836

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb344939836/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 44462

Description : 09 mars 1834

Description : 1834/03/09 (A2,N15)-1834/03/15.

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5619265j

Source : Bibliothèque nationale de France, TOL Non conservé au département des périodiques

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 01/12/2010

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DIMANCHE 9 MARS 1834.

DEUXIÈME ANNÉE. — N° 15.

DIX FRANCS PAR AN;

LES DÉPARTEMENTS , 2 FRANCS EN SBS ; ET L'ÉTRANGER, 5 FRANCS.

On ne s'abonne pas pour moins d'un an.

Toutes les lettres doivent Cire adressées franc de port au directeur du journal.

A PARIS, AU BUREAU DU JOURNAL^

MUE D'HANOVRE, 21, DANS LES DÉPARTEMENTS,

A lous les Bureaux des Messageries royales ou générales de France;

A RRUXELLES, .

Au bureau de.L'Emancipation, rue des Fripiers, 36.

On peut aussi adresser le montant des auouncincnls en un bon à vue sur In poste.

Paraissant tous les dimanches avec une ROBEAMCS INÉDITE de BTadanië Pauline DtTCHABïBGE, S». Edouard EamsmÈBE, Auguste PANSEHOÏT, Amédée DU BEATOIAN, Adolphe ADABX, Charles FLANTADE , Etienne THÉRAHD, Jacques STRUHZ, BOCHE, etc. , etc.

(mardi 4 mars.)

La YO'IX délicieuse de la bénéficiaire a fait presque à elle seule tous les honneurs de cette soirée, et pourtant madame Slockhausen éprouvait ce soir une fatigue excessive, et paraissait être très enrhumée. Son zèle n'en mérite que plus d'éloges, à une époque où tant de virtuoses changent le programme de leurs concerts sous le moindre prétexte, et ajournent leur public de semaine en semaine.

Selon son habitude, madame Stockhausen a triplé les jouissances de ses auditeurs, en leur faisant entendre de l'italien, du français et de l'allemand,- et selon son habitude aussi elle a ravi lous les assistants.

Celte cantatrice a un timbre de voix argentine qui vibre si délicieusement à l'ame, que l'on ne troquerait pas ies sensations qu'elle fait éprouver contre les émotions saisissantes que font naître nos plus célèbres artistes dramatiques.

Madame Stockhausen s'est fait applaudir dans un concerlino de sa composition, exécuté sur la harpe.

M. Urhan a fait entendre une fantaisie assez originale sur la viole d'amour.

- M. et madame Boulanger, M. Richelmi et mademoiselle Marie Jonard ont contribué par leur talent à embellir cette soirée.

Mademoiselle Jonard, qui a joué les mêmes variations de Czerny qu'elle avait précédemment fait entendre dans les salons de M. Petzold, les a exécutées celte fois avec infiniment plus de goût et d'expression, et nous nous empressons de lui

rendre cette justice : mademoiselle Jonard a toutes les dispositions nécessaires pour figurer un jour au rang de nos pianistes les plus distingués.

^ Quand vous verrez le nom de M. Richelmi sur le programme d'un concert, vous n'éviterez pas la romance de Bérat :

<t Rien n'est si tenu- que le village, ; « En vérité, je vous le dis;

ni une chansonnette italienne assez gracieuse, dont le refrain nous échappe en ce moment. L'hiver dernier on s'écriait dans nos salons : Qui nous délivrera de Jeune fille aux yeux noirs? Aujourd'hui on se voit forcé de crier à M. Richelmi : « Qui nous délivrera de vos deux romances? » M. Richelmi aune voix fort agréable, mais on l'apprécierait davantage s'il variait un peu son répertoire. Un de ses rivaux, M. Edouard Granger, manifeste dans nos salons la même tendance à cette disgracieuse uniformité : Ma liberté et le Chant maritime paraissent composer cet hiver toute la provision musicale de ce jeune compositeur. Pour l'amour de vos auditeurs, messieurs, ne colportez pas ainsi vos échantillons de salon en salon ! vous finiriez par discréditer la marchandise.

Horace a formulé, dans son Art poétique, cette pensée, que la peinture était soeur de la poésie: utpiclurapoesis eril. Le classique Boileau a publié quelques vers sur une contestation entre la poésie et la musique, contestation qui se termine par la réconciliation des deux soeurs. Un raisonnement fort logique nous autorise donc, à établir que la peinture et la musique sont