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Titre : Revue historique et archéologique du Maine

Auteur : Société historique et archéologique du Maine. Auteur du texte

Éditeur : G. Fleury & A. Dangin (Mamers)

Éditeur : Pellechat (Le Mans)

Éditeur : G. Fleury & A. DanginG. Fleury & A. Dangin (Mamers)

Éditeur : Imprimerie FleuryImprimerie Fleury (Mamers)

Éditeur : Imprimerie G. EnaultImprimerie G. Enault (Mamers)

Éditeur : Imprimerie MonnoyerImprimerie Monnoyer (Le Mans)

Date d'édition : 1938

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32860001m

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32860001m/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 1938

Description : 1938 (SER2,T18).

Description : Collection numérique : Fonds régional : Pays de la Loire

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5613918f

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 01/12/2010

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est l'élève de Nicolas Loir, à Paris ; il se rend à Rome. Il est revenu au Mans dès 1655 ; en 1660, il habite rue Saint-Vincent où il a son atelier et se fait connaître avantageusement. Il compose, à partir de 1670, un Christ flagellé pour la Cathédrale, une Descente de Croix, copie de Le Brun, aujourd'hui au Musée; une Vie de Sainte Ursule, pour le couvent des Ursulines, un Crucifix pour l'Oratoire, la Mort de Saint Dominique pour les Jacobins. En 1682, il fait le portrait du vénérable M. Ragot, curé du Crucifix. En 1695, il est à Paris, chargé d'une partie de la décoration du Louvre. Puis il s'établit définitivement à Versailles, où il peint les Disciples d'Emmaùs pour l'église de cette localité ; une copie du Jugement dernier de Michel-Ange ; une composition où il se reproduit lui-même ; enfin un curieux tableau dit de la Paix, fait sur une glace.

Le 23 février 1698, Jean Boinard obtient du Roi un brevet d'invention pour ses tableaux changeants, dans lesquels les expressions des personnages pouvaient changer, par un procédé mécanique ; cette invention naïve semble indiquer le déclin du sentiment artistique de Boinard, qui meurt à Versailles en 1711.

Jean-Baptiste Coulom naquit « en la ville de Pau en Béarn ». Il était établi au Mans, sur la paroisse Saint-Benoît, le 16 juin 1695. Il peint différents portraits et tableaux. De 1712 à 1716, il exécute, pour le château de Vernie, avec une verve et une liberté de pinceau peu ordinaires, vingt-sept compositions ou portraits tirés du Roman Comique de Scarron. Ces tableaux, aujourd'hui au Musée du Mans, sont intéressants pour l'histoire artistique et littéraire de notre région ; ils constituent l'oeuvre la plus curieuse de la peinture locale avant la Révolution.

Les Decherches sont toute une famille ; leur filiation n'est pas encore très bien établie.- Ils nous laissèrent de nombreux tableaux qui garnirent les églises du Mans et des environs pendant tout le xvine siècle. L'Agonie de Jésus au Jardin des Oliviers (1695), à la chapelle du Lycée du Mans ; Jésus rendant la vue à un aveugle, dans la même chapelle ; Descente de Croix (1702), à Villaines-sous-Lucè ; le Sauveur au Jardin des