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Titre : Oeuvres de messire Antoine Arnauld, docteur de la maison et société de Sorbonne. Tome 5

Auteur : Arnauld, Antoine (1612-1694). Auteur du texte

Auteur : Larrière, Noël de (173.-1802?). Auteur du texte

Éditeur : S. d'Arnay (Paris)

Date d'édition : 1775-1783

Contributeur : Du Pac de Bellegarde, Gabriel (1717-1789). Éditeur scientifique

Contributeur : Hautefage, Jean (1735-1816). Éditeur scientifique

Sujet : Théologie

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30029465n

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 43 tomes en 38 vol. ; in-4

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5604359b

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, D-4877 (4)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 28/09/2009

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I.

C L A S.

N°. m.

3a8 REMARQUES. SUR L'ANCIENNE

qui-n'aurout obéi que- par-crainte, fans avoir-embraflTé le Chrifiuanifme';". fë révolteront contre l'Ègîife , favoir Gog & Magog , & feront beaucoup de maux aux Chrétiens Gentils, fans pouvoir toutefois troubler la foi des Juifs 'dans la Judée ; & qu'après que ces Nations révoltées auront été confurrié'es paf le feu du Ciel, les hommes feront rétablis dans la juftice originelle , pour palier enfuite, fans mourir, de la terre au Ciel.

Cet Auteur, de plus, a entrepris de nous perfuader que l'accoiiipliflement de ces chofes eft .fort proche , & que le triomphe de l'Egîife qui doit Cuivre.la perfécution de TÂutèchrift , commencera dans la quarantième heure après l'Afcenfion de Jefus Chrift, en prenant vingt-quatre heures pour mille ans.;. ,c'eft-.à-.dire dans les quarante - deux années qui relient, de ce fiecie. ' '"

Nous n'avons donc qu'à examiner quelle créance on doit ajouter, feion les reglçs de*la fageflfe chrétienne ; à ces merveilleufès prédic~tiQ.ris i & fi nous les devons prendre pour des vérités divines.

Va .des..principes les plus importants, de notre Religion, & qui empêché le plus qu'elle ne Toit corrompue par -toutes fortes d'inventeurs de nouveautés, efl: que nous ne devons point interpréter l'Ecriture Sainte à notre fantaifie ; mais en prendre le fens dans ,1a \ tradition perpétuelle de l'Egîife, par laquelle nous avons reçu l'Ecriture même. Sans cela nous lie pourrions avoir tien de certain dans la Religion, puifque l'expérience de feize fiecles nous apprend aftez . combien il eft facile à l'efprit humain de former des erreurs, ,en .s'appuyant fur l'Ecriture, lorfqu'on l'explique par fon propre, efprit; & nous, le voyons encore plus clairement de nos yeux, puifque tous les hérétiques de ce dernier fiecie faifant profeflion de ne fuivxe quel'Ecriturep n'ont pas laifle de fe divifer en une infinité de Sectes, qui prétendent .toutes pofféder la véritable intelligence de la parole de Dieu. Ainfi rien ne nous divife tant d'avec les hérétiques, que la profeflion que nous faifons d'expliquer l'Ecriture fainte félon le fens des Pères., & de rejetter comme des novateurs, ceux qui veulent fonder de nouveaux dogmes fur les paroles des Prophètes & des Apôtres,, en les expliquant contre le fens unanime des faints Docteurs.

C'eft ce que le Concile de Trente a expreflement défendu, dans la quatrième féance ; & nous devons dire de ces fortes de perfonnes ,ce que,S. Jérôme dit des Lucifériens : Neç fibi blandiantur, fide Sçripturarum ,capitulis videntur fibi affirmare quod dicunt, cûm êf diabolus4e Scrip-. turis aliqua fit locutm, &. Scriptura non in legendo conftftant, fid in intelligendoj alioquinfilitteramfequimur.,poffumm nos qupque novum dogma nobvs componere. Qu'ils ne fe flattent point de ce qu'ils fimblent établir ce qu'ils difint fur quelque paffage.de l'Ecriture', puifque l'on voit que le.diaMe

en emploie