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Titre : Le Ménestrel : journal de musique

Éditeur : Heugel (Paris)

Date d'édition : 1851-07-27

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344939836

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb344939836/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 44462

Description : 27 juillet 1851

Description : 1851/07/27 (A18,N35)-1851/08/02.

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k56178242

Source : Bibliothèque nationale de France, TOL Non conservé au département des périodiques

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 01/12/2010

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— 919. — Dix-huitième année. Dimanche 27 Juillet 1851. — 35. —\

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1' Au Journal-texte paraissant tous les dimanches ;

2° À 26 morceaux de citant : romances, mélodies, chansonnettes des meilleurs auteurs , ornées de titres ou dessins, paraissant de quinzaine en quinzaine ;

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PARIS, ON AN : 15 fr. —PROVINCE : 18 fr.

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JOURNAL DE MUSIQUE.

Paraissant tous les dimanches en quatre pages de texte contenant les nouvelles musicales et littéraires, la chronique des théâtres, le compte-rendu des pièces nouvelles, la revue critique et annonces des publications en vogue.

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PARIS , un an : 25 francs. — PROVINCE : 30 francs. ETRANGER : 36 francs.

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DONNANT DROIT PAR AN :

1" Au Journal-texte paraissant tous les dimanches ;

2° A 26 moremn de piano : valses, quadrilles, polkas, redowas, schotischs, etc., des meilleurs auteurs, soigneusement doigtés, paraissant de quinzaine en quinzaine ;

3° A deux billets gratuits pour chaque Concert du Ménestrel ;

k" Enfin, à titre de prime, en s'inscrivant : à un bel Album illustré, pour le piano.

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PARIS , UN AN : 15 fr. — PROVINCE : 18 fr. ÉTRANGER : 20 fr.

EN p BOVIN CE , on s'abonne chez tous les libraires et marchands de musique, ou directement à Paris, par un bon sur la poste, adressé franco à M. HEUGEL,

Directeur du Ménestrel, 2 bis, rue Vivienne. — On s'inscrit du 1er de chaque mois.

LES BUREAUX « 9 Ma, me Vivien—e, au Magasin de Musique, ancienne maison A. MJEMSSOJV1VIJER, HEUCiEIi et Ce, ÉDITEURS.

Nos abonnés au Journal des Pianistes, recevront avec le numéro de ce jour : la T AKENTEIAE 7 caprice-étude de N. Louis. — Suivra immédiatement après : Le Robinson de la Vallée aux Loups, quadrille inspiré à M. le vicomte J.-C.-L. DE CALONNE par la charmante petite Suisse du val d'Aulnay.

Nous publierons dimanche prochain pour nos abonnés au Journal des Chanteurs : ta BOM1 DAMÉ DE MAI, production de M. GUSTAVE MATHIEU pour les paroles , et de M. LÉOPOLD AMAT pour la musique. — Suivront immédiatement deux mélodies inédites de LCIGI BORDÈSE , paroles de MM. EDOUARD PLOUVIER et FRANCIS TOURTE.

LA MUSIQUE A LONDRES.

(2e ARTICLE.).

En ce moment, comme vous savez, c'est la saison des concerts à Londres, c'est-à-dire que chaque petit professeur de chant ou de piano donne son concert et afflige ses élèves et connaissances d'un certain nombre de billets qu'on n'ose décemment pas refuser. Quand donc la musique sorti ra-t-elle de cet état de mendicité , et quand donc les artistes d'un peu de talent comprendront-ils que la fureur de donner des concerts leur nuit infiniment et les rend des épouvantails pour les gens chez lesquels ils ont une fois soupiré une romance ou joué un solo d'un instrument quelconque! Laissez-donc les gens aller entendre de la musique là où bon leur semble , et ne leur imposez pas de force tel ou tel concert, et cela justement un jour où ils auront le spleen !

Les concerts les plus remarquables à Londres sont ceux de la société d'Exeter-Hall, qui exécute des oratorios de Haendel, de Mozart, de Mendelsohn, etc. J'ai assisté à l'audition de YElie , dernier ouvrage de Mendelsohn, et quoique ce concert laissât à désirer sous bien des rapports, j'ai admiré les Anglais (moi qui n'aime pas les admirer) de pouvoir exécuter eu entier, devant une salle comble, un ouvrage sérieux de la longueur d'un oratorio. L'orchestre et les choeurs se composaient de sept cents exécutants. N'allez pas vous imaginer que tout cela étaient des artistes : la Sacred harmonie society d'Exeter-Hall est une société d'actionnaires qui exploitent 'es concerts spirituels comme on exploiterait un magasin de nouveautés, "n chemin de fer, etc., etc. Il y a des bottiers, des marchands de thé, etc.,

intéressés dans cette affaire, et de manière ou d'autre ils amènent leurs amis, parents et connaissances qui vont en amateurs contribuer à l'exécution et faire nombre avec les artistes; j'ai remarqué quelques ténors, des squires ou lords peut-être, qui ne chantaient pas beaucoup, sans doute pour faire voir qu'ils étaient amateurs.

Un orgue immense, à poste fixe, accompagne les fortes de l'orchestre et souvent les récits ; l'effet en est très bon et donne à l'exécution un grandiose qu'elle n'obtiendrait pas sans cela avec un orchestre et des choeurs anglais, car c'est froid comme glace quant au sentiment, et il n'y a que les nuances extrêmes du forte et du piano qui soient bien exprimées. Les phrases de développement et d'un caractère non indiqué en toutes lettres par le compositeur sont mal rendues et produisent par suite un effet très monotone. J'ai aperçu dans l'orchestre un serpent, instrument qui n'est plus usité en France, même on l'abandonne peu à peu dans les cathédrales pour le remplacer par l'ophicléide qui a plus de mordant ; il est à regretter qu'aucun facteur ne veuille s'occuper à perfectionner le serpent, dont le son doux et moelleux pourrait rendre des services dans l'orchestre.

Les solistes, dans l'oratorio d'EMe, étaient : Mmes Birch, Williams, Dolby, Hayes, et MM. Sims Reeves, Walker, Stockhausen, Novello et Smy thson.

Miss Cath-Hayes a une belle voix de soprano, et a fort bien chanté l'air : JJear ye Israël qui commence la deuxième partie ; Miss Williams possède un contralto avec des notes graves pleines et d'un bon timbre. M. Sims Reeves, le ténor, n'a pas grand chose à chanter dans l'oratorio de Mendelsohu ; le rôle d'homme principal (Elie) est pour le baryton chanté par M. Stockhausen. Ce jeune artiste, élève de MM. Ponchard et Garcia, s'est fait remarquer par la chaleur et la belle diction de son chant; un tel début dans un grand concert promet un bel avenir.

M. Costa dirige à Exeter-Hall; c'est un homme de beaucoup de talent, à ce qu'on dit, du reste il ne s'émeut pas beaucoup pour gagner ses vingt guinées par soir : il est assis dans un socle de colonne au haut duquel on voit sortir une tête et deux bras ; l'un des bras avec un archet bat les mouvements comme un métronome, et j'avoue, tout en condamnant les gestes chez un chef d'orchestre , j'en voudrais voir un peu plus chez M. Costa. Somme toute, l'exécution a été bonne, et comme je l'ai déjà dit, nous se-» rions embarrassés, à Paris, de trouver un public qui voulût entendre tout