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Titre : La Nouvelle France : journal de la colonie libre de Port-Breton, Océanie
Éditeur : [s.n.] (Marseille)
Date d'édition : 1885-09-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328261098
Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb328261098/date
Type : texte
Type : publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 985
Description : 15 septembre 1885
Description : 1885/09/15 (A7,N85)-1885/10/14.
Description : Collection numérique : Fonds régional : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Droits : Consultable en ligne
Droits : Public domain
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5606915v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-3094
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/01/2011
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MARSEILLE Les Abonnements partent du 15 de chaque mots.
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SEPTIÈME ANNÉE
N° 85
15 Septembre 1885
La journal paraît tous les mois.
PRIS: DE L'ABONNEMENT :
Pour la France 6 fr.paran. | Pour l'Etranger 7 fr. païai Prix du numéro : 60 centimes.
PRIX DES COLLECTIONS :
1879-80,1880-81,1881-82,1882-83611883-84-85: 10 fr. l'une.
SOMMAIRE ;
Avis (Table générale), •— La Colonisation. — A propos d'annexions. — Conflit IHspano-.Germariiquer—•■ G'est'malheureux 1 — Missions dèN'.<D. du'. Sacré-Coeur-de Mélanésie et de Micronésie. — Le Partage de l'Océanie. — Recommandation. ,
AVIS
La table du journal, pour; ces deux dernières années, est prête. Ceux de nos abonnés qui y ont souscrit la recevront en même temps que ce numéro ou sous très bref délai. Nous la tenons à la disposition de tous nouveaux souscripteurs, en leur rappelant que le coût est de 60 centimes.
LA COLONISATION
Nous assistons à une véritable fièvre de colonisation, de la part des puissances européennes. L'Afrique est attaquée, occupée sur toutes ses côtes et jusque dans son centre le plus mystérieux. L'Amérique continue à recevoir des flots d'émigrants de l'ancien monde. L'Asie met aux prises les Anglais et les Russes à son centre et en même temps à son extrémité orientale, tandis que la France s'use en > efforts au sud. L'Océanie excite les convoitises les
plus inattendues, les prises de possession les plus surprenantes, les Rétentions" les -plus audacieuses,,-^ et les plus tenaces. -, "' \, -, C[ c-' ';]r~'y"'} _ ''^~* ~-
■ Les nations civilisées,' tout en, s'observant jalqusementdans leurs.limitesincontestées, vont chercher au loin leurs suje^Si de ^querelles. Comme si elles' étaient trop à l'étroit dans .leurs frontières respec-^ tives, tout en .voulant paraître les. respecter,; é'es't par de,là les niers-.qu'elles^aspirent à des agrandis- , sements. , -,
Il n'est plus de terres-inexplorées sur lesquelles un ^ regard de maître n'ait jeté son dévolu. 'La vieille. Europe se rue sur ces Nouveaux-Mondes. .
C'est un mouvement très remarquable/ de notre siècle. C'est un engouement dont il n'est pas sans intérêt de chercher la raison, et d'apprécier l'importance. - " ' . ' -
Toute entreprise a plusieurs mobiles. Pour les - uns c'est un intérêt matériel, pour d'autres un prétexte, pour la foule souvent des mots vides de sens ou qu'elle comprend mal, pour ceux qui réfléchissent il y a l'inspiration supérieure providentielle. • -
On parle d'abord de l'expansion-coloniale et de sa nécessité pour une grande puissance. Cette néces-: site, toute impérieuse qu'elle est, reste un mystère pour l'itnmense majorité de nos populations de l'intérieur, laborieusement attachées aux champs qui les font vivre. Cette idée n'est pas populaire et ne le sera pas de longtemps. D'ailleurs ceux qui travaillent à la propager ont-ils sur ce point une de ces convictions vraies, probantes et susceptibles de