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MARSEILLE Les Abonnements partent du 15 de chaque mois.
OUATRIEME ANNEE
N° 45
15 Mars 1883
Le jou'riaal paraît tous les mois. Tous nos dessins sont inédits.
PRE£. DE L'ABONNEMENT : Pour la France 6 fr: par an; 1; Pour l'Etranger 7 ft> par an,.
Prix du numéro : 60 centimes.
PRIX DES COLLECTIONS :
1879-80, 1880-81et_L8_81-82 : 10 fr. Vuw. Annonces : la ligne, 1 fr. Réclames 2 fr.
SOMMAIRE S
Avis et actes officiels. — Une ordonnance. — Lettre du R. P. Navarre. — Patience et Foi. — Deux poids et deux mesures. — Marche à reculons. — Notre enquête. — Adhésions à l'adresse du l" janvier 1883. — Nouvelliste de Rouen. — Petite correspondance. — Trésorerie des Missions. — Petits Cadeaux. — Dons en argent. — Offres et demandes. — Annonces.
A vus ET ACTES OFFICIELS
Avis important.
Nous rappelons qu'aucune lettre ne doit être adressée à M. Ed. de Los REYES qui a cessé de représenter, en Espagne, M. le marquis de Rays et la Colonie de Port-Breton ; toute la correspondance doit donc être envoyée exclusivement au siège administratif provisoire de la COMPANIA GENERAL DE COLONIZAGION EN ÔCEANIA et porter le nom de son secrétaire général : S 1' Don S. DE MOBELLAN, Comte de CASAFIEL, 2, Calle Paz de la Ênsenanza, à BARCELONE (Espagne).
Jusqu'à nouvel ordre, notre journal reste exclusivement l'organe de l'oeuvre de M. le marquis de Rays.
Afin de faciliter la transmission du service colonial à la. Compagnie générale décolonisation en Ocèanie, nous prions instamment nos adhérents de se mettre en relations avec cette Compagnie et de faire connaître à son secrétaire
général, les sommes qu'ils ont envoyées depuis le mois de . juillet dernier, en justifiant des reçus de la poste et en communiquant tous les accusés de réception qu'ils ont reçus. Ces renseignements sont tout-à-fâit indispensables pour rétablir l'ordre dans la comptabilité depuis l'arrestation de M. le marquis de Rays. -
L'appel' que nous ne cessons de faire à nos zélés adhérents et nombreux abonnés, de nous aider à composer ce journal mensuel, qui souffre tant de l'absence de son ancien rédacteur en chef, non encore remplacé, a été entendu. Nous remercions tous les collaborateurs que Dieu a suscités depuis de longs mois pour nous empêcher de périr.
Mais il est une prière que nous sommes obligés de leur adresser: c'est que chacun d'eux veuille bien nous autoriser à mettre son nom au bas de la communication qu'il daignera nous envoyer. Cette mesure est indispensable pour nous mettre à l'abri de suppositions peu honorables que nos ennemis se permettent vis-à-vis de la rédaction dont ils mettent en doute la loyauté. Ne nous déc ourageons pointcependant et tenons ferme devant la grosse mer.
Le phare du port a semblé luire à nos regards qui en ont été un instant éblouis. Encore quelques efforts et sa lumière vive ne sera plus une vaine illusion I
Adresser toujours les communications à l'Administratio n . du journal.
UNE ORDONNANCE
Nous Bouniceau-Gesmon, juge d'instruction près le Tribunal de première instance de la Seine, vu la procédure instruite contre le sieur du Breil, marquis de Rays, invité par mandat de comparution, à comparaître devant nous, à L'effet d'y être interrogé sur les faits de la dite contravention, déclare décliner notre compétence par la double raison :
1° Que deux ordonnances de non-lieu qu'il qualifie impro-