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Titre : La Nouvelle France : journal de la colonie libre de Port-Breton, Océanie
Éditeur : [s.n.] (Marseille)
Date d'édition : 1881-01-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328261098
Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb328261098/date
Type : texte
Type : publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 985
Description : 15 janvier 1881
Description : 1881/01/15 (A2,N19)-1881/02/14.
Description : Collection numérique : Fonds régional : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Droits : Consultable en ligne
Droits : Public domain
Identifiant : ark:/12148/bpt6k56052228
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-3094
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/01/2011
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DÏÈBMi^ÉfâiÈiofîiet-ADMBlilSTftMlOS. DEUXIÈME ANNÉE PMX DE L'ABONNEMENT :
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MAR5f» ; fê Janvier 1881 Prix du nurnérç^SO, centimes.
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TTEASÊ : SQ,O0€> exemplaire
SOMMAIRE :
TEXTE : Avis et actes officiels; — Les Progrès. — Avis des Fermiers généraux. •— M. le Chanoine Verguet. — La Canne à sucre. — Histoire de la découverte des terres Australes (suite), s— Petite Correspondance. — Petits Cadeaux. — Annonces.
GRAVURES : M. le chanoine Verguet. — La Canne à sucre.
Avis ET ACTES OFFICIELS
S. E. Monsieur Sentnarti, Ministre Résident de Libéria à Madrid, a adressé la lettre suivante à Monsieur le Marquis deRays.
LEGATION OF LIBIRIA
SPAIN
Madrid, le 11 Janvier 1881.
A Son Excellence M. le MARQUIS DE RAYS,
à Barcelone.
MONSIEUR LE MARQUIS,
J'ai l'honneur de vous faire connaître que le gouvernement de Sa Majesté Catholique, conformément
à mes demandes et selon l'avis que je vous en ai donné clans ma lettre précédente, a daigné transmettre aux Consuls espagnols en Egypte, aux Indes et en Australie, les instructions nécessaires pour qu'ils puissent accorder aux navires de votre Colonie, portant pavillon Libérien, la même protection que celle à laquelle ont droit les navires espagnols euxmêmes, et pour remplir près d'eux toutes les formalités et règlements consulaires dans tous les ports et localités ou il n'existe pas de Consuls libériens.
J'ai la ferme confiance qu'il me sera possible de vous annoncer à bref délai la solution définitive de la question diplomatique que voua avez bien voulu me confier-, et qui est soumise aujourd'hui à la décision du Conseil d'Etat. Tout me fait espérer, en effet, que le gouvernement espagnol, sur le rapport de ce grand corps de l'Etat, accordera bientôt a 1* Colonie libre, que vous avez eu la grande pensée de fonder en Océanie, la haute protection officielle que la bienveillance de mon propre: gouvernement vous a déjà depuis si longtemps accordée.
Veuillez, Monsieur le Marquis, agréer l'assurance de ma considération' très^distinguée.
Le Ministre Résident de Libéria-, '?Le C; S.ENMARTI.