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Notice complète:

Titre : La Nouvelle France : journal de la colonie libre de Port-Breton, Océanie

Éditeur : [s.n.] (Marseille)

Date d'édition : 1884-11-15

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328261098

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb328261098/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 985

Description : 15 novembre 1884

Description : 1884/11/15 (A6,N75)-1884/12/14.

Description : Collection numérique : Fonds régional : Provence-Alpes-Côte d'Azur

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5606905g

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-3094

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 17/01/2011

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■' Lis ÂboHkf.Trtenis partent' du l^r de chaque mois. -

-,- Annonces ; la Ugrvej.I fr. E^elames;. !2 :ir.

SIXIÈME ANNÉE, N« 75 15 Novembre 1884 .

La journal parait tous les mois.

PRIX DE L'ABONNEMENT :

Pour la France 6 fr. par an. | Pour l'Etranger 7 fr. par an Prix du numéro : 60 centimes.

PRIX DES COLLECTIONS :

1879-80', 1880-81, 1881-82 et 1882-83: 10 fr. l'une.

-y-:"-'-.. SOMMAIRE:

Que sera le' Journal. — Aux actionnaires de la Çompania général de Golomzation en Oeéania.-^ Nouvelles de l'Océanie. •— Lettre de M. Dupré, colon à BlancheJ3ay. -^- La Nouvelle-Guinée. — Du mouvement colonial dans l'histoire des peuples, — Avis divers;

Que sera le Journal ?

Le sentiment, les vues pratiques quoique hardies, qui ont groupe des milliers d'adhérents autour du Marquis de Rays, ne sont point chose nouvelle dans le monde. Dans tous les temps, des hommes généreux se sont rencontrés, désireux de reculer ce qu'on peut appeler les barrières de l'humanité. Si quelques-uns n'ont obéi qu'au seul espoir de s'enrichir, d'autres n'ont cédé qu'à la passion de l'inconnu, qui, au fond, n'est autre chose que lapassion de la science. Tels ont eu en vue l'influence et la grandeur de leur patrie ; tels autres le bien de leurs semblables et l'extension du règne de la vérité ; beaucoup enfin, poursuivis par le malheur, ont parcouru le monde pour y chercher un refuge. Chez presque tous■ on trouve réunis, à différents degrés, plusieurs de ces mobiles, c'est-à-dire une noble et légitime ambition. Or, toutes ces aspirations se rencontrent à la fois dans l'entreprise et l'oeuvre de la Nouvelle-France. Violemment refoulée aujourd'hui, elles restent les mêmes.

Est-ce folie ? Que le succès couronne de si beaux

desseins, ou qu'il n'en reste un jour que des souvenirs, l'avenir répondra sûrement que ce n'était point folie. Tous les renseignements apportés dans le procès du Marquis do Rays, le mouvement qui se produit depuis quelque temps au sujet des îles du Pacifique, tout permet de dire avec assurance que le fondateur de la Colonie de Port-Breton ne s'est point trompé, que ses vues étaient non-seulement grandes et magnifiques, mais encore justes et très raisonnables.

Nous conservons donc les mêmes aspirations et les mêmes vues, c'est-à-dire les mêmes espérances.

Et comment pourrait-on cesser d'espérer, lorsque tant d'esprits restent attentifs, lorsque tant de coeurs restent dévoués et fidèles ?

D'autres temps peuvent venir; d'autres temps viendront. Ils viendront pour nous, avec l'aide de Dieu; car au cours des années les préjugés s'effacent, les préventions tombent, la vérité reprend ses droits, et les dévouements, toujours en éveil, peuvent ressaisir l'objet de leur activité et de leurs efforts. D'autres temps, ou plutôt des temps nouveaux, viendront sûrement pour les îles Océaniennes (et déjà ne sont-ils point apparus ?) appelées, à la connais? sance de l'Evangile et aux bienfaits de la civilisation moderne.

Le journal la Nouvelle France, qui a cessé, on lé sait, d'être l'organe de la Compagnie générale de colonisation en Océanie, restera l'interprète de ces aspirations et de ces espérances, l'interprète des pensées d'où naquit la noble tentative de Pôrt-< Breton.