Rappel de votre demande:
Format de téléchargement: : Texte
Vues 1 à 1 sur 16
Nombre de pages: 1
Notice complète:
Titre : La Nouvelle France : journal de la colonie libre de Port-Breton, Océanie
Éditeur : [s.n.] (Marseille)
Date d'édition : 1881-11-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328261098
Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb328261098/date
Type : texte
Type : publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 985
Description : 15 novembre 1881
Description : 1881/11/15 (A3,N29)-1881/12/14.
Description : Collection numérique : Fonds régional : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Droits : Consultable en ligne
Droits : Public domain
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5606859p
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-3094
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/01/2011
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 92%.
SOMMAIRE :
TEXTE : Courrier et Nouvelles de la Colonie. — Oit nous en sommes.— Notre enquête.— OEuvre de Notre-Dame de la Nouvelle-France. •— Une culture à Fort-Breton. — Histoire de la première Mission catholique au Vicariat de Mélanésie (Suite). — Le Rôle Civilisateur de la Mission. (Suite). — Histoire de la découverte des terres Australes (Suite)', — Bibliographie. — Les Petits Cadeaux. —Annonces.
GRAVURES : Une culture à Port-Breton. •— Une halte de sauvages en Nouvelle-France.
-COURRIER ET NOUVELLES DE LA COLONIE
. Bans notreidernier numéro nous avons annoncé l'heureuse ' arrivée du P. Burin et de ses compagnons, à Manille.
Quelques jours après, M. le Marquis de Rays était avisé par télégramme que la Nouvelle-Bretagne venait d'entrer à son tour dans le port de Manille, venant de Port-Breton.
Tout allait bien dans la Colonie.
Voici quelques lignes de cette dépêche émanant du Commandant Henry :
« Manille, 18. Arrivé hier. Colonie organisée. Oénil Port-Breton. Rabardy commandant provisoire. Santé excellente. »
Bans une autre dépêche, le commandant Henry annonce des détails sur la conclusion d'un arrangement d'où il résulterait pour la Colonie un revenu annuel de 120.000 fr.
Nous attendons ces détails.
Nous n'aurons encore un courrier que vers la fin du mois. Il faut compter avec la longue distance. Les lettres de Manille mettent plus d'un mois pour arriver ici.
* * *
Un jugement du tribunal de Nouméa vient de débouter les assureurs français de leur demande tendant à être mis
en possession du prix de vente de la coque de l'Jndi'à. On se souvient qu'ils avaient réclamé le '.dépôt, de ce prix à-.la, caisse des Bépôts et Consignations. > "'•"'..•-
Nous avons relaté" en son temps cette prétention injusU tifiable, qui nous a été si préjudiciable, et nous avions protesté contre elle. Justice nous est. reMueanjourd'hui;sur ce point; commencement de justice tardive qui ne peut pas réparer le grave tort que nous avons subi. Àussiy tout; en nous félicitant dé ce jugement équitable/ nous avons le devoir de déclarer que la voie reste ouverte à nos revendiscations légitimes. Nous n?y faillirons pas.
. - , ■.•■■• " * ' ' ''" '
*•*■■■■■ ....•.'
M. le Marquis de Rays a reçu de M.-le capitaine Rabardy une lettre desplus intéressantes au .point de-vue 1 de ce qu'on pourrait nommer le côté technique de la Colonie. Cet officier
intelligent et actif a fait dé très b
futurs établissements â Boiigain^ilte;'-'et'"-'ea.aN!6uv«ll:é-B.tetagne. Ce sont là des jalons précieux poumos accroissements ultérieurs, au fur et à mesure de nos progrès aux endroits où nous sommes actuellement et selon l'importance des ressources dont nous pourrons disposer.
Le capitaine Rabardy mérite donc d'être loué pour sa fidélité et son dévouement pendant la période difficile d'attente qu'il a passée en Nouvelle-France, occupant seul, avec son bâtiment, la Colonie désertée par l'India, tout en exécutant les ordres d'exploration qui lui avaient été donnés à son départ de Sidney.
C'est, à cet égard, un exemple qui mérite d'être signalé et auquel les amis de la Nouvelle-France donneront, par 1/Mir approbation, sa première récompense.
* * .
!■■) Marquis de Rays a également reçu des lettres du
Burin. Elles sont datées de Pointe-de-Galles et de
*poore,et, sans pouvoir donner encore des informations