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Titre : Le Ménestrel : journal de musique

Éditeur : Heugel (Paris)

Date d'édition : 1834-02-09

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344939836

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb344939836/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 44462

Description : 09 février 1834

Description : 1834/02/09 (A2,N11)-1834/02/15.

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5619261w

Source : Bibliothèque nationale de France, TOL Non conservé au département des périodiques

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 01/12/2010

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DIMANCHE 9 FÉVRIER 1834.

DEUXIÈME ANNÉE. -NM1.

DIX FRANCS PAR AN;

LES DÉPARTEMENTS, 2 FRANCS EN SUS; ET L'ÉTRANGER, 5 FRANCS.

On ne s'abonne pas pour moins d'un an.

Toutes les lettres doivent être adressées frane de port au d irecleur du journal.

A PARTS, AU BUREAU DU JOURNAL,

BOB D'IlANOmB, 21, DANS LES DÉPARTEMENTS,

A tous les Bureaux des Messageries roijales ou générales de France;

A BRUXELLES,

Au bureau de l'Emancipation, rue des Fripiers, 56.

On peut aussi adresser le montant des abonnements en un bon a. vue sur la poste.

Paraissant tous les dimanches avec une K.03SAKTCS IKÉBME de Sîadame. Pauline DUCHAMBGB, KM. Edouard P.RTJGUIÈRÊ, Auguste PANSEaoN, Amédée DE BEAÏTFI.AN, Adolphe ADABI , Charles PLANTADE, Etienne THÉNAHD, Jaçtrues STRONZ, BOCHE, etc., etc.

Nous avons déjà entendu exécuter des concerts sur la guimbarde, et des symphonies sur des morceaux de sqpip';'mais l'art ne paraît pas s'arrête.r, en si beau chemin : voici venir un. virtuose qui donne des concerts de tambour. M.: Ciofano, à Weimar, a tellement perfectionné les ressources de cet instrument à percussion, qu'il attiré'la foule.à ses Représentations. 11 faut espérer que cet artiste viendra nous donner un échantillon de son talent sur le tambour. Ce n'est qu'a Paris que les brevets d'artistes obtiennent leur visa définitif.

(vbwocwie,l ;;

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Ce mot qui vient de l'hébreu buk, trompette, devrait être le terme générique de tous les instruments qui s'embouchent; mais l'usage l'avait restreint chez les anciensà l'indication d'une espèce de trompette, ou d'instrument de musique guerrière. Plusieurs historiens confirment cette opinion en assurant que cet instrument se recourbait en cercle, par quoi il différait de la trompette ordinaire. Selon Yarron, c'était des cornes de boeuf qui, dans les premiers temps servaient à donner le signal de guerre à l'armée ; d'autres prétendent qu'on employait également à cet usage des cornes de bouc ou de bélier.

Le mot buccine n'est plus d'usage aujourd'hui ; mais il l'était du temps de Marot, qui l'a employé dans ces vers :

Les cloches sont tambourins et douane Harpes et luths, instruments gracieux, ; Hautbois, flageols, trompettes et buccine, Rendant un son si très solacieus.

Le génie de Weber n'eut pas plus tôt enfanté le FREISCHUTZ {Robin des bois)', que toute 1 Allemagne l'adopta avec enthousiasme :- ce fut un long et unanime retentissement depuis le Rhin jusqu'à la Sprée, depuis l'Elbe jusqu'aux bouches du Da•

Da• Le culte universel qu'on vouait à celte idole du jour ne se concentra pas dans les capitales ; la moindre troupe ambulante ne put se dispenser de Faire entrer leFreischùtz dans son répertoire.

• ïrancfort-sur-le-Mein était une des villes où l'opéra de Weber s'acclimata avec le plus de promptitude et de succès. Depuis la ZATJBERFLOETE (Flûte enchantée) de Mozart, on n'avait y)i d'ouvrage lyrique se propager en si peu de temps parmi les î masses. Les jeunes gens fredonnèrent au matin au soir les dé.Jieie.ux motifs de celte partition ; les demoiselles s'endormirent

avec le Jungfern krantz * et se levèrent avec les Jaeger chor ** ; les ouvriers, les cochers et les domestiques sifflèrent toute la journée les mélodies de Freyschùte.

Il en résulta ce qui résultera toujours des choses les plus exquises dont on jouit avec excès, et sur lesquelles on se blase : la satiété et le dégoût.

Pauvre Wéber !...

Cette satiété avait pris un caractère tellement prononcé à Francfort, que plus d'un maître se voyait forcé de renvoyer son domestique; et avant de le remplacer par d'autres, on s'informait avec soin s'ils siflaient le choeur des chasseurs.

* Choeur des femmes dans Robin des Bois. ** Le fameux choeur des chasseurs.