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Titre : Le Ménestrel : journal de musique

Éditeur : Heugel (Paris)

Date d'édition : 1880-08-29

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344939836

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb344939836/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 44462

Description : 29 août 1880

Description : 1880/08/29 (A46,N39)-1880/09/04.

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5616982j

Source : Bibliothèque nationale de France, TOL Non conservé au département des périodiques

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 01/12/2010

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LliMMESItlELj

309fttcêe3

309fttcêe3 dans .rioeavvne,-de1\Lu%JIJpar,;-Rvi/c/!i4,-et

gellérophon. -H-r!;-!-.;;,-^ ■»-;-;,;u!/ --;- -,,..,,.,, ,,,;.; :r:,: ,;

Ce dernieroioiuvragfijiiuti, signé Vïflpar,, .Thomas .Corneille,..seul, ./.et pendant plus des usoixan,ts an.isj,vJ.s)$u^ljc,.Be çpnnufque.le, nom "de cetauteur. .-_.v:-.,.,-.v.-,%; ,,; : ;-,■,,,„,, .,'.,-,,-,,, ,

En 1741, le vieux Fontenelle s'avisa de réclamer sa "part "de collaborateur pa-F-*Be~kU-r^%si,rée4*B^e,:/a)iiEaaLdes Savants (1) ; le rôle d'Anisodar, entre autre travail lui serait, dû complètement. Son oncle Thomas^oerneHle-élant mortcen. 1709 et n'ayant pu lui jien opposer,'.lâîs'sons'donc Fontenëllè'jouir'dé' son triomphe.

Quant à Boileau, d'après les"AnlTâles'Vramatiques, il aurait travaillé assument,à;,ce,.magnifique poème et aurait dit,.que «tout ce qui s'es'tjtrpuxé passable àajis, .Bellérophon, c'est à moi"qu'on Le doit. » Qajigçpnna.îfy bien, ;lâ ,1a mpdestie .ordinaire de l'auteur de l'Art P^to'gwej, se.u^empnt,, pour Bellérophon, s'il en estjçpmm,e il dit, on ne lui' doit pas grând'chose.

Quinault, lui, avait composé, en ,1670, pour le théâtre de l'hôtel de Bourgogne, une tragédie que l'on peut retrouver dans le recueil dW;oeuvrès de 4'aUtéur•'(Histoire:, du Théâtre Français, année- .1670).' Il ésflbiit^nâtÛTèl que' son 1 'ami' Lully lui ait^demàndé. quelques conseils 1 p'è-ûr aider Thomas Corneille'dans 'son oeuvre Immense.; :

Laissons de côté le poème et revenons à la partition qui eut un féél-'ét-duràhlè' suCcès-dès'les premières représentations. . - ^MMerèur'è Gâtant !(jâU'vie!r-1679), à' propos d'opéras'joués-à-Venise, âji)iitë':'(("On-peut"sé promettre un' très- grand plaisir de ces spectâ'cle'sj 1 s'ils 1 'approchent'clé celui" dviBellérophon, qui a été/représenté aujourd'hui; 'pour la 'première' fois, su~r-le-théâtre de l'Académie r^âlè^dë 1 musique;' ,,;';/" 'l| - ;■ -,:--

«On peut dire que tout Paris y était et que jamais assemblée ne fiit-ny-plus' nombreuse, ny plus illustre: J'entends crier miracle de Ms'c'ôstéz:'Chacun convient que 1 M. de Lully S'est surpassé lui— fnème èPqù'e Ce dernier; ouvrage est son chef-d'oeuvre. » Z!l;a'iivraisbhdu: m'ois de mai de la même année nous donne des piMés'sûr l'ouverture de l'opéra de Bellérophon, et les fait précéder de ces-quelques' mots : ' -. - -••

~'-'5'ÎJé''suis 'ràvy ' qu'on vous ait'■■ fait' entendre, comme vous le mandez, l'ouverture de l'opéra de Bellérophon. Quoy que tous les aità'qué M.'!de Lully a faits dans cet opéra, pour les violons, soient a'iltnirablesV'Cëluy là est particulièrement estimé. Comme apparemfflent'Tàus l'aurez-retenu pour le chanter, je vous envoyé- d„-s vers qui ont été faits sur cet air par une personne de qualité. » '"'SdUfophon fut joué à l'Académie pendant dix mois consécutifs, aveB'iïri'trés-grand' effet,' depuis le 31 janvier jusqu'au 29 octobre; sàiif'les''rël'âchès''régleme'ntâires de la semaine sainte. Le roi ordonna rjuS'T'oiî lé 1 Représentât au ' château de - Saint-Germain, • ! le -3 janvier 1680. Deux représentations extraordinaires; en furent aussi données: Pù'hëd'e 2î-'ma'iJ,én l'honneur de S. A. R. le-Dauphin l'autre, po'ur'"la 'Mfië; d'Espagne,, Marie-Louise d'Orléans; fille de Monsieur, avWt's'o'h départ de France.(2). ' :"

/li',pàrtir''dèi là dérniéï-é reprisé du mardi 6 avril 1728, nous n'avons pas trouvé de'reprises mentionnées sûr lès registres. - "°Ee 'Sàj&i-''de Bellérophon est à grand spectacle; aussi, nous,aA'ons înentionhé'! avec soin tous'les' détails de mise en scène que nous àVb!ris pu'trbùvêr dans la pièce imprimée par Gh.- Ballard (1769) et ijl 'sé'tr'o'uyè'd'ans l'a précieuse collection 'de Soleinne (Bibliothèque de l'Opéra). " --- ■' ' ;:i ■'■ ■'■■■ -<;■.-.

"'''Nous lés 'f'eCommandons à: tous ceux qui désireraient connaître l'Iat'-'do! 'théâtre ' âû ivn<> siècle, ' où la machinerie, avec ses vols et SëS transformationsimûltîples, est fort curieuse à étudier.-.-■

.THÉODORE DE. LAJARTE.

:pii) ^OUVEEEES DIVERSES

1!liu 3 J3 njifjiiod. y;.;;-::;. :-.,:'-,;,-,;-.,,. ! ,;-■, . .,;,::

ÉTRANGER > -, H,

s,ÏJ"5q. a-) 7rr,>-j .;;,>, ,,; ,-., .-.,,,. ,., . .i ;;- ,?-, -,., ... . ...

5i^'saàon1.!,angi,aise,-,se, prépare, déjà. Liverpool annonce son premier »§artnd'aut(]mna,;pour le, S octobre sous la .direction, du; maestro MaxSruiQ>,1eJt^cijtesïer'rïeiMen, pour, le 23 du même mois, sous la conduite de %rles HalhL réminenteyii-tuosè française ^Ôntigny-Bémaury est-appeef^^fêies'nonnèureau piano a ces deux 1 grands'cohcerts.'' ;

(1) Dictionnaire des Théâtres de Paris. — Les frères Parfait (Paris, 1736). ao®)rftimires#t4pu$erite tfe,j-P/3ér^;(Biblio^que,,natlonale). . ,. ; ... ;.

; — D'autre , part on annonce, que, sir Julius Benediçt, qui a dirigé, si longtemps.lefestival triennal ,de Norwichet qui a donné,-'comme on sait,'sa ! démission de condvcior, dirigera pour là dernière fois le' festival' du l'8'oc-' tobre;donne à,'son bénéfice'.' '.' "'/ ':- ! ' ' ' '"' ;' ■'•;:'-

-—,TJiie nouvelle série,ide,,pon,e,erts-promenades ya. commencer le. 12 octo;

octo; au théâtre de Çovent-Garden de .Londres, en vvie d'y faire entendre'

; les oeuvres musicales du célèbre: càpëllnîpis'tér. Gungl, appelé"'à'.''diriger'

I lui-même ses remarquables compositions. Oh sait q'uèlès: valses de' Joseph.-'

j Gungl jouissent à Londres 1' d'u'iiè ! popularité -égale à celles de Johann'

i Strauss à Vienne'et que ses -polkas'n'y-sont pas moins renommées ique

celles' de Falirbach'à Pesth. On'peut-donc- s'attendre à une amueneé

extraordinaire au théâtre-de Govent-Garden le jour où Gungl prendra-le,

bâton de chef d'orchestre. ..,..,., ... ;-

— Si Paris est riche en théâtres, Londres l'est davantage encore et n'on possède pas moins de cinquante, les principaux sont-.- ■;'; .-..,.

Covent-Garden,.-.. lier M-ajesty's, Drury Laiie, l'Alhambra,. le Palais, de Cristal, l'Aléxandra Palace, 1'Adplphi, le ,Griter,ion,,,le Court,;le.Gaiety, ,1e, Globe,,PHaymarket, l'Impérial, le. Lyceum,, l'Olympic,, J'OpérarÇomique, le Princess,-le.Prince de Galles, le Saint-Georges, le Saint-James, le Strand, le. Vaudeville, le Cpnnaught, le Folly, le Royalty, le Sâdlers Wels, le Standard, le Surrey,. l'Albion, i'Astliley, le Britann'ià, le Duke's (qui vient de brûler), l'Éast London, le Garrick, le Greciân, le Kingls croii, le' Ladbrockô' Hall, le Maryleborud, le Park, le Pavillon, le Philharmonie-; le Victoria, le Clapston Park, le Royal, lé Royal-Théâtre; le Stangate, lés Variétés, le Victoria-Hall, etc., etc. ' - ■ ; ■ .,:

— Encore un sinistre théâtral. — Dans la huit de jeudi à vendredi,'le Lyceum-Tlieàtre de Sundeiiand a été comp'lètement-détruit par un incendié dans l'espace de deux heures, malgré tous les'efïbrts des pompiers et le secours de torrents-d'eau. On ignore la cause de-ce désastre. Quelques années auparavant^ la salle de spectacles,-qui occupait le même emplacement, avait été détruite de lamême, façon.. ; ; - - .;■ , :,;.

''—Les francs-maçons de Bruxelles se sont souvenus que Mozart s'était 1 autrefois fait.affilier à leur ordre et se sont ddnhé'lé luxe d'une représentation de la Flûte enchantée, au Théâtre dé la Monnaie,'représentation qui à valu un succès très vif à MUo Vachot, qui- abordait pour,la première fois les Vocalises suraiguës de la Reine de la Nuit. On. avait à ce propos distribué aux -frères spectateurs un. programme où l'on prétendait donner au livret des visées symboliques et humanitaires. Ceux de nos lecteurs, qui voudront.avoir, à cet égard, le coeur net, n'auront qu'à consulter la biographie de Mozart de notre collaborateur Victor AVilder, où ils trouveront tous les détails voulus pour élucider la question. Ils y verront également comment Mozart se fit affilier à la maçonnerie et comment il écrivit deux cantates pour la loge dont il faisait partie; Il est assez singulier qfue les maçons bruxellois n'aient pas eu l'idée défaire exécuter l'une ou l'autre de ces pièces; la circonstance s'y prêtait. ' '

MUe Marie Vachot, la jeune et charmante artiste de l'Opéra, a obtenu un congé qu'elle utilise en chantant au théâtre de la Monnaie, à Bru-- 1 xellés. TJne dépêche nous apprend que, samedi, Mlle Marie Vachot a'eu un très grand succès dans Lucie. Rappelée après le premier acte, elle a été acclamée après la scène de la folie.

— Hier samedi, on a dû reprendre au théâtre de la Monnaie, de Bruxelles,'te Monténégrins de Limnandér. Cette oeuvre représentée pour la première fois !avec grand succès sur la scène de l'Opéra-Comique avec Mme TJgalde, Hermann-Léon, Bauchè, Sainte- Foy et MUo Lemercier- a, comme on- sait, des allures de grand opéra et no peut manquer de plaire aux compatriotes du compositeur. Le,rôle de Béatrix .a été d'ailleurs re-' manié pour cette,reprise à l'intention de M1Ui Deschamps.qui est appelée, dit-on, à y produire un très grand effet.

— Dans sa dernière séance, le congrès littéraire de Bruxelles s'est occupé des conditions dans lesquelles l'intérêt public exige que l'adaptation la. traduction et la représentation sur la scène d'une oeuvre littéraire entre dans le domaine' public, et sur lès principes qui doivent présider aux conventions'internationales, relatives aux oeuvres' dramatiques.'Le congrès a" émis le voeu de voir assimiler les droits d'es auteurs étrangers à ceux des nationaux, en ménageant, par des mesures transitoires; les intérêts des théâtres en Belgique. • .' .■'.' ' ■'-<

— M. Jules Prével du Figaro annoncé que MM.'Pôragallo et Roger, représentants de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques, sont èh céinoment à Bruxelles, où, armés du récent arrêt de la COÛT d'appel .-'qui a fixé- la -jurisprudence -en -Belgique sur la question des droits d'auteurs, en donnant gain de cause aux exigences de la Société, ils vont traiter avec les directeurs des divers théâtres. Ceux de ces messieurs qui ne voudront pas souscrire aux conditions de .la Société des auteurs, seront mis en interdit. La plupart des directeurs ont déjà signé. Après ceux de Bruxelles viendront ceux de province, et la trop fameuse légende de la contrefaçon belge, en manière de théâtre, aura vécu: '.-

;.— Le Congrès de Berne atraité vendredi la question de propriété littéraire. Le rapporteur chargé de cette question a loué comme un grand progrès le traité conclu entre la 'France et l'Espagne, au sujet de ïa protection et des garanties des droits d'auteur. Ha loué les dispositions de

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