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Titre : La Nouvelle France : journal de la colonie libre de Port-Breton, Océanie

Éditeur : [s.n.] (Marseille)

Date d'édition : 1884-12-15

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328261098

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb328261098/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 985

Description : 15 décembre 1884

Description : 1884/12/15 (A6,N76)-1885/01/14.

Description : Collection numérique : Fonds régional : Provence-Alpes-Côte d'Azur

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5606906w

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-3094

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 17/01/2011

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: ADMINISTRATION ; 28 et 30, ïtuê Sainte, 28 et 30

MAiRSEMiiaME;-''-

Les Abonnements partent du 15 dé chaque mois. Annonces : là ligne, I fr. Réclames:. 2 St.

SIXIEME ISNÏÈ \i..:-v#*7gi.,: 15 Décembre 1884

Le journal pavait tous les, mois.

Pour la France 6 fiiparan. { -Pour l'Étranger 7 fif ; pai »|, Pri* dunuiûéroi ; 60centMnes,

PRIX DES COLLECTIONS':

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SOMMAIRES

Lettre de Mi ÎDupré; colon à Blânchë^Bay /««V* et fin). -—Réponse jt Miï-Buprê;en Matupii'— Protestation de M. Mprë; colon à' Blânchë-Bay, en faveur de S. Exe. M. le Marquis de Rays. — Fbntevrault; — IDu mouvememt colonial dans l'histoire des peuples -(suite). -±. Histoire de la découverte des terres Australes (suite). — Correspondance. -

Nous, avons été informés par l'a famille de M. le marquis de Rays que les lettres adressées à notre cher et vénéré prisonnier, à l'occasion de sa fête, lui sont parvenues. On nous a dit, en même temps, quelle consolation il en avait éprouvée, et combien vive est sa reconnaissance pour ceux qui lui ont adressé ces marques touchantes de leur souvenir, pour tous ceux dont, la pensée amie et fidèle le suit jusque dans sa prison de Fontevrault. .

Sans autre mandat que le mandat général dont, nous sommes investis, nous croyons qu'il est de notre devoir de nous faire l'interprète des sentiments de M. le marquis de Bays.

Ces délicatesses du dévouement, si douces pour notre malheureux chef, nous touchent nous-mêmes profondément. Nous en recevons, du reste, chaque jour, des témoignages qui sont pour nous très-précieux. Nous nous sentons encouragés et fortifiés par eux dans la tâche, à la fois triste, utile et grande, que nous avons assumée. _

Honneur à l'amitié qui ne se dément point dans l'infortune !

Merci aux courtisans du malheur !

Bien souvent nos correspondants nous font, part de leurs vues personnelles pour le relèvement de la Colonie;.ils nous disent ce qu'ils augurent, ce qu'ils espèrent, ce qu'ils proposent. Toutes ces communications témoignent de la vie qui, malgré tout, est au

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' mm ses ; ruines mais, s'ij plaîtt k E>feu,> ej grâce a

tant de dévouement et de persévérance, pour elle

sonnera plus tôt. qu'on ne le croit l'heure du réveil.

Oui nous l'espérons fermemerit; toute cette vie, - maintenant à l'état latent s'épanouira à l'heure fixée par la, Providence ; des indiees-de plus d'ixne sorte nous l'annoncent tous les jours.

Parmi les projets que f on nous comïnumique, il en est un que nous voufens mentionner, non pour le soumettre à nos lecteurs, ce qui serait, d'après neus, prématuré, mais uniquement .pour avoir l'occasion d'exprimer à son auteur, , M. le docteur de Groot de Bruxelles, notre gratitude et nos sympathies.

M. de Groot compte, et aux premiers rangs, parmi les amis les plus dévoués et les meilleurs de M. le marquis de Rays. Il a donné à son oeuvre son temps, son travail, toutes ses forces ; il lui a fait les plus nobles et les plus méritoires sacrifices. Les malheurs de M. le. marquis de Rays, loin de paralyser son dévouement, n'ont fait que l'accroître ; épris de grands et nobles desseins de l'infortuné Fondateur de la Colonie libre de Port-Breton, il a été pour lui depuis le commencement,' l'ami zélé, actif, désinté-* ressé ; il le. sera encore ; et dès à présent ses communications nous le prouveraient, s'il on était besoin. Pendant ces années de tristesse et de douleur, il est, par dessus tout, l'ami persévérant et fidèle.

ILes nombreux amis du Marquis de Rays, applaudiront certainement à ce témoignage. M. de Groot