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Titre : Le Ménestrel : journal de musique

Éditeur : Heugel (Paris)

Date d'édition : 1875-04-18

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344939836

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb344939836/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 44462

Description : 18 avril 1875

Description : 1875/04/18 (A41,N20)-1875/04/24.

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5615207v

Source : Bibliothèque nationale de France, TOL Non conservé au département des périodiques

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 01/12/2010

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2338. -;IWÉ.-Jlo20. ;^ PARAIT T^IÏS :^: DIMANCHES Dimaache 18 Ami 181

.../-., ^;; __ .'-.;•..• (Les Bureaux,. 2 bis, rue Vivienrie)

(Les manuscrits doivent être adressés franco au journal, et, publiés ou non, ils ne sont pas rendus aux auteurs.)

MUSIQUE ETilHÉATRES

J.-L. HEUGEL, Directeur

., *"*™=™w^'^'- f-'' COLLABORATEURS DU JOUHHAL

MM. H. BARBEDETTE, GUSTAVE BERTRAND, PAUL BERNARD, FELIX CLEMENT, OSCAR COMETTANT

G. CHOUQUET, E. DAVID, A. DÉ FORGES, G. DUBREZ, ED. FOURNIER, L. GATAYES, E. GAUTIER GEVAERT, HERZOG, B. JOÙVIN, AD. JULLIEN, P. LACOME, A. DE LAUZIÈRES, E. LEGOUVÉ, MARMÔNTEL H. MORENO, CH. POISOT, A. DE PONTMÂRTIN, ARTHUR PÔUGIN, ALPH. RÔYER DE RETZ, G. DE SAINT-VALRY, J.-B. WEKERLIN, VICTOR WILDER & XAVIER AUBRYET.

Adresser FRANCO à M. J.-L. HEUGEL, directeur du MÉNESTHEL, 2 bis, rue Viyienne, les Manuscrits, Lettres et Bons-poste d'abonnement

Un an, Texte seul : 10 francs, Paris et Province. — Texte et Musique de Chant, 20 fr.; Texte et Musique de Piano, 20 fr., Paris et Province.

Abonnement complet d'un an, Texte, musique de Chant et de Piano, 30 fr., Paris et Province. — Pour l'Etranger, les frais de poste en sus.

..-.-•■ SOMMAIRE-TEXTE

I. Histoire et Théorie âe la musique de l'antiquité par F.-A. GEVAERT (lor article). — II. Semaine théâtrale : H. MORENO. — III. Saison de Londres, débuts de M1Ie ZaréThalberg, DE RETZ. —IV. BOCCHERINI et la musique en Espagne (1er article), MAURICE CRISTAL. V. Nouvelles et nécrologie.

MUSIQUE DE CHANT

i Nos abonnés à la musique de CHANT recevront avec le numéro de ce jour:

ADIEUX AU MONTAGNE \ la nouvelle styrienne de WEKERUN, chantée par Mlle FRANCHELLI.— Suivra immé\ diatement :' Vers toi, nouvelle mélodie de F. GUMBERT, traduction de J. BARBIER.

\ PIANO

J Nous publierons dimanche prochain pour nos abonnés à la musique de PIANO : ; le nouveau quadrille d'OLiviER MÉTRA sur les chansons, composées par J. OF-; SFENBACH pour MUe Thérésa dans Geneviève de Brabant.

.Le Ménestrel commence aujourd'hui la reproduction autorisée des intéressants chapitres de l'Histoire, et Théorie de la musique de l'antiquité par F.-A. GEVAERT ; 2° L'étude de M. Maurice Cristal sur' BOCCHERINI et la musique en Espagne, — Suivra immédiatement un travail de M. ARTHUR POUGIN sur les origines de l'Opéra. —Nous inaugurons aujourd'hui l'usage des caractères mobiles de musique mis par la maison Chaix à la disposition des journaux de théâtre Qu'elle imprime.

HISTOIRE ET THEORIE

DE '

La iMIxxsiqii^ dLo l'antiquité (1)

LIVRE I. Notions générales.

CHAPITRE I.

SOURCES DE NOS CONNAISSANCES SUR LA MUSIQUE DE ^ANTIQUITÉ.

L'histoire et la théorie d'un art disparu ne peuvent se reconstruire que de deux manières ; par l'analyse des oeuvres que cet art a laissées derrière lui, ou par l'étude des documents qui expo,-

expo,- Extrait du premier volume publié par la typographie G. Annoot-Braeckmann,de'Gând; " ; '" ' : ;. - :' - •' ;-' -■-

sent ses. principes didactiques. Ces deux sources d'information absentes, toute base fait défaut.

Que savons-nous, en effet, de la musique des Assyriens, des Hébreux, des Égyptiens, après tout ce qui a été écrit à ce sujet? Que le chant, le jeu des instruments étaient en grand honneur auprès de ces peuples et y avaient atteint un degré de culture relativement élevé. Voilà tout. Les instruments hébreux, dont nous connaissons les noms, ceux que nous voyons représentés sur les monuments dé l'Assyrie et de l'Egypte ne nous apprennent rien de positif sur les principes théoriques, sur le caractère de la musique de ces antiques nations. Les inductions que l'on a essayé de tirer de leur état intellectuel et social, du degré de perfection qu'elles avaient atteint dans les autres arts, n'ont pas fait avancer la question d'un pas. Enfin, les sciences nouvelles qui, de notre temps, ont transformé l'histoire des religions, des mythologies, des races et des langues, — l'ethnologie et la philologie comparées — ne rendent à l'historien de l'art qu'un service négatif : c'est de l'empêcher de s'égarer sur un terrain où il n'y a rien à glaner pour lui.

C'est que l'art n'est pas, comme la langue et la religion, le produit nécessaire et immédiat du génie de chaque peuple ; il se transplante souvent d'un pays à l'autre ; — nous en avons un exemple frappant dans les arts helléniques, qui tous semblent être venus du dehors — il. n'appartient pas à l'enfance des sociétés et n'apparraît que dans une phase de civilisation développée. A cet égard, il est vrai, on serait tenté de faire une exception pour la musique. Toute poésie, en effet, fut chantée à l'origine. Mais ce chant primitif n'était qu'une accentuation de la parole, plus solennelle, plus variée que celle du langage ordinaire et, de toute manière, inséparable du mot. Or, cette forme rudimentaire de la mélodie, sans intérêt pour l'histoire de l'art, a duré pendant un long espace de siècles. Nous allons en donner la preuve irrécusable.

Le vocabulaire primitif des langues indo-européennes, reconstruit par la linguistique moderne, auquel nous devons des notions si précieuses, sur les croyances, les moeurs et la civilisation des ancêtres de notre race, ne renferme aucun verbe, aucun substantif, ayant quelque rapport à la musique. Le chant, lui-même, pris dans son acception la plus stricte, c'est-à-dire l'action d'émettre dés sons musicaux par la voix humaine, n'a pas de vocable spécial dans la langue aryaque. 11 s'exprime dans les diverses familles ....de. langues par des racines verbales secondaires, différentes parfois-