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Titre : Le Ménestrel : journal de musique

Éditeur : Heugel (Paris)

Date d'édition : 1880-08-22

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344939836

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb344939836/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 44462

Description : 22 août 1880

Description : 1880/08/22 (A46,N38)-1880/08/28.

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k56169814

Source : Bibliothèque nationale de France, TOL Non conservé au département des périodiques

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 01/12/2010

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2573 - 46eANNÉE. - 38. PARAIT TSlP-ÏI^ MMANCHES Dimanche 22 Août I8WP

(Les manuscrits doivent être adressés franco au journal, et, publiés ou non, ils ne sont pas rendus aux auteurs.)

^J^glQUE' ET! THEATRE^

;_ COLLABORATEURS DU JOURNAL '""M ;sv« uri^ï ■::■-: .SMKaiVH^k SISB^v: A^

MM. H. BARBëMTË^PllLIX CLÉMENT, OSCAR COMMETTANT, G. GHOUQUETY W/ Ï5AVID ' ; r 9-jjRfîp , A. DE FORGES, Gv DUPREZi ED.| FÔURNIER, OCTAVE FOUQUE ■ - ; • s-aoa<ï <• j:i. e A.• GALLI, F. GEVAERT, E. GIGOUT, 1 HERZPG, B. JOUVIN, THrJOjqRET^ P,.LACOME

TH. DE LAJARJS, DE L^UZIÈRES, E. LEGOÛVÉ, MARMONTEC2rM6^éfeL, ÏÎ^MORENO

ai. NUITTËR, A; T^NA^I^ONI, CH. POISOT, A.! DE PONTMARTIN, ARTHLTR PÔUGIN; DE RETZ

Adresser FRANCO à M. J.-L. HETJGEL, directeur du MÉNESTREL, 2,6^,,rue yirjeiine, les; Manuscrits, Lettres et Bons-poste d'abonnement • Un an, Texte seul : 10 francs, Paris et Province. — Texte et Musique de Chant, 20 fr.; Texte et Musique de Piano, 20 fr., Paris et Province. Abonnement complet d'un an, Texte, musique de Chant et de Piano, 30 fr., Paris et Province. — Pour l'Étranger, les frais de poste en ras.

SOMMAIRE-TEXTE ' t[j

I. Un budget dramatique au xv" siècle (2° article), E.-M. de LYDEN.— II. Semaine théâtrale : H. MORENO. —III. Préface de la Caravane du Caire, VICTOB WILDER.— IV. Nouvelles. — V. Nécrologie. i '

-sagarMUSIQUE

-sagarMUSIQUE CHANT

Nos abonnés à la musique de CHANT .recevront, avec le numéro,de Ce

'■ jour : ■■-•■■'

LE JUIF ERRANT

chanson de' BÉRANGER mise en musique par GUSTAVE NADABD. — Suivra immédiatement: Viens I une flûte invisible, poésie de VICTOR.HïïGp.,rmusjque ^ d'AiExis ROSTAND.. ' ''"' '" *

PIANO

Nous publierons, dimancne prochaT)iV'poïïr"nos''a^onn'és a la,, musique de':PIANO J Bombarde-polka, de SCHINDIJËR^—^SuivrâljmMédiâtëmenV': une CsWas hongroise de i&faAN^'STËiul^-^ s/ "! 3) s~'"''~\.'lK "';c'!:!I;'^

IV

técu d'or du récipiendaire, simple ou'.double, était donc ^'première somme à inscrire au budget des recettes, car, comme de nos-jours les directeurs subventionnés, messieurs ^■■eati^pr^nWr|rdït-gêu--"--ne ^risquaient que-le; -moins posr sible léSfR rjrjpiie^ ba|itauCi. • ^ ;;fûa^ ils en:'avaient d'aventure.'"'* * '**"*" """"' '"'---■'"■" '-;"'"' "".'""

Quant aux directeurs qui remplissaient alors les fonctions ^régisseur général de la scène* ils ne «squ^iéni- rien, ÔM tout. Ils tétaient pas appointés cependant, mais prélevaient ■W-part. comme, associés .suf le;;benéfice: et devaient s'arranger pour qu'il y en eût toujours... pour eux. .

^système de la subvention existait déjà...'.quand je vous dl^ju%rr tfarïieninventer! C'éTâirà^lâ "mùnicipalîté qu'inC0mbaitle soin de la payer; sous titm d'offrandes, quelques

lui W ! ' ■■''■ > ' : . '->/ î '■',>!.//jf /(}\

f rs^ectateurs^grands seigneurs: et; hauts bourgeois ,.CTa,qpéraient

-'"atrssi à cette-'subvention:' 1 ;r Xr:"'' '-■■ ■••■ •'■" /-/ "*-•-'' t^-:-:"-'----

Ceux qui se livraient à ces libéralités avaient droit à leurs entrées àfplaçef Réservées pendant toute la durée des représentations. i{ ■:'' (s 'C'étaient les abonnés d'alors.

Comme ceux d'aujourd'hui, dans certaines villes d'importance, ils avaient leur loge. . :

-Aux offrandes municipales et aux dons des amateurs il faut,ajouter.au budget des recettes le droit perçu sur chaque spectateur et qui variait selon le rang qu'occupait la ville f<;Qm-le:-j.eûI était dqïùié.

Quand le spectacle était gratuit, ce qui arrivait comme de

nos jours en certaines occasions, mariages de souverains,

I passage:: de■> reine, etc., c'était la municipalité qui devait

! défraye^ le jeu.' ■ ' •<•' ' c~i:-;\--.,,r,::r: ..■;■ :■■■•■.y

i 'Le dfôit d'entrée pour le' spectateur' était Téglé comme il

: . <-> ■-.;•,■■•>• '-i'/ ■ '■■■■■':: ■ ■; •■• i- ■•' : ■■• ;,-,. ■■■■y.,"

. s^ . .... . , ..^ ^ . . .,..,.

I (Pour ^pénétrer dans l'enceinte, c!e5t-à-dire.sur la place où. i le,,théâtre était installé^,six .deniers,.,environ un-,liard.,-r - f >:Bour f avoir le droit (-id-fr s.'asseoiri isur-les: g.ra-dins ou <hour| dements^&ïl fallait payer la-même rétribution. -Nous -voilà : loin des trente francs .que ! payaient les dilettantes '-pour entendre dernièrement la merveilleuse diva qui a nom la

r^Patti^oTTAJ^/r 7 ,[\ÏVJAJk ,:cx- .vC *

Mais comme nous l'avons dit plus haut il existait des 'places privilégiées, des loges d'un prix beaucoup plus élevé et réservées soit aux bienfaiteurs du jeu comme les membres . de>la municipalité ou'ies gra:n"dsrseigneurs. Lors de la repré-- seritation du Mystàre^des'ÏTtpis pomé à Romans,,en' l'honneur de saint Séverin, saint Ëxupère et saint Félicien, saints patrons de la ville, il fut construit quatre-vingt-quatre loges, chacune ipbuvaht: contëhif' douze personnes au moins, et nous n'avons pas besoin de dire que, comme de nos jours à certaines : représentations ùe galay le nombre .réglementaire était largement dépassé. . ; Ces loges fermaient à clef, absolument comme celles de '''YQ^èH^ëiTë'Jïi^^T'e~ayiifl~e droit (Têmpôrter la clefrC'ë'st. jenicore.ce qui.'se; fait en Italie. Ainsi à la Sçala de. Milan,,.;


&m

m

toutes lés .grandes loges, sont des?pro.priétés ■privéesi.dontîles titulaires ont la clef. liront, en outré, un; : droit rd'entrée: à player 'lorsqu'ils' entrent au théâtre; Ce droit,'lès abonnés'!du xve siècle he'Ie payaient 1 pas:. '!:' :! ■■"'■'••'■• '<•■ '•■:> '-'ri! "'v^"'^ '"Chaque ehambre fut louée à''fàis'è'4!'de 'S florins,; environ 45 francs de notre m'onh^ie'i'hjài's 1 pour tputé'ja .durée dû jeii qui était déir'ois jours. C'était .donc .'Ï5! francs' par jour, s'oit 1 fr. 25 c. par place et par jo.ur.,,,.;,, ;i|. ,,: ,.,,,,,..' ;jJ

C'était là une redevance exceptionnelle, jj,ustifiéerpar, l'éclat extraordinaire delà représ^nfcaitipn, .En, effet j...les, ,autres; places furent taxées, non-(pas à :un,liard;,!!:m:ais:!à.!un' sol pour les deux premiers jours,et àun demisol pourle troisième jour: ■-■ Le total de l'encaisse -du■;jeu 'des• ~TroisvDo)iis à Romans s'éleva à 680 florins, soit en chiffres ronds 9,200'francsv1'-'1-' M.;Selon l'habitude, après, la' clôture»: on,mit! la, défroque; aux enchères: elle produisit 58 florins, dest-à-dire 870 francs de notre monnaie, ce qui donna unë^rè.cette-'de 1-0,070-fràhesf Ge chiffre' était, certes^pour le ;temps ùriéiassez forte -somme; elle fut cependant insuffisante' 'pour couvrir les 'frais 'qui montèrent à 4,736 florins, soit environ 15,000 francs*-le 1 tioût à la charge de la ville et :du"'chapitre,''car'' 1 c'était -'là'mûnicipallté^'etTëvëqûe qui "avaient 'fait' célébrer lë'jbu:'0'' ''"■■■• ■ Les -écbafauds!avaient à'-eûx'seuls coûté 369'florins; c'bstà-dire' 5,545:-francs, lès décors et machinés '3-7-5 florins'.' Il;;nb; faut pas oublier que ce matériel était forcément d'étrûit'àpïës^ la représentation, c'était donc iune 'pertesèchépourlà ville et pour' le - chapitré. Mais -autrefois comme aujourd'hui - ori< estimait qu'il-y 1 avait 'toujours;'bénéfice ipOûr une- ville 'a attirer dans ses '•■ murs une;:fôûTô bbrisldëràblei!db population^ ' Les représentations n'étaient 'pas' 'toujours aussi: dësas-J: tréûsë's. Ainsi un jeu donne' a 'Angers, en '1486,^ produisit au' total 5,400 livres. La dépense n'ayant été que' dé''4,179 livres,- il resta comme bénéfice 1,230 livres qui furent réparties entre les joueurs. ,.,,<. , , ■ •;..- . .. ■--,,,_.

Il est regrettable.de ... ne, pas, connaître au, juste le,,nombre, des parties .prenantes. Ce, re.nseigneme,nt,:nous .eût,pprmisv d'apprécier ce que la profession d'acteur rapportait à ceux qui l'embrassaient. , '■:■■■■'■■ i ;

. Si nous ne connaissons''pas le" traitement ouile gain ;des;- acteurs chargés des grands rôles comme Pilate,- Caïphe,-Tibère, Judas, Satan, Lucifer, Magdala, saint Jean, Herodias;£ eCcjj nous savons que les-auges figurants - recevaient;'.-iv'zinî liard par représentation, sans' le vnidindre feu'-pour 'les 0 'ré'p'è'--'! titio'ns-;- '■'■■■ ■ ■■"■ :"-y': '' - -i.-"'!!'-. i'.'i _

'L'es démons, 'qui jôû'aréht:-'Tés'';'cômîqùës:'&t'i'qiii:'ïï.ëvàïén;t" faire rire'quaû'd même, étaient uh'peu plus p'àyës,'plûs àuSSr les 'tyrans, autres comiques'. ''"''.;.'■' '" t

Ces comiques , n'étaient pas des princes et encore moins • des rois, bien qu'ils fussent appelés.,, tywns ; ils étaient ;plu-;; tôt des bourreaux, des tourmenteur.s,au..service d.u.,:té:traTque,i et du prévôt de Judée. .,;:.-, ■,.;,,-,-,, ;.;-. ,..-•:.:,..

Voici quels étaient leurs, .noms, : Brayardj, Dullar.d, Claque-r, Dent et Griffon, chargés d'iexécuter les) ordres- de i Pilate^ , ' : .*

.Dragon, Bruyant, Malchus, étaient .les seryiteurs^de.païphe. . Grongnard était le confident d'Hérode.,.,' ,; !|:

Roullard, Deullard et-Gadiffer obéissaient àrAnne.,: :;,.:;..!/

Ces comiques étaient sinistres dansiileur&;iallures.:> -;:.■■':..'•>

Leur mission était de torturer le Christ; aussi'étaient->ils hués par la. foule, car alors comme aujourd'hui lé: public prenait- parti pour l'innocent-et maudissait lestraîtreë: !L'ehW ploi; n'était donc pas des plus agréables, aûsSib'eûx'qûiTalc*-'1ceptaient, quand ils n'étaient' pas associés ' participants!,'' devaient-ils, être rémunérés eh conséquence', 1 :i "

:, ■' lu ;■ ■ ' . . ■• :■ ■'!■,! ■■■iP :, i : ' ' '')■]< / :■:: i;h:i|' .-,!;!■'::::

■•'■ : ": '!/ ' Vt:--:-';:"" ■'---••-y-'' 1 ■■■'■■' ■<■;""■'>

Nous-avons dit' que les : engagés:,qui,.paanquaient à; leur! devoir étaient, aux termes du règlement de 'Valenciehnesii,' passibles de ; lsam,ende et .de. la prison; mais, ce notait ,pas seulem,ent-en cas de, désertion que l'.acteur étaitv justiciable^ de; ^entrepreneur. Gomme de nos^ jours,, -:.toxi%:^joueur -qui

manquait aux répétitions ou arrivait en-rretànd-"'au,:théàft mêmTe pour, un reeor,- no!us r disons-: aujourd'hui,:»] faccoféi payait-une : amende.:de trois :.patârds.f:. Celui, qui,,s'absenta» ,le;:jour,,du: jeûiétàit côndatnné! à isix.patardSi Le«patari!éc(™( Valait-au.septième: du; SOU.L .::::.! -.:.],; :.i-,;,ii: .m ..,. ;,,!, ;';-;' , -,Mous- ferons, ■remarquer',que. ;le| mot J^atard/. est 'aujoàiidlbi.p'asséidansiil-èhdomaineldeid'à langae'>-^rërtebetofqfia'i]ij!signiJg;g un :so'Ui; et le plus souv.entf-;uni-g'rosivsoûv(C^.est-àTdi,reidis:ceu* ! times. Toutes ces particularités né--s-0n!t-^ellies'.pas-:,cu.i?ieitt;sei'

\ à -signaler?- , :-(-•-■, '-.--i ■■.n-i;c.i") ^tnsn iri;, .--,\.!;r}| iji>1>j

! ,: Les amendes entraient dans: la caisse'socialevl, /uci .-,[ „r>

! - Une■ singularité des:: plusi biza'rrës est,:à-: Signaler: au Cp6ïrit>

; de.,vue', budgétaire.. En:' diverses- circonstances--solennefeg)

j certains acteurs -:ôu- directeurs, établissaient sur-, la., scène -des!

; dressoirs,chargés de vais-selles:.d'àrgént/etioffraient -ennleup

; non! et-gratisrdes rafraîchissements aux-notabilités' de^ la ville;-;

; Si ce fait est vrai,.et>noûs,devons ï¥. croireroar il; es-traps

1 porté par < Alphonse (Royer^ i d'après» un r nranusori t<. ê&\a,\ ibiblio■

ibiblio■ ReimSi il- féut.'reconnaître.■i,-.que> la -situation-fia-an^

; ciè,re -dés ..acteurs ét-aiti ifoito belle ;/ voilai i un usage. que 4IMi!

; les-sociétaires-;:déi la>.!-Goiriédie -Française!' feraient ipeut>ètteî

\ biem.de urétablir. ■ ;Nous.- leuir 'garantissotts-ju-n-; succès i. d'énU

; thùusiàsme.,'-;--.: :'*; !iV;-- .H-J-;.>.jr!*.h h\^^\-: :'.;-;:R

; iGette : libéralité , extraordinaire- ' fut ' pratiquée ' : en i486:' k

| Ariger&lors cLe.la'oeprésentationildeÊlaonpùvellë; l?assiiïn>der

: Jehan Michel qui dura .huit jours, de:;-huit heures idui

\ matiùi.à sept heures du soir,;..ce :q'ui s'explique par ce simple

\ exposé :,)'le mystère: étà'it■ dicvisé ëm87 tableaux, ,-et comprenait!

■:. plius,;de!,40^000 vers.!!-:,.- nv ■:■■■>!m -.;s ;iii-.'i ,;-..!;: -.:/!!.-,-j!| ,;[ ■>'.Dâns 'toutes- ;les- autres i iréprésentatiohsi, '•■ ceux, iqui- Taùlaieat

: boire», où mangër-.payaient àfuhlentrepreneur. 'Ily avait wèmè

I une:;espèce ®.-.buffet:-spécial;/■aJuxiiacteurs,1;-mais- eenx-ci^

! comme les spectateurs, payaient":leur;;consommation/:Ces.-

! consommations ,/se -^prenaient pendant les entr'actes ou

S pauses, etc.

i Par une attention délicate, l'orchestre exécutait des motifs

: de cantiques pendant -cesspauses.::;:? ^<^_---— -—■

, L'orchestre était à la charge du jeu.

. Comme les directeurs d'aujourd'hui, les directeurs, du jeu

\ av,ai,ent parfois, des. ,dr^its^ d'auteurs à, payer.,,-; ,. ,,,.,,,,(l|.,-,,,. -,!>

Si le mystère,: de ,1a, Passion était ..tpmbé.daus,, la, .domaine,,

public* Gomm.e .on dirait :de, nos jours, ! quand, une villa , ou, un

| jeur. demandait, une pièce: [nouvelle;, ;une-;redevance :,étaiti,dôi

rigueur.;; :-'.;;:! '! : ;; rli'j if.!'. '|->.h , Ifo lil : < ! i:.'. 1 '! ■'•) -,■• \ '< .'■■' ■-! ■: i l'1"."" 1 '-'

| - Ce fut-ce qui- arriva-ipour le<Mystère deé !Pr:di$ Bonis,"exécutif ' comme nous l'avons déjà mentionné, à Romans ëhl'honneurdeS''trois"patrons

ëhl'honneurdeS''trois"patrons ville.;îL'ailteûr de 1 cé: drame était m ; chanoine hôrhmé'Prâ'''a;ui ' ï eBiit 'de' là' Ville" là "somme assez 1

rôhdélètte 'pour rëpoqûë;, de 25S florins, c'est-à-dire environ

2,200 'frahcs 1; ' ;; ',.r;;'''';'.',." '?["/; '^\y'/'r '.',''^' .'• !^i-.-'''fi , La icopie des rôles, y. co.inpris, la fourniture du papier,,revint)

à 10.florins, environ.., '., , :, ,; ,.,, ':,.,[ ■, -u

Mais le chanoine Pra, eut ^un: collaborateur dansla personne.

d'un auteur de mystères fort célèbre, maître Chevalet, auteuS] ' de!-ï;lai Vie,, dp,, saint Christophe.,, M;, fut chargé de : radoubera ] Mystère des Trois Doms et reçut pour ce travail 7 iflo-rins,' D0ncompris

D0ncompris testori (bb {?<)■ pour le rhabillage dû'-rôle de mes-- \ sire 1 Gombe£';/des!l!iFbppes^!;nô'blë; Rdrdan'àiS^'qM'lûi^ avajfc

' demandé ëës;;cfbrrëétïbnsl'àû-kbm'idë,là: ville. T ' ' '' ,,;[

Ici Is'àrrètërbht nos'notes sur un' 1 budget dramatique att ; xvf'siècte, notes incomplètes; sansJ doute',, mais , qui sufflrojitff, ; donner une idée des dépenses auxqueïies donnaient lieu, te ! représentations des Mystères. On a pu voir que nos aïeus i faisaient tout aussi bien les:choses que, nous, toutes pr-fi01- 1 ! tions,gardées?.: .,.,,';. :,,„;.,. i, ;;h •-.,::,-,.,,.-, -:,-,: ;..;.■..>.■• -'■'-''"'„ \ i;A^ons-'nousi; aùi de'meûrâiïti 'bieH'ài nbus.glorifièT; 'dein.otJ'ft | faste-, d^àmàliqûë: étÇ deybiisrilpù^- raille^ 'nos, devawiiexs. suff | leur parcimonie.quantala^miseieP; séènesi,?-:, .„.,.■,


JMWÊmiïÊL

oiVôiei'notref^éponse;: li'ivh-i;; _,,.-, .r-,:-..;::!-.,; . ,- ■ .,;;..- .,,,.,, '«.tiiiii 'dépensé!. pour rm-ontetf i le; ! ballet .comique ■ de ■ La Royne, ^iJhéodoref Agfippaà!)d?Aubigné,; musique^ de-Sâlmon, Bg9iiIfeU'i#as deux! maîtres detchàpelle -de -Henri'-II),'.Baltaïini, qui se fit appeler plus tard Beaujoyeux,- et-Lacheshaye, ànm:ôpeij.',de Sv-M^ballètreprësentéien; 1581y:à l'occasion-des Da!ées;idûl'id!uci de i Joyeuse' il -fuKdépensé,: disons-nous,- :1a sam-iiie'de-.doits6-ee^mî7teécwsi.'-s;oit!en.iargent, au taux actuel;-près de^ate«lMIÈI;IP:vs"I)te'FMNes-;n ■>:iJni;i-)'"i--• ..- -",;:":

Castil Blaze, qui nous donne ce renseignement, calcule l'écu sur le taux de ,-trois-livres ; mais.si l'on veut tenir compte, gtïilnleij'faut'absol-umentï, de-rla; plus-value des métaux prééeiûs'depuis-trois.:siècle'Sj on.;-reconnaîtra, que nous: n'exagéïois pas-en. ëstimant.ià-git'ato-.millions: de 'francs -la somme dépensée pour .'célébrer;les .fameuses noces de l'ancien- mignibn; dû )fils,de Catherine -de iMédicis avec la soeur de Marguerite..de. Lorraine,; MV 8. de, Vaudemont..;:. .:. -oDévons-nôus ioroire , que. ces. quatre.; millions• ; furent exclusivement' .consacrés à ■ monter le Ballet -de\ la Royne ?• Nous : estiniôMs - qu'il ;iaut peut-être' y comprendre'la-dépense -dés col- 1 latiôns .et i autres: accessoires de la fête.: Dans tous les cas ■siil'éjnchanteresse . Gircéi; dont .les- aventures 'fournissent le; sujet de cette espèce d'opéra, eût pu y assister,, elle fût certainement -convenue .qu'en; amafière ,d'enchantement; elle s'avait rien à-'Critiquer,,'à l'heureux et-ingénieux protégé dû inàréehal de Brissacb „*-!;v-i .:',n! ,••;•;:•■• i",; ;-,i ;,' .;.,,-:,:■.:, û.!En:;-effet,,i;si - le^cadre'nde cet: article nous permettait - de; donner;aine analyse ide -cette merveilleuse féerie 6n auraitla preuve qu'en fait de mise en scène, de Costumés, de; déeéràtionsy, :de ,machines, et-de..défilé :de-- cortègey- l'a -Chatte klimche elle-même;ptouti-aussi-: bien que: 1-e ballet .de la Tentailéveussent; peut-être pâli devant les splendeurs de -la Cireé; d'â^rippàletde Beaujoyëux;;(l),,; , .--,-, ■;.-•. -; ,,<.■,,.-.

,,J0 ,:;:.,!:,,; :,!,... j !..,;,,,.; :,,, ..';;;,!„; -'-. ,E ■■ M- - LYDEN1;' ,: "''

FIN -■■"-,' ' '.

SEMAINE XHÉATRALE

' uV début 'd'été qui pourrait b'iéii tourner à l'étoile d'hiver vient de se produire à l'Opéra- ëii la personne de MlleÉva bùfranë,' la'ûdu-' véfi^ËbicnePdont'ïi'ôus 'avbh!s parlé dimanche' dernier1.'" ''' '■!;' '\ ''/

"Ea-uréâliè^du 11 Coinse'rvâ'loi'rël'dë 'BrûxeirésyM 116' Dufrâhe' ar përïe'é1-! tttJiiiïéJ.;sonStàlenU!-nâissa'iit à JPa'rià.- -Elle''a!'reçu 1 'pendant d'eux' aiis[ les conseils de M. Hector Salomon, chef du chant à l'Opéra,"puis le" ^Mtre^professeîir iOhin lui, a-,transmis les,.1fra.di.tions.ud.e notre: premif,59,^e,èiieilyriqjie,,l,,,; ,; .:,,;,,;-M,.,,.,, y,v U .■..,,,::'.; -;;..., .,,:,;,- ",

u^floix ,es(l;,.be,lle,,,biejn .qu/.ene/n'ait.jpas encore son.plein dévelop-;. ^^t.nlJ ai9B?nt. j est; ; dramatique, et, i^ous!,prp^et;lunieptragé,dienne!, si toutefois Mlle Dufrane, "lorsqu'elle ne sera plus troublée pan les appréhensions des débuts, ose se livrer davantage et ne, çrai.nt.nas,, de .mettre ,1e feufaux poudres. Dès à présent, du reste,' 'dans eertifilés''Ip"a?tietlde'' son' 1 ^ôle^dàns^y'-trio" dés:"bijoux et danls'lç dijio. avec Eudoxie, elle a rnontréun instinct du thé'âtfè'' 'et une ïntèlli-' gMa^s'éëhi'cf'uè; 1 'quï^ ft^us' lèi; r'épétoiis,' !èst'vcl'a p'iùs'Héiiréui' augure ,f6ttïJlBaVeiïillv-''':'il3 '.rrlïnnr ^ri'Iôlo.") J'ro'i BOi.-i-i^i yi> 'i;i;jjiiji ;w l>.

î>teiH^aû.oorbe.il a>Jai*îà îin'è aHqu-isitjoa-don-t il'Convient'dé le-'félï-l' °ifo!ïvixeimeÛt.T liiivjvi) -,-., 'woq hi-y-n J'-> VKK-V\ w\\. ■■•>■< .-.--,\-v.'>i

-^;dâbut$ode;^n^,I)uffaieipnti secvl de:'.rejiitré,e.,\au ténor;Fillar-,' xÏÏÉ-h mgilleufl^léa^i; igue,;l'Ofléra0-aitVe;uq4^puis,{Nourrj,tjett Durr,; •prez.l"e Hamann a,éitp.'revup1ayJep,-1grand,lplais)ir, dans..]a p.^nçessej,

fifiF.'flffi Leopold, .il t tro.uvé-un excellent interprète d,ans 1Q,%/ à*M&.ty&t^ Juive et beaucoup(def

'lH?'i§ . son MUT, uio'7 nq r, nO .R-m.^;.'" '"'"'''"^'^'iiT 1

^Sûiir^l&Pjnous avons parlé de..Beauioy,eux? nous pouvons dire^ujil^ ^•(JoêînVd (M&Wiàm&iMi& mnJé1à'somme,dé- cent iru'âtrê^ ^gts livres tournois par an, ainsi qu'il appert d'une pfêeé'-ïiùtftëgiti^) .iPfti^fA^fin-Jdonir,^ QhaugUét faiti-ww^» &»st$mkmi:-Mfr

^^■^M^^m^Ûkh Ir'alnT^adiie 0 cVel ln.àl^dej)allet se «^tenterait auiourd^uiS^ëë fiÔdttjtt<W;rfilte!Éa^WuF &^'V•■!>\L -"-■>-

monde dans la salle, malgré ,40 degrés" de chaleur. Notre Académie nationale de-'musique n?a, plus, de morte-sais'on., ''' ■:,';'

; ; Demain lundi.'commencent- èil'OpératTGamique les: répétitions :de réouverture et de rentrée de saison., ,Le retour, ,de M,,Carvalbo est annoncé par -les'.vigies;, dieppoises. Ses. artistes .quittent les, .plages normandes, et aussi les eaux thermales.pour prendre le çhçm,in dje Pans. Toutefois le personnel de la salle Favart ne sera au arrand complet que le 1er "septembre. M. "Danbé fait ses malles à Néris'.oii sa saison a été des plus brillantes'.1-il nous ramène''lés principaux virtuoses:;d;e son' 'orchestré!11'" '■''■,-",'..-:': '■■;• - '

;'•Pàrtdutj'du rèslè,';ie mouvement théâtral s'accentue. Ici ce sbiit des lectures et distributions de rôles, là des maquettes de décors et de costumes. Nos salles ;de -spectacles font leur toilette d'aulomnel , i tienne le 1?!",, septembre , 0t Paris se retrouvera avec tous, ses théâtres ou;ver,ts. :•■ ■ ■.,.,, ...;'ï:,,;; . -/'.V

;Déjàj|les ' FOLIES-DRAMATIQUES ont- levé rideau,- Tambour-Major-en tête, et .lorsque ce regain de. succès sera épuisé,, voici les pièces queM.iBlandM compte offrir à son, public : ;;i

Le Beau Nicolas, de MM» Leterrier et Vamloo, musique de M.- Laèomèi ; 'La Mèredes Compagnons, . de,, MM. : Ghivot et Duru^ musique -de M..Hervé,. ,;,;■;': ..ii',.,',1 ;,,-,■,. , --,;..,;: ■,:.,'.'' . .:. ,:,i,.|i:

.■Les.Poupées.de l'Infante, de IL PaulFerrier. ..;,' , , ,; , .;;

Les Trois. Roses, de Mlj- Grange et Bernard, musique ide M.,Her,vé.

- ........... -. ... ... |

Dé leur côté les VARIÉTÉS comptent devancer le lQr;septembre. Leur réouverture, se fera par .la Femme à Papa, le grand succès de l'an dernier, musique d'Hervé,. . ,--, . , , ,,:, ,, i,,,;l

'■Les BOUEFES-PARISIENS:ivon,t aussi rouvrir leurs portes1:etrpar-'leuif dernier .succès :. Les Mousquetaires, au .Couvent. M. Charles. Darcours^ du Fi/j/tt/'o,,annonce, que M. Canlin voulant accentuer; cette reprise.» appo;rlé; .dans la: distribution UQ changement, des plus intéressantsr, Le rôle de Brissaç,,créé .par M..Frédéric Achard, sera 'repris par Moriet,, dont on.se-, rappelle lés brillants débuts à l'Opéra-Comique, dans la.-Surprise de l'Aihour ; le rôle de Gontran sera tenu par M. Emmanuel,'un ténor que les habitués 1 des Bouffes retrouveront avec ' plaisir/Hittemahs rentrera'dans le' rôle' de l'abbé Brid'ainè qu'il a créé, et M'"cs Bennati, Burton et Glary reparaîtront 1 datis'c'ëùx de' Sinibhhe', de'Marîë et'dé "Louise," qui'leur'ont, valu'à l'étranger et 1 en-province comme'à Paris, une vraie moisson de bravos, de 1 rappels; et de'fleurs. Enfin*, ajoute M.-Darcours, jamais M. Va-rney,' n'a été mieux inspiré que dans les deux airs nouveaux qu'il a écrits; s.pétial.enientipour M.,,Morle,t,j auissi,habile,..chanteur, que .comédien.

- Aux NOUVEAUTÉS, deuxième' lecture du Voyage en Amérique, dé MM.- Raymond: et BouchePo'nv'toiifours-'musique 1 .d'Hervé,' qui sera! riOffenbaeh, de, la saison 1880--81, ce fécond maestro étant rivé à la, salle .F&vaiçi ,$&}:; ses. Contes ^[Hoffmann..,. ,,;,.:,,.-,,,■:,-,; ,--.; , i.,' Par ailleurs, M. Denant, le nouveau directeur des Fantaisies-, Parisiennes; .compte faire s.a réouverture,.dès le 30 ao.ûtayeç le Ménétrier de.Meudon, opéra comique, en trois actes, de MM. Gaston, Màrbt, L. Joûathari, pour lés paroles, et Germain Laurehs,, pour la, musique. '

'En'attendait que lès : travaux du' !Gymriase ,èt du-Pqlais-Royal soient t'ér'rhihés, les artistes de'Ces deux "théâtres'' Ont commença' lés'j.répétitiohs des pièces-qui doivent tenir ' l'affiche,'l'or's de l'a' réouverture : ceux du Gymnase, sur la scène du Conservatoire; bèuk' dui'-'Pa'tais-B.'oyalV;au!'''théâtre dè's',Arts;; dont 'M'. 'LébriDorhleuil entreprend la complète transformation.'- ■ :.. ; ; .;,.;,,: :,-ïl

■ Lès' aùtëulré''d'é"la/ prochaine 'rë.vùe 'des'VAiiiÉTiÉs,-MM. Lëterriér, Vanloo et Mortier, viennent 1 dé lire àux'drtistôs'de la'Pèrtë-Saih'tMartin leur'grinde féerie'ï'VÀrbrecle■Noiilï dontlôs;r-épôlitio'iîb:!VÔht commencer dmmiédia-temént.:, :' -. ,--. :•- ' : -, : - -"!■ " -- '■■;

.-.LesijPirincipauxr.rqles; ont été distribués à( :j,i;; , •;.,, :!■- ,,,,.!

•M.^î^ZuliriaiBiOuffar, jAlice, Reine, Marie Howeyj Marthe Lys et'àl M,M-)'.Mi.lher,,! Alexapdr.e, -Gobin; Herbert.,,En (oui/se^ beaucoup)idej jolies]artistes,),chargées de^rOles, secondaire^, asaistaieUt à,1a le,ctUrioi qui, pij;ol)fenu.;iun ^ucpè^S-rès^vif. ILy^aura,, dans l'\A,xbrç de JVo4(,;,une, cinquantaine de bébés,qtjj,psureront, jo^ier(on|,, e|- chanteront, ^'es^lj, même pour eux que Charles Lecocq — qui a consenti en outre à écrire tous les morceaux nouveauyde M"e Zulma Bouffar — a composé un "Noël, le Noël des petits enfants , avec soli et choeurs, appelé, pMali-ii, aiipfoflfiîiiiré'^tinijgipami^ffiet. 'TolïieS'lqs fàttrillës'drô: P^H^'et dei-miiMfii'oaiia'tres'lietiixjyi-fiasshi'omtJjb <f->sm'û j.uv. ,]\\->\v,\'') 'liovjb

''e'ôlle;Tn'^rfie ûsèifikinè.;lt?;d'Ënfiery,.ija îii a<ù1xj!a'rii^es'7dh ^TÉLÉT 1 Mciei'ÉlMjbffl;le -tliJarrVe;tfri ^y*aM0tfuyom^n',de;-Jiaid3'VeWAi.''^!JO;e iMicKkV8ti%op)itàa,>'$kk&H.-'Ai,^^^


800

M MÉNESTREE

comme importance et difficulté. Il comporte quatorze tableaux, dont plusieurs à changements à-vue; la figuration est énorme et ne nécessitera pas moins de quatre cents personnes dans certains tableaux, particulièrement à celui de, la bataille de Koulivat.

Tous les habiles décorateurs de Paris ont été mis en réquisition.

Pour clore l'incomplète série.,des lectures, de. la semaine, annonçons celle faite aux artistes de I'QDÉON des Parents d'Alice, la comédie en quatre actes avec laquelle M. ,de la Rounat se propose d'inaugurer la saison i880-,81. ,, ,, , .

Rive droite, la COMÉDIE-FRANÇAISE attend le retour de son administrateur pour nous montrer MUc Bartet dans la tragédie. Il s'agit dé l'Iphigénie en Aulide qui se répète concurremment avec le Bourgeois gentilhomme, dont M. Emile Perrin veut faire une reprise'éclatante.

H. MORENO.

P.-S.— Ainsi que nous l'avons annoncé, dimanche dernier, l'Amour médecin de Molière, transformé en opéra comique par MM. Ferdinand Poiso et Charles Monselet, sera la première nouveauté de la saison "1880-81 salle Favart dont la réouverture se fera par Jean de Nivelle. Nous sommes en mesure, dit M. Louis Besson, de donner quelques détails sur l'oeuvre nouvelle des auteurs de la Surprise de l'Amour : « La pièce a été déjà répétée une quarantaine de fois;,elle est tout à fait sue. M. Thomas fait exécuter les costumes après les avoir scrupuleusement dessinés sur les gravures de l'époque; Dans quelques jours on répétera les ballets, car il y aura deux ballets qu'on dit très originaux.

L'Amour médecin est en trois actes, plus un prologue en vers par M. Charles Monselet. La mise en scène sera celle de la première représentation qui eut lieu devant Louis XIV, avec-les trois intermèdes chantés et dansés, supprimés depuis à la Comédie-Française. Les Trivelins,. lesScaramouches, les' matàssins, les marchands d'orviétan y exécuteront leurs folles sarabandes.

C'est donc une restitution complète. On compte beaucoup sur un quatuor de médecins interprété par Gourdon, Grivot, Barnolt etMaris. Fugère jouera Sganarelle. Nicot et MUe Thuillier sont chargés de la partie amoureuse. » — Sur ce dernier point il y a erreur, croyonsnous. MUo Stella de Lamare sera ou du moins devait être la soupirante de la pièce. MUo Thuillier n'a mission que de représenter l'accorte soubrette de la situation et elle s'en tirera avec lout l'esprit, toute la verve qu'on lui connaît.

LA CARAVANE DU CAIRE

DE GRÉTRY

La collection des Chefs-d'oeuvre classiquest de l'opéra français, publiés par l'éditeur Michaëlis, vient de s^enrichir' de deux partitions d'un haut intérêt : Bellérophon, de Lùlly, et la, Caravane du Caire,'de Grétry. Comme de coutume, une notice historique accompagne ! chacun de ces ouvrages. C'est M. Théodore de Lajarte qui a écrit celle dé Bellérophon et notre collaborateur Victor "Wilder a fait l'étude ' ; qui précède la Caravane. Nous empruntons à son travail un fragment important, que les lecteurs du''Ménestrel liront .certainement

avec plaisir. ' ' '■''-■.

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Les deux grands noms qui dominent la musique dramatique française,'dans la secondé moitié du iviu" siècle,'sont ceux de Gluck et de Grétry. Ces deux illustres compositeurs,- qui malgré ïâ diversité de leurs natures, ont tant de points de contact et procèdent, somme toute, de la même poétique, ont déployé leurs talents 'dans 'deux genres opposés: le génie de' Gluck s'est tourné vers la tragédie Crique,,celui de; Gi'Ctry, vers la.comédiejmusicale.;I:;,- ,;,,' o.ï , !

. .Mais, si solide qu'on,.se sente,,dans son,.empire; .si inexpugnable dans,sa forteresse, il est rare qu'on ne tente;,de sortir;,de son ; .domaine naturel pour, conquérir de nouvelles provinces.,,Gluck, et ! Grétry,ont eu cette, ambition. Le chantre à'Orphée et d'Armide s'e^t : essayé dans l'opéra comique .avec, les Pèlerins, <£e- la Jlecque et, l'Arbre i enchanté ; l'aimable,, et (souriant . auteur , du Ijablmu . cariant, et ide j i'Amapt jaloux a chaussé, les AcoUiu.Enes et -, prisle masqueitragiqua, ; pour chanter ,A>,idromqque. et; Céphdh et .Promis..,{>,„\ ,>!;;; io -';;:.[.; „,:o: i (1 .Cependant la çlictiqn;,nohle; eti,sévère que Gluek;;Cët Eschyle de j la, musique, rendait enigcççnts sj'grandidSLes.tefeisic-pénétrapits; a'éta'it i jDqint un .;idiam&.naturel,£iiGjét^^unft)la^ueiqn'i;l,#ùbpaileK:,sahs

gène et sans efforts.■', Avec cet esprit-ingénieux, et subtil, ,dont* oeuvre porte la marque; le,maître ne i tarda ipas. à ,1e, comprend» Préoccupé de ne point-forcer;so;n;talentIet- désireux toutefois a garder à rAcadémie de musique;là place,- à laquelle, sa,r.éputàtio lui donnait des droits,- il y,revint, par; un détour habile^.aiyee Coi' nette à la Cour, l'Embarras dès Richesses, :et, la* Caravane >,ch, Caire Instruit par l'expérience^ Grétry n'essayaitplUs cette,fois de hausse" sa..muse au ton de la tragédie;: il. restait .fidèleià 'son!genre, toute l'élargissant aux proportions -de.,son>.nouveau cadre.. G.oUnéUe1:ïE«ù barras des Richesses et la Caravane ne .sont ni,de grands,. opéras.ai même titre qu'Armide ou même,q^'EQho<et,-Narcisse, ni des,:QpéEa,. ballets, comme les Indes Galantes- .ou, Acanthe, et, Céphise, mais dès comédies lyriques; c'est le .nom-que;Grétry,leurdonne, c'est le;sêûl .qui'ieur convienne, ..',:.;::■:!:-■, :- ,:!,•.,-.,.;;-,:';..-j,;,;; ;; ,

Grétry est le véritable créateur, ; de i ce: genre,il s'en vante, à. juste titre dans ses Mémoires. .-,,. ..,,,, ,. ,. .: .,.., ..... ,,

« Lorsque je portai,la,.comédie lyrique sur, la scène de l'Opéra dit-il, je fus regardé comme un novateur répréhensible. Cependant je voyais le public fatigué de la tragédie qui ne quittait pas la scène. J'entendais les nombreux partisans de la danse murlnurer en la voyant réduite à j.oùer un rôle accessoire et souvent inutile dans la tragédie. Je voyais l'administration, cherchant la varié! 'reprendre sans succès des fragments ou dés pastorales anciennesje disais partout que deux genres toujours en opposition se prêtaient des charmes mutuels, -que les .comédiens français donnaient alternativement la tragédie et la comédie et que, si on les obligeait à renoncer à ces deux genres, ils'ne sauraient se décider. Enfin ces trois ouvrages (ceux que nous avons cités) et surtout laCariïvane, donnés en très peu de temps, fixèrent l'opinion publique sur la nécessité d'établir-la comédie lyrique,à ce spectacle. »

- De son côté, l'auteur de ta Caravane disait dans la préface de son 'livret : - •

«L'auteur de ce poème a pensé qu'une action susceptible a la fois d'intérêt et de gaieté, relevée par un costume et des moeurs pittoresques, pourrait offrir: sur le théâtre lyrique, une variété agréable d'effets de musique, de tableaux et de fêtes, à laquelle le genre sévère de la tragédie ne pouvait pas se "prêter. Les beautés neuves et piquantes qu'on a applaudies dans Colinette à la Cour et dans l'Embarras des Richesses, l'ont encouragé à travailler d'après cette idée. »

Ce nrest donc point par l'effet, d'un, heureux accident, mais en vertu d'un plan mûrement réfléchi, que Grétry a porté la comédie lyrique sur la scène de l'Opéra. 1 Il .'avoue toutefois, que dans cette voie il avait été précédé par- le Seigneur bienfaisant,de Floquet, représenté, pour, .la. première, fois-, .l'Académie ,de musique;,, le jeudi

,14 décembre .1780. « ;Mais je le demande, s'écrie. Grétry,; la; partie musicale y était-elle traitée .par, le. musicien, d'une manière- à faire

..époque? ». .■•-:,:,, ; :-,., "" -I

Nous n'avons pas à nous occuper;ici-.-des comédies lyriques de' Grétry, en générai;-, la seule qui,nous intéresse ,: la Caravane;,psi, dans ce genre, un modèle .accompli,.., , ■..;.- ,. -, ,. ,;,,!

La Caravane du Caire a été représentée,, pour la première,,fois, devant la cour, à Fontainebleau, le 30 octobre 1783, et .devautje - public parisien, à l'Académie royale de musique, le lundi 12 janvier 1784. ',[". '.'"'''.',' ''' ' '',.:": '"".'''",'.,,,,„

.' Le livret était de 'la' .façon, de,' Mbrét de Chëdeville, qui Tarai' écrit':'dit-on, eh: collaboration avec lé'comte dé Provence, plus, tara Louis XVIIÏ.' " .''■ ,';""'i"''''1'-' ;'' -'''j"'ls ■i:f!-','^"-: ■'':l';°'"--,i'"^

Montée avec un grand luxé et remarquablement jouée par les derhoiselles Maillard '(^élime)''"et'",Jbinvillé^''(Aimaïdé),'. les siefs Lainez (Saint-Phar), Lays (Husca), Chéron (Osman), Larrivée (Flo- ■ restau) et Rousseau (Tambri'n^'secondéV' p'ar'les" demoiselles Qudinot-etBuret, les sieurs Furville ët'MôTéaù,' 1a< Caravane'obtint1*' le premier soir'de son apparition'uevâht'lè public parisien ùfisii*.s éclatant.1'"' >"> ''"j """: :'ii^ "'- ■^■.-.vy ,-.-■■ \ ,;,3:;.r; i- -.• ■,, s :■'-••'• ^ -- -Grimm n'avait pas attendu' le 'verdict 'dëk'Parisiens'pou-r proclàfaer 'la :rénssite.<dù> nouvelouvrage dë;Grétry;iiAû,ilën)demainLCde;ilàJ'rèpif sentation de la Caravane sur le théâtre de la cour de Fontainebleau il annonçait la bonne noùvelTëMà 's'e'à bbrrèspo'nda'nts royaux.

« La Caravane du Caire; opéra ëh"trois actes:, représenté, PoUI\ tpr1em.ière?fois,, sur le théâtre <dfe>la,[coÙTKleJi30J-oetobre!, iést'lese faàivoiage^, après Bidon, -qui iâi t eu:, in -suëcès '> deci.de-. i -Les 1 'paroles s»^ desMiMorel,:auteur, dujpoè^e'-d-'sdkoeawffeçtfatol'Inde,tet la'fflUS,L ,'de;,notrë, charmant >Grétïy. JDans.'lé'premier--.acte;-une-earavaûft'8" * -quée; paroles Arabes)'estidéléndiaei parsmk^officier ^«J^-"'8^1*10"^ icaptif aiTOCisanfemmep le, dan'geï::lmkaufai,t:iin©ttrèiileisiiariïiffs â la*


MaMÉNESTREL

(301

(,,;fà:|liberté-lui a- été promise à ce prix par le chef de la caravane. Cet acte;'est-d;un genre neuf et piquant, c'est un vrai tableau dans 4i3 senre de Le Prince: Le second présente, l'intérieur d'un sérail, lalfoire du-bazar et'la vente des esclaves, il n'a pas eu le même -succès. Le troisième est terminé.par-un dénouement, plein d'intérêt et dé mouvement. On a critiqué le plan du poème, on lui a repro--càéi'qûe'l'intérêt-de l'action était trop suspendu, presque nul au ,seGond acte;-le style en a, paru en général plus que négligé, quel.(mefois'' même d'un mauvais ton; mais tout l'enthousiasme qu'avait (inspiré l'opéra de- Didon n'a pas empêché qu'on ait trouvé dans la -musique de-celui-ci beaucoup de: fraîcheur, de grâce et de sensibi?lilé'- elle ajoute encore à la réputation de l'auteur, à qui nous devons ilfintroductionde ce genre d'opéra-comédie sur notre scène lyrique. La pompe, et la magnificence du spectacle n'ont rien laissé à désirer; til 'était digne du théâtre sur lequel on l'a représenté. »

Et plus tard lorsque la Caravane a fait sa victorieuse apparition ■ surTa' scène 1 dé l'Opéra, Grimm ajoute encore :: '"'« Cet ouvrage a complètement réussi. Les tableaux neufs et vanés que présente le premier acte, les danses agréables que Ton 'exécute dans le bazar, l'intérêt du dénouement et la fête brillante qui le suit, ont valu à cet opéra un succès qui, au grand scandale 'des Piccinistes, égale au moins jusqu'à présent celui de Didon. La Table du poème est absolument romanesque, sa conduite irrégulière absolument invraisemblable ; mais la musique' est presque toujours d'une grâce si originale et si piquante, d'un comique si vrai, si bien! saisi, que l'on oublie même, en l'entendant, toutes les négligences de style dont fourmille cet opéra. »

-f'.lO 1,' ',',- ■'-,'•■ • ■ -' ' '• '

i;;,,Ce,dernier trait, est d'un pédant, ce que Grimm était à ses heures . ceux qui ont lu sa Correspondance littéraire le savent du reste. Mais ,pn voit par. cette courte notice que la vieille rancune des Piccinistes contre Gluck et ceux de son école n'était pas éteinte, aussi la guerre des-, épigrammes ne tarda-l-elle pas à se rallumer. Il en 'courut bientôt une attribuée au sieur Moulgue, un jeune architecte ^expulsé de l'Opéra par le lieutenant de police, le soir de la pre. ^mière' de la Caravane, en raison de son attitude inconvenante.

j,,-,,..-,., ...; :,. .,; Depuis trois jours on me condamne ;.,,.,, ,,, . A fuir les lyriques lambris,

... Pour, avoir, avec tout Paris,

■ Médit de votre Caravane. Ak! monseigneur, Morgl, merci! .'i', ci;.,,, .•■■■ Pardonnez-moi, je vous en prie,

:ili,;.,'..-, ,;, . ,, -,, Et plus que. vous, toute la.vie, ÛI:■;.•.: -,,:::, Je médirai dePiccini

_;,,„,.,, ;,,,:,,;,,■ ,:;Et vous tiendrai pour un- génie.

ii"Lè trait; il est vrai, n'était pas bien acéré et n'effleurait que la f-pèau; du librettiste, laissant intacte celle du musicien, mais tous les adeptes dé. la musique italienne ne gardaient pas la même réserve. Le rédacteur des Mémoires secrets, par exemple, exécutait la pièce i (fit lH.rp;air,tition.;'èn quelques lignes.

s'5:« 16 janvier. — On a donné hier sur le Théâtre-Lyrique, la première représentation de la Caravane; paroles mauvaises et musique 'faible; 1 foiià quel a été le résultat en bref du jugement des connaisseurs.' »

Il iie paraît pas' que ces connaisseurs fussent en très grand nombre, car le public ne cessait pas d'affluer aux représentations |tte.A.ï'oeùyré de Grétry et de remplir la salle de l'Opéra. Ce qui suffirait a prouver le grand effet de la Caravane, c'est que les comé.Jens italiens, toujours empressés de se mettre à la remorque du Mççès, ne tardèrent pas.à. en donner une parodie, intitulée le Mar^û êEsclaves.''^'"' ,/""; .":" ...

-Tjfrfts;,n'ont,,,changé, ,que ,1e, dénouement, dit Grimm, .qu'ils ont fait ^ffinj^a^on,, .auquel .est suspendue,une nacelle semblable à. celle ^ikqMlJ:e:is,'fievèrent en l'air. MM- Charles et Robert. Le,père de Saint-Phar est censé traverser les airs avec une machine aérosta^Htt^ndej laquelle^ à l'aide;,d'une, lunette, il a aperçu l'embarras où '4^frpu]ïe0soii,fils;, .Cette,-plaisanterie soutenue d'un couplet où l'on ■^aHèmiiïfo'! :!h ,,.! •' .;: :,:,' ,,:.;■.,:, :'. -

. .7. uj; /,yi K.|;-l4es,ipèies,!les dénouements fil 'irroq ;,;«<,'■;■)iq-A TQp^ra:tombent de^,nues ... : ,..: , •

WaitltOftt lejsuccèsiideacette-parodie,, composée d'ailleurs presque ^ealierud'ûMistiçhes de, ■ la- Camvane.M.Mozel a voulu s'en plaindre ^ffeiTSr^tirer^beibadin'ageV sous i prétexte que l'auteur y avait ' em^%é:.it(ausmes.)KerSil licence; » qui, i n'avait, jamais .'• été,: tolérée ;■ mais ^«detPa'çodas|e aorépondu avec'tant,de- haïvetévqu?il ignorait absq"taient àaqui1mppâr,tenaienli;itous.jcesL):.yers,-^qn-il!'lesr avait reçus

imprimés et servant, selon l'usage, d'enveloppe à des bonbons d'étrennes, qu'on n'a pas cru devoir arrêter cette plaisanterie. »

• Il faut dire, du reste, que c'est à peine si quelques notes discordantes comme celles des Mémoires secrets, venaient détonner dans le concert d'éloges qui s'élevait de toutes parts. Les deux grands périodiques de l'é*poque le Journal de Paris et le Mercure de France, sont d'accord pour constater l'effet considérable produit par la nouvelle oeuvre de Grétry et pour en vanter les mérites.

Après avoir parlé de l'ouvrage avec détails, le Journal de. Paris conclut par cette phrase caractéristique.

« On ne fait point de difficultés de le compter au nombre dés chefs-d'oeuvre de Grétry et Ton sait combien ce compositeur en a déjà produit. »

Quant au Mercure de France, il ne se contenta pas de faire un article, il en inséra une série, suivant la pièce à toutes les représentations et renchérissant sur ses éloges.

Ces articles étaient de Suard, le belliqueux partisan de Gtuck, le compagnon d'armes de l'abbé Arnaud. Certaines phrases telles que la dernière, celle où le critique constate que Grétry peut faire des airs italiens quand'il lui plaît et que ce ne sont pas ceux qui lui coûtent le plus; celle où il fronde les compositeurs qui sacrifient les vrais principes de leur art à des ornements frivoles, prirent sous la plume de Suard un caractère agressif et personnel. Aussitôt Guinguené, un des ardents, partisans de Piccini, décocha sur le rédacteur du Mercure l'épigramme obligée :

Amis, vive la Caravane !

Lisez l'article de Suard,

Nargue à Didon, vive la Caravane !

A tys est l'opprobre de l'art, ,:

Fi de Renaud, vive la Caravane !

Oreilles à Suard pourtant ne manquent pas,

Mais oreilles qu'avait le palefroi de Jeanne

Et que l'on vit, en pareil cas,

Orner la tête de Midas ;

Pour ces oreilles-là, vive la Caravane !

Ce à quoi l'un des lieutenants de Suard riposta incontinent par ce quatrain :

Taisez-vous, petits Guinguenets, Ou bien mettez dans vos pamphlets De l'esprit ou de la malice, Sinon, gare encor la police !

Mais il n'était plus besoin d'invoquer la police. Les détracteurs de Grétry se tenaient pour battus et son oeuvre, portée par le succès, suivait paisiblement sa carrière'.:,-'..

La popularité de la Caravane fut aussi durable qu'elle avait été rapide.

Depuis le jour de sa première représentation, au début de l'année 1784 jusqu'en 1791, la pièce ne quitta pas le répertoire. A cette époque, elle disparut devant la tourmente révolutionnaire. Mais l'éclipsé ne fut pas de longue durée.

On la reprit en grande pompe le 16 germinal an VII (5 avril 17Ô9), avec la plupart des artistes de la création. Lainez, qui s'était fait applaudir: dans Saint-Phar, était remplacé par Laforôt, mais Mlle Maillard, Ghéron, Rousseau et tutti quanti étaient restés fidèles à la fortune de l'ouvrage.. Quant à Lays, qui chantait le marchand d'esclaves, il était mieux en voix que jamais.

« Ceux qui fréquentent l'Opéra, disait le Courrier des spectacles, et qui ont regretté pendant longtemps de ne plus entendre le citoyen Lays, trouvent que sa voix a encore gagné. On a surtout admiré la manière dont il chante le morceau ;

Téméraire Français!

et cet. autre :

J'ai des beautés piquantes...

» Le trio de la quatrième scène du deuxième acte, charité parles citoyens Lays, Chéron et Rousseau, produit un effet tel qu'un'est en droit de l'attendre de trois artistes aussi distingués. Là citoyeri'rie Maillard, qui donne dans' cet ouvrage' de nouvelles preuves dé son talent, a surtout été très applaudie dans le monologue, de la scène sixième du troisième;acte;. » ;Ponr cette reprise de la Caravane on avait donné'aux ballets une importance exagérée, car le Courrier des spectàûlës Se plaint de leur longueur et cite parmi les morceaux-ajoutés r « Un jtrio dansé par lé citoyen Vestris' et les citoyennes'Gardel''qui est du ' citoyen Widerke'r, un pas de neuf qui s'exécute sur 'une' -très-' 'belle syrbJ'phonie' concertante i du; Gitoyen Ellcïy enfin uft- àirJ dé-VogfeT,; qui sërit


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de fond.au pas de deux, dansé au troisième acte, par le, citoyen Milon et la citoyenne Saulniei. » Du reste, une lettre de Gardel, adressée au rédacteur du Courrier des, spectacles' : po.nfes.se, ; la : faute en cherchant à, l'excuser. Jl,ept; assez.,singulier toutefois,,que, Grétry; encore, en, bonne position à l'Opéra, ait iprèté la -main ,à'; cet arrangement, et ait laissé, larder, sa; partition de morceaux. dont il n'était pas l'auteur.> ■■■■■ ■ •'■'■'•; '•.;■-, 1 ,---,;--■; -■■'-■■J :■":;■;,,.. ' ■''-'-'-° -^

■ Quoi qu'il en soit, T'a nouvelle carrière de 1 la Càravarie ne' fut pas moins heureuse que la 1 première et l'ouvragé rie quitta plus le répertoire jusqu'au 23 septembre 18^9. M. Théodore.'de Lajarte a constaté, d'après Tes registres (.de TOpéra',, qu'il ,obtint.( le. chiffre extraordinaire de cinq cent six représentations et produisit plus , d'un rnillion de recette. C'est là, je crois, un fait sans analogue, dans l'ancien répertoire., Ce 'succès sans précédent, cette longue, popuTaf rjté, nous auraient, fait ,un devoir ,de. recueillir la Caravane. ,du\ Caire dans la collection dos .Chefs-d'oeuvre classiques, de l'Opéra français^, si le mérite, intrinsèque de.la,partition.de..Grétry et l'originalité desa forme n'y avaient d'avance inarqué sa place. .,; , ,. : ; ; ;

;"'' ' " VICTOR WILDER. ":,.

,„/ NO'OTELLES.^DIVERSÈS1.^-''- '•■'■•■

' -ÉTRANGER ";";' "-'''

, Le théâtre impérial dé Vienne -s'est- rouvert,le 15 août axea-le'Fidelib de> Beethoven.. On donnera.prochainement Âiphbnse et Eslrella de Schubert^ quï est encore une nouveauté pour;Vienne 1. , .,,,.., '■' ;.,::■■;. -,. ,,::,,;.

'-r Le célèbre chef; d'Orchestre viennois Elans,. Richter■'.■vient-"- de recevoir de son souverain la croix de François-Joseph. -.■'■ :. - ■ ; '; ,"'■ ;, . ,

'-—• Le spoliateur du' 1 ménument de Schumann est dëcduvért;'C'est' Un'} jeune homme d'Erfurth, ëtuuiâiitl,à' l'université 1 'dé Leipzig! Il ' aivâît'trô'ûvê ' commode d'avoir ainsichez lui' l'im'agë' du1'maître 1 'dont ibèstsàiis 'y-éutéungrand admirateur 1; mais nous doutons que,-devàn^Tés'tribunÉiUx, Cette 1'

excuse, soit valable. 'i- iil- 1 ' ,i •■- . ,-..,:_,: ■..,.,;,.;' ■:

—-Les fêtes nationales belges rie pouvaient évidèrntrient se célébrer" sans qu'on songeât à' remettre au répertoire la Muette de Portiez qui, fut,', en 1830, pour nos voisins, le signal de l'indépendance et dé là "liberté.' Aussi MM. Stoumon et Calàbre'si se sont-ils empressés dé remonter l'opéra d'Auber avec MM. Sylva et Devoyod, deux artistes fort appréciés à Bru-' xelles comme à Paris. Il est à peine besoin'de dire; que- cette représenta- 1 tiori dé la Muette "a été une'véritable manifestation 'patriotique: L'ë'cëièbrè,' ' due du second acte' : 'Àmbur sacre de ld patrie' a" soulève "dés ! transports ' d'enthousiasme àuxq'uéls on 1 à' vu1'prendre' part:''non Vâri's "émotion, 1 une demi-douzaine d'invalides dé'l'a 'révolution" belge,' qu'dri 'avait naturelle- 1' mèht' mis en évidence aux places' d'honheûi?; Là représentation'' de"igâlà'.: offerte aux municipalités ' étrangères a, 'été également"très' brillante^ ;""\ ' ' ' ';'

-?r .Le, Moniteur, bçfgç.. annonça, ,q ue les j ury, de.s, deux .concours .o.uyerts .pour,,, la composition d'une, poésie .lyrique à.,mettre en, musiquev,a..renvoyé,à.M.r,, le .Ministre de l'Intérieur, ^ojxantÇ[-Qnze .compositions, ,e,n, l,apgu,e, ij.'a.n.ççuse, ,i cl,quinze composijtiqus en.lapgu.e flamande,qui,avaient été,,soumises,à,rs,on.j examen. Il fait ,connaîlre en môme temps,,qu'aucune des pièces .envoyées,,, ne lui a paru,di.gue:.d'êfrd iCourQiinfJe.i .-,< ,.,,,.; .,,,,., ,,;ij ,,,..,, ;,,,,,,..,,

-^'-L'audition/des'élôvés'-de i'École';de ' musïqUé'.rël'igiëuise-dè' Éaîiûes;; ' dirigée par M. Lèmmensya 'eu lieu le' 21? 'jUillet-:devarif Un; auditoire ''ch-ôisi: ' d'étrangers et ,de,Belge,s. I4,,é;lèvps ,de; cinq.ftationalités...çtifférvïntes,, ont été admis, à se faire .entendre.etJlon,tiexéc,ut,él,,sur,,rorg:U,e:,,ll^s:grandeSi;fu-;j gue^en sol mineur, .eten. ut mineur, ,de, J,-S..Baçb, le prélude ; et fugue ,en,, u(;,mineur, du, même,.et .djiffér.emts morceaux; deleuir maître,a 9, élèveront,- , exécuté ' sur, le, piapo, des sonates, de Mozart;,Bee.thoy.en,, iDiUssek',et Wete;,, 1-i élèves ont fait des leçons d'harmonie diatpniqne,,ppuir'iTa,çcp.mpagnel-t']' ment du chant grégorien, ainsi que de.s leçons de contrepoint de quatre jusqu'à huit voix!: Dé nombreuses qùésti'o'ns, sur 'làTjt-urgië'et surT'ë latin ,. orït;îétc pbsèe's 1' et 1 heufèùsémènt'résolues'. JLe"'succès de ''la''jeûne instîtii-." tiotiaà:'dëpàsls'é 1 toute'aUèùtè';'et'd'é cbaUd"ésMféIrcitallîons'Jon't "été 'adressées'" aU! Martre k'àUi'ëïèves'' 'la" '■ "-'""'* "'""" 1 *'■»» -<^'«-'''^ ™'I *«»"*

,)-),(M '.!'■:• ,,'. ,, „■ tiii ->f > u ..' i - ■. J.) ,'/.; ,;.!.;;■) >i";:A. -'"il. -;i.) «*iito'ji).o" i>i v.i'ni Ji'oi;

,jr7nf;i,,nons ari;iy,e ,d,e I^pndi;es une.:triste:nauv^lle: :;,,,(■.b'-i;,/',!, julaà"«^ianï

;^0 .Rjyière,, ,1e i sympatlriq;^ deji^jvient de .se,, cassex, Jp, |ja^be,:eni voulant^franchipinniffos^éj, iajux;,envi^..iï ro^ijjde la ville. L'état.|i|1u>^^essé,est.:,ass.ez,jgra.ye;îpqucg,u'o# ensore .;

loiSmsï,c*lcr à Londres,,,. f. ,,,;, .,„,, A^,}yi ^ ,;!; bam}i rA »0 ;VHn),V:\'b

.-wSii' JMlius Benedlct tei'mtaë eiïtiërùfeme'iit^ûtimUê-'âà'OEi^Mr^'ëméhefp doat'il'Tut, oii:leJsait;."l»élë«1ë fàvèili;.!Il y ajéutë''itifi'ié'àta:lo;gdë '«'rjônâ'èiiâê >5J d'aine;j>graaide''valeur;;>'i.Ili«-é^fc':'fartP;?m¥rèrêap pburi,lRam'srga-fe1'à;T1éc'iIa'dy^ Benedict. v: ' -I :;'!' ■ ;,<>'m ri.o ^sifii^-io t't:'i ,ïîj;v.n iup ;i(ïnai',-nib ob ,tt«oiio:> ;)1

v— On prépare a Turm des^eprasentations d'Ifamfeî. auxauéllos on vent , donner le plus grand lustre. La miâe eu scène sera .de&.plus luxueuses,.

eton a engagé ipour-.les'.d.eûx;,rôles principaux- l'a:.Do"n8,dio;;ët.ile!ij'![], Manoury. La ; municipalité et. la -direction .séiproposenitj deL-conVièr'Àniii ^ .Thomas à ces,re,pnéséntations:fmtodèlesJiEspérons[qùe'ile:.màî-Éfë --siitt* ••■■? qu?il soit;de démonstrations;p,ersoinnel'èesj se remdrà'-à Une'aussi teraci : ■' invitation,-,;,;,,.:,'!,;, j., •■■ ;j'.j ;I;;IJ; :'■,;-;,,;, (i..i..■<'..■■ ■.; ,'i ,-r;;)Jujji-jij ..f; .,,,,;,Je

-^. Des' pourparlers sorit ë^ale'm'ènt engagés et' raffaire ^st po^r ainsi ^i conclue ' àVëc la _diréçti6nrdè là "Pergola de Flbrériçë pouf Hàrfiifit'eV Car'"^' Le troisième'opéra de la: sâisori 'seMtJto'Sfêi!/3 'd'Àùtèri "MarizoccÉi ouvr ■" iûte.rr.omjpu-en plein succès,,.IMyer^deËnieS?,:païfila:ïmalàdié'^de:'M115;S^Il<J, ';— Alflilan, c'est le comté Dâl'(Vermé Jëri'''p"érsonh'é,' 'quï'"!se-'projioseJS r'ôùvr'ir'sbn théâtre par une ' sais'o^'''ëxtrâlôràïn^îré' dès p'ïûk''''importance 5 Uri;'dôlUnera' l'Étoile du Nord avec"là' Wdnâdi'o,' barrnen avè^'SÉèliâ'-Sonlieu ' et* l'opôrà nouveau comni'âridë'par'réd'i,tè.ur'Sônz6'grio ftlàrenp 1' 1

àv'éô' la Gbritàrini et la Viëttàs^ 'lé.tênbr'Ûgô.lirii, T'è 1 baryton' Éertôiasï'etle'' basses QÛaJëli'et 'LàmBârdëili'. 1 Là:saison'commencera"'par Robert'ie'bMë

— Veut-on connaître le carnet d'engagements .d'une, cantatrice à ïa rri'ode pour ThiVër pf-bcliairi? "''Voici' ce que hoii.s lisons' sur celui'de U'' JfTa Biancà'Dohadlô' f ' ,;-!: '. (l-" '■""'-'■"' '^.'J'-'-.-- ">'■,"' -■- ■•',"'\ ';'-'';"';;;' -'l- ■'■"■•■n

Du -15 au 30 septembre à Bar'cèl'oh'ë'fz'raîiîBttt; 'Ràrhier 'de"SijwKe^'^ nambula).}-, --.;,-i ..rr: ,:;■■.'-, jOT ■/; :',ï--;;,-,,.;:;.::!-"/.! :<■:'■■''■■ ,i..;;li: .U. ,,,..; ,, ; __ ,;Octobre,et.tnovêmbre.,à.,Milari.'(L'EtoileiduN.oràj P-uritan.% Barbier)^■..,■ ,:,j.,, Décembre à Florence (Hamlet, Puritanij Diarhanis de la Couronne):':.,:,:,u;,

Janvier à Gênes {L'Étoile•, du^Nord^Puritani^ Faust). . , rr ,

'Février à Tûrïn (création. d'Êainlet). ' , '; , , '_ ' ,.". ''.' '"'"' . Puis" représentations à îïice et retour en Espagne'. ,..,,,, , ',"', , ; ! "'

Letout àra,ïson dé 3,Sp'0 à 4,000. francs la soirée! ,, ,":' ',' '"' ,';'

;, — M? 16 .Bistori -forme,- en ,cei, moment,'à,Rome,.une troupe dramatique, avec laquelle elle partira Yen-septembre; pour ifaiiîè une tournée ënEtirope: '511e, coinpte, notamment,doune,r à,Ppis;jUn;e série .deireiprés;entationsJ: _

■-1— MUeiEriniriiai Rorizi vièri-t'-dè faire •U!n:ex!eè'l'lôrit;,début âaits'W'FMtài> Régiment-<m."petit ttiéâtrë^dèj SaVontey- 1 où;,fsô'"dbnrie rërid-èz-tous 'penflâii't' r.été'toutè la bonne ' société de-Turin, Milan' et Gêrie's; Lés 'j'ouriïàux italiens'-' disent grand bieii dé lâ'jëurie- artiste.^"'' ■.-••-':■"■--'. ,,;.-.' ..-«:,; -,!,.,;,')

— M 116 Minnie ïïauk, n'ayant pu's'entendre ni avec M. Mapleson, ni avee,,M;..Strakosch. pour leur saisôni/d'Amérique.,.: est-,en ; pourparlers.'aîec les théâtres'devienne et de Bucharest. Ellefera l'automne'prochain, aTanf; la saison- d'hiver, une tournée dans Tes principales:, .villes.';,d'Allemagne,' en;jcommençârit ,:,par.:Brèmeiet,,Ham;bourg;; Elleise -repose;en'attendantà; Royat, et sa voix, nous, iécn'it+on,, est ; K -plusfraîche 'et 1 p'Ius'ielleJijue; jamais. ». . , . ,

—^^A New-York, MM. Max Strakosch et. TIess ont formé, leur troupe] d'opéra anglais,.pour, 1,'biv.er, prochain.,,M?jfs M;arie,Rose; Rose: Hersée e|; Stella Bonheur sont à la tête du personnel féminin. F^ajDiavqlQ,,,,C.arimni,, Aida, Mignon, Mefistofele et quelques autres ouvrages connus composeront lé -répertoire-! DU'.: 1èr -mai' àù' l^'nôvëriibré 'iIa/'ir'oùpe-'-d'ô'rinèra' "qu'elljilês représentations' àU Gânà'dâ; ''m'âis 'là'-véritable s'afeori'-'irè -'coinmlénbèirâ"'qae' le'Jfôr,:-à Boston" ..':-•)-.;"-; "i; Jii:JK .'":;.] \w.<:i :,V):<i;-<\:><:}. ■ 1,' -, ---j. .;.^) "!' ,.„:""'-;:!

;;,(c- ,.frc-/;;j, ,.:>!iiv.:.i:..ii:P^1SO^.PPsPM»ipNT^i-.;i,:,rr (lb ,,;,:,r:.ilLeA

,,;,:,r:.ilLeA de^.Rpger, le .s,i,,r.egjrejtté,.,.ténor .die,.i.'Ôpér4-Gpmjq,ue.ji(qt Je/. l'Opéra, repose toujours dans un caveau provisoire, à Montmartrg. Çfti sait qu'au lendemain de sa mort, ses amis ont résolu de lui élever un monu-m.e-nt-digne'ide 'iiùi.-..>D''a-p?èsTqen^^^^

somme'd'environ -dix'mille franos''serait;:nécessaire à l-'exéciatibn"des-'W-a1-» vaux';',Or,Tes-souscriptions-'son-t'-toin d'àvôiTy-attéint'ioè' chiffrèî 'te'noW appel est'donç.-fartaux .'amiis'et'admirà-teur-s du-grand artistë!.:);''li!' '-' ';,)' 1

'—''Nous'avons' àrinoricé' llaJ tourriëeqù allait. eritrgpréndrè M.. .^ÏÏ^^H avec le concours de Mma Carvànioi "comme"' étoile.' 1 Elle 'commencera'lé 6 novembre,âu)ïïïay,reTet[iseicontinuerai ai :R©:uerii'l;&'S, :à;fGhartrès,{leilOr* Ajigfirsle 1-2;/. à.Nantes, le l%à-!Rennesi,15,--aù .Mans'djZf ,à'Toùrs'il9j;'àI!o^ tierS,.!20,,-qArig,oulèmer2â,tk;Bor,ê'eau-x-.àiVjà Bayomnfe 26j-à-Pauâ7yà";Toulot>^' 29joà-G.astpe,sgfQarcass,onnaviiB:ézi:etsvMaa?s.eiHei''iT^ Lyon;, .Satot-Etien:ne.;-;,,.Ghâlpn-.),é:t::Dij'ônf'iensdéeembife..t,ivj'. :-,;.'," H " •'-'JfIJ;.

"Iii'^i'oèôasiôrild'un'gra|rîd;,dîri néntàî -p'âr'-'Ie 1 g'énér'aT'Lamb-èrt'^îiôm'marlrlan't' lâJ pik¥efIïïêJPârlsf'à'^T^ offlicîërs'ët'bhefs'aB sèrvic^ae!la'>G:arué rep'ùDlfcaînè' 1 'èfae-'^'gèn^armwe; : mobile: T^âëlléntê msTiîufe'^mïii^re ttè)'sMV'Sèlren?ci9a"'fa^en«*^ plus 1 rè!mâlr'qdàbibrs,'rnêFaèkÛx Jde'&nJ4éï))eifôiiÇë<i &ït'M ^fmèmf^ pffiBarig^]"mu!s'iyalë- de 1 'g^&et¥é^ub^calM'îcnnifeemlt, xlS^mm^ % listek1p^isïéffi:,^ÛSisi''t6'Ût ï'Ho^ranlhTen^é^i^^ fetef ^ .;fl ,.1^

a— Plusieurs journaux pn,t;; iggnonjç^jla,bm-Mlia^qiiiWiSS flftelqfi*^ m?m eh^es.sEiu? graves,".-.els,que k^mps„imt mmm^^mm^i Zm^Uh célèbre., cornis,^. o&.jKgfi^faf-^t Mjfm^m* ^'^ZM ' ve^f^èbre. .était dénuée-j.jdgj ^t i|ç^em@nî,,,fe|,-)que/i[Vi(flân^JW^ oqm^iJgjBpiit,^^ ^ff%ûrmejii (E^'gË^m^^^- ^W*2uBrJ

i part. . " ' ^oiï .M no»î«d ^ ■


WlÉftMFMA . M

^.DçpUis,t:quêlqueâ.Tsoi!rs.,d'e;pu'b]ic-du,Châtélet 'regarde avec curiosité ^isimpleî-ttib^--de!'Flomb''i"■qF'-émérge-tdu.'.centréiaela coupole. Ce tube 'n>^autW,c-hoselqrtel.erpoint-d'arrivage.-d'une, grande quantité d'air'frais fllliMpéAèti!e4ansTe. salle,:par le cintre-.ée-Taqcou.pble; Par un simple phé^- nomènede pesanteur, l'air chaud, qui est plus léger et qui monte' pendant p l'air froid descend,, est, forcé,de. s;éç£apper .par des, issues pratiquées dansTé"plafp#v^ai,ce move^ maintenir ,dans

lâ'salïe dUf.Çhàtelei'jijîte /e;mpèraj,ure,nip,y^nne;:de. 1S à 17 Q/0., ,'..•;.:.'.'.',,','.-, ,,'^-1,Eesllc6ncertsiinterrompus .èu'Palais-Réyal ont repris cours; non saris me'lque..brui.t.de la p^rt,. de,certains .habitués, du jardin. Tant que le pugl0%'llèle.se$àr§ de;s a,rti,stejSl,qu;e/parr;dei simples cordes, les concerts.du rÏÏals-Kpy*^^ -au contraire. Mais du'.mqfliëat

du'.mqfliëat deg toiles'ont,eté,.tendue's.,jlep m,éçont^ ont crié jusqu'à.,., se {airearrêter!Sous'.Te Répétons,:.l'idéef;est-bonne, mais il faudrait l'étudier avec sorn'pour la prendre'.13^11^^^!;^^ point,défigurer l'un des beaux jardins de Pans.

', ,-, ,, :„;, ,,,,,., qrn,'!-, ï,'r",i,-;■;;,fr-fin b ,IO"-'.-, -,! ,■,'!<,;,,,,' -.-h:../ -

-r'MKGabrlelle^Moisset vient d'échanger, son nom conlre celui de son mân,'S. Georges Abadie, riche manufacturier de papiers à cigarettes... Le mariageua,,élé, .célébrera semaine, dernière.,;, . , , ;:j

_ La basse M. Menu, dont l'engagement à l'Opéra n'a pas étérérioU^-' vêlé, vieùt'-d'aû'cept'er, .les 1, conditions- - qui-, lui,■ avaient été offertes -par le directeur duonoùvel' opéM'-de-Gerièvei ■■-'' ,'.,-.,;,.,\-, .,,.,. .-.',. .■'!

— La nouvelle troupè'clopérette eT\d'ppér.à/'comique, organisée à Paris par l'imprésario Grau est partie cette sërhaine pour l'Amérique. On y remarque, indépendamment; 1 -uë'Pàpla' Marié,' réerigàgéè,' MUe Mary Albert j qui doit paraître dans le Grand Casimir, la Femme à papa, ta Cigale, le Postillon kvliônjiméau:e,t(le Pré; aux; Clercs, iimprix de'8^000 francs par mois,'avec deipàébéficesiT'inii: à da> Havane^,l'autre; à,New^-York.,, :■■■':■: . ,- -;

— Ap'rès':àv'ôir:' été Te succès de la saison dés représentations populaires' d|fij?ér,a',dpn.uéei3 ;au;,Ghâteau-d'Ea;U, sous l'intelligente direction de M. G. Leroy,, to Fanchonnette v,a,faire,.so,n tour-de, France. Le charmant opéra cpmjque-de, Clapisson sera-représenté danaies. villes suivantes : Chartres,- Orléans, Blois, Tours, Poitiers, Angoulème,.,Cordeaux, etc. Aujourd'hui, dimanche,, clôtures.des représentations populaires, d'opéra..

'#,,U-no! impr.esarid américain, vient d'offrir à - là petite • Tuà, dont nous asons:relaté-, l'éclatant'succès au 'dernier concours de violon du Conserva-.' toir.ey-;d.e.!rèthmenur ,en "Amérique, de la garder cinq -ans avec son père et, sajÉkèrey' de,, payer -les - frais'' de ; voyage: 1 pour tous', et de lui assurer un piofit-;afet(lde;i200;GOû:!frarics-à,son retour;enEràncei- ;

—M.Koning supprimant complètement l'orchestre du Gymnase,M. Victor Chéri,;'sori chef;'entre à la /Renaissance, 'où il va servir d'alter ego à ICMâtonH lé-clief d'&rch'estre actuel.' Voilà un théâtre pouvu de deux

tMfâ'Wprinïo' 'cartello. ' ' ■ ' ' ' ' " ■■•,-,,: ,

^;,LeI,.i,Kyrie,-,de,.M..,Çolligno.n, qui a, été exécuté, le, jour de la fè.t.e de,, ftaomj.tion,,-, T'église de Notre-^Dame-dès-Viçtoiresi par. ;, l'excellente maîtrise dirigée par M. Pickaert, sera, par suite du succès obtenu; répété , dimanche prochain, 22 août, à la grand'messe de 10 heures.

— Dépêche de Trouville : "hier, 'au "eàsirio ' uë-'Deauyille, devant une salle des plus brillantes, Mm 2 Anna Judic a remporté, en compagnie d.e MM. 'BaronTèT 'Dupui'si 'Un succès- éclatant dans lès 'Charbonniers; et Chaii- : tétiàpàr'"àà'ou'>r:ir -'- ■■ r ": ■'--! "-'-'"";" "'- :"!- •••'•■;''-■ ■"■' ■' '-,■''

fin VJ-!CJ\-I i:ji il'.. --|.-- '- ';:;, -':..' ,-■•.- ■■■ ■■■■ ■::■■■ i"''. -; ■• !- -

.TniM.jiBias-jjle, sympathique; directeur. ;du Casino de Dieppe,; s'est .assez gifeenient, blessé, en tombant d'une, chaise..,S'a poitrine a heurté un, des --• ¥tpnside,ja chaise,, dans,Ta;région,-du coeur,,:si-violemment que le docteur frat, le médecin du Casino,, a cru devoir ordonner, une application im-, médiate..de quinze sangsues., M. Bias garde ,1e lit depuis l'accident; mais ^'espérons.qu'il sera tôt et bien rétabli. . -,- ' "■'

"-*!*petite;troupe, d'opérarcoihique du.ieasino de Trouville fait des pro%si d'activité.. Presque tous les .jours,-.nouveau spectacle. Mlle Legault,- Itopuvellei'. pensionnaire de notre opéra-comique, de -Paris, est la gentille éWéjde:ila,saison/.,:Tous';les!journaux:de l'endroit ,sont unanimes: sur son cftmpte. «, H m'est aviS; dit d'Avenir deTroùville; parlant du Toréador, que ; %^1eg^t-,Ia.,idu, sang espagnol .dans-les veines! — Impossible depor^vje^pkls' de, Idésinyplture, et plus de, charme Ta, veste. de Figaro et le pefi^n%^ÉÎ%A,'^-^vei^W-le'-chignon! Sapristi ! quel brio et quels,, ^^fî^^d.en&.e^.quelsourire! Elle, adétaillé ses couplets de « Ah!

OTi4^Tftmaripari ». d'une, piquante, façon, et le'gros bouquet qu'on est T6-^ iiu'5^nt.er-!ét^t',un. hommage- bien, onérité. » — Puis, dans un autre-numéro,"àT'occaslon , des Visitundines :,« Soeur Euphémie (MlleLe--; ^t)"nëse dbuie peûtêtre pas à quel pointle bandeau de lin sied à s^ctia¥iflâïïtivis'àgë:?'En dehors de toute qualité physique, elle a été ce Wê'e«t-ïo%jpurs': b'ônnë comédienne et bonne chanteuse. On sent ^êlleitraVailfô; ëréât pourquoi je'm*intéresse vivement à elle, et pourquoi Unirai toujours':; Courage; restez sur la brèche, ne vous lassez pas, ^vôusparrivëiêziv'»'-- Enfin-, plus Toiù, à'propos de l'Éclair : « M™ Dar^.(M^Ji^^jtj^^t

Dar^.(M^Ji^^jtj^^t sympathique; elle est bien à son S*'t!rèrs> "élégamment mise: ee qui ne gâte rien. » - C'est tout un .

^l,i<Jêrttffijé;-otf:'voit1 succès partagé par l'excellent -, trial Gourdon et le ]eune baryton M. Troy/ ' "

--- Le Gaulois complète Une"nôuyellé qUe nous avions dôjà'doricée à nos lecteurs: ' -'"' ' ": "' ,:":i' "''■ " .-'" ' '

' « La vieille'-église d'Etretat, un bijôU ioiriàn: possède ùn: orgue essoufflé,'languissant,' diir' de 'touches et'quasi-àphône.' La "colonie artistique'- d'Etretat' a.décidé-de ,lê remplacer au'mbyën- d'une'souscription; Faulrë,lé' grand-chanteur, ,s?est.; mis -à la.tête. :du-:mouvement et'l'on annonce un concert spirituel dans l'église même. Faure chantera, et,aussi M;lle,de Mitjamont,,une,,.artiste, de, beaucoup.,de, mérite,, et qui. devrait bien se détidpr à. entrer, hardiment au théâtre.,Le, fils d'Offenbacii, ,Augusle Offenbach, un jeune.virtuose "qui pourrait bien devenir, un m.aesfro malgré père, et riière, fera entendre,les derniers"soupirs de".l'orgue ancien, au profit de TorgUë nouveau1."Les places coûtènt'20 et 30 francs. Il est déjà presque iriipossi'ble de S'en' p'rbc'iirër; 1 '■»' ■'' ' '" ' i" 1

; '^- 'Tout Etrelat assistait samedi au concert donné au bénéfice de MUo de.. Miràmo'nt'.'M 1" 15 Charlotte Dreyfus a "charmé l'auditoire avec sa fantai.-i.e sur; lé Prophète et la gavotte de Mignon. Le ténor Delaquerrière, malgré un peu d'émotion,- s'-est iriontré artiste de talent et d'avenir. M.'Lauwers a Ghanté une poétique mélodie: de Wekerlin, Gliazal, chant d'afnoui 1, que- le' compositeur accompagnait lui-même. Il a enlevé avec une rare vigueur et une émotion rprpfonde le Crucifix, de Faure, avec M 110 de Miramont, et le»- Mijrlëssont[tétris, egalementde Faure, aux applaudissementsrépétés de toute la salle et de Faureen personne^ Quant àla bénéficiaire, Mlle de Miramont, elle a obtenu un véritable triomphé". Elle à été, d'un bout àl'autre de la soirée, un charme pour les yeux et pour les oreilles, qu'elle dit d'une voix douce la Sicilienne,'-dé Pe.rgolèsé, '-ou -Tarietbe d'Armide,!'ou qu'à côté de Lauwers elle lançât les cris émus., pu ..les appels ardents du Crucifix, sqit, qu'elle soupirât Validante si mélancolique des Saisons ou jetât les notes perlées de l'Aragonaise du Domino r^oJr:,iElle a détaillé avec un charme exquis sa partie du trio de Faust. Bravos, rappels, rien n'a manqué, et surtout ces frissonnements sympathiques qui valent-,tous lés battements de mains. M1Ls Dica^Péti-t a trouvé "dans MM, Lucien Meillèt et Michel deux partenaires' excellents pour jouer le Bougeoir de Garaguel.- .; ■'■

■::.—; A-l'occasion de Tinauguration du Casino de Lùchori, M. Jules Prével consacre au Figaro une très intéressante correspondance d'où, nous déta<- chons.le /paragraphe tout musical que, voici, :,« L'inauguration; de, la.sâlle. du, théâtre a, eu lieu dimanche ; soir .par, un brillant concert: où nous avons, entendu.Gailhardi Talazac, Roudil et Mlto;Marguerite ,de Joly. Ces quatre, artistes.. pnt .en-tant, de .succès — les.itr.ois premiers surtout,—. que la soirée, qui devait se terminer à dix heures, n'a fini qu'à onze heures moins le quart. C'est T'enthousiasme du public qui a surmené les trois remarquables "chanteurs.. Un, prologue en vers avait, commencé le concert. La Nijmphe•:de,Luchon a été dite ,par M 1110 Moïna Clément avec la finesso et les, nuances délicates qu'exigeait la poésie de M. Emile Sacaze. J'oubliais de,, vous .dire qu'une. Marche Tsigane, qui figurait au programme, a été composée ces, jours-ci, par Ernest Reyer à Luchon même. Petit morceau, mais. très grand succès pour l'auteur de, fa Statue,,qui s'amusait à faire à l'or-, chestre la partie de triangle. Cette. Marche. Tzigane sera très applaudie; l'hiver prochain chez Colonne et Pasdelpup. Autre détail: Talazac n'habite, pasLuchon;, il demeure chez,son cousin, à Marignao, petit village situé à., dix-sept kilomètres., Jean de; Nivelle venait en voiture à Luchon, vers cinq,, heures, qqand-une roue ,s'est détachée, brisée... et voilà le pensionnaire de M. Carvalho en panne sur le grand chemin. Il se désolait en si bémol,, devinant là perturbation que son absence pouvait amener dans Te progràmme du concert; lorsque, revenant dé Pont-le-Roy, un des administrateurs du Casino passa en voiture sur le' lieu de l'accident. Il fit monter le'jeurie ténor dans sa Victoria et l'amena à Luchon: M. Roudil ne fut pas obligé de chanter tout seul Te duo de la Muette — ce qui l'aurait probablement gêné. Hier soir, ajoute M. Jules Prével, la troupe du Casino a fait ses débuts dans Mignon. Demain mercredi, Martha. Vendredi, Si fêlais roi.,Comme, vous, voyez,, le théâtre du Casino sera un vrai théâtre. »

— Cauterets aussi va avoir, dès l'an prochain, son Casino avec club> et), théâtre.' La station était presque dépourvue d'établissements publics jus1qu'ici. — Mais grâce à- une société financière constituée avec un capital considérable, M. G. Maurel prendra en 1881, la direction artistique'du 1 nouvel établissement qu'on bâtit en ce moment. Faure, Daram, Judic, Théo seront de l'inauguration. "'''.' :'

^-Evi.an-les-Bains possède un petit casino fort coquet très bien aménagé ;. dans les bâtiments de l'ancien et pittoresque château de Blonay, sur le lac de Genève. Là troupe du Gymnase, de Marseille, y donne cinq représentations par semaine et deux beaux concerts y ont été organisés lés 2 et" 8 août, avec le concours de M,le Alice Rabany, dont le début a eu lieu avec tant d'éclat l'hiver dernier au théâtre italien dé Nice et dans les grands: concerts'du càsiuo dé Monaco. On est venu entendre M 1' 0 Rabany détoUs les côtés du lac, de Clarens, Vevey et même de Lausanne et Genève. Elle a.chanté ou plutôt enlevé, avec sa maestria pleine de charme^ la.cavatine. à'Ernani et le. grand air de Violetta, puis elle a fait entendre; avec M. Ma« rys, baryton du grand théâtre de Marseille, le duo du Crucifix de:M«. Faure. La jeune, diva a été "rappelée après chaque morceau, et elle aireçu, une-; telle profusion de bouquets que-Ton,se serait cru,encore,à.Monaco. Après le concert de dimanche qui avait été organisé au profit des pauvres-,>sous;■: le patronage des autorités de la Haute-Savoie, MIle Alice Rabany a fait le tour des salons au bras de M. Folliet,^ député de Thonon.et la quête a . produit.plus de SOÛ. francs-.


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^EJi^Ppf^L TfAf|/iq.

—Le petit Ca%rriôaè!:Poûiâilln'c,prSs-Rb'yàni/ de-'p'osséri'

der un chef d'orchestre comme M. Waldteufel, et parmi les musiciens de cet orchestre un violon soïo"coinmë M. Moritàridori:"Cyêst^^'ïiVé'què'"'làb'6nhê"' musique ne chôme pas là-bas, sans compter que Mm 0 "Waldteufel, une»; chanteuse de bonne école, s'y fait souvent entendre, et aussi un prix de'" piano du Conservatoire,. ,de,; .Madrid, MJ.[|, .Çtieyali^r^^^ mérite. Les bals et la musiquette danse 'riê-sont pas >hoh;plûs,. oubliés-à Pontaillac, et chose-tout à l'honneur^de M. ivàldteufèl, qui est" aussi, un maître en fait de compositions'.îdansàïïles, il laisse urié,bonne part de ses., programmes au; répertoire dé' 'fbhann^StràÛss^de Gung'l et'de Fahrbach..- Voifà,une petite plage bien favôriséel';;^ 'l'Q i{}j ,::;

—f.'Oh écrit' de Lyon que lèi.a;travaux de ,r,éc|nstruction'du. théâtre:des . Célèstins, récemment 'incendié;' vont: ■bientôt" commencer: Oh-déblaie déjà. les décombres du théâtre. Les loges, . la scène et la salle sont à rebâtir entièrement. Malgré cela, on pense que le théâtre sera prêt en mai 188-1". '

— L'inauguration du grand orgue de la^dâjhidîalfe''âëjM:0u.liîUs|;a]ieu.liëù le 10 août, sous la présidence de Mgr TÉv.êque, qui,a,été,-avec l'aide du Gouvernement, le généreux donateur de ce magnifique iâstruîriéntyo'rtant'-'' des ateliers de la maison Merklin. M. Guilmant, nommé expert .parole,,,. Gouvernement pour la réception des travaux, a inauguré cet orgue, assisté. de M. Duvois, organiste titulaire d'un grand mérite,, et auteur';d'bttVragë's '' d'enseigg'ê^énÇpoufTe piafib;trèsiappréciés des prôfes$0Urs,;. dejM.i Leblond'; ,;" organiste à Rouen, et de M. Fiïnbel,, professeur,à. Moulins'. Çettev,cérémo^ nie avait attiré une foule immënsey'M?' "Guilmârit,. dans' urië ' bavante; im-". provisation, a fait^.vâlbitetioiïtes'les ressourcés'du yoùvellnstrdmënt.jimais:: c'est, surtout), avec; les, morceaux de sa/composition; -l'élévation et -la marche, , funèbre, .qu'il a su .conquérir, tous les, suffrages".,"L]orgué ;compte;42 jeux,, dout un de SS-piedsVlà soriorité'-en-'ést puissante ;et lès timbrés-variés.''■■■'•,

— Fête musicale et religieuse ~à' l'église 'dé Rûmiïly (Haùtë-Savoié); " Cette église s'est enrichie d'un très-bel orgue sorti des ateliers de la-mai-- — son Merklin. L'inaugu,ra,ti,on',,s:olenjjey.1e,,«n, a,,été Taitesbus-la.présidence ... de M. Vivier, vicaire :généml.,de;;Chàmbéryr,.par', M. Félix Laurent^, orga- - niste de l'institution-'i-des''' OhartreUxvàs.Lybn. Il -a su-, faire apprécier là: puissance et-la variété; des.jaux^.dd^oùy^'instnumentl.-M.-.M.ockers, orga;.'.- niste de la. cathédrale d'Annecy, a également prêté le concours de son talent à cette petite, solennité.; ,-'.",.-/: f''.-'t >-..:, t : ,;;-. - ;,., ,- -,.,,, -: ;.-,,-■-.....

" '"-;;'■.,. BIBLipGRAPH.IE \ ;,' ,

'M. Guidi, l'actif éditeur dé "Flbrerice,: continue la série de ses intéressantes publications dans le format in-octavo, publications.qui comprennent ' à la fois des oeuvres modernes et-des.reproductions d'oe'uvres anciennes devenues introuvables, dans le commerce et. pourtant .d'une importance capitale pour la connaissance, de , l'histoire de l'art. C'est.ainsi .qu'après. avoir publié, naguère la. partition de VEuridice de"'P.eiiy Yxm des, premiers essais d'opéra,tentés'à. Florence, à la fin du, Seizième' siècle', dans ce' petit cénacle composé de Péri lui-même, d'Octâvio Rinuccini, :d'Ëmiiio dèl Cavalière, de Giulio Caccini et dé quelques autres; M.' Guidi vient'dé donner là' partition écrite- -par-GaGcini sUr Ce .mêmepoème ' d'Euridice,, dont les vers , étaient dus à Rinuccini. UEuridice, de , Péri avait' été composée par...cet artiste à l'occasion des noces du roi de France Henri TV avec Marié de Médicis, et représentée au palais Pit't'i,' en présence dé' là cour de Florence';" iriais Caccini en àvài-l'écrit quelques"morceaux'destinés à être chantës'par ses 'élèves et que Péri avait intercalés dans s'a 'partition (1600): Lorsquece'; dernier fit imprimer son ouvragé^ il remplaça Tés morceaux', de Caccini par lés siens propres ; de son côté,, ce dernier, se .servant de ses morceaux, voulut écrire en entier la partition de. l'Euridice,et, ainsi que'Péri, fit im-' primer «on ouvrage chez l'imprimeur .Giorgio. Marescotti'. C'est cette parti; ' tion, dévenue plus rare encore, s'il est, possible, ' que celle de Péri," que ' M- Guidi vient de mettre à la portée.des, travailleurs, et des érudits à l'aide d'une, publication élégante, parfaitement "maniable, ét'à'qûi l'on n'e.pourrait» reprocher que la petitesse un peu "excessive, des'caractères,:'.qui' sont d'ailleurs d'une netteté remarquable. C'est "un véritable" service' que, ï«L Guidi vient de rendre.aux lettrés de.la-musique,,qui "pourrontapprécier, 'désormais la valeur de l'oeuvre très intéressante-'de,, Caccini,: corrimeils '.ont-' pu déjà, grâce à-lui, apprécier celle de l'oeuvre- de Péri.. Ce sont-là Tes premiers essais, on pourrait dire les, premiers bégaiements, du drame lyriqueaùx .lieux mêmes de sa naissance, elles artistes sérieux, comme Tes historiens de ,l'art, ont tout intérêt, à. les connaître pour en déterminer la valeur . et se rendre compte des efforts, intelligents, de leurs auteurs. IT n'est pas sans intérêt de remarquer que c'est Florence, la noble'' patrie de' Ta. Renaissance italienne, qui à."été le berceau de l'opéra moderne.' ' A.' P. '"'

; —-Les grandes fêtés nationales et patriotiques qUe la Belgique* célèbre - en ce-moment ont donné naissance à une publication relative à 'la Braban— cowié,.le chant national-belge.- -M.- ^Charles -Vandersypen vient'.d'e'faire'- paraître à Bruxelles-un volume ainsi- iiibitulèx: 'ia. Brabançonne, chant natio-: - nat dé-la Belgique, biographies: -,dés 'auteurs, avec, .gravures, portraits ,el jfiusiqiie (Bruxelles, -Br-uylant-Christophe,' un volume in-8°). Le composi-- té-iir-de la Brabançonne, Fraùçbis Gampèrihout, - ou. plus exactement- VànT

.!-;;ri#tm;p^no.u,t-,f,^

dans l'emploi dès. ténors, sur plusieurs de nos scènes départementales A ' '"■ .Fran'ce'-'atesi-rrra-'à-BruxellBS--et4r~A-m«terdam-;~et--q-ui~.se~-.p.rodfi|Sij^ ! .-comme compositeur avec plusieurs opéras : le Passe^partout, l'Heureux Mena ' ^--Gillette de Narbonne, plus des ballets, décantâtes, des symphonies "■<?'' ouvertures, des choeurs, etc., etc. Son collaborateur Jenneval (de so'nv " ' nom-' iBeôffi^rtKauteur des paroles de' la Srabànçonhe^'é^it Fr^ffà .iapfês avoir appartenu à la troupe d^T'Odéon, tenait l'emploi desleune' ;v prèfnier||au Ithéâtre de la Monnaie de Bruxelles, lorsque éclata la révolu tion de ^Q^ laquelle il( prit „u'ne part tjcès active C'est dans les premiers jours dëjàéptembre que Jenneval écrivit les strophes de' la B^aHançonne qurfurerit aussitôt mises en musique par Camp*enhout et chantées* sur ù théâtre/;,de là:'Monnaie, au milieu de l'exaltation populaire, par le ténor LafeuillacW: JënrieyaT s'était enrôlé dans un corps franc de chasseurs qui

après, avoir participé à. la prise de Lierre, livra un rude combat aux troupes

hollandaises ; c'est dans ce combat que Jenneval, très brave et payant de "J -sâspersônné: ffit(a^é|ripèt,frappéïnortellement par un boulet de canon

Il "avait "29" ans! On 'comprend* a quel point son nom est resté doublement

i. rpôfUlâirl danï-tbiitela Belgique. L'histoire de la vie de Gampenhout et de celle de Jenneval est racontée tout au long dans le livre de M. Yan■w dersypen,; ainsi que celle de l'enfantement; de la Brabançonne et du succès |!?<te c.e-fphoejuralevenu si rapidement populaire. Ce livre est curieux à tous ,,-,,égards,,et fait,connaîtra desrIaits ,r,e&tés,. jusqu'ici complètement ienorés

: ; , '\. :;;v ".:.;",: -;. -^■.--'-•■; - ;-.-«-----.-•■-'/..i,^ ,-; .t^

"'' '. ^^M.'^Gporgë.Bfe'ckér^TëxcMént-mWieographe suisse, poursuit la pu.

pu. îbîrcâtipi 'dés'ïmighoriries, étiritié^essant.ès monp^flaphies consacrées par lui

7'-. ."'aux poètes q.u-.mnsfcie.ns; protestants quii-sB; s,on1^fait connaître,.au seizième

siècle,,., par leurs.,» cliansoris spirituelles.'' » Après,' nous aVoir , présenté

-' - Eustoi'g'dé Beauli-eu, op'iis-;-Guillà-ume''&ûféifoul.t/;^r..rBecker iidu!, ofi-Qm,"

ofi-Qm," ( Jean G.aulery et ses chansons

spirituelles, Paris, Fischbacher, plaquette in-18 de 28 pages), maître de

chapelle de Catherine de Médicis, qui vivait, à Bruxelles dans la seconde

,'!' ïnortîé"dûvis'eizlëïffë' siècle 7 êl"éjui était ;'ûri -compositeur Afort distingué. Le

!' fb'ibgràphë ' à Présumé' lés quelques''r'érisè'ignêrnërits'qtiTl a pu réunir sur Jean

Càiilery, il'a"dbnriè la liste fort'utile des recueils''dans' lesquels on tïou-w

r:; 'âë"së's compositibrisy' et- 'ènfin'-il '-a' reproduit ; la ".musique: ;. d'unér. A^es

chansons, à quatre parties, ainsi qu'il l'avait fait pour 'lès deux précédents

artistes. Par ces'petites p.ûblicatibns;J;îàLtes',d'iailI;èurs avec un goûteiqnis,

M. Becker rend un véritable service ..aux: historiens et aux bibliographes

: musicaUXV r'..,.,-'"" :: '.,'.-, ,-,;ï :-, ,-.,,.;- ,,,;.' ,,,:.,,• ,■ .-, /.AV Pv.,..;. ,

' . " " NÉCROLOGIE "' 'f :,,.,!''■■■ "T'\t

.Une de nos cantatrices les plus justement-célèbres, l'héritière d'un nom : illustre, Mme Eugénie Garcia-,: eàt morte .'cette'semaine dans son domicile de ' la rue Moncey. Mme Eugénie Garcia était la femme de M. Manuel Garcia, , le célèbre-professeur:"'autrefois attaché au .Conservatoire Paris etâu; jourd'hui établi à Londres. Mme..Eugénie.âàrcia était, avec Jenny Lihd;éÉ : Mme Nissen Salomon, une des ïrïé'iïleu'rés 1 "élèves de ce maître habile, dont i lè's- préceptes -font -autorité,"et: qui laissera:.'"d'.ansT;'èn'seignément:une,,tiace, ', aussi lumineuse'que celle de" son illustre .père'et dé "ses "deux-sceurs;la Malibran et la Viardot, dans Ta, ca'frièrë" artistique, militante. Les obsèques de ,Mme Eugénie Garcia ont eu. lieu;j'èudT.'dernier, en l'église de la Trinité, ' Tous.les, artistes.que,la. villégiature et la saison :des,; eaux avait laissés,a. ; Paris sont venus rendre un dernier h'omrnage à la célèbre cantatrice. ■,',-.

; - ■-■.■'.-,..■,;.■ (•,-.. ', ,- .■'•'.'./,i., . .-,:'■., -| : I ■ ■ 3 '

■ -, -i- Ole Bull, dont nous, annoncions la maladie, dimanche dernier,-,.vM de moUrir.'Ole Bull était';né-en;SuèdéUe.b,; février ;T810. ;Destmé. par sol ' père à,Ta prêtrise, il se laissa emporter,par'sa passion pour.la-niusifjuê. Sa .yie'romantique, lui valut à 18. ans, à,Minderi, en Allemagne, un duel à-la suite duquel TTsësàuvà'à'Parisybù."il souffrit. pendant ^rois; jours ! d'une misère telle qu'iLfiniÇpar. se jeter dans la Seine. Il fut sauvé et une ■ comtesse Faye, si je né" iné-trompe, Hongroise de'' naissance, lui trouvant, ' une ressemblance réelle ou imaginaire: avec son fils, non seulement le reçu' ' dans sa maison^ mais lui,donna sa ^petite-fille en, mariage. Puissammen , appuyé et plein d'un talent original, ou .comme Sporir l'appelait, bizarre, i des effets qui n'étaient peut-être pas toujours exempts inventa d'un cer; tain : charlatanisme. Ils lui--valurent une,fortune,, en- Amérique, t .qfl'il; W1 ' , d'-abord enJ8*3, puis en 1852 eî encore en 186'9. Mais la spéculations qnf : y'fit-; une colonisation de' sescorripatriôtês, et l'entreprise dé l'Opéra Italie ; à Nëw-Ybrk rie lui réûssiierit guère.,.Lès toùrriëesTégulièresqu'ilfitp 6 . dàrit - les - dernières années, ' et même • cette: arinée-ci • avec Mlle Tursny, rapportèrent' une- fortune! nouvelle, dontil n'a pas, eu le temps de. ptOi 1 " '—Miss Nèilsbri; Une tragédienne anglaise des plus célèbresyde passag^: à'-Paris, est morte- Tautïe jour, au restaurant du "Châl.et,; au, |b'ois.,4e °~r: logne,.;/Atteinte; ..dépuis longtemps déjà-, d'une.maladie de .,°®,W». :-)'; ; Neilson a ,été, prise,;de subits . vopiissements de sang.qîii ;n'ont.pa .... i arrêtés' malgré.les;''éfforts^ ;, ;,■■■'.]

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