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Titre : La Nouvelle France : journal de la colonie libre de Port-Breton, Océanie

Éditeur : [s.n.] (Marseille)

Date d'édition : 1882-08-15

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328261098

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb328261098/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 985

Description : 15 août 1882

Description : 1882/08/15 (A4,N38)-1882/09/14.

Description : Collection numérique : Fonds régional : Provence-Alpes-Côte d'Azur

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5605307x

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-3094

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 17/01/2011

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SOMMAIRE :

Avis et actes officiels. — Aux bons et fidèles adhérents de la Colonie libre de Tort-Breton. — La Société Espagnole. — La Mine San-José. — L'Extradition. — OEuvre>de Notre-Dame delà Nouvelle-France. — Réfutation du feuilleton qui a paru dans le journal Le Monde, le 22 juin 1882, contre la Colonie libre de Port-Bieton. — Réponse à l'article de La Gaxettt dis Tribunaux, n° 17172, du 27 juillet 1882, où il est question de M. le marquis de Rays. — Offres et demandes. — Petite correspondance.

Avis ET ACTES OFFXOXELS

Nous avons le vif regret de ne pouvoir transmettre à nos lecteurs aucune nouvelle certaine de M. le marquis deRays. Dès son arrivée à Paris, il a été mis au secret le plus rigoureux. Ses conseils judiciaires eux-mêmes n'ont pas encore pu obtenir la permission dele voir; et l'onnous fait craindre que cet état de choses ne se prolonge jusqu'à la fin du mois.

Une si longue mise au secret n'est pas ordinaire et ajoute singulièrement au poids de la prison préventive, que tant d'autres nations ont supprimée de leurs codes, comme trop arbitraire et constituant une peine préalable contre un prévenu qui peut être innocent.

Tout ce que nous avons pu savoir est que M. le marquis de Rays supporte virilement cette épreuve et qu'il a obtenu les adoucissements et les secours exigés par l'indispostion que nous faisons connaître un peu plus loin et par ses grandes fatigues.

L'administration et le secrétariat ont reçu et reçoivent chaque jour de nombreuses marques de sympathie pour M. le marquis de Rays.

Nous sommes chargés de transmettre à ces amis éprouvés les remereîments les plus sincères. Leurs témoignages spontanés et; désintéressés seront d'un grand poids auprès des juges ; et ils honorent autant celui qui en est 1? objet que leurs auteurs..

Dans l'impossibilité où le Secrétariat-général se trouve actuellement de répondre à toutes les lettres qu'il reçoit, une petite correspondance est de nouveau ouverte dans le journal.

Nous prions ceux de nos correspondantsqui attendent, dès réponses de vouloir bien là consulter avec soin.

Si aucune réponse ne leur est faite, ni là, ni- par- la poster nous les prions de vouloir bien renouveler leurs demandes, car dans le désordre occasionné par tous les événements et toutes les recherches que l'on sait, il est possible que bien des lettres aient été ou négligées, ou égarées, ou déjà classées sans réponse, par le nouveau personnel administratif.

Par suite des mêmes motifs que nous venons d'indiquer, quelques abonnés du journal, surtout parmi les nouveaux, ne recevront pas exactement notre feuille. Nous lès prions de vouloir bien joindre à leur réclamation la bande du dernier numéro. C'est plus important que jamais parce que un incident récent a privé l'administration du journal de quelques fragments de ses listes.

A cette occasion, nous nous permettons de renouveler à nos amis l'invitation pressante de travailler à la diffusion de notre journal, qui a, dans ces moments difficiles, un rôle si grand à remplir : lutter contre la calomnie, maintenir la cohésion entre les amis de la Nouvelle-France, et coopérer pour sa part, en éclairant la justice, à la défense de notre chef et de ses représentants irréprochables.

Par suite de la nécessité oùnous sommes de faire les plus grandes économies pour assurer l'existence du journal, nous renonçons au tirage supplémentaire qui alimentait nos archives. Nous ne pourrons; donc plus assurer aux. nouveaux abonnés la possession des collections complètes. IIS seront obligés d'attendre que les demandes soient assez nombreuses pour nous permettre de procéder à des 'tirages nouveaux.