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Notice complète:

Titre : La Nouvelle France : journal de la colonie libre de Port-Breton, Océanie

Éditeur : [s.n.] (Marseille)

Date d'édition : 1883-10-16

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328261098

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb328261098/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 985

Description : 16 octobre 1883

Description : 1883/10/16 (A5,N59)-1883/10/31.

Description : Collection numérique : Fonds régional : Provence-Alpes-Côte d'Azur

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5606891w

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-3094

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 17/01/2011

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\Les/yîiaH^mèpJs partent du 15 de chaque mois.

Annonces : la ligne, 1 fr. Réclames 2 fr.

CINQUIÈME ANNÉE | " N° 59 l'

16 Octobre 1883

Le journal paraîtra tous les quinze jours

jusqu'à la fin du procès.

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■Parx DE L'ABONNEMENT :

'our la France 6 fr. par an. | Pour l'Etranger 7 fr. pa a Prix du numéro : 60 centimes.

PRIX DES COLLECTIONS :

1879-80, 1880-81, 1881-82 et 1882-88: 10 Fr. lune.

SOMMAIRE :

Avis et actes officiels. — Le Procès : les términs du Ministère public. — M. Bévenot des Haussois. — La Société Espagnole. — Un chapitre du Réquisitoire dédié aux Adhérents. — Encore M.-Deny. — Esquisses Coloniales : Le capitaine Henry [sttile). — Le Renard Gascon et son Çom-~ père de Bourgogne : 2» partie.— Revue de la Presse. — Annonce : Etude sur les îles Salomon.

Avis ET ACTES OFFICIELS

Avis Importants.

Jusqu'à nouvel ordre, notre journal reste exclusivement l'organe de l'oeuvre de M. le marquis de Rays.

de sa lâcheté que dans l'inepte complicité de nos tristes gouvernants.

Oui, le régime actuel qui a chassé les religieux de leurs couvents, laïcisé les écoles et les hôpitaux, brisé les crucifix, vient de couronner ses nobles exploits en huant et sifflant le Roi de la catholique Espagne, le premier des souverains d'Europe qui daignait lui faire visite. Voilà où treize années du règne de Marianne ont amené le peuple qui passait pour le plus courtois du mondé! Et l'organe de la Nouvelle-France ne protesterait pns contre l'outrage fait au Roi de la nation qui s'est montrée si généreuse pour elle ? C'est impossible ! Malgré toutes nos résolutions de ne jamais touchera la politique, nous devons, aujourd'hui, l'aborder pour protester de toutes nos forces et comme Français et comme adhérents de M. le marquis de Rays, contre l'acte inqualifiable du 29 septembre. Si un autre sentiment ne nous poussait à le faire, notre reconnaissance envers l'Espagne nous y obligerait.

En effet, n'est-ce pas l'Espagne qui a recueilli notre oeuvre et son fondateur quand l'un et l'autre ont été forcés de quitter la France, et après que les ordonnances de non-lieu furent prononcées sur les accusations portées, par l'administration républicaine, contre M. le marquis de Rays ;

N'est-ce pas l'Espagne qui, alors, ayant connu et apprécié notre entreprise, permettait à nos opérations de suivre leur cours sur son territoire ;

Ne sont-ce pas ses fonctionnaires qui ont été, appelés à contrôler toutes nos opérations ;

Toute la correspondance doit être envoyée exclusivement au siège administratif provisoire de la COMPANIA GENERAL DE COLONIZACION EN OCEANIA, 2, Calle Paz de la Ensenanza, à BARCELONE (Espagne). L'administration décline toute responsabilité pour les lettres qui ne seraient pas adressées dans les conditions ci-dessus,

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Un fait inique et, grâce à Dieu, unique clans notre histoire, vient de se passer à Paris ; il nous force à sortir cle notre réserve ordinaire touchant les événements politiques.

Nos lecteurs connaissent les scènes ignobles dont le séjour à Paris du roi d'Espagne a été le prétexte de la part d'une tourbe qui ne puisait le courage