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Titre : La Nouvelle France : journal de la colonie libre de Port-Breton, Océanie

Éditeur : [s.n.] (Marseille)

Date d'édition : 1885-04-15

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328261098

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb328261098/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 985

Description : 15 avril 1885

Description : 1885/04/15 (A6,N80)-1885/05/14.

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : BIPFPIG13

Description : Collection numérique : BIPFPIG29

Description : Collection numérique : Fonds régional : Provence-Alpes-Côte d'Azur

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5606910s

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-3094

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 17/01/2011

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b'ne Entreprise Coloniale, .^Tohkin eÇpbr^Brëtpn;/-^ këttre;dé :M<. Max .: .Mouton y. colon ; en Nouvelle-Bietagnei -^ iMdàsibiisUdé '.la. Mélatiésie et dë< .Ja; M'iGronésie. ^- ;Ru mpuvenjgnt colonial; ;d>ïis; ^histoire! :des peu^

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; 'frneoûtrepri'se. quelle qu'elle sôiti; rencontre toujours des adversaires ; un essai de colonisation, dans tous les temps et dans'to'us. les pays,, a yu> se' dresser, devant- lui /^tes'conitradietiona^e^^des'diffîGMtôs'.'iljé- projet de' fonder une Nouvelle, France, une succursale de la grande JPàtrié, un établissement chrétien alimentant notrei commerce, appelant'et provoquant nos industries, était trop beau,, trop• a.ù-dëssus de la moyenne vulgaire de nos, idées égoïstes pour être généralement compris.

Le Marquis dé Rays a eu contre lui tout d'abord ceux qu'offusque, à 'priori, ,tout programme monarchique et catholique .Les ennemis de cette catégorie étaient logiques, on comprend leur haine spontanée et persistante ; de leur part rien ne nous a surpris.

Cette aniinôsité de parti pris, radicale et intraitable, a-t-elle eu pour, pendant, pour contrepoids le groupement dos sympathies de ceux qui ont des convictions royalistes et des principes chrétiens, ou simplement des conservateurs ayant à coeur le développement des intérêts commerciaux du pays ? C'eut été trop ambitieux d'y prétendre; on se concerte avec passion pour semer des obstacles autour d'un homme d'initiative, on s'unit bien

peu, bien mollement pour l'aider. Dans cequ'on-a^'appellé > l'affaire de Port-Breton, l'unanimité de nos adversaires politiques et religieux s'est grossie des défiances, des attaques injustes de ceux qui professent cependant comme nous un patriotisme sincère et une foi intégrale.

Les uns ont suspecté la générosité du marquis, sa loyauté, ses intentions. Il n'y a rien là encore q.ui nous surprenne. Quand on entend parler pour la première fois d'une entreprise vaste et lointaine, on veut être éclairé, c'est naturel. Rappelons seulement que l'initiateur de Port-Breton a donné à quiconque les a provoquées toutes les indications désirables. Il allait de lui-même au-devant det) demandes d'explications.

D'autres se sont attachés de critiquer l'homme luimême. Ils n'ont voulu voir qu'une question de personne dans une conception répondant à. une préoccupation aujourd'hui universelle. C'est une confusion daus laquelle ne devraient tomber que les intelligences peu cultivées. Où en serions-nous si l'on ne savait plus distinguer entre l'utilité, le "mérite, la nécessité d'une institution, d'une création, et la valeur personnelle de ceux qui y travaillent, si l'on devait juger d'une oeuvre d'après un hommo? Fautil rappeler que, même à ce point de vue, la dignité de conduite et de caractère du marquis sont au-dessus de tout reprocha?

Mais ce qui est plus inconcevable, c'est le raisonnement'; deceux qui, actuellement, attaquent avec acharnement [la colonisation de la Nouvelle-France, qui la -tournent, en:, dérision, qui se moquent de cette idée et insultent, son"', initiateur.. Le marquis n'a pas .réussi > donc c*est un esprit chimérique, un insensé. Il a échoué, donc il a tort. Telle est la pensée qui se dégage de certaines allusions que nous lisons de temps en temps dans quelques journaux, qui nous avaient habitués à plus de netteté d'idées et auxquels on pourrait demander d'être plus conséquents. Ce