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Titre : La Nouvelle France : journal de la colonie libre de Port-Breton, Océanie
Éditeur : [s.n.] (Marseille)
Date d'édition : 1885-10-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328261098
Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb328261098/date
Type : texte
Type : publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 985
Description : 15 octobre 1885
Description : 1885/10/15 (A7,N86)-1885/11/14.
Description : Collection numérique : Fonds régional : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Droits : Consultable en ligne
Droits : Public domain
Identifiant : ark:/12148/bpt6k56069168
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-3094
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/01/2011
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S&MMA4RE
Avis (Table générale}. — La Colonisation. — Beux tombes. '•— Missions:
de Mélanésie: et: dé Micronésie (Lgt'treïdu R. P. Vénus). — L'Ile, Julé. —
. Lettre de Son Eminence le 1 Cardinal' Roman. -*-■ Histoire de la déçpuyerte
des terres australes {suite): — Du mouvement colonial dans l'histoire des
peuples (suite). — Avis à nos abonnés. — Recommandations.
iLVIS
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Le mouvement, d'expansion qui pousse l'Europe vers des régions non encore exploitées, va-t-il subir un temps d'arrêt? L'effervescence do colonisation que nous signalions naguères va-l-elle se calmer au moins pour un temps? On pourrait le croire «i en juger d'après les déceptions subies, les difficultés, les conflits qui ont surgi de toutes paris.
L'Allemagne, elle-même, se trouve mise .<m échec dans la réalisation de ses projets d'annexion. C'est l'Espagne, une nation jugée sans doute par elle comme une « quantité
négligeable » qui l'obliger à y regarder à deux fois) ayant de soutenir ses prétentions sur lés Carolines.
11 est consolant pour nousyGàthollqpes;^pi n'a^onseeasé: d e r e ve ndi que r lei p ouvoi r tempore li dir Saint-Siégey, de) voir le Bowerain-Pontiïe, qubio^e iïèfoniilê"'dB"t;e pouvoir^être choisi pour arbitre dans une question de possession de territoire. Le chef de la Chrétienté se 1 trouve parle fait investi d'une attribution, nous dirions volontiers d'une juridiction que notre prétendu progrès moderne lui conteste. Cette consécration de l'autorité universelle, terrestre autant que morale, du Vicaire de Jésus-Christ, a encore plus d'importance si l'on considère qu'elle est sanctionnée parle potentat qui naguère affirmait que la force prime le droit. Bismark, rendant lui-même à la papauté son rang véritable, son rôle de pacification, un rayon de cette suprématie qu'elle a constamment affirmée! quel retour incompréhensible des choses!
Qui aurait cru, il nry a pas bien longtemps, que la fin de ce siède nous ménagerait de ces surprises?
On remarquera avec quel soin l'Allemagne évite de guerroyer pour se créer des possessions transôcéaniennes. Elle a besoin de colonies pour ses émigrants, pour le développement de sa puissance maritime, pour ses débouchés industriels et commerciaux. C'est pour elle une question de premier ordre. Elle le comprend à merveille, elle s'y applique, elle y met une prodigieuse activité. Mais elle évite d'y sacrifier des hommes et des capitaux.,
C'est ainsi que la Société pour la colonisation de l'Afrique orientale a placé sous la protection du pavillon allemand 4,500 milles carrés de territoire très fertile et tout à fait salubre, occupant une. position centrale. On a fait un premier essai en créant la factorerie et la station agricole d'Ousagaka.
Le gouvernement allemand semble, d'ailleurs, dans ses annexions, garder le principe général d'éviter'tout, conflit