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Titre : La Nouvelle France : journal de la colonie libre de Port-Breton, Océanie

Éditeur : [s.n.] (Marseille)

Date d'édition : 1884-07-15

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328261098

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb328261098/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 985

Description : 15 juillet 1884

Description : 1884/07/15 (A6,N71)-1884/08/15.

Description : Collection numérique : Fonds régional : Provence-Alpes-Côte d'Azur

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k56054271

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-3094

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 17/01/2011

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SOMMAIRE :

Nottë skième année. ^- La parole est aux adhérents. ^— Nouvelles delà Mission.■ =- Colonisons! -*• La NouyefeGuinée, par M. d'Albertionftraduit.de l'Italien). — Le sucre dans le Queetlsland (traduit de l'Àngiaisi -^ Une. malice allemande. — Revue delà presse. •*-■ Petite chronique;. La trésorerie de la Mission. -^Annonces: Avis important. —- Le procès: du Marquis de Rays, d'api es la sténographie des; débats.

NOTRE SIXIEME ANNEE

Notre Journal commence sa sixième année. Fondé par M. le marquis de Rays pour être l'organe officiel de son oeuvre de Colonisation chrétienne en Qeéanie, notre journal est obligé aujourd'hui de cesser d'être son porte-voix, la situation présente de M, le marquis de Rays ne lui permettant plus de lui imprimer la direction entière de sa pensée. Condamné,: après des débats qui ont forcé ses juges à reconnaître son intention formelle de fonder sa Colonie et la possibilité de la fonder dans la région choisie par lui, et qui ont refusé da constater l'emploi des fonds reçus et que 206,000 fr. avaient été, par lui, employés à l'oeuvre coloniale, en plus des sommes reçues des adhérents, M. le marquis de Rays ne peut plus, en ce moment du moins, conserver un organe de publicité ; mais en cessant d'être l'organe officiel de M. le marquis de Rays, la Nouvelle France devient provisoirement l'organe de la COMPAGNIE GÉNÉRALE DE COLONISATION {Société anonyme Espagnole) qui, par suite d'une convention passée avec M. le marquis de Rays, poursuit, au point de vue industriel, commercial et agricole, l'oeuvre de civilisation- chrétienne entreprise par lui à PortDe

PortDe et pour dégager complètement, larespon, sabilitë de M, le marquis de RaySy nous devons déclarer que M. Bevenot des; HaussoiSy n?agit p3S> en son titre de Président delà. Compagnie généï'a& de Colonisation,, comme mandataire de M, le marquis 1 de Rays, aucun mandat ri© pouvant être conféré pour l'exercice de»semblables fonctions.

A cette'.occasion., notas devons faire connaître que les fondateurs espagnols de la Compagnie générale de Colonisation, ont offert a M. Bevenot des Haussois de faire partie du Conseil d'administration de la Compagnie; puis, à l'unanimité, il S: Font nommé Président du dit Conseil etluiont confié la direction de la Société.

En présence des; intérêts qu'il s?agissait de sauvegarder, M. Bevenot des llaussoïs n?à pas cru pouvoir refuser son concours , et voilà comment, ehers lecteurs et chers adhérents, pour vos intérêts, il s'est expatrié de France.

Sous sanouvelle direction, l'esprit de notre Journal ne peut pas se modifier, ce sera toujours celui de la civilisation accompagnée de la Croix, qui présidera à sa rédaction ; car c'est à l'abri de la Croix que la Compagnie générale de Colonisation entend rester placée.

Nous espérons, par une série d'études variées sur des sujets spéciaux au but poursuivi, par quelques articles détachés, continuer à intéresser nos lecteurs tout en les tenant au courant des efforts faits en faveur de la Nouvelle-France et de son relèvement, et les initiant, en même temps, de plus en plus, aux questions coloniales.

LA RÉDACTION.