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Titre : Le Courrier maritime nord africain : industriel commercial

Éditeur : [s.n.] (Alger)

Date d'édition : 1928-07-16

Contributeur : Angeli, Lucien. Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32751516w

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32751516w/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 628

Description : 16 juillet 1928

Description : 1928/07/16 (A2,N65).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k56031778

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-20455

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/02/2011

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SVsB»

DEUXIEME ANNEE. — N" 63.

SOIXANTE-QUINZE CENTIMES'=/ V >

- - !.. I ■ .[-I.I.MI ' llll ■!■ ■ "l "'"""" " ' ' ' '

LE

LUNDJ 1« JUILLET 1928t-''

Après Ha -V'-ÇOiit^rence

Dans la vie commune des trois pays dé l'Afrique du Nord et du vaste empire français deTÂG-F., il y aura toujours intérêt à éviter les tendances au particularisme. Lé danger est d'autant plus vraisemblable que chaque frontière, chaque limite de territoire marqué une cHfféréhcë ^dé souveraineté administrative.•'//

: Les conférences, nord-africaines ont pour but de donner naissance à une unité de vues, à une communauté de méthodes, d'empêcher des tiraillements administratifs regrettables et des., frictions entre gouvernements limitrophes. Elles se présentent donc comme un stimulant à l'action, en même temps qu'elles procurent une facilité d'accord. Entre des'- interlocuteurs si éloignés, c'est une confrontation annuelle pour les projets en cours, .c'est une invitation à" faire aboutir des questions importantes dont la solution est résolue dans le minimum de temps.

; La Ve Conférence, qui vient de se tenir à Rabat, sous la présidence et la haute autorité de M. Théodore Steeg, résident général, a étudié, examiné et mis au/point divers problèmes inscrits à un ordre du jour particulièrement char-i gé. On peut, affirmer que l'une de sesj décisions prendra date dans l'histoire ! dé l'Afrique du Nord. Préparée par] M. Steeg, alors gouverneur général de j l'Algérie, elle a été réalisée par M. j Steeg, résident général de France au, Maroc. C'est donc à lui que revient . l'honneur de/cette initiative d'une por- j téé nationale considérable et qui démon- j tré les qualités d'homme d'Etat de ce- | iTiu-.qùî.fut l'un âésr>Jfrands ^uvernéuïs § «Je notre Colonie. . f

■ '■ " Du dernier communiqué de la Conférence . de Rabats portant comme titre : « Relations . ferroviaires et douanières . algéro-marocaines », nous 1 extrayons le passage suivant; : 1

• Chemins de fer. *- Depuis Oudjda, point de convergence des lignes nouvelles. en construction, au Maroc, point de rassemblement * et de répartition des minerais et produits g de toute nature. du paysY^ùne ligne directe »» gagnera la 'mer'au. port dé Nemours, par le tracé le .plus court.

Ce chemin'de .fer, sur. le territoire, marocain'comme sur le territoire algérien, sera ^ construit exclusivement ,aux irais du Pi'q- n teetoraV avec ' le concours, s'il y a Jieu, des r compagnies concessionnaires. Q

Cette ligne sera reliée à Marnia par un g

tronçon qui sera "construit exclusivement s

aux frais de l'Algérie. ./-"-■" e

D'autre part, il a. été reconnu que le point r de convergence et /de répartition d'Oudjda

dercait devenir tête de'ligne de la pircu- È.

lation ferroviaire. • t]

En conséquence, il a'été décidé que l'ex- y

ploitation de la voie, ferrée dé Zoudj-el-Be- s<

gbal à Oudjda, actuellement concédée à la gl

Compagnie des Chemins, de Fer du Maroc, j

sera confiée à l'administration de chemins r(

de fer que le Gouvernement général de l'Ai- _

gérie désignera. Cette disposition a été prise ^

tn vue de permettre à l'Algérie" de procéder, r:

dans la gare d'Oudjda, à toutes les instal- e.

ïations qu'elle jugera utiles, j,

• Des dispositions'techniques ont été pré- y vues offrant à chaque pays des garanties ^ appropriées pour les tarifs de transports. ^

La ligne des chemins de fer de Nemours jj

à Oudjda' sera ouverte - au transit interna- ^

tional. ' ' n

'Ports. — Le Gouvernement algérien as- y

sumë la charge de développer le port do r:

Nemours et de le mettre en état de faire ^

face à tous les besoins du trafic éventuel. K

- - , - - -. ' , o

En contre-partie, le Gouvernement chérifien

chérifien à l'Algérie une contribution ■

particulière. Celle-ci sera constituée, en pre- g

mier lieu, par le 2 % % perçu depuis 1923

par le Maroc à la douane de Taza, qui sera ^

affecté à. la construction de la ligne d'Oud- ç

jda à Nemours. '.". ' j

De plus, à partir du 14 juillet, les sommes y perçues à ce titre seront versées à l'Algérie,

pour contribution aux frais d'amélioration tdu

tdu de Nemours. ^ , Les droits d'entrée et de sortie chérifiens

seront perçus à Nemours par la douane al- p

gérienne avec le concours de la douane ché- t!

rifienne. _ v

quelle la France a 'droit, est définitivement écartée.

Notre pays a consenti au Maroc des sacrifices énormes et son génie créateur a fait sur la terre du Moghreb des prodiges de progrèsiret -de civilisation. Les principales aillés^é""lvEmpire chérifien grandissent, avec /une rapidité surprenante. Certaines peuvent déjà rivaliser avec les pli^s belles villes algériennes qu'elles dépasseront bientôt. . En réalisant la voie ferrée OudjdaNémours et le développement de ce port, la France, par l'intermédiaire de ses trois représentants -^- Maroc, Algérie et Tunisie—— a fait tout son.devpir. L. ANGELI.

Le Sénat a voté le projet de loi, déjà voté par la Chambre, organisant le crédit maritime.

Au nom de îa Commission. M. Albert Mahieu, rapporteur, rappela l'économie du système : prêt annuel, pendant une période de 5 ans, d'une Eomem de 20.0 millions de francs aux armateurs désireux de construire ou d'acheter des navires. L'Etat, grâce à des subventions, permettra de diminuer de moitié le taux de l'intérêt exigible, sans que ce taux puisse descendre au-dessous de 40 pour cent. Les constructions devront être effectuées en France; toutefois, une somme de 40 millions pourra être prélevée chaque année sur le crédit total pour des constructions en Allemagne, au moyen des prestations en nature.

L'armement a formulé certaines critiques — taux de l'intérêt minimum encore trop élevé, insuffisance des exonérations d'impôts — contre le projet, que le rapporteur pria, néanmoins, le Sénat de voter < parce qu'il aidera, dit-il, au rajeunissement né,

né, de notre flotte marchande ».

Le rapporteur insiste sur la nécessité de voter le projet tel quel, des amendements entraîneraient de nouvelles négociations que le Gouvernement n'approuve pas. Tout serait remis en question.

M. Brindeau défendit à son tour le texte proposé; M. Rio expliqua que l'aide à la marine marchande doit comprendre d'autres mesures que le crédit maritime. Il s'agit do placer le pavillon français sur un pied «égalité avec ses rivaux dans le domaine international du Ehipping. L'ancien ministre signala les exagérations de fiscalité dont souffrent les entreprises maritimes; il déplora que la loi de 8 heures, jouant presque exclusivement sur les bâtiments français, handicape nos armateurs vis-à-vis" de leurs concurrents étrangers; il dénonça enfin les abus auxquels donne lieu l'application du nouveau code du travail maritime.' Le Sénat a finalement approuvé l'ensem-ble

l'ensem-ble projet, sur lequel nous aurons à revenir.

Le chemin de fer d'Oudjda-Nemours va donc faire de cette dernière ville un grand port. Tous les produits du Maroc oriental vont y apporter un trafic considérable. La ieniative d'une puissance étrangère de nous ravir l'activité de l'h'mterland de TOranie, à la*

la* Alger, le 10 juillet 1928. ■

e Monsieur le Directeur

i- _ du Courrier Maritime,

Depuis un an je lis avec intérêt le Courrier

e Maritime. Grtce à lui, j'ai des grands proa

proa maritimes nord-africains une con-'

s naissance plus ■ approfondis. Dans quelques

* semaines j'.aurai la joie d'être marin : à ee $■ titre je-comprend l'intérêt,de votre journal. c Jo serais heureux d'y exposer quelques réfle•

réfle• 'iiotamiii^nt sur la nmrine de guerre. L Pour être net, je VO7LS offre, Monsieur, ma

- collaboration ble-ii'inodeste, ee-Hes, mais que,

j'espèrif; vous ne dédaigM-res pas. Le premier article que je joins à eette let-

let- s'intitule : « Après la revue navale du

■ Havre ■». C'est avant tout une étude sur les

■ cuirassés. L'jdée m'en est venue en lisant, au

• mois de mars, votre bel article sur l'amiral

■ Beatty, Une parole de ce grand marin m'a particulièrement frappé : < Son seul défaut (il s'agit du cuirassé) est de coûter pas loin d'un mdliatd et, seidts, trois .nations : l'Angleterre, les Etats-Unis et le Japon peuvent s'offrir un budget naval aussi considérable ». Cette phrase exclut lit, France dé la-puissance *naritjme. J'ai étudié la politique qu'elle doit suivre. J'espère que vous ne trouverez pas mes conclusions 'trop h\digtves des lecteurs du Courrier Maritime.

j • Veuilles ((gréer, Monsieur le' Directeur, f mes salutations distinguées.

i ^ René GUILLEMIN.

■*.-•'■'■"'. La- semaine 'dernière est arrivé à Alger le paquebot * Champollion >, de la Compagnie des Messageries Maritimes, pour ■embarquer r des troupes de relève à destination de la Syrie,

Lie•'< Çhàmpollion » est le plus lu&imix et le plus moderne de totts les paquebots'qui ont touché le port d'Alger. La courte visite- que nous avons p\i faire à son bord, grâce à l'amabilité de MM. J. Coudray et_fils, correspondant des Messageries Maritimes à Alger, nous a procuré un véritable enchantement. La décoration du navire esfr d'une richesse de stylç incomparable et ■l'ameublement spléndidc s'harmonise avec un gcût parfait dans un cadre qui évoque des splendeurs inconnue».

Véritable palace, le « Champollion > fait honneur à la constniction française qui a réalisé une véritable merveille d'art et de confort, .dépassant d? beaucoup le luxe des j^fes grands paquebots qui fréquentent le port d'Alger.

Le nouveau président du comits centrai des jpaîeure

Dans sa séance du 10 juillet, le Conseil d'administration dû Comité central des: Armateurs de France;a nommé président, en remplacement de M. Dal Piaz, décédé, M. Georges Philippar, président de la Compagnie des Mesageries. Maritimes, et viçe-présidént M. Maurice, Tillier, administrateur et directeur général de la Compagnie Générale Transatlantique.

M. Georges Philippar, qui est né le 16 octobre -1883, à Fontenày-aux-Rose?, est entré à la Compagnie des Messageries Maritimes le 1" février 1912, Il a occupé successivement les fonctions de secrétaire du Conseil, de: sous-direeteur,-,de directeur général. En reconnaissance des éminents services rendus par lui à la Compagnie, notamment pondant la guerre 1914-1918, et au cours des années difficiles qui ont' suivi cette période, le Conseil d'adminisration l'appela, en octobre 1921, à siéger parmi ses membres, tout en le maintenant dans ses fonctions de directeur général. Un mois plus tard, lors de la constitution de la Société des Services Contractuels, M. Georges Philippar était nommé administrateur délégué de cette société. M. Georges Philippar à été nommé président du Conseil d'administration de la Compagnie des Messageries Maritimes le 23 septembre 1925 et président de la Société des Services ' Contractuels le 5 octobre de la même année.

M. Georges Philippar est, en outre, président des Conseils d'administration de la Société Provençale de Constructions Navales, de la Société Provençale de Constructions Aéronautiques, de la Société FrancoChinoise de Constructions Métalliques et Mécaniques Kiou-Sin, de. la Société de Navigation à Vapeur France-Indochine et représente les intérêts des Me^sagsries Marifinies dans les Conseils d'administration ou de direction de plusieurs entreprises.

Cette décision adoucira les regrets laissés par le président Dal Piaz, car c'est la certitude que la direction du puissant Comité passe en des mains qui ont fait leurs preuves et qui ont su s'en montrer dignes.

Par son activité féconde, sa haute intelligence, son sens aigu des réalités et des progrès modernes, par son passé, en un mot, M. Georges Philippar était tout désigné poiu les importantes fonctions qui viennent de lui être dévolues.

1 Nous lui adressons nos sincères félicitations.

A LA COMMISSION

DE LA MARINE MARCHANDE,

La Commission de la Marine marchande s'est réunie sous la présidence de M. Morinaud.

Sur la proposition de M. Appell, éll4 a émis le voeu que le décret du 8 octo&j-c 1927, portant règlement de police sanitaire, soit modifié dans le sens demandé pur l'Union des Chambres de commerce maritimes ' et des ports français.

M. Even, chargé de l'examen du voeu de la Chambre de commerce de Marseille, sur le régime de la patente de santé, a proposé à la Commission de transmettre ce voeu au ministre des Affaires étrangères, qui examinera cette question avec le ministre des Financée.

La Commission s'wt ralliée à ces propositions.

M. Albertin a été nommé rapporteur de la proposition de loi réglemen]taint à un maximum de douze heures yar jour le travail du personnel vfficier de pont à bord des navires de commerce, et M. Tasso, rapporteur de la proposition de loi ^présentée par M. Candace, tendant à la création de zones franches maritimes et fluviales, UN GROUPE DES PORTS A LA CHAMBRE

Le groupe des ports maritimes et fluviavo-, récemment constitué à la Chambre, a composé son bureau comme suit : président, M. Guernier ; vice-présidents, MM. Ricolfi, Caadacc, Tasso, abbé Desgranges, Ernest Flandin, Odin.

Ce groupe se propose de défendre, par une ection continue et vigilante, les intérêts de nos divers établissements maritimes, des ^orts de l'iniCiieur et des voies navigables.

Le communiqué consécutif à la formation du groujje fait ressortir ç/u'un effort sérieux s'impose en faveur de nos ports. Le trafic de ccv.c-ci est resté statiomiaire dejmis 1914, alois que tant le trafic des ports étrangers q te le trafic terrestre en France s'accroissait pi agressivement. ,

iLA LIMITE D'AGE D'ADMISSION ' A L'ECOLE NAVALE

M. Georges Leygues, ministre de la Marine, a soumis à la signature du président de la République un décret sur la limite d'âge d'admission à l'Ecole navale. 1 Aux tenues de ce décret, la limite d'âg< pour le concours d'entrée à l'Ecole navale, qui devait être en principe abaissée à dixneuf ans, en 1929, est vaùitenue à vingt ans jusqu'au concours de 1932 inclus. LES SALAIRES DANS LA CONSTRUCTION ANGLAISE

Les longues négociations au sujet des salaires dans les chantiers anglais viennent d'aboutir favorablement. A une demande d'augmentation beaucoup plus considérable, des employeurs avaient répondu par une offre de 3 shillings par semaine.

Les syndicats indépendants de la grosse chaudronnerie, des peintres, plombiers et électriciens viennent de faire connaître leur acceptation ; la fédération qui groupe tous les autres syndicats avait déjà répondu affirmativement, il y a quelques semaines. Les nouveaux salaires auront effet du 1" juillet. SYNDICAT DES JOURNALISTES PROFESSIONNELS ALGERIENS

Les membres du Syndicat professionnel des Journalistes algériens se sont réunis jeudi matin, en assemblée générale, Brasserie Laferrière.

Après avoir entendu les comptes rendus moraux et financiers de l'exercice écoidê, ainsi que celui de la souscription publique de Noël, les journalistes ont étudié et discuté les questions d'intérêt professionnel qui font l'objet principal de leur groupement.

Ils ont, à l'unanimité, félicité et réélu leur bureau, qui reste ainsi contyosé :

Président : Edmond Bcrlureau ; vice-présidents : Jules Cazeaave et Lucien Angéli ; secrétaire : Marcel Ferrari ; trésorier : de la Roche ; trésorier-adjoint : Aug. ArJoino. PEINTURE

Le nombreux public qui se pressait dimanche, dernier à l'inauguration de la statue du maréchal Foch à Cassel, a. remarqué deux excellents portraits du maréchal Foch et du maréchal Lynutey, dus au pinceau de notre concitoyen Zrebini, frère du. dévoué lieitterant du bataillon des,' sapeurs^pompiers d'Alger. ' - •

Nous sommes heureux d'adresser à cet artiste nos cordiales félicitations,

***

La présence d'une quarantaine de navires modernes à 'cette grande manifestation, est îe témoignage des louables "efforts accomplis dépuis quelques années pour relever la marine française. Des bâtiments comme le' « 'Tourvîlle » sont"parmi les meilleurs du monde. Les < Jaguar », les < Mars », lea „« Requin » peuvent être justement admirés. Mais, à côté de cette « poussière' navale », comme disaient les marins autrefois, quatre cuirassés représentaient le passé et, semblet-il, une conception archaïque. Le' bâtiment de ligne, est, depuis la guerre surtout, 'violemment attaqué. >On lui" reproche d'être trop 'g-fin'^'ti'Op'fevtilfiSrSBlfe; âë' rie" fiûr -pb^m? ces ' trois éléments de puissance du, navire moderne :, armement, protection, et' vitesse. Les 24.000 tonnes des < Provence'».ou les 35.000 des -'< Nelson » ne' permettent pas d'assurer à 3a fois au bâtiment' les lourds canons de gros calibre, les épaisses cuirasses d'acier ek les ,120.000 CV d'un croiseur.. Toutefois, le cuirassé réunit dçux de ces éléments essentiels ! l'-armement et, la protection., Il possède iun équilibre judicieux de ses qualités. Le canon de .gros calibre, capable de causer de graves dégâts à plus de 25 kilomètres, est son arme essentielle. La torpille, plus terrible dans ses effets, ne porte guère qu'à douze kilomètres. C'est à cette distance que doit approcher le navire léger ou le sous- • marin.- L'avion est obligé de descendre à quelques mètres au-dessus du cuirassé pour '. agir. s ' * <

Ainsi ,1e navire de combat -réunit la fa- : culte de détruire le plus commodément son ennemi et ceHe d'encaisser les coups. En face ] d'une côte -bien défendue'par des batteries J que pourraient croiseurs légers et torpil- ^ leurs? Fuir, \ Le cuirassé seul serait capable < de causer des dommages sensibles et de réce- '< voir sans trop 'de mal une bordée qui enver- J rait vite par le fond nos « Duquesne »; J

Demander aux cuirassés une vitesse de ! croiseur ? Pourquoi faire ? Le dreadnought < ne doit pas fuir mais combattre. Il n'est pas '< chargé de mission d'éclairage. Il constitue i par excellence le bâtiment d'offensive. Cette 1 offensive dans laquelle tous lés grands capitaines voient la condition essentielle pour \ avoir la victoire. Il est par cela même le s meilleur défenseur de la nation sur mer. é

Une guerre navale comporte en général t des tentatives pour interdire à l'un" des com- € battants ses communications maritimes. Les i sous-marins se sont montrés incapables de s réaliser cette mission seuls. A la fin de la c guerre les barrages de mines, les patrouîl- « leurs armés de grenades, nos sous-marins dé- <j fensifs avaient bien diminué leur action. Des millions d'Américains passèrent l'Océan mal- t gré eux. t

Restent les navires légers ; croiseurs ul- j tra-rapides et destroyers à grand rayon d'ac- ^ tion attaqueraient les convois. Mais un cui- ,, rassé parmi l'escorte suffirait à les disper- j( ser. Au contraire, des cargos passeraient dif- ^ f icilement dans une région parcourue par des n bâtiments de ligne. ^

Le gros, reproche que l'on fait au cuirassé : 'r son inefficacité est donc peu fondé. On ob- p jecte bien son inaction pendant la grande ^ guerre. En face des flottes allemandes et ^ autrichiennes blotties dans leurs ports, son rôle était simplifié. Mais il ne faut pas oublier le blocus tenu pendant plusieurs mois par notre armée navale à l'entrée de l'Adriatique, ni les hauts faits des croiseurs de bataille britanniques qui, au Dogger Bank et au Jutland, démontrèrent l'impuissance des Allemands. Mais on estime trop souvent que le torpilleur, le sous-marin et l'avion ont mis le cuirassé hors de combat. Certes ce sont de3 ennemis dangereux. Mais la crainte des batteries d'artiUerie moyenne du cuirassé ou de ses navires d'escorte suffit à éloigner le

■ torpilleur. Sauf de nuit, il ne peut; attaquer

par surprime. Le sous-marin a d'indéniables

qualités. Mais la coque d'un navire", comnie

le «' Nelson > peut recevoir sans couler une

B 1" torpille. Pour l'atteindre, il faudrait déjouer

°- les'manoeuvres du rideau des torpilleurs

n"' d'escorte qui sont terriblement agiles £t, a'sss

a'sss de grenades le sous-msrih.-révélé pat

ee un écouteur. " , '

L'avion est un .nouveau ve*m d«iis la '.guerre navale. Il est difficile, malgré les; expériences faites un peu partout, de déterminer sa valeur tactique. H doit approcher sijsrès ' -des batteries anti-aériennes, il a si peu $de chances d'atteindre un ennemi'en pleine vi, tesse qu'il n'est pas permis de lui sacrifier M le bâtiment de combat. ' ■ ; ' ' '

u II n'est pas jusqu'aux gaz' toxiqu»s qa« (j l'on peut combattre au moyen d'un ventilation appropriée. Des dragueurs de .mines ga: •{_ rantiraient la sécurité des rotifes à; parcôa.j rir. Le torpilleur, le sous-marin, l'avion,' îft n guerre chimique ont pour résultat^é cômpli,_ quer les problèmes à résoudre par l'ingénieur f naval. Mais celui-ci a solutionné tântfdé Vféitions qu'il est difficile d'imaginer «ne' aràe j capable un jour de rendre inutilisable te.'eûi■t rassé. Le dreadnought indispensable ^nrçp g flotte puissante n'est donc' pas condamné''à s Pester à l'abri dans nn -port; Dans" le "cas contraire, pourquoi le Japon, l'Amérlqn^ , l'Angleterre auraient-elles construit k 4«e « Nagato >, des « Maryland ». efrjjes $ Nelson'> ! La France, en conservant'en ésfadr» ses'vieux cuirassés en reconnaît la paissants et-instruit des équipages cap'SMéar â?«n^8»" ser d'autres plus modernes -qU'ell«.''coli6rtrui* t ra, du moins il faut 1 l'espérer.,-'«n"'Jï>U** 6a a Fautré. En effet, le cuirassé a" uhigrarçjï,•'<&- faut : ' il coûte très cher : pas' loin'^'an-nîâ~, liard pour le « Nelson >^-/d*,»âtëè(^fe«^t très puissamment protégée Hj^ni^WjV & noeuds sous l'impulsion de AsMçl^Vi^^ttte un armement réuni sur ràvanfy'fcômpcBS'idfe neuf énormes canons de 406' ftim'çnioûreïîte '3 triples. La France doit-elle <et fp'(W]fc^te'«ft»Jsager la construction de ^enftlaijtëe li&w,ïit thans ? Notre situation financière'"piftUt nous interdire pareilles dépehsesyîCepertdaiit, l'intérêt de 'la 'question esl>si g*an,4/<iu$i;"* ,, :faut pas désespérer. ' Le- trait&Jdf vif**fc|ni|> ; ^ ton nous concède 17.500 iôftiW-dé cui«è$6; soit" 5 dreadnoughts de 85.000 tonnes. '^Jriq \ milliard ! C ' '■ '•

; Il est vraisemblable d'admettre ijue'îes . grandes puissances songeront à l'éfaire leurs ; escadres de cuirassés vers ï§3"2, ji'ïci ;ïà"la . France peut étudier le type de 'Ibâtijneift ket : consacrer chaque année une centaine'de Aillions à titre de premiers crédits. ï* «qpsttnction des unités serait ensuite ^ép|rtî*îm$àu» sieurs années.'Enfin la France ^ùttait, jse contenter de bâtiments plutr "petits f^e".!^ ' « Nelson >, mieux adaptés à' ses- beWni.et moins chers. La tonne d'un '4 Nelson irjù?: vient environ ,à 28.000 francs. .En:^o?8*r*»»t ice chiffre un bateau de 25,à 27.4)0,0 tonnés coûterait environ 700 millions, (jp^tonnaè^r pleinement utilisé, pourrait euffirft, ,. . t . Voici qu'elles pourraient êV*ali&;*àr»8tf; rlstiques-'de nos cuirassés : ametnent'i-S'èa-- nons de 406 mm en deux tourçljee. jqnadjctt*, pies sur l'avant ; arrwemen,t rsecondaire' jet antiaérien puissant ; pas de torpilles *; défense constituée par un blindage très ,ét£ndue, bugles, ponts protégés, etc..? Une plage, arrière permettrait l'envol d'appareils^ aériens. La vitesse de 20-21 noeud* •serait obt*: nue à l'aide de moteurs Diesels. La superstructure très sobre comprendra^ & l'ayant t deux tourelles énormes, puis un" mat tripoîje avec la direction de tir, enfin le'pont d'envol. Pas de cheminée. Tel est le type'qui* paraît le mieux convenir.

L'emploi de la tourelle quadruple permettrait une économie notable de poids»'L'utilisation du cuirassé comme portetftvions nous éviterait des constructions navales." ttés jeofiteuses. Les moteurs Diesels, peu encombrants, exigeant moins de personnel, semblent tout indiqués. La vitesse de 21'noeud* est prévue sur les navires à moteurs que ' nous - allons construire pour nos lignes de. l'Amérique Al Sud. Il n'y a donc pas d'impossibilité ' mécanique. V

Enfin la politique française?:$sanfc .s^r? tout la Méditerranée, on pourrait se èqniini ter d'un rayon d'action modeste ,ï Sïarieill Algérie à toute vitesse et FrainSé-Syrie'4 •Htesse économique. Ainsi les énormes ^provisions de combustibles ne surchargeraient ,î»*«j îe navire. Ceci, naturellement, n'est ^jïtîôijie des nombreuses solutions à envisagé]'/ Elle montre toutefois que la France doit*Vai$ei«r au problème et le résoudre au plus tôt' ïèp^- 'rons que nos finances enfin assainies %oi»s permettront dans un avenir proche de > voir

l' r i V

dans les grandes revues navales des cuirassée dignes de la France et de ses navires. .", '

René GUILLEMIN.


J^gu WM#§ J|i^epsf§

LÀsjucojets de là Nippon Yuson

: IritêrvièWé^k 1 Son passage à: Southàmpton, Mi; Ohtani, .l'administrateur délégué de la Nippon Yusèô Kaiehà,a déclaré ^qu'il avait encore à commander deux paquebots mixtes à.rj»bteûr'"pour- la' ligne d'Europe. Le programme en cours d'èxéeùtioh au /Japon comprend trois paquebots mixtes à moteur de aeiôÔO t. br. et 19 h". % pour la ligne JaponSàn-Frarïcîsco, trois dé 11.000 t. et 16 n. % poiirîa ligne'Japon-Seatle et un autre pour lé :servicéûde l'Amérique du Sud.

'L'ensemble du programme représente une dépense de &000.000 de livres- sterling. <jSÊnâ~:il sera exécuté, hv Nippon"Yùsenauïi%48 bateaux et ' 850.000 t. br: contre 550.000 en 1913. La construction au Japon eSt satisfaisante, mais coûte de 20 à 25 CU fclïté "cher qit'eh Angleterre - à y caiise de la ïnàmàoTtëuvre; et des - matériaux. •

îi'à'nnée ' dernière, la- compagnie a transporté 2*00.000 passagers et 4 millions de tonnes 1 de marchandises; La; guerre de Chine ne rSîfëctë pas sërisiblemënt, ëar les hostilités ne' «ëvissèht jamais partout-à" là fois. M. Ohtàhi "croit que d'ici peu de temps les navires à moteur auront évincé les vapeurs du'Pacifique, -vu le bon marché du pétrole sur tes lignes. - - "*'""' "Commandes en Suède La firme""Wïîn'ëîmWilhelmsën; Tonsberg, "vient de commander aux chantiers Kockum, dèj Malmoë, deux navires à moteur de 9.700 tonnes' ; elle a déjà en construction aux niêmes chantiers deux moterships de 10.000 tonnés. ;- ""' - ,:'"'":;, : ■ ';:!'^K

' " Un record du « Mauratanlà »"' Le paquebot Màuretahia, de là" Cunard, vient de faire la traversée de l'Atlantique, aller et retour, en douze jours' et demi; C'est, dit l'a pressé anglaise, la rotation la plu? rapide qu'ait jamais effectuée im paquebot; transatlantique. ;/£e vapeur, dont la faveur a sérieusement •décliné eii ces dernières années, malgré qu'il détienne le record de la vitesse, avait, cette fdiSj ses cabines de première au grand complet. -■<:. ' '■ ..-._:/

!; Le rétablissement

;.-". de la ligne Scandinave du Chili ' 'L'armement i< Knùtseri » vient de rétablir l'ancienne/"ligne de: la côte américaine • du Pacifique Sud, abandonnée depuis quelques

. années^ par l'armement-•;«/Johnson », et elle mettra 'prochainement. eh. route le vapeur

' Ltebefh, ?qûi éprendra- ^es chargements pour la/Colombie, lîEquateur, le Pérou et le: Chili. L'armement ;<Knutseh » a l'intention d'èx•

d'èx• de Goteborg pour le Chili .toutes les trois ou;quatre semaines.-

-... " L'armement' '■* Johnson », de Sotckhofm, avait abandonné cette ligne à la suite îde l'échouagè du navire à moteur Lima, *én lSâî,: dans le canal Innocentes, parce qu'il avait été déclaré civilement responsable pour le,.dommage subi par-la cargaison duLima, malgré la -clause-d'exonération; de respong&bilité en cas dè.faute due à la négligence

' dir 'Capitaine, lés tribunaux chiliens ayant déclare <que cette clause d'exonération de responsabilité ne pouvait pas être considérée comme valable dans leur pays. Mais la légation suédoise au.Chili a été informée récemment que la loi chilienne acceptait maintenant eette dernière clause, et que, par conséqUent, l'armateur ne peut pas être tenu pdùr responsable ' de la négligence du capitaine. /(?est' à -la suite de cette démarche gttè'1'arinèinent \< Knutsen >a décidé de rétablir l'apciehne ligne Scandinave. -,

^ ;; Changement de pavillon

' /Le vapeur Collobrières, qui appartenait à Ja?Société' Maritime Nationale et qui était désarnié depuis plusieurs' mois, vient d'être vetidu^à Un ^armateur argentin. C'est un navire construit en 1903/d'une: jaugé de 438 tonneaux.- Il est parti, mardi dernier, avec un'chargement debriqu^.et.detuiles.

..-?" ' Ppoductlon du diamant ; /La production' mondiale, qùi"7àvait consi- . dérablénïeht baissé pendant là "guerre" et jusqu'en "Ï923, s'est beaucoup relevée depuis

î&z \ ••■• . :

Ëe Congo belge a fourni, en milliers do carâts: :"èn 1913, 15 ; en 1923, 415 ; en 1924, 548' ";' en 1925, 886 ; en 1926/ 1,108. \

La production "^dé "cette colonie, extrêmement faible avant la guerre, arrivé au second rang en"ï926, avec 20 % du total de la--production mondiale et immédiatement 1 avant les anciennes possessions allemandes ( qufc'occupent le troisième rang. - i

. La-plus-grande partie des diamants bruts i soit taillés en Belgique et en Hollande; i

"Hus de 75 *fe des-diamants taillés sont 1

expédiés en Amérique, où l'importation s'accroît d'année en annee.'En 1926/les Eta*si Unis en ont acheté pour 51 millions de doL; lars, sans compter 13 millions de dollars de ; diamants bruts ou industriels.

- Un nouveau carburant extrait du bois

Les bois indiens « gangvas », qui Ont'leur ; habitat naturel près du delta du Gange, auraient, paraît-il,- trouvé : nouvelle utilisation.

Deux savants bengalis seraient parvenus, après diverses années d'expériences, à ex^ trjairé du bois de « gangsva s> un nouvel al' cool pour force motrice.

On prétend que cet alcool . revient à 75 centimes environ le litre, et que chaque toii: iie de sciure de gangwa produit de 120'■• à 1G0- litres d'alcool absolu.

On construit actuellement, à Calcutta, une usine pour l'exploitation du nouveau procédé, et on affirme "que les savants bengalis ont décidé de maintenir cette nouvelle industrie sous le contrôle exclusif indien.

Les livraisons dé phosphates du Maroc pendant le premier semestre de 1S28

Des statistiques publiées par l'Office Chérifien des Phosphates, il résulte que le chiffre des livraisons dé phosphates du Maroc s'est élevé, pendant le premier trimestre de 1928, à 664.810 tonnes 946, réparties comme suit : '•"- -'-■■■

France, 108.248 t: 261 ; Espagne, 131.458 t. 790 ; Portugal, 8.090 t. 280 ; RoyaumeUni, 20.928t." 182 ; Hollande, 65.S36 t. 763; Belgique; -24.797 t. 588 ; Danemark, 48.585 t. 396 ; Suède, 2.179 t 209 ; Norvège, 4.928 t, 616 ; Allemagne/ 44.204 t. 393 ; Suisse, 4.589 t. 040 ; Italie, 29.091 t. 645 ; Hongrie, 32.638 t. 464; Tchécoslovaquie, 26.667 t. 524; Yougoslavie; 2.510 t. 200 ; Pays baltes, 13.368 t. -368 ; Pologne, 203 t. 200 ; EtatsUnis,"13.176 t 504■".; Australie-Nouvelle-Zélande, 52.S54 t. 631 ; Afrique du' Sud, 22.464 t-. 432; Maroc, 15.974 t 260 ; divers, 15 tonnes.

Chantiers du Maroc Cette société vient d'être créée à Casablanca, rue Jacqûes-Cartiér, au capital de 2 millions de francs. Elle a pour objet toutes opérations concernant l'industrie, le commerce de la métallurgie et de la navigation. MM. Charles Brûnard, président de la Société d'Entreprises Foncières et Immobilières, à Bruxelles,. 123, avenue Louise ; Georges Moulaert, à Bruxelles, 72, avenue de l'Armée ; Guillaume Trehtels, ingénieur, 29, avenue dé la Cascade, à Bruxelles : Jean Vauthier, à Bruxelles, avenue des' Klauwaèrts, et Jean-Octave Sohier, industriel/ à Bruxelles, 22, rue du Musée, sont les premiers administrateurs.

Société du Port de Tanger L'assemblée ordinaire, tenue le 7 juillet, a approuvé les comptes de l'exercice 1927, clos :1e 31 décembre. Les recettes d'exploitation, au cours de cet exercice, ont atteint 2.981.951 francs, et les dépenses, 2.755.420 francs,-:-.-soit-un- excédent: de recettes de 226.531 francs. Cet" excédent à" été ihiputé, comme ,les déficits des exercices précédents, au compte d'établissement, première partie infrastructure. ■'■'■•

L'assemblée a décidé de répartir l'intérêt intercalaire prévu de 6,5 %, dont le montant est porté au Compte de premier établissement. Le dividende à payer est dône de 16 fr. 25 par action, les titres de 500 francs n'étant libérés. que de moitié :; les impôts marocains et français sont portés au compte d'établissement. Ce dividende' sera mis en paiement à partir du iô octobre 1928.

L'assemblée a fixé à 300 francs, c'est-àdire à 50 francs au-dessus du montant de la part libérée de leur valeur nominale* le cours maximum auquel pourront être cédées les actions -jusqu'à l'assemblée ordinaire de 1929, étant entendu que le prix sera majoré du prorata du dividende couru au moment de la cession et calculé d'après le dividende distribué,

; L'assemblée a réélu comme administrateurs : MM. André Lebon, Gaston de Caqueray, Edmond Philippar, Auguste Terrier, Joseph Gourcelle, André Atthalin, Walter^ Burton Harris, British Roumanîan Corporation Ltd, Si Hadj Abdesselam ben Abdessadôk, Manuel Portëla* Francisco de Reynoso, Compania del Norte Africano, Van Dorsser. L'exportation de phosphates La quantité dé phosphates embarquée par la Compagnie dés Phosphates et du Chemin de Fer' de Gaïsa/ des Ports de Sfâx et Sous- . se, à atteint,'pèndànt"le mois de'juin 1928, un total'de 117.756 t. 280 ; le réport "dés mois précédents étant de 734.687' ï. 936, lé total à" fin juin 1928 est de 852.444 t. 216.

Les constructions navales

-Le Bremef Vuikjah, société de construction de navires et de machines, a fait, pour l'exercice 1927, un bénéfice brut de 2.450.805 marks (contre 2.290.919), déduction faite des frais d'exploitation/' des frais d'administration, etc. Lès impôts lui ont pris.590.291 marks (contre 496.957) ; îes ehârges sociales, 36S.433 (contre 22.279); et 603.468 marks (contre' 593.630) ont été consacrés aux amortissements. Lé bénéfice net/ en y 'comprenant le soldé reporte de l'sxercice précédent, est dé 1.106.377 marks (contre 1.125.654), et le dividende proposé est de 10 ■%, comme pour l'exercice précédent.'

Le rapport constate que les ateliers et les chantiers ont été mieux occupés et ont pu accroître notablement le nombre de leurs ouvriers. Pour l'exercice en Cours, il existe dés ordres qui; assurent pour '-'"'tin certain temps un travail suffisant' aiï personnel actuel. Mais lès chances" d'en obtenir d'autres ne semblent pas très grandes. D n'est pas â méconnaître que-, depuis -l'année dernière, les commandes importantes données par lés principales entreprises d'armement ont rendu de l'animation' à l'industrie des constructions navales ; niais la situation du marché est mauvaise en général, ies prix étant fortement déprimés par là concurrencé. La Tunisie et le port de Rouen

La IIIe Foire-Exposition de; Rouen remporté un gros' succès. Elle réserve une place importante' aux'produits coloniaux et exotiques qui 'sont l'objet d'un trafic courant par le port de Rouen. Cette manifestation rappelle'également les relations de'plus en plus développées de" ce'"port avec nos possessions d'ôiitrè-Tuer, et plus spécialement avec l'Afrïqùedu/Nord.'■'■'-■■

'■ En effet, l'importance des transactions commerciales par mer/entre la Tunisie et 1b Nord de la France, devient dé plus en plus grande. - -

C'es,t îe port de Rouen qui est le plus fréquemment appelé à servir de tête de ligne.

Avec la Tunisie, les échanges atteignent 250.000 tonnes, dont 240.000 à l'arrivée à Rouen et 10.000 au départ. Rouen est le port métropolitain recevant le plus fort tonnage de Tunisie. Les vins tunisiens atteignent de 80 à 100.000 hectos, les phosphates naturels de 220 à 240.000 tonnes, soit 20 fc du, total expédié de Tunisie sur la France ; le plomb, environ 10.000 tonnes.

A l'heure actuelle, on constate que la Tunisie devient l'un des plus importants clients du port de Rouen, où elle se classe au sixième rang, dépassée seulement par quelques pays du Nord de l'Europe, les Etats-Unis et l'Algérie. Compagnie Minière de l'Afrique du Word

L'assemblée ordinaire, tenue le 5 juillet, sous la présidence de M. Gaston de Caqueray, a approuvé les comptes de l'exercice 1927. Le bilan fait ressortir une augmentation de 885.223 francs au poste « études, recherches- et travaux d'exploration s qui s'élève à 1.582.595 francs, et une augmentation <i'e 2.919.00Ô"frâncs au poste < participations » qui s'élève à 5.419.000 francs.

Le poste « profits- et pertes s, sans changement, a été reporté à nouveau:. '■ .

-■j - — —■■»■

[ La cession prochaine de plusieurs lignes du Sfilppiug Boartf

Avec l'adcption du « Jones-White Bill », le Shipping Board ; devrait immédiatement procéder à la vente des lignes qui restent encore en possession du gouvernement, et devrait avoir transféré toutes ses lign9s à Hes armateurs privés et se retirer ainsi de l'industrie maritime pour la fin de 1929 ou" 1930.

Au premier rang de H liste des lignes qui seront mises en vente se placera l'Améripan Merchant Line. exploitée entre New-York et Londres par la Compagnie Winchester and C". de New-York. Ensuite, viendra l'American "West African Line, exploitée entre les ports de S'Atlantiqve et du Golfe et la côte occidentale de l'Afrique, par la Compagnie A. H. Bullând and C, dont la vente -suivra de près celle de FAmerican Merchant Line. et se*ta placée sous la direction d'un amiement privé dans le dôlai de 3 mois.

Ces deux lignes ont un résultat d'exploitation favcrable. mais le Shipping Board avait remis la vente de celles-ci jusqu'à ce que la décision définitive sur le Jones-White Biffi soit connue, car l'adoption de ce dernier augmentera évidemment la valeur des lignes.

Les autres lignes dont la vente suivra seront : l'American Républics Line, entre l'AtCantique Noid et la CÔID orientale de l'AmTrique du Sud, exploitée par C. II. Sprague and Son ; l'Ameriaa France Line, exploitée enter l'Atlantique Nord, Le Havre, et Dunkerque par la Cosînopolitan Shipping Company. En dernier lieu viendra l'American Diamond Line. exploitée par la Black Diamond Steamship Company, entre "es ports de l'Atlantique Nord des Etats-Unis. Anvers et Rotterdam. Il sera beaucoup plus* difficile de disposer des lignes de navigation au départ des ports du Golfe, car les résultats d'exploitation décourageants de ces lignes n'engagent pas à provoquer des offres d'achat.

Les espoirs du Shipping Board au sujet de l'extension des United States Lines sont handicapés par des objections que présente le président des Etats-Unis aux plans de reconstruction des deux transatlantiques exallemands Mouni-Vernon et Monticello. lie congrès a ratifié un crédit de 12 millions de dollars pour ces navires, mais on deute encore à Washington du point de savoir si ce crédit sera jnmais utilité pour reconstruire ees navires.

Dans les milieux maritimes on n'aurait aucune surprise d'apprendre que des offres soient faites pour cette ligne par des armateurs expérimentés de^ lignes de navigation de paquebots.

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LEUR ASPECT TOUJOURS NEUF GRACE AUX PRODUITS

Agent général : Et. ÇASSET Tél. : 57-59 - 4.04

Les ' richesses minières

de la Kabylie des Bafoors

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II n'y a pd3 une cinquantaine d'années, les richesses souterraines de l'Algérie étaient complètement inconnues. Il n'en avait point pourtant toui'ours été ainsi. Les Phéniciens et surtout les Romains avaient tiré de ce " pays du fer et du cuivre, et nombreux se renccntren-i encore les vestiges de leurs exploitations. Leur pénétration n'avait pas été profonde, la production des mines européennes ec orientales suffisant largement à leurs besoins.

Les Arabes continuèrent à exploiter quelcnies gîtes, particulièrement le fer et , le plcmb, mais peu à peu la facilité des importations d'Europe leur fit abandonner des exploitations qu'ils ne trouvaient plus rémunôrtïtriccs.

Ainsi prit corps E'ignoiunce générale de l'importance du sous-so! algérien, ignorance ç_ûi ne commença à se dissiper que longtemps après la conquête (les premières mines n'apparaissent que vers 1865) et persista pour la masse des Français jusqu'au début du vingtième siècle: - " '

Ce sont les besoins de la métropole pour soutenir la guerre qui onè incité îes chercheurs à commencer l'exploitation méthodique du pays et qui ent dissipé l'erreur gér craie selon laquelle l'Algérie ne recèle que... des iClusions.

Une des plus merveilleuses régions naturelles de l'Algérie est sans contredit la chaîne abrupte de la Kabylie des Babors, qui borde le golfe de Bougie.

D'une attitude moyenne de 1.500 mètres, avec des sommets qui-dépassent 2.000 mètres, ee massif se divise en une série de chaînes orentées sensiblement N. N. O.-S. S. E. La techtenique de ce pays a été étudiée, notamment par le professeur Brives. de la Faculté d'Alger, et par M. Ehrmann, chef du laboratoire de minéralogie à la même faculté, qui a réalisé une remarquable synthèse en effectuant ta carte géologique de cette région jusqu'ici inconnue. Citons-le :

« L'évolution orogénique de la Kabylie des Babors est caractérisée par des cycles successifs d'émersion, d'abrasion, d'immersion, de transgression, avea plissements accusés cans le crétacé. Il s'agit de plissements antépjrénéens qui sont particulièrement développés dans Qe département de Constantine. Ges anticlinaux oit syin'elihaux normaux, déversés ou étirés, forment de véritables- écailles. Le trias très développé' constitue' le substratum général du pays et en particulier celui de masses calcaires ÛiasiqUes qui, forment l'ossature même des lignes orographiques -».

Là "voûte formidable constituée par les liasses liasiquès s'est rompue par l'effet de srn propre poids et le trias qui formait ie ■ substratum platïque inférieur a fusé par toutes- les fractures ainsi créées, entraînant avec tvi la minéralisation. Ajoutons l'action capitale du niveau aquifère qui-se situe à la base-du lias perméable et qui provoquant la (Ulution de l'argile triasique a faeiilié son émigration hors de son 'gîte originel.

Toute cette légion de la Kabyîîe des BaborS est donc marquée par le jaillissement de teirains triasiques, au contact desquels se révèle une minéralisation d'une merveilleuse abondance. Le fer, le suivre, le plomb, le zinc, l2i'gent s'y rencontrent, tantôt étroitement lies, tantôt disitnets. mais toujours sous des teneurs extraordinaires.

On trouve le fer sous forme d hématite et de limonite dans l'Adrar Gueldamcn, propiiété de la Société Agiicoîe et Financière d'Algérie et de la Compagnie d'Aguilâs ; aux Bcni-Himmel, exploités bar les Hauts Fourneaux de Châsse ; à Timezrit, exploité par Aguilas. copropriété de la Société Agricole et Financière d'Algérie et de la Compagnie d'AS'aiias ; aux Eéni-FeEkai, dans les Babors ; à Azouar et au Djebel Hadid. On le rencontre également sous forme de pyrite à l'Oued Amizour, aux Béni-Segtioital et à Azouar. Ce dernier gîte avait déjà été signalé par M. l'nssert,' directeur des mines en Algérie, qui s exprime ainsi dans sa -brochure « Etudes sur les gisements métalliques de t'Algérie ( J Annales des Mines », 1910 et 3912) : « Au l-'c-u dit Azouar, dans la vallée de l'Oued Slacène, un de ces îlots d'oxyde de fer est >e c'tapeau d'un amas de pyrite dont l'exploitation n'a pas encore été ertfi éprise. Le gîte est compris entre îes calcaires liasiqres et des marnes bariolées triasiques au voisinage d'une -, enut d'ophite ».

A l'Adrar Gueldaman, le fer se présente noi seulement sous forme d'hématite, mais encore sous une forme friabte et dont la ctfuleui varie du noir bleu ou lie de vin au rouge

p-a»^—,

vermillon au carmin. Ce minerai qu'on vend dans le commerce scus le nom de « minium de fer », pour la fabrication des peintures et des encres d'impiimerie, n'exige que peu de traitement pour être employé par l'industrie

L'épuisement des mines "de 3Ia'aj>a donne c'autant pCus de valeur à la découverte du ?isemen! algérien dont la Socieié Algérienne des Mines pousse actuellement d'une façon active l'exploitation. C'est à cette société qu'appartiennent également les gîte? de la partie 'nord des Babors et la concession d'Azouar. vu des premiers endroits en Argérie oit le cuivre et la pyrite ont été signalés. Depuis, d'autres gisements cuprifères ont été découverts, notamment ceux du Djebel Troura siu- le prolongement de l'Adiar Gueldaman, d'Oued Amizcur, tous deux appartenant à la Société Agricole et Financière d'Argérie et "de l'Oued Taza, à l'exprémité Est de la Kabylie des Babois.

Citons encore les très nombreux aflfeuremont'de gypse triasique qui, ne sont'que fort peu exploités. Une des masses les plus importantes se trouve dans la concession d'Azouar et apparaît exploitable en earrière.s

Mais f ne suffit pas qu'une région contienne des richesses, il faut encore qu'ejle fournisse les moyens de les exploiter.

Le charbon fait entièrement défaut, mais les nombreuses chutas d'efeu donneraient plus que largement, même à c'étiage, la force matrice nécessaire. L'installation d'usines hydroélectriques semble aisée. En effet, on se trouve en présence d'une hydrographie réente : les vallées sont profondes et étroites, k s chaînons étant orientés paratlèlement à la ir.or, les oueds les traversent par des cluses qui se prêtent à l'établieement des barrages.

Les matériaux de construction, la pierre, la chaux, se trouvent en abonc> nce.

Un type très remarquable de bassin natulel, qui sera certainement aménagé plus tard, est constitué par le conKuent de la Soummam et de l'oued Bou-Sellam en aval duquel la Soummam traverse l'Adrar Gueidaman entre cette chaîne et le pilon d'Akbcu.

Par ailleurs toute la Kaby"ie des Babors est abondamment pourvoie en forêts de chênc-s-liège et de chênes-verts que l'on peut utiliser pour les bois de mine. Dans le Babor et au Tababor se rencontre ie sapin ; enfin le cèdre forme de splendides forêts sur le Cittorai. A défaut de charbon, le bois peut donc servir à alimenter les moteurs- par l'intermédiaire de gazogènes.

Los communications dans cette région abrupte «ont encore précaires. Cependant qtelques belles routes la traversent et, de jour 'en jour, l'aménagement des voies de pénétration s'intensifie. , • y Toutes les exploitations importantes font usage de transporteurs aériens qui-aboutissont à la côte. CelCe-ci recèle en effet des si lis naturels assez nombreux et dont la profondeur est suffisante.pour permettra à des navires d'un assez -fort Tonnage de charger directement le mineiai. .

Par.ces- richesses -naturelles,.par sa popnlption travailleuse, par sa situation proche du la mer, la KabyJie est une des régions qui est appelée dans un prochain avenir à un développement industriel .considérable. V

Le port de Bougie, qui en est le débouché naturel, est insuffisant à l'heure actuelle. Un pi ojet" d'agrandissement a été élaboré qui en fera, vers 1932, un des pllus grands ports algériens. Le chemin de fer Bougie-Sétif, dont le principe est depuis longtemps admis, diaînera vers lui toutes les ressource^ naturelles de la vallée de l'Oued Agrîoum et du plateau de Sétif.

L'expQoitalicn méthodique des mines de ,1a Kabylie fera du port de Bougie un des principaux marchés des minerais et du phosphate. * - "

Bureaux du « Courrier Maritime » ;

8, boulevard Baudin

Téléphone 27» ïî


;-/ • ' LUNDI 9 JUILLET ;

''Arrivées.'— Vapeurs : N.-D.-d'Afrique, àjà SJ:é; Çh./Schiaffino, venant d'Herbillon; Ohio", a la Ç.G..T., venant de Bordeaux-Oran; çàrtennêV à la'. Sté" des Caboteurs Algériens,,: venant "dé v Tipasa.' ;.. Ségoyià, norvégien, [ venant d'Oslo ; 'Hera, tank anglais, yeqant .H^Abçrdam ; Sahel, tunisien, à la Cie Delnias, venant dlÂrzew ; André-Moyiajiâ, àja S.Â.G.A., yènant de Bougie ; Marêçhal-Eoch,, à, la Çi.e Delmbs', venant de Bouclé ; 'Stadsizk, - hollandais, ' consigné à b.çiacrpix, venant de' Saïiang ; Maria-S., vôflief italien, "venant de Trapani; San-Guiseppe.'.vqilier. italien, venant de Trapani. /.En rplâche;ppur .chraDonner : /Tunisie, aÛ^nt;de Tunis à Anvers ; Vénus, hollandais^ allant /d'Alexandrie à Amsterdam • Hantdçîe, anglais, allant de Madras .à Rotterdam. . -, ; ■-'.,'.:•.

Départs. — Vapeurs : Miliana, pour Marseille ; Finistère, pour Bougie ; Agata, voilier» italien, pour Pizzo. .

■ Long courrier, -i- Le^paqUebqt hollandais ;« • Kohingin-der-Nederlanden. »',"' 8.280 tx, de la Nedérland, venant de Batavia et Gênes, afant à'ïbdrd" 189 passagers, dont 5 pour Aïfer. Ce paquebot a repris la mer pour Soutiiampton .et ^Amsterdam," après avoir embarqué 27 passagers. __,

■■. ;.' :MARDI10 JUILLET /'■'■'■■ ■"■ Arrivées. - — -Vapeurs / :, Marie-LouiseSchiàff ino, à. la Sté Ch., Sphiaf f ino, '. venant de' Bougie. ; Rose-Schiaffino, à la Sté Çh. Schiaffino, venant ! de Dunkerque-Oran ;. Ville-dç-CherchelL à la Sté Ch. Schiaffino, ve- ; nant de ; Tipasa ; Prosper-Schïaffino, à la • Sté Ch. Schiaffino, venant d'Arzew ; Arté- ' sien,: à la Cje du Nord,,venant de Dunker- 1 que,; Tàrragona. allemand, venant de Sfax ; i O'rèstesV hollandais, consigné à Delacroix, ' venant dé Constantza. . ?

En rel|chD pour .charbonner : Holytone, anglais, allant de Tèrre-Ànnunziata à Mon- I tréal j;Dayb"eak, anglais, allant de Galatz à } Rouen ; Vésuvo, italien, allant de Çatâne } à Hûelva ; Michael-E.-Tricoglu, grec, ve- * nant de Wiborg

Départs.— Vapeurs : Timgad, pour Mar- s scilîe ; Ândré-Moyrand, pour Dunkerque ; ' Cârbet, pour Philippeville ; Felipe, espa- ï gnol, pour Vivero ; Torontonian, pour Casa- * blanca. r

Longs courriers. — Le paquebot hollandais « Prinses-Juliana >, 8.085 tx, de la Nederland, venant d'Amsterdam et Southamp- * ton, ayant à bord 186 passagers, dont 5 pour c Alger. Ce paquebot a repris la mer pour ? Gênes et Batavia, après avoir embarqué 23 P passagers et complété ses soutes.. 1

— Le paquebot « Grand-Liban », 3.653 tx, -

consigné à la Sté Féçampoise, venant de .

Beyrouth et Bône, ayant à bord un. coiitin- ■

gent de,troupes et un lot de marchandises P pour Alger. Ce paquebot a repris la mer pour Drah et Marseille, son opération ternunee.

ternunee.

MERCREDI 11 JUILLET a

'Arrivées. — Vapeurs : Santé, espagnol, venant de Cardiff ; Ardéa, anglais, consigné à Maillard et fils, venant de Grand-Bassàn; Trotski, soviétique, consigné à Petersen, venant d'Alexandrie ; Fritof, suédois, venant de /Hérnosund. .En. relâche pour charbonner :. Shellsy,. anglais, allant de Saigon à Saint-Nazaire ; Çarlo-Pisacane, italien, allant de Cittanova à ^Rotterdam ; Cprsinia, italien, allant de Sébénico à Rotterdam.

Départs. — Vapeurs : Sidi-Brahim, pour. Marseille ; G.-G.-Cambon, pour Port-Vendres ; Llàngprse, . anglais, pour. BarryRoads.; Tàrragona, allemand, pour Oran.

. Longs.courriers. — Le paquebot « -Ghànipollion», 12.263 tx, de là Cie des Messageries-Maritimes,, venant, de Marseille, pour embarquer un contingent de 490 tirailleurs algériens. Ce paquebot a relevé sur Beyrouth et ; Alexandrie'. -- ,. ■

./,—.Le-paquebot italien « Colombo », .12.003 tx, de v la v Cie de Navigation Générale ;■ Italienne.'.' Ce paquebot, venant de New-York, ayante à bord 795 passagers, a relevé dans la soirée pour Païenne, Naples et Gênes. '

'■"■•'■■-: ' JEUÏ>I 12 JUILLET :, ' Arrivées.'-i- 'Vapeurs ': AUrieula; à la ; Cie des Affréteurs Français, 'venant dé ; Djidjelli: ;' Arlejtte, à: l.à "*Cie Auxiliaire de

- Navigation, v.enkht de Sfàx ; pàrtennée, à

- la; Société des Caboteurs Algëriehs, venant i, de Bougie' ;'Carmel-Achàquë, à" là Sté Comi merciale, venant de 'Port-Guéyâon ; Sorrèn-

Sorrèn- anglai?, consigne. à Olivier, venant de

- Barri ; Nigérian, anglais,. consigné à Olis yier, venant de.Pàtras.; Tomsk. danois,,coni signé à Pétersin,! venant'des Ports «candi, hâves et Anvers, ;. Horsley, anglais, venant

- de Cardiff. '.""''./.'. En relâche pour charbonner : Baron-Wernys,

Baron-Wernys, allant ,de La Goulette à Gian. gemputh, , .-...'. . . -,-, ..

Dépàr'ps. ^-Vapeurs': G.-G.-Chanzy, pour

. Marseille ; Ville-de-Rouen, pour Orah ; Héra,

Héra, pour "Suez ; .Ârdea, italien,

pour Marseille ; Trptsky,, soviétique,, pour

Leningrad. . . '

l Longs, courriers, —r Le.paquebot* Foria», 4.266 tx^, à.la CieC. Fabre, venant'de Marseille, pour embarquer 708. tirailleurs à destination de Casablanca. Ce paquebot a. relevé pour ce port, après avoir complété ses soutes, . \ ".. . .

— Le paquebot « Yang-Tsé >, 8.006 tx, à la Cie dés Messageries Maritimes, venant de Londres, pour embarquer,un lot dé tabacs et divers et compléter ses soutes.. Ce. paqueisbt a repris la mer dans la spirée pour PortSaid..: V !//--. .''-'. "■.':'' '.'. -.."'■'.

. VENDREDI 13 JUILLET ' ';, ;

Arrivées. — Vapeurs: Marçel-Schiaffino, :

à la Sté Ch. Schiaffino, venant de Cassis ; ^

Jéanne-Schiaff ino, à : la Sté Ch; Schiaffino, .

venant de Sète; Moulouya, à la Cie de Navi- ]

gation Mixte, venant de Marseille ; Mitidja, <

à la Sté des Cargos Algériens, venant de '

Tunis ; Ivérarder, anglais, à Venture, ve- c

nant de Constantza. - j

En relâche pour charbonner : Danubio, i

italien, allant de Noyorossisk à Gibraltar ; I

Budapest, italien, allant de Novorossisk à '

Falmouth ; Neion; grec, allant de Saritafé j à Salonique.

Départs, —r Vapeurs :/EI-Biar,.pour Marseille; Député-Frédéric-Chevillon, pour Alicante ; Ohio, pour Philippsville ; Auricula,

pour Bougie ; Algérian, anglais, ' pour Oran ; a BalticO, italien, pour Rotterdam ; Margarita, anglais, pour Jarrow.

SAMEDI 14 JUILLET '

Arrivées. — Vapeurs ; Capitainë-Le-Diabat, venant dé Dunkérqué ; Ville-dë-'Chèr- 1: ch'ell, à la été Chi, Schiaffino, venant de Tipasa ; Çarmel-Açhàqùe, à la Sté Commerciale, venant dé Tipasa ; Mars, à la Cie des Affréteurs Français, venant de Bougie ; Adelina. italien, venant de Livoùrne ; Arturo-Séréna, italien, venant de Philippèvil- ^ le ; Fred-Cleëves, anglais, venant de Car- •

Manifestes d'entrée

1 Vapeur français ÈL-BIAR

1 :. . de Marseille

1 3 c. '.appareils électriques ; 6 c. appareils

t chauffage ; 11 c< appareils.,photo ; .9 c. ap.

ap. T.S.F. ; 8 c. articles de, ménage » ;

2 c. appareils' laboratoire ;'' 8 automobiles ' ;

20 fûts acide tartrique ; '9 c. artifices ; 34 5 bottes acier ; 756 barres fer ; t c. beurre

■ frais ; 215 fûts biêré ;■ 126 c. biscuits ; 15 . c. bois de fusils ; 3 c. boisseÈerie ; 3 boulons ; 170 c. bouteilles vides ; 20 ç. bonbons ; 1 fût boyaux salé, ; 4 c. bonneterie ; 4.G00

' et un lot briques réfractaires ; 1 c. casques ; 3.1,40 carreaux- ; -36 é. caoutchouc '; 5 châssis

■ autos ; 1 c. chaussures. ; 3 c. cire .; 34 sacs .ciments ; 33 b. ciment ; 26 c. clous ; 2 c. colle ; $ c. çoïptiserie ; 70 c. confitures ; 2f c. 'cuir ; 2 c. cotonna.de■■;- 2, _c. creusets ; 7 c. coton hydrophile ; 2 c. déchets^ de papier, ; 16 c. droguerie ; 15 c. dissolution ; 1 c. disques ; 12 c. -eau de senteur i ;- 160 c. -eau minérale ; 2 c. effets ; 3 c. extraits ; 7 b. farine ; 8 c. faiençe ; 12 c. feu;llards ; 4 c. ferronnerie ; 236 c. fer "battu ; 100 c. fibres, de bois ; 20 ç. fil fef ; ,2 c. friperie ; 44 fûts vides ; 5 b. fil coton ; 1 c. glycérine ; 1 c. gomme ; 131 c. graines médicinales ; 3 c. gruau ; 4 c. ganterie ; 7 c. glacières ; 13 c. grés ; 95 bâties haricots ; 86 fûts huile ; 8 iûts huile minérale ; 1 c. huile ricin ; 4 fûts huile de lin ; 2 c. horlogerie ; 1 c. imprimés ; 1 c. instruments agricoles ; 41 c. légumes conserves ; 5 c. literie ; 98 <■/ liqueurs, ; 10 c. tentilles ; 20 c. maïs ; 1 c. me.ulés ; 16 c. moteurs ; 16 c. mobiliers' ; 1 c. mercerie ; 7 c. mitrailleuses ; 25 c. moutarde ; 25 c. maïs ; 4 c. nougat ; 53 c. outillage ; 462 balles papier ; 1 c. parfumerie ; 1 balle peaux ; 8 c. pièces machines .; 5 c. pièces machines agricoles ; 1 c. pièces armes ; 3 t. porcelaines ; 40 c. produits chimiques ; 19 c. produits pharmaceutiques ; 5 ç. publicité ; 1 piano ; 2 poêles ; 2 c. plantes médicinales ; 4S c. pressoirs ; 9 c. poutrelles ; 2 c. pièces détachées chaudronnerie ; 6 c. quincaillerie ; ' 8 c. raphia ; 1 c., raccords caoutchouc ; 2 . réclames ; 50 sacs riz ; 204 roues ; 512 c, savon v; 360 paquets sacs vides ; 825 sacs ! sucre ; 100 caisses sucre ; 259 c. soude ; 3 c. tables marbre ; 10 "bailles tissus ; 34 paquets tôle fer ; 3 tôle fer ; 3 tuyaux caout- ' chouc ; 3 c. toile métallique ; 51 c. ustensiles ménage ; 1 c. ventilateur ; 11 c. verrerie ; 221 fûts vins ; 2 voitures enfants.

Vapeur français ANTOINE-ACHAQUE ; de Bône

1 c. fibres ; 6 cylindres vides ; 70 c. to- ! mates- ; 21 pochées sacs vides ; 10 c. fromages ; 62 fûts vides ; 19 fûts vin. !

de Philippeville 20 fûts en bois vides ; une baUe tissus ■ coton.

de Djidjelli 10 paquets balais bruyère ; une presse à liège ; un lot emballages vides.

Vapeur français VILLE-DE-TIPASA

.de Bougie- ■ ; Ayèc un lot de sacs chaux.

i

<

Vapeur français VILLE-DE-CHERCHELL : de.Ténès '

2 colis zinc j 2 sacs cuivre ; 1 sac plomb ; < un lot ferraille ; 17 sacs chiffons ; 3 sacs I os ; 1 sac corde ; 3 sacs poils de chèvre ; 1 une caisse boyaux ; 1 caisse pièces machine ; ; 1 c. de 12 corbeilles : 1 tracteur ; 3 fûts vi- i des ; 31 c. étuis cartouches ; une pochée i sacs vides ; 198 c. sardines à l'huile ; 2 c. appareils.

i i i

Vapeur français CARMEL-ACHAQUE

de Cherchell ^

57 sacs lie ; 29 sacs tartre ; 40 tuyaux

fonte ; 4 colis accessoires tuyauterie ; 17

pochées sacs vides ; une baîle literie. s

de Tipasa |

174 fûts vin et 50 cylindres vides. '

c

Vapeur français OUDJDA 1

d'Ajaccio l

Un ballot mobilier ; une malle linge. c

c

Vapeur français MARTINIQUE *

de Marseille i

28 automobiles ; 6 châssis autos ; 6 c. g outillages pour autos ; 3 c. câbles électriques ; 9 c. fourneaux ; 1 c. presse ; un c. timon ; 1 c. pièce fonte ; 3 lots emballages vides ; 65 piquets fer ; 230 plaques fer ; 38 barres fer ; 63 tôles acier ; 14 c. raccords cuivre ; 10 paquets fil de fer ; 547 barres acier ; 73 paquets acier.

Vapeur anglais LLANGORSE de Sunderland Avec 4.513 tonnes 275 de houijle.en vrac. '

LONDRES, 10 juillet. —- Marché calme en général. Un peu d'amélioration cependant h

sur demande de La Elata. Amérique ; du Nord inchangée- pour. le moment, mais les; ventes des grains canadiens ont repris. On signale de nouveaux achats pour le" compte de Sa Russie. * - <

r Les sucres'dè Cuba n'offrent pas de cours suffisants, pour obtenir du tonnage.

Le Golfe présente quelques cargaisons diverses.

La Plata est' active.'Il faudra'remplacer les cargaisons achetées par les Soviets. San Lorenzo R'.U. Continent fait 21 à; 22 sh., su.i-„ vant tonnage.. Bahia-Blança r paie 18 sh. ;6. pour un 7.000 tonnes sur Anvers-Rotterdam,' juillet-août. i ~ ' . '

L'Inde est négligée. " ' »

Les riz «'d'Extrême Orient maintiennent tcurs offres récentes, ainsi -que. les sucres de l'Lisulinde, mais ..les -Sud-Africains .et les grains' d'Australie Occidentale,' les suéres de Maûrices,' sont fermes. ,

En sortie.'l'Amérique du Sud'se tend sensiblement.

Navires fixés.: Cardif-Dakar, 6.000.tonnes,- 9 sh., 400 t. .del, prqmpt ; Swansea-StBrieuc. 800 tonnes. 5 sh., pour 12 juillet ; Sqansea-Marseille, 3.800 tonnes, 8 Sh. 6, 17 juillet ; Port-Talbot-Le -Havre, 13'50 tonnes, 4 sh.,' 11 juillet r Newcastle-Le Hayrç, 2.000 tonnes. 3 sh. 7 1-2 ;-Newcastle"-Nantes, 6.000 tonnes, 8 sh., coke 10 sh. '6, chargement' deux ports "; 'Newcastle-Orah, 4.000 tonnes, 7 "sh. 9 ; Newcastlie-Alger, 4.000 tonnes,-8 shillings.

diff ; Jonge-Jacobus, hollandais, venant de Rotterdam.

Eh-relâche pour charbonner ': Treci, yougoslave, allant d'Alexandrie à Huîl ; Gardénia, italien, allant de Sunderland à Venise.

Départs. —- Vapeurs ': G,-G.-Jonnart, p. Marseille ; Moulouya, pour Marseille; G.-G. Tïrman, pour Port-Vehdres ; Ffitiqf, suédois, pour Bougie ; Artésien, pour Tunis ; Nancéén, pour Bougie. ;

DIMANCHE 15 JUILLET 'Arrivées..—■. Vapeurs : .Finistère, à la Sté Ch. Schiaffino, venant de Bougie ; Dunkerquois, à la Cie du Nord, venant,de Dujikerque-Oran ; Actif, à la, Sté Çh. Schiaffino, venant-de Bougie ; N,-D,-d'Afrique, à la Sté Ch. Schiaffino, venant de Cherchell ; Saheï, tunisien, yenant,de Bougie;

En . relâche pour charbonner ; Rassay, anglais, allant de. Karachi à Dublin ,* Llanqver, anglais, allant d'Alexandrie à- RiverPlate ; Roodezée, remorqueur hollandais, allant de Teyne à, Singapour. , . Départs. — Vapeurs : Timgad; pour Marseille;; Espagne, pour Marseille ; Marcel-Schiaffino, pour ■ Saint^Louis-du-Rhône. Tourisme, -—, Le paquebot anglais « .Lancastria », 16,243;tx,,de la Cunard Line, en croisière en..Méditerranée,, ayant à bord 586 passagers. Ce paquebot a relevé sur Naples. continuant sa croisière.

Vapeur français .TIMGAD de îlarsejEle

24 c. appareils électriques ; 3 c. appareils photo ; 1 c. appareil téléphonie ; 3 c. articles de bureau r 10 sacs" arachides ; l'c. -articles de voyage ; 2 c.articles:de Paris ; 2'c. appareils de chauffage. •; 16 automobiles ;; un lot acier ; 22_ barres acier,; 224 c. beurre frais ; 15 c. biscuits ; 3 c/ blanc de zinc ;

9 c. boissellerie ; 125 bonbonnes vides ; 20 c. bouteilles vides ; 4 c. bonbons ; 5 c. bonneterie ; 1 c. briques à polir ; 9 c. chapeaux; 138 c. charcuterie ; un c. chocolat ; 2 c. chaussures ; 7 c. cirage ; 1 c. clous ter ; 12 c. confiserie ; 11 c. courroies ; 7 b. cordages ; 9 c. couleurs ; 54 c conserves : 15 c. cuir ; 1 c. couverts métal ; 6 c. coquillages ; 1 chien ; 1 c. déchets de cuir ; 12 c. droguerie ; 4 c. disques ; 14 c. effets ; 2.880 emballages vides ; un lot emballages vides ;

4 c. farine lactée ; 3 c. ferronnerie ; 1 c. fibres de bois ; 4 c. fibres coco ; 11 c. ficelle ; 305 c. fromages : 1 c. fil : 13 c. fil électrique ; 5 c. fruits secs ; 10 c. fauteuffls;

1 c. furets vivants ; 10 c. gomme ; 11 c. graisse alimentaire ; 1 c. grillage métallique ; 164 c. huile ; 1 c. huile ricin ; 19 c. imprimes ; 3 c. instruments musique ; 8 c. ouvrages laine ; 2 c. literie ; 1 c. linoléum;

10 c. lampisterie ; 2 c. machines à écrire ; 8 c. mastic ; 167 c. margarine ; 4 c. meubles ; 7 c. moteurs ; 2 c. mobilier ; 2 c. moutarde ; 6 c. métal ouvré ;1 c. machine; 5 s. noix; 5 c. ocre ; 37 cl outillage ; 2 c. orfèvrerie ; 2 c. papier à écrire ; 64 balles papier ; 7 c. papeterie ; 1 c. parfumerie ;

2 balles peaux ; 1 c. peintures ; 3 c. pièces autos ; 9 c. pièces cycles ; 7 c, poissons conservés ; 9 c. pneus ; 5 c. produits chimiques; 7 c. produits pharmaceutiqups ; 2 c. publicité ; 2 c. pianos ; 1 c. pompes ; 21 c. pipes en terre ; 9 c. quincaillerie ; 2 roues fonte;

1 c. robinetterie plomb ; 356^caisses savon; ■1 c. soieries ; 18 c. étain ; 30 c. tabacs ; 1 c. tapis ; 4 c. teintures ; 2 c. thé ; 37 balles tissus coton ; 4 c. tissus laine ; 2 balles toile ; 1 c. tôles fer ; 331 c. tnibes acier ;

2 c. ustensiles ménage ; 2 c. vernis ; 8 c. verrerie ; 1 c, vins ; 3 c. viande fraîche ;

5 c. viande conserve ; 2 c. velours.

Vapeur français ACTIF de Mostaganem

106 cadres boîtes vides; 106 colis bouteilles vides.

d'Oran X

42 paquets sacs vides; 40 paquets couffins alfa; 98 c. cageots démontés; 6 barils vieux plomb; 78 fûts vides fer; 4 sacs herboristerie; 10 sacs pois chiches; 73 caisses vides en bois; 43 cohs machines;»4 bordelaises vides en bois; 23 caisses boîtes vides; 8 fûts huile coton; 21 colis tresses alfa; 144 caisses bouteilles vides; 144 bonbonnes vides; 10 colis pipeterie; 12 sacs turc savonneux; 3 colis linge; 1 auto; 1 fût vide en bois; 137 paquets cuirs salés; 38 balles peaux^ 1 lot matériel do maçonnerie; 23 c. champignons; 1 c. essence; 1 c. anéthol; 22 c. tabac; 75 sacs sucre.

Vapeur français ANNUNZIATA de Port-au-Poules Avec 500 barils sardines.

Balancelle française SAN GIRO de Port-Gueydon 173 sacs caroubes; 1 ballot sacs vides; 165 sacs avoine; 7 barils vides; 1 fût alcool.

Vapeur français MOULOUYA de Marseille 2 balles peaux; 210 balles papier; 6 sacs haricots: 4 rouleaux linoléum. 365 c. grilu

grilu fûts sulfure, cartonnât; 1 bûche'c ;S-, bois de gamc; 7 ballots morus; 37 c. bois c n contreplagués'; 1 balle courroies; 1 c. appa- % ;e reils pharmaceutiques; 1 c. auto: 2 c. ac- i cessoires auto: 3 c. pièces auto; 26 c. thé; c 's 4-c. .bopbons; 6 c. amorces. - t

■ - , —t—r - '■

i- Vapeur français MUSTAPHA II 4

de Poift-Vendres ' . c

r , 5 balles cuir tanné; 2 c. rivets; IO' balles rt

n jtissus; 1 balle draps; 3 c. pire-broyé; 10 i

K c. imprimés; '3 3c.; papier à écrire; 2 balles s

6- toile à yqilp; 4 c. faïence; 88 balles peaux s

i,' tannées. 15 colis .mobilier; 3 balles couver- 1

tures; 3 tonneaux faïence; 3 balles manches 1:

à filtrer; 5 balles bonneterie: 5 c. poissons 2

t salés: -14 paquets ■ar.sons 1; 4- c. chaussures; 5

e 51, paniers coquillages. h

s ' ' — . n

e Vapeur français ANTOINE ACHAQUE P

-de Tipasa - ' r

Avec 300 fûts de vin. • ' c;

. , , * P

Vapeur français ANDRE MOYRAND p

' , de Dunkerque (-Supplémpnt) a

; 275 bobines papier. . . , n

1 -" ■ ' ■- ■ , c.

î r Vapeur ^suédois ERLAND . _ ^

( ' de 'Dantzîg pour Casabla'nca ' * m

. > 50 fûts hiiile minérale; ; • V c

de Qothembourg pour Alger -^j

\ 2 c. tracteurs à moteur; 2 ç. charrues; j3

j3 accessoire^ agricoles'; '12 c. machines; 2

-2 b. pièces de ma'cKiness; 15 c. fourneaux à 3

pétrole et -accessoires ; 150 c. allumettes. ^

, , d'Qslo pour Alger ; , Cj

67 rouleaux papier. ,- ( i ... ta

Vapeur français ^ESPAGNE ' ta

de Marseille ta

400 paquets carreaux; 10.000 • carreaux; 7 67 fûts aiment; 120 manches; 1 c. marbre; ni 200 faîtières; 3.000 tuiles; 13 barres acier; 21 200 sacs soufre ; ï c. ferronnerie ;. 1 balle cc tissu;" 1 e. fécule; 16 c. épices; 5 c. poitrine; 35 c. cordages; 6 c. viande fraîche; 1 c. poissons; 39 c. fromages; 3 c. beurre; 2 c. papier; 82 bandages; 44 c. sièges; 3 c. meubles; 1 c. pièces détachées; 20 c. coton; 2 c. boulonnerie; 7 c. rouleaux 129 c. caoutchouc; ko 1 c. imprimés; 15-3 c. produits; 5 c. becs; 6 c. tuyaux; 3 c. mécanique; 2 c. classeurs; 33

1 c. couronnes; 2 c. médicaments; 8 c. fro- 7® mages; 4 c. pompes; 7 balles tissus; 22 sp sacs cumin; 4 sacs coriandre; 25 sacs ara- k' chides; 20 fardeaux tubes; 1 c. essence; 1 I 30 lût potasse; 94 c. marbre,- 11 c. tube; 14 fûts phosphate; 111 c. merrains; 1 rouleau câble; 2 c. fil de fer; 1 lot en balager; ln;

2 c. tôles; 19 c. raccords; 360 tubes; 445 j/ sacs chaux; 50 fûts vides; 100 sacs écorce: i,a 6 banda'ges pleras; 2 c. meubles; 1 tonneau yi, faïence; 1 tonneau porcelaine; 1 c. couverts; .22 c. quincaillerie; 16 c. caoutchouc; 39 n 'bobines carton; 1 c. pièces auto; 2 sacs bois; 2 c. imprimés; 3 c. articles ménage; 180 - 'balles tissus; 3 c. machines; 4 c. couronnes;

1 balle raphia; 15 c. harengs; 13 fûts bière; ,i 0 15 c. articles de Paris; 30 c. voitures enfants; 2 hausses bicyclettes: 5- c. meubles;' ,1 c. tapis; 14 c. bimbeloterie; 1 c. gobeleterje; sf: ,2 c. lits fer; 1 c. lunneterie; 1 c. appareil i°- T.S.F.; 10 rouleaux papier; 23 balles crin; 1 47 fardeaux café; 10 c. poivre; 3 c. benjoin; ko

2 balles cannelle; 2 ,c. imprimés; 2 auto; 6 c. pièces auto; 18 balles tartre; 7 c. tracteurs; 80 c. pressoirs; 1 c. dissolution; 2 Gj, c. accessoires. 07

_____ to;

de

SAN GIOVANNI DE DIOS ' ca

venant de Port-aux-Poules l ca

500 barils poissons salés. ' > xa

vi<

un Voilier italien MARIA Sma DI TRAPANI

de Trapani 67 tonnes sel marin; 7 tonnes pierres.

sa; Voilier ANUNZIATA % c.

de Port-aux-Poules j

600 barils poissons s,alés. ' c.

Vapeur français G.-G.-CHANZY 50_

de Marseille V'

9 c. accessoires .autos ; 7 c. accessoires eu;

électricité ; 4 c. appareils éclairage ; 85 c. 1 <

appareils électriques ; 1 c. accessoires photo; cot

2 c. articles de Paris ; 3 c. articles de me- c.

nage ; 1 c. articles bureau ; 9 automobiles ; ba

15 c. acier : 10 bonbonnes alcali ; 1 bicyclet- fa;

to ; 78 e, bananes ; G9 c. bandages caout- fei

ehoue ; 58 c. beurre frais : 170 ±ûts bière ; 3 <

2 c. bimbloterie ; 3 e. boissellerie ; 57 c. bou- me

Ions ; 36 e. bonbons ; 9 c. bonneterie :1c. gri

brosserie ; 1 c. boîtes vides en carton ; 3 qu

c. boîtes vides en bois ; 2, sacs bois de cam- col

pêche ; 8 c. catalogues ; 1 c. casques ; une 6 (

balle carton ; 10 sacs café ; 1 c. caoutchouc; ne

un châssis auto ; 26 caisses chapeaux ; 55 1 1

caisses chaînes : 70 caisses charcuterie ; 4 5 <

c. chocolat-; 10 c. chaussures ; 48 c. cham- ble

bres à air ; 6 c. cire ; 1 c. clous girofle ; 1 (

4 c. ctous fer ; 5 c. colle en poudre ; 4 c. les

confiserie ; 8 c. courroie ; 11 c. couleurs : cel

19 c. conserves ; 7 c. pui? tanné ; !• c. cra- poi vates : 4 paquets coquillages ; 2 c. coton hy- i 3 <

' drophilfc •; 2 c. caisses bois';'2 chiens ; 1 c. dentifrice ; 5 balles déchets cuir ; 15 c. droguerie ; 8 c. dissolution ; 27 c. effets ; 3.180 fardeaux emballages vides ; 1 c. encre : 652 c. /emballages vides ; 24 c. enveloppes caoutchouc ; Le encaustique ; 28 ç. extincteurs; , 8 c. flacons vides ; 2 c._farine de moutarde;

4 t. faience ; 63 c. ferronnerie ; 4. c. fer ouvré : 1 c. ficelle ; 28 c. ïônte- ouvrée ; 70 fûts vides ; 90 «. fromages ; 1 c. fourrures ; 4 c. fruits conservés '; 1-c. lard salé:

5 c. lampes électriques ; 25 c. légumes* conserves ; 3 c, literje ; 34 balles liège ; 2 c. laiton ; 35 c. (librairie : 5 c. lampes ; 1 c. lingerie ; 4 c. lait-condensé ; 5 machines ; 2 paquets .manches outils ; 44 c. margarine; ; 5 c. meubles ; 1 fût médicaments ; 136 c. meules' ;"3 c. moteurs ; 9 c. mobilier ^ 1 c. machine pneumatique ; 28 sacs minerai de plomb '; l'c. mercerie ; , 1 e. 'noyaux de- cerises ; 49 colis outillage ; 538 c. ouvrages . caoutchouc ; 4 c. ouvrages en fer ; 4 c. papier à écrire ; 648 colis papier ; 4* colis parfumerie ; 4 c. peintures. ; 23 c. pièces autos ; 63 colis pièces machines ; 1 c. pièces machines-agricoles ; 1 c. pièces autos ; 7 c. plaques tôle ;'4 c. plaque plomb ; 1 c. porcelaine ; 2 c. poivre ■; 2 poissons conserves ; 22 balles pneus ; 4 c. produits chimiques. ; 9 c. produits pharmaceutiques ■ ; 2 c. pompes, ;, 36 c. quincaillerie ; 1 ç. ruban ; 105 c. ressorts j 1 c. réchauds à pétrole ; 115 roues fer et acier ;.47'c. robinetterie ;

2 sacs racines médicinales ; 502 c. savon ;

3 c. savon'toiletté ; 412 c. sacs vides .; 1 balle soierie ; 201 sacs soufre; 15 sacs sucre, ; 6 c. saindoux ; 10 sacs sab.le ;. 9, c. tanis ; 26 c. talc ; 2 c. thé ; 10 balles tissus jute ; 91 colis tissus'coton' ; 4 balles tissus taine ; 4 c. toile ; 2 c. -tôles fer ; 116 c. tuyaux'; 29 c. tubes acier ; 4 c.-tôles acier ; 7 balles tresse alfa ; 35 p. ustensiles ménage ; 1 cylindre vernis ; 25 c. verrerie ; 27 c. vins ;'• 6 ci viande fraîche j l'viande conserve.

Vapeur français FINISTERE f

de Bône 73 bonbonnes vides; 3 pipes vides: 20 c. bouteilles vides; 7 b. tissus: 1 c, instruments agricoles; 50 b. semoule; 29 b. sacs vides; 332 c. lait concentré; 84 pochées sacs vides; 79 s. fèves; 45 fûts vides à bière: 12 b. soufre; 10 c, beurre; 24 c. machines; 1 malle linge; 28 tubes vides; 21 c, mobliers; 10 boiibonnes anïs,

de Philippeville , , 16. c. amandes: 15 c._ citrons; % c, pièces machines ; 4 fardeaux emballages vides ; 1 c. livres; 1 c. commode; 10 c. cîtrons; 18 ballots sacs vides; 46 tubes vides; 3.c. boîtes vides.

5 c. sardines; 12 c. citrons;, 5 c. ^mandes; 110 fûts vin. , , . A,.J__t,j_l,i

de Collo

1 lot emballages viles: 1 bonbonne vin rouge. ■ '

de Djidjelli .

"2 ballots liège ; 1 c. appareils j,;.l.<c. .confiserie; 1 malle effets; 1 c mercredie; 3 c. tôle vide; 1 b. fourrage; 1 c. fruits frais; 1 c. vieux métaux; 1 b. cuir tanné; 1 lot bois; 6 barils anchois. 1

de Bougie '

180 sacs caroubes ; un lot bandages caoutchouc ; 19 fûts vides ; 45 cyllindres vides ; 27 bidons vides : 43 balles peaux de moutons ; 41 b. peaux de boeufs ; un sixain vide ; un lot pochées sacsjvides ;. 3 cageots caisses vides ; un lot fûts vides ', un lot caisses bouteilles vides ; ' 1 lot barils et sixains vides ; un fût vide' ; un lot cylindres vides ; 3 c. émail ; 11 c. chaudronnerie ; un lot corbeilles vides.

t'A ,

Vapeur français G.-G.-JONNART .'' de Marseille

88 c. articles de ménage ; 33 c. appareils sanitaires ; 15 automobiles ; 2 c. aîun ; 4 c. bandages ; 137 e. beurre frais ; 1 c. bimbeloterie ; .1 c. biscuits ; 1 c. boulons ; 12 c. bonbons ; 1 c. brides : 10 c. benjoin ; 50 sacs café ; 1 c. carreaux ; 7 c. chapeaux; 174 c. charcuterie ; 18 c. chaussures ; 1 c. chambres à air ; 5 b. couvertures ; - 7 c. cuir ; 4 c. confiserie ; 2 c. cuivre ; un chien : 1 c. cuve en fonte ; 10 c. charrues ; 12 c. coquillages ; un cyclecar ; 1 fût cidre ; 1 c. diffuseur ; 4 ballots effets ; un c. emballages vides ; 1 c. farine de lin ; 2 $. faience ; 76 balles feuilles carton ; 6. e. ferronnerie ; 4 c. friperie ; 280 c. fromages; 3 c. fil ; 6 c. fauteuils : 3 c. fécule de pommes de terre ; 1 c. fleurs fraîches ; 3 c. graisse alimentaire : 1 c. grillage métallique ; 2 c. imprimés ; 2 c. instruments agricoles ; 5 c. isolateurs ; 1 c. jambons ; 6 c. jouets : 3 c. lard salé ; 9 ballots de laine : 79 c. légumes conservés ; 2 c. livres ; 1 c. machine ; 4 paquets manches outils ; 5 c. marteaux ; 55 c. margarine ; 2 c. meubles ; 3 c. mode ; 2 machines à calculer ; 1 c. marche-pieds . 3 c. outillage ; 365 balles papier : 15 c. pièces machine ; 4 c. porcelaine ,; 1 sac poivre ; 4 c. pneus ; 1 c. pompes : 1 c. pare-brise ; 1 pèse-bébé ; 3 e. pyrètre ; 3 c. pare-chocs ; 1 c. rivets;


1 "c. robinetterie ;; 1 c. radiateur ; 266 c. savon ; 2 c. serviettes ; 2 e. statues ; 16 baies coton ;5 balles tissus laine ; 27 balles toile ; 12 c..-tuyaux ; 9 c. verrerie ; i".c verrerie ; SÔ-fûts.de vin ; 3 c. viande ■tofoservë ', i c. viande fraîche .; 1 c. zinc.

I- Vapeur norvégien SEGOVIA

de Oslo -"

858 rouleaux de papier. ' -.!!,"-

..... . . - ---.-<*- «*

Vapeur anglais HERA' lil^. ; de Sues. """"

3i?69 tonnes de benzine raffinée. ./';'-' "Vapeur français G.-G>CÀMBON . ■:•.' ;-'-;'• .'de Porï-Vendres et Sète

4 pipés alcool-"; 2.automobiles;.8 c. beurre frais ; 38 b. bonneterie ; 37 s. bois chârronkage.K3.c. boîtes eh carton; 4 c. boiserie ; 46:c. chapeaux ;il2c. chaînés ; 21 b. chaussures ; Jcoffre ; 4 coquillage (palourdes) ;. 2:b. coion hydrophile ;17 c/effets ; 285 fdx emballages; vidés ;; 1 lot. feuillards ; 2 c. ferronnerie ; 245, fûts vides ; 71 c. fromages:; 2"c;.filtrés ;.46 paniers huîtres ; 20 c. imprimés ; 3 machines agricoles- ; 7 c. manches fouets 1; 53 le. meubles ; 173 pan. moulés;'2p cl-mobiliers. ; 80 c. papier à cigarettes ; 31:/b, peaux, tannées ; 13 c pièces machines '- ; - ' 8 c; ; produits pharmaceut. ; 28 b. toile '.;' 1 c/toilemétallique ; 8 b. tissus ; 2! fûts, vins ; 10. yàçlies sur pieds.

r»?r.. ^àpèùr français SIDI-BRAHIM '•':'■ -dé;'Marseille

/ 2 ci/appareils éclairage ;. 6 c. appareils électriques ; 1 c. articles voyage ; 4c. articles de Paris ; 1 t. articles de ménage ; ïVc. appareils de ^précision ; 2 fûts/alun ; iSS'c. acier ; 63 barres acier ; 2 c. beurre îràjs ;;;458\futs bière ; 7 c. bimbeloterie ; îl/lpt '.briqués '.réfractaïres; ; le. broches ; ,l;.c];;balaye.ttes;.;>.i,--fût: bisulfure ; 1 c. benjoin -'<";/'19;cl/carton':;-4:c'cânnelle ; .400 ç. carreaux';:!!ci charcuterie; :6 c. chaussures; lifi futs;cîhïént'l; ' 1" c; courroies ; 5 b. çofdfeés/; '25le., conserves., ;.2 b. cuir ; 2 c. ««ivre.- ;/«/ feàlftjt^crin ; 3 c. caoutchouc ; 10; c.;cacao/^'iv/ft^coriahdre ; 21s. cumin ; 3;ç. droguerie:;"-2c.effets ; 1 oit emballages Vides■-;--Zi'-'c. fàièncé • ; -17 ; ç. ferronnerie. ; 198lc.-ier. ;. 115 fûtsIvides,;;2 c. fromages ; 3' slfenugréè/; :i c. gomme ; 1 c. galenga - ; 1s. gingéttbrë; 27 ;fûts huilé ; 100 s. houiïiél;>lsV8. (henné;; 12c. lames ressorts ; le. lajtonjlr^Ve.'machines .; 1 c.-médicaments ; i*c. matelas ; 18 «.marbre- ; 2 c. moulures ; ï;s. noix de :Gaïlès,; 4 e^noyàùx- ;- 7 c. outillage' r;è;i.youets;;;27c. papier ;;8 c. pièces machines/;*2,'ci çorcerainë/;.28 c./prodùits ch^i§ù«s^;il;piano; ;.;2 ..;cv;pqmpes ; 4 c. ^umcaîuefïe^f4 c. réchauds.i; 1 roue, ;;1 fût riés!^'x>;V823>c..^aVon. ;. 37; c. sièges ; 3 c. s&tfeglv^^c;: sulfure ; 2 b.-tissus coton ; ^.ÎÔlés'ïiciér j/llc. tuyaux ; 263 c. tubes ; -'62/bvil«^'i;\^;"ç';.ltrpuss^iHC ; 3/ç; tannin ; ^.Ustensiles.ménage ;/12'& vannerie'; 6 c. vejfrerie" ;^3./c, oripsi' r: ;: -:,,-:

;'" /Vapeur/françaisTIOSE-SCHIAFFINO. J;'," ."■'•; Y/' /'"-ifle Dunkerque ■i-- 33 'c./ articles; de: ménage "•; -4 lots barrés acier ; ; '25 c. boulons ; 63. s. bouteilles vides ; lï/c.rbo.is .; 213 ;p. carton ; 60 c. carreaux ; 2- c.. chaînes:; :20 b.; déchets coton ; 100 c. farine ;'8 fûts feuillards acier: ; 2 c. fil dé chanvre ; 2 lots fdnté. ouvrée ;. 649 fûts vi;dés ; 1182 ci il coton ; 237' s. graphite ; 10 fûts huile de lin :; 32 c. imprimés ; 1 c. machinesiâlimprimer-; 2 c. marbres ; 2 bis ouvragés.' eh métaux ;':$:b. peaux ; 15 c. pièces ipachiiies ; 4.060/sacs vides ; 100 sacs sucre ;r400, caisses sucre ; 4 b. tissus coton ; 637 tôles acier ; 8 s. tourteaux ; 42 c. verrerie :; 6 c verrerie à vitres ; le. vis.

1 b. fibres coco ; 1 ri. fils électriques ; 6 paniers ficelle ; 71 fûts vides-; 195 c fromages ; 25. s. fil.de juté 5 2b. fonte; 40 p. fourches ;ic fruits conservés ; 4 b. filets de pêche; 2 fûts graisse .minérale ; 6 C; grillage métallique ; 6 fûts grésyl ; 1 c. gouttières ; 10 c. huile ; 133 fûts huile-minérale ; 4,c. imprimés ; le. instruments musique ; 3 c. jouets ; 20 c. lampes électriques ; 5 lames ressorts ; 150. ç, légumes conserves ; 7 c. limes ; 10 ci lait en poudre; 151 c. matériel divers ; 2 c. machines- à écrire ; 9 c. manches, outils ; 11 c. médicaments ; 3 c. meules ; 1 c. moules ; 2 c. moteurs ; 11 c, mobiliers ; 7 motos ; 25 c. moulins à café ; 5 machines ; 5 c. outillage ; 91 b. papier ; 15. c. papeterie ; "3 c. peaux ; 10 c. pièces auto ; 539 c. pièces machines ; 9 c. pièces cycles ; 7 c. pièces fonte; ;/l plaqué tôle ; 4 tx porcelaine ; 9 c. poissons conservés ; 1 c. produits chimiques ; 7 c. pompes ; 4 c. pinces à linge ; 21 pylônes ; 6. ç. quincaillerie ; 801 roues en fer ; 18 c. robinetterie ; 215 c. savon ; 269 p. sacs vides ; 5 c.soieries ; 60 c, spiritueux ; 1 c. statues de bronze ; 2 p. tapis; 56 b. tissus coton ; 3 b. tissus laine ; 5 b. toile .;" 1. c. tôles fer ; 1 lot tuiles ; 1' b. tuyaux caoutchouc ; 46 tubes ; 2 c. tissus ;

2 c. vernis ; 110 c..verrerie ; 3 tx verrerie; 24 c. vins ; l;c. viande conservé ; 24 c. voitures enfants ; 6 c volants ; 1 c. vélos.

** v Vapeur;français TÏMGAD * de Marseille

4 c. accessoires;;2.c'accessoires de.sports; 3 c appareils éclairage ; 3 c. appareils électriques ; le. articles -voyage ; 17 c. articles de ménage ; 1 ci appareils de précision ; f automobiles ; 1 ç. -armes ; 2 c. appareils de chauffage ; i c..accumulateurs ; 34 cageots, bananes ; 7 c. bandages ; 10 barres; fér ;'l:c. barres acier ; 2 c, beurre frais ; 60 fûts bière ; 4c. bimbeloterie ; 4 c. biscuits';, 2 cl'boulons ; le. balais ; 1 c. casques ;1. camion auto ; 15 c. chapeaux ; 15 ;c. charcuterie ; ,3 c.- chocolat ;, 4 fûts colle.;; J9 b. courroies ; 26 c. cordages ; 53 c. cc4ilèurs/;r8'/bV-.cuirvc;::"2:.ç./.cuivre..;'12"b..' couvertures ; 20 c. cartes à:jouer ;, 1 câble acier :• ; : ci ' couteaux ; 2 cl •■ chaises ; 20 ç. citrons'; le. cigares '.;-: 2 c. dents émail ; 9 malles, efefts; ; 2,054 fdx ; emballages vides ; î.cilétabli;-; 1 paquet échantillons de tabac; 9 "feuilles cuivre "'; 11 feuilles de tôle ; 1 c. feuillards ; 6 feuillards ; 7 c. ferronnerie ;

Vapeur français OHIO •>■ de Nantes, Bordeaux, Oran 33 c. articles de ménage ; 2 c. articles de bureau ; 1 c. appareils chirurgie ; 14 ci ampoules ; 27 c.biscuits ; 1 bonbonne.vide;: 40 c..bouteilles vides,:;, 1 lot/bois.feuillard; ■1 c. bouchons ; 28 fûts-brài ; 36 s/bondes ; 215 c. bois ; 300. ç. boîtes métalliques ; 38 chafrues ' ;: 3 ç.. chocolat ; 6 c. chaussures ;. 86 b._couvertures ; 94. rlx cordages ; 100, c. conserves ; :106ib. cuir: ; 27 b. cuir tanné ■;, 2 c. chaudière et;accessoires ; .6 c. capsules métaliiqûès ;19 c. chaises ; 1. s. crin;.'■;. 8 cl c.âles acier ; le. carter!; 2 ,;ç... encre ; le, emballages vides ; 207/c. ëau-dë-vie ; le. échantillons tabac ; 3 c. égrappoires ;: 4 c, élévateurs ; 2 cadres/faïence ; 2. lots feuillards ; 1 lot feuillards ;; 4 le. ferronnerie ; Ï8Ï,c..ferrblanc;; 104 c. ficelle ; 410 c.fontë ouvrée 1; 1.680 fûts vides ; 2 c. ferrures dé vàgons ; 2 c. flotteurs en verre ; 10 ballots filtrés et accessoires '.'; ; 2 c. glacés ' ; 1 c. glacières;; 41 ?s. haricots.; 60/fûts huile minérale ; 3 c./isolànts ; 233 b. journaux ; 43 b. laine; • 3.127 c.^lëglanfef^cohsé'fv'ës.'l 3/ c. lessiveuses. ; 20 '.c. liqueurs .; 3 lote làt-r tes,.'; le. manches outils ; le. marteaux ; 6.c.;meublès ; 16 !b. merrains. ;. 14 cmédicàmèhts ; 1 c. nieulës,; 1 c. outils agricoles; 7;lots ouvrages en bois '; 15 c.pajiièr emballage ", 97 c. papier à écrire ; l;9?ï b. papier ; 7 c. parfumerie ; .23 b. peaux ; 5 c. pièces machinés ; Z-.'ç./"pièces mach. agfic. ; 38:s.. piment ;/3.7;fûts.porcelaine- ; 72,c, poissons conservés; 158 bis.poterie de fonte; 1 lot planchettes • ; 32 ç. ; papier <. à cigarettes ; 2 c. poudre de riz ; 1 c. parapluies ; 50 s. pois cassés" ;■ 531 c. quincaillerie^ 101 réchauds/; 1 remorque auto ; 5 .fûts résinate ; 3 c. rhum ', 30 c. rideaux ; "6 :bdttes roseaux ;.29.c. savpn ; 3 c. savon toilette ; S blsacs vides ; 200 s. sulfate ; 25 s. sucre; 10 c. sirop ; 2 c. sandales ; 2 c. serrurerie;; 16 c. tapioca ; 1 b. tissus coton ; 2 b. tissus laine ; 2 e. toile à bâche ; 4 c. tuyaux ; 4 c. tissus ; 16 c. verrerie ; 33 c. vins ; 4 fûts vins ; 1 voiture enfant ; 4 c. zinc en plaques ; 3 fûts vinaigre ; 1 c. volant.

fer ; 149 fûts vides ; 2 fûts fruits confits ; 8 s- graines d'anis ; 12 c. graisse alimen-' taire ; 1 s. godets aluminium ; 5 c. gou-| dron; 1 c. glaces ; 10 s. haricots ; 76 f. huile ; 144 fûts huile minérale ; 64 c. huile ricin ; le. huile de lin ; 3 c. horlogerie ; 10 c. huile animale ; 57 c." hypochlorite de -i soude ; 3 c. imprimés. ; 4 c. instruments musique ; 3 c. isolateurs ; 13 b. kapok ; 2 c. literie ; 50 c. liqueurs ; 2 c. limes : 1 c. lithinés ; 1 c. longes de fouets ; 1 b. lavande ; 1 b. linoléum ; 1 c. lampisterie ; 39 c. liège aggloméré ; 1 c matériel téléphone ; 2 c. machines à calculer ; 5 c. manches outils. ; 31 c. meubles: ; 17-c. médicaments ; 4 c. meules ; 1 c. moteurs ; 2 c. mobiliers ; 1 c. moulins à café ; 4 c. mèches soufrées ; 2 c. métal ouvré ; 100 b. minerai de soufre ; 212 c. outillage ;,2 c. orfèvrerie;

1 b.; ouatellose ; 2 tx oxyde ;de zinc ; 1 c. pâte à rouleau ; 1 b. papier emballage ; 1 c. papier à écrire ; 376 b. papier ; 4 c. parfumerie ; 8 c. pièces auto ; 62 c. pièces machines; 7c. pièces mach.agric./; 4 s.-piment ; 15 c. plomb ; 2 tx porcelaine ; 685 c. poudre ; 24 c. produits pharmaceut. ; 6 fûts potasse ; 18 c. pressoirs ; 2 b. pare-chocs ; 6 c. quincaillerie ; 2 c. queues de cerises ; 4 c. quinine ; 4 c. réveils ; 1 b. réglisse ; 210 s. riz ; 5 s. raphia ; 897 c. savon ; 120 paq. sacs vides ; 20 f. sulfate soude ; 285 s. sucre ; 320 c. sucre ; 12 c. sel ; 16 f. silicate ; 1 c. talons caoutchouc ; 3 c. teintures ; 100 c. thé ; 23 paq. tissus ; 18 b. toile ; 43 paq. tôle fer ; 52 tôles fer ; 18.000 tuiles ; 680 tubes ; 16 b. tissus ; 18 tx verrerie ; 6 c. verrerie ; 100 c. vins ; 3 c. vis ;

2 voitures enfants ; 7 c. zinc ; 2 c. vanilline; le. ventilateurs.

Voilier italien SAN-GUISSEPPE -de Trapani Un lot de 40.tonnes de sel marin.

Vapeur français N.-D.-D'AFRIQUE de-'Hërbillon Un lot de pavés.

Vapeur françajs VILLE:DE-CHERCHELL de Tipasa: 223 fûts vin.

Vapeur français VILLE-DE-ROUEN de Tunis 74 balles peaux d'agneaux ; 14 pipes vides en fer. '.âlàiLià. ±À&

,-, -A.. Vapeur français CARTENNEE de Ténès 19 b. peaux de chèvres ; 17 b. peaux de moutons ; 1 ballot cuir ; 22. s. cornes'et chiffons ; 24 ballots sacs vides ; 30 fûts vides ; 134 c. sardines à l'huile ; 15 fûts poissons salés.

de Tipasa / 223 fûts vin ; 442 s. blé ; 110 s. orge.

Navire français PROSPER-SCHIAFFINO d'Oran 1 e. moteur agricole ; 1 volant ; 1 c. arbre ; 10 tx gobelets ; 4 fûts vides en fer ; 8 pochées sacs vides ; 56 fdx caisses démon:!\t

démon:!\t

-, Vapeur .français MILIAN A' .:i;,i de Marseille 12 c. accessoires ; 1 c. amiante ; 1 c. appareils éclairage ; 3 c. appareils TSF ; 125 s. arachides ; 2 c. articles de Paris ; 293 c. articles de ménage ; 19 c. appareils sanitaires ; 7 automobiles, ; 150 c. ahtésite; 1..-C. appareils chauffage ; 3 c. barres; fer ; 2 c. barres acier ; 189 fûts bière ; 1 ç. boissellerie ; 109 «.boulons ; 82 si bouteilles -vides ; 3 c. bonneterie ; 2 paq. bâches ; 8. fûts boules ; 7 c. bronze ; 2 s. bourgeons de pin ; 1 c. brosserie ; 1 c. bràis sec ; 7 camions auto ; 325-c. carreaux ; 140 c. caoutchouc ;-5 charrues ; 51 c. chaînes ; 16 p. cierges ; 1 f. cirage ; 408 fûts ciment; 20 s. colle ; 1 fût compteurs ; 54 c. confiserie.; "35 c. couleurs ;.66;b. cuir ; 5 ;c. cuivre ■ ; 16 harasses carreaux ; 1 c. clefs ; 28 b. couvertures ; 2,p, chaises ; le..coupe-papier ;. 18 c. déchetsdé cuir ; 8. c. droguerie ; 23 paquets diables ; 12 c. dissolution ; 1 c eau de senteur .;• 160 c.; eau minérale^; le. encre ; 3'llots;emballages vides; 1 paq. échalas ; "10 c. essieux ; 1, cl essence de pétrole; 2-;'ci; ferronnerie ; 14 c. fer ouvré ; 42 -c. fer battu ; 2 c, fils électriques y 2c. filj

;ées ; 12 c. anchois ; 165 colis alfa ; 8 c. nachines agricoles ; 118 fûts vides en fer; 10 c. tabacs fabriqués ; 12 fûts de vin ; L8 c. machines agricolu.

Vapeur français GRAND-LIBAN dé Beyrouth 542 fûts vides ; 78 paquets douves.

Vapeur français CARMEL-ACHAQUE

de Ténès 13 fûts vides ; 7 estagnons vides ; 38 po:hées sacs vides ; 13 bordelaises salaisons, de Tipasa 119 fûts vin ; 5 cyl. vides ; 21 c. bidons vides ; 21 fûts vides.

Vapeur français M.-L.-SCHIAFFINO

de Bône 1 tracteur ; 1 c. magnétos : 40 b. tabacs ; 7 c. matériels ; 2 camions auto.

Vapeur français CARBET de Rouen 3 appareils d'éclairage ; 3 appareils photo;

6 c. articles de ménage ; 19 c. bimbeloterie ; 32 c. boulons ; 5 c. bonbons ; 1 c. bobéchonc: 27 c. baignoires ; 240 fûts blanc de Meudon; i c. beurre ; 40 c. chaînes ; 642 c. chocolat ; 95 c. chaussures ; 31 c. clous ; c. conf étions ;

7 c confiserie ; 59 ballots eordages ; 52 c. :ouleurs ; 4 c. craie ; 116 c. encre ; 4'esaïeux ; 1 échelle ; 2 c. épingles ; 2 c. enregistreuses ; 40 feuillards ; 13 c. ferronnerie ; tS c. fils électriques ; 1 c. fiOms cinéma ; 4 z. literie ; 90 rouleaux linoléum ; 15 c. lait en poudre-; 35 c. laiton ; 3 c. lampisterie ; 475 oalles liège ; 30 c. machines; 1 c. manches outils ; 2 c. meubles ; 3 meules émeri ; 12 noteurs ; 16 c. mobiliers ; 100 s. mélasse ; 1 c. manches de bois ; 1 fut miel ; 1 fut noir an'mal ; 31 c. papiers peints ; 2 c. papier hygiénique ;-18 c. papier à écrire ; 70' ballots ie paier ; 77 c. papeterie ;"1 c. parfumerie ; 204 balles peaux ; 1 c. .pièces moto ; 80 c. pièces machines ; 1 b; piment ; 25 c. produits chimiques ; 67 c. produits pharmaceutiques ; ï c- publicité ; 1 c. poulain mécanique ; 34 c. pavés ; 45 s. pois cassés ;'22~c. qumcailelie; '.96 ballots sacs vides ; 19 c. serrurerie ; 30 i sulfate de chaux ; 419 caisses sucre ; "1 c. jommiers ; 11 c. sirop ; 4 balles tifesus cbon ; 34 balles toile : 423 tubes acier \ 2 c. oile émeri ; 7 c. vernis ; 30 c. verf erle ' ; 22'

.:. vins ; 15-c. vaseline. - '

Vapeur français ARTESIEN de Dunkerque 13 fûts alcool 'dénaturé ; 1 c. articles en cuivre ; 368 bottes acier laminé ; 46J c. acier ; 17 barres fer acier ; 44 c. bonbonnes vides ; 11 c. boulons ; 4 fûts bouteilles vides ; 5 c. briques réfractaires ; 1 c. brides ; 4 blooms acier ; 405 paq. carton ; 2.560 s. chaux ; 9 c. chaînes ; 7 b. confections ; 35 b. couvertures ; 60 fûts, couleurs ; 50 c. essieux ; 55 tx faience ; 1 c. faience ; 16 c. ferronnerie ; 1 lot fer et acier ; 7 c. fils électriques ; 3 c. ficelle ; 1.562 fûts vides ; 1 c. fil pour cordonnier ; 138 ferrures de wagon ; 412 bottes fil de fer ; 1 fût graisse de poisson ; 188 paquetg

outils agricoles ; 1 c. papier à écrire ; 30 b. papier ; 2 c. pièces machines ; 7 c. pièces cycles ; 10 c. poissons conservés ; 1 c. produits chimiques ; 1 c. quincaillerie ; 106 c. roues de brouettes ; 1 lot rails ; 76 pochées sacs vides ; 3 b. tapis ; 17 b. tissus coton ; 15 b. toile ; 12 s. tôles acier ; 4 tuyaux ; 5 tx verrerie ; 2 wagons.

Vapeur français EL-BIAR de Marseill» 4 c. accessoires ; 3 c. appareils ' électriques ; 6 c. appareils TSF ; 9 s. arachides ;

1 c. articles de ménage ; 1 c. appareils ;

2 automobiles ; 5 s. alpiste »; 213 barres fer ; 269 fûts bière ; 68'c. biscuits ; 227 c. bougies ; 13 c. boulons ; 9 c. bouteilles vides ; 1 c. batteries ; 1 fût billes ; 1 col. bitume ; 1 fût benzoate de soude ; 10 c. bois fins ; 4 c. boiserie- ; 1.111 s. chaux ; 2 fûts chaînes ; 4 c. cierges ; 66 fûts ciment ; 5 c. clous ; *6 c. colle ; 1 c. confiserie; 1 c. confitures ; 1 c. courroies ; 1 b. cordages ; 1 c. couleurs ; 7 c. conserves ; 19 b. cuir ; 1 c. commode ; 1 s. cumin ; 1 c. cannes ; 1 chevalet ; 1 c. couronnes mortuaires ; 51 b. déchets cuir ; 2 b. draperies ; 23 c. droguerie ; 4 c. disques ; 26 c. eau de

i senteur ; 583 c. "eau minérale ; 2 lots emballages vides ; 1 paquet échalas ; 5 cadres' faience ; 4 fdx feuillards ; 20 cl ferronnerie ; 36 "c. fer battu ; 300 bottes fibres de bois ; 3' c. fils électriques ; 11 c." fil fer ; 107 fûts vides ; S c. ' fromages ; 5 c. fil acier ; 5 c. fruits confits ; 20' s., févettés ; 1 c. fauteuils ; 384 rlx fil galvanisé ; 1 c. films ; 1 s. graines de Chanvre; 20 c. graisse alimentaire'; 672 c. grillage métallique ; 1 c groupe ; 1 c garde-boue ; €0 s. haricots'; 172 fûts huile ;'13 fûts huile minérale; 5 fûts huile de coco"; 2 c. horlogerie ; 1 c» imprimés ; 5 c. jantes ; 1 c. lampes électriques ; -23, c. lames ressorts ; 174 c. liaueurs ; 20 s. lentilles ; 3-c. limes ; 4 c. machines-outils ; 1 c. manches; 1 c. marteaux; 5 c; meubles ; 1 c. meules ; 14 c. moteurs ; 15 b. morues ; 100 b. minerais'de soufre ; 1 c. marbre ; 1 c. marmites ; 25, s. mais' ; 1 s. rtoix de Galles ; 5 s. nigelle. ; 6 c. outillage -; l-«. outils'agricoles ; H c. de piment ; 70 c. pâte ; 174, b. papier' ;' 5 b. peaux. ; 35 c. pièces auto ; 14, c. pièces machines ; 3 c. pièces, mach. agric. ; " 1.484 pièces forgées ;-4.fût's porcelaine ;.29 fûts produits chimiques ; 21 c. produits pharmaceut. ; 70 fûts plâtre. ;-8 c.-pfoduits sucrés; 84 c. pressoirs ; 4 c. papier photo ;-l c. publicité ;' 1 b. passementerie ; 40 s. pois .cassés ; 4 c. pare-chocs ; 8 <s. plantes médicinales ; 6 c. quincaillerie <; 4 c. ressorts ; 100 s. riz en brisure ; '7 c. rideaux fer ; 1 c. régulateurs ; 1 c. roulements à billes ; 682 c. savon ; 465 b. sacs vides ; 52 c. spiritueux ; 348 sacs sucre ; 3 c. selles ; 2 c. caoutchouc ; 1 c. teintures ; 53 c. thé ; 8 b. tissus coton ; 27 b. tissus ; 234 c. tourteaux ; 5 c.'tournerie bois ; 9 c. thibaude ; 15 cadres verrerie ; 8 c. verrerie ; 30 c. viande conserve ; 1 c, verre soufflé.

machines ; 10 c. manche? outils ; 3 c. meubles. ; .8 et médicaments ; ,3 c. moteurs . ;

1 b. matelas de laine ; 1 c. manchons en fer ; 9 harasses motos ; 1 c. machine à calculer ; 1 c. nappes en papier ; 15 c. outillage ; 1 c. oxyde de cuivre ; 1 b. papier à écrire ; 68 b. papier : 1 c. papeterie ; 10 c. ipàrfùmerie ; 3 c.,pièces auto ; 63 c. pièces machines ; 4 c. pièces acier ; 12 c. poissons conservés ; 1 c. pneus ; 8 fûts produits chimiques ; 4 c. produits pharmaceut. ; 3 c. pompes ; 2 c. produits d'entretien ; 6 c. poterie ; 1 c. pare-chocs ; 10 c. quincaillerie ; 48 c. ressorts ; 40 c. savon ; 30 c. savon toilette ; 100 paquets sacs vides ; 1 c. serrurerie ; 3 c. sabots ; 9 b. tapis ; 66 b. tissus coton ; 1 b. tissus laine ; 3 c. tôles fer ;

2 c. tubes en cuivre ; le. toile métallique ,:; 7 b. tissus ; 1 table ; 225 tubes ; 2 b. rhibaudes ; 3 paq. verrerie; 4 c. verrerie d'art; 3'c. viande fraîche ; 1 c. viande conserve ; 1 c. vignettes ; 4 c. volants.

Vapeur français ANTOINE-ACHAQUE

de Tipasa , i

100 fûts vin.

de Cherchell 190 fûts vin ; 2 fûts vides ; 7 pochées sacs vides.

• Jà

Vapeur anglais HORSLEY „ .{£*[

de Cardiff -'j1-''"!

3.219 tonnes houille crue. ' ' ', 1

*

Voilier italien SAN-GIOVANI-DI-DIO

de Porlx-aux-Poules i

500 barils poissons salés. ' ' " ' i-^

de Bougie 1.078 b. liège en planches ; 1 presse'à liège usagée.

Vapeur italien 'ARDEA' 229 balles de bois ; 3 c. noix de coco ; 1 e. café vert." ,, .^jj^

r-*

Vapeur français AURICULA" "l'HT

de Bône

25 b. peaux de chèvres ; 179 fûts vides en

fer ; 136 cyl. vides ; 68 c. bidons vides. ;

1 ci pompe ïapy. .v„,^f* . ',-

de Djidjelli

1.150 balles liège ; 1 lot emballages ; 50

rouleaux fil de fer. < _ i

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Vapeur espagnol SANTI "• ' ' ''■'

de Cardiff -ij*?**, ■" 5"

4.476 t. de houille en vrac. . *, ,•

——— ., ■'.' r**S

Vapeur suédois FRITROF .'[y'; <

de Hernasaud , i >]' \ "]

f \ • A 45.883 pièces de bois. - ' .

Vapeur français' G.-G.-CHANZY de Marseille - '2 c, accessoires ; 6 "c. appareils électriques ; 10 c. appareils TSF ;r20 c. articles de ménage ; 2 c. appareils de chauffage ; 12 automobiles ; 1 c. amorces en. papier ;, 195 c. beurre frais ; 40 fûts bière ; 3 c. biscuits ; 50 bonbonnes vides ; 1 c. boulone ; 3 c. brides en fer ; 6'c. bonneterie ; 7 c. boîtes en carton'; 2 fdx brouettes ; 2 c. .bacs ; 1 c. bouchons en acier ; 1 c. broyeur; 1 c. cartons à chapeau ; 7 c. chapeaux ; 5 c. chaînes '; 74" c. charcuterie '"';: 4/c. chocolat ; 114 c. chaussures ; 1 c. clous ; 1 c. colle'; 6 c. confiserie ; 1 c. couleurs ; 2 c. conserves ; 10 b. cuir ; 1 c. cyanure de potassium ; 294 e. cacao';'5 fûts cassis ; 1 c. cartes ; 5 couronnes câbles acier ; 2 paniers coquillages (moules) ; 1 c. coutellerie ; 2 c. câbles métalliques ; 4 c. couronnes funéraires ; 23 b. déchets de cuir ; 1 malle effets ;

3 lots emballages vides ; 235 s. engrais ; 1 c. étain en capsules ; 3 c. essieux ; 3 c. essence alcoolique ;-l c. farine alimentaire;

4 cadres faience ; 8 c. ferronnerie ; 5 c. fils électriques ; 78 fûts vides ; 268 c. fromages ; 1 b. fil de laine ■ ; 12 c. fauteuils ; 1 c. forme ; 1 c. feuilles mica ; 1 c. feutre ; 2 c. graines- pour oiseaux ; 49 -c,'-graissé alimentaire , ; 2 fdx godets en fer. ; 7 fûts huile ; 1 c. imprimés ; 1 c. isolateurs porcelaine ; 7 c. lampes électriques ; 2 c. légumes conserves ; 18 c. literie ; 1 c. liqueurs ; 4 c.

MARCHE DES FRETS *,#

(Service Télégraphique)

■ LONDRES, 16 juillet. — La demande est un peu meilleure dans plusieurs compartiments.

Sur le marché de retour, Montréal y reparaît avec un 5.000 tonnes fixé à 21 sh. par quarter sur Canal Bristol, juillet-Août.

Les grains du Golfe sont plus actifs ; ceux du Pacifique du Nord restent absents.

Le Golfe offre des cargaisons diverses,.: de cotpn sur Moureknsk ; de bois sur l'Amérique du Su-i. fcte. ,,'.1/

lies Micies des Antilles ne font riétt,; offiant trop peu. ; .-''•, '/.';-'/'-.

La" Plata fait, meilleure . contenance. Le tonnage n'est pas excessif pour le moment, aussi les cours se tendent légèrement. Une demi-douzaine de vapeurs,fixés sur lés bases de 23 sh. San-Lorenzo R.U.-Continent, avec option juillet-août. V /

Les maïs de l'Afrique du- Sud sont actifs 'et paient 21 shi et 22. sh. 3 sur B.U. Cônttnent'suivant tonnage et position. .

En Orient, l'Tnde est ihactive» mais les riz de Saigon prendraient du tonnage autour de 28 sh. 3, ports choisis R/ U.' Continent. Pour la nouvelle récolte de l'Aùs-" ti-alie, on parle de 88: sh. .et 40 sh. 6, suivant région et chargement.

En sortie, affrètements assez peu nombreux, mais le ton" est ferme, notamment pour la France.

Navires fixés.: Cardiff-Nantes,: 3.200 tonnes, 4 sh. 6, prompt ; Cardiff-Bordéaux, 2 800 tonnes, 4 sh. 6, 16 juillet ; CardiffCasablanca, 2.700 tonnes, 7 sh. 9, prompt/; Swansea-Rouen, 750 tonnes, 4 sh. -9, prompt; Sv/ansea-Rouen, 750 ,tqnnes,- 4 -sh. ■ 7. 1/2. prompt ; Port-Talbot-Nice,, 4.000 tonnes, ,8 sh. 6, prompt. : :,--—

Bureaux eu « Cou^er^ Maritimeïi* 8, boulevard Baudin i^

Téléphone;;i27«ï^/:tÏp|


2 lots "charbon de houille, 1 colis bagues amiante.

FRANCE, français, venant de Beni-Saf : 14 .cylindres vides; 3 cylindres à mazout vides," 7 pochées sacs vides, 1 filet pêche Usagé.

. PROSPER- SCHIAFFINO, français, venant . de Bône : 1 lot phosphate, ■ 8 ballots balais.

i 1RADIUM, français, venant de Mostaga.hem. :"-;-6 caisses ferronnerie., 1 caisse étàux, 6 colis -brides acier.

NANCEEN, français, venant de Dunkerque : 23 balles tissus coton, 42 caisses bonbons, 51 balles tissus lin, 20 balles déchets 'laine, 19 caisses confiserie, 3, sacs fils de chanvre, 13 balles coton filé, 1 balle tissus chanvre.

! DU. 7 JUILLET 1928

JEUDI 5 JUILLET

Entrées. — Vapeurs : Port-de-Dieppe fr., venant de Tanger" ;" Cà'rhèt, fr., venan de Tanger ; Ta'fna. fr., venant de Marseille Sidi-Aissa, fr., venant de Marseille ; Ra dium.fr., venant de Mostaganem ; Vende me, fr., venant de Nevcàstle.

Charbonnages. — Vapeurs : Deutschland allem., venant de Mëmël ; Speedfast, angl. Tenant de Toulon ; Màid-ôî-Sfarta, angl. Tenant de Karachi ; Lyrbsj grec, venant d< Cériphos ; River-Tigrls, angl.,'venant d( New-York ; Keilehavenj'hbllànd., venant de Gênes ; Benmaedhein, ' àngl., venant de Port-Said ; Tunisià,'angl., venant de Newcastle ; Australie, angl., 'venant de PortSaid. ".',''""

Sorties. — Vapeurs Y G.-G.-Cambon, fr.. pour Port-Vendres ; Charàlambos, grec, p, Barry-Dock ; "_Sàilér-Prince, angl., pour Hambourg ; Cap-Grîs-Néz, fr., pour Dunkerque ; "Tordis," fr., pour ' Sàint-Louis-duRhône ; Deutschland, allem., pour Malaga ; Speefast, angl., pour Hùll ; St-Cyrille, fr.. pour Le Havre ; Sainte-Maxime, f r., pour Àlgésiras ; Ârcangelo, italien, pour Gênes; Lyros, grec, pour Anvers ; Moghreb-Acsa, f r.. pour .Rouen ; Citta-dirBrindisi, ital., pour Rotterdam ; Maid^of-Sperta, angl., p, Hambourg ; Nancéen, fr.,.pour Alger; Roana, ital., pour River-Plata ; Kerlehaven, hollandais, pour-Newcàstle. . -

. VENDREDI 6 JUILLET Entrées. — Vapeurs ' : 'Prosper-Schiâffino, fr., venant de Bône ; Qhio, fr., venant de Bordeaux.

: Charbonnages. —- Vapeurs : Lucerna, anglais, venant de Batoum i'Izràda, yougoslave, venant de Rcsario ; Nemarya, yougoslave, venant de' Taltal' ; Joséph-Magne, fr., venant de Savone ; Tcyford, anglais, venant de Sunderland ; Agios-Sfyridon, grec, venant de Saint-Vincent.-'

Sorties. — Vapeurs ■:'■ Garonne,' fr., pour Bizerte ; Aùstralia, angl., pour Londres ; Radium, fr., pour Casablanca ; River-Tigris, angl., pour Slexandrie ;"■ Benmaedhein, angl., pour Liverpool ; Mercedes, fr., pour Beni-Saf ; Pbrt-de-Dieppe,-'fr., pour BcniSâf. -'/ :<" : \\:-]^°f.-.

' ■■' -SAMEDI 7 JUILLET ■"-*•"*•"'

Entrées. — Vapeurs : G:'-Gl-Laferrière, fr., venant de Marseille' ; Le-Tell., fr., venant de Huelva ; Rose-Schiaffiho, fr., venant dé Dunkerque ; Isly, fri, venant d'Arzèw.

' Charbonnages. ■— Vapeurs : Kilsea, anglais, venant - de Montréal ;' Tropico.'ital., venant'dé Bàtoum ; Montè-Sântos, ital., venant de Naples; Georgios-Soliarès, grec, venant de Grèce. ; Agios-Spyridori, grec, venant d'Italie ; Aberhill, àngl., venant d'Espagne ;Benrock, ahghl venant de Vladivostock ; Rihgen, norvégien;' Venant de Tarèhte. ' - ;..--..

■ Sorties. — Vapeurs- : ,Taf na, f r., pour Marseille ;• SidUAissa, fr., pour Marseille; Kinsea,: angl.; pour Nàplès ; Joséph-Magne, fri, pour Beni-Saf ; Carbet, fr., pour Alger; Nèmanya, yougoslave, jour Gênes ;"G.-G.- Laferrière, fr.,-pour.Marseille ,; Afrodite, ital., pour Anvers ; Prado, fri, pour Mostaganem ;Trôpico;" ital;, pour Hambourg.

DIMANCHE ' 8 JUILLET ' '

Entrées. — Vapeurs : Gl-G.rTirman, fr., venant de Port-Vendres ; Isàc, f r., venant de Bône ; ..Mercedes, fr., venant de BeniSaf ; Viçente-L'a Roda, -espagn., venant d'Alicante ; Giovinezza,' ital.,'venant- d'Alicante; Mascara, fr.,".venant;de Mostaganem.

Charbonnages. — Vapeurs : Esméralda, itàl.,, venant de Rotterdam .;- Galezee, hollandais, venant de Port-Said'; City-of-Durham, anglais, venant'de 'New-York ; -Lôm, norvég„ charbonnage..

Sorties. — Vapeurs : Izrada, yougoslave, pour Venise ; Georgios-Saliarls, grec, pour le Pirée ;"Bénrock, angl., pour Rotterdam ; Olga-Tapie, yougoslave,' poûr/Càlais ; Trident, angl!, pour Buenos-Ayres ; Ohio, fr„ pour Alger ; Rose-Schiaffino, fr., pour Alger.

! ' " LUNDÏ 9 JUILLET

Entrées.— Vapeurs : -Lamorieière, fr., venant de Marseille ;; M'oktà, angl., venant de Méthyl ; Aurore, fri, venant de Sète ;

Capitaine-Le Magne, fr., venant 'de Là Gpù- ' lette ; Prado, fr., venant' de Mostaganem:;

;' Seine, fr., transport de l'Etat. ■ '-

Charbonnages.— Vapeurs : Rita, grec,

venant de Dantzig ; Istria, ital., venant de

. J Madras ; Sh'ef-Lance, angl.,' venant de Port-Said ; Valrassa, ital., venant d'Ornillo.- Sorties. — Vapeurs : -G.-G.-ïirmah, fi-„- pour Port-Vendres ; Isac, fr.;' pour Rochefort-; City-of-Durham, angl_. pour Port-.

! Said ; Vicènte-La Roda, espagn., pour". Ali,

Ali, ; Gelëxée, holland. ; Le-Tell, fr., p.

,' Sète ; Rita, grec, pour Aneôrte; Auldimirer, angl., pour Huelva ; Giovinezza, ital;, pourMalagà ; Parkhilî, angl., pour Bénès; ; l'Vèn- ■ dôme, fr., pour le Gabon ; Monte-Santo", ita-; ' lien, pour Buenos-Ayres? Capitaine-Le Mas-" , ne, fr., pour Rotterdam.

MARDI 10 JUILLET Entrées. —- Vapeurs : Delfin, espagn., venant d'Alicante ; Ôùdjda", fr., venant d'Ajaccio ; Mùstapha-II, fr., venant, de Port-Vendres ; Trioloff, fr., venant, do M.aiv ! seille ; Kilbane, fr., venant de Beni-Sàf.

Charbonnages. — Vapeurs : Partklaen, ! holland., venant d'Alexandrie ; Èugène-EnU ; béricos, grec, venant de Montréal ; Indus, holland., venant de Tyne ; Spmnie]sdyck,l 7 holland., venant de Bombay.. :..,..:-,

Sorties. — Vapeurs, : Vabrossa, italien, ' pour Rotterdam ; Mercedes, fr., pour ..'Mar- , seille ; Istra, ital., pour Hambourg ; Mascara, fr., pour Nantes ; .Sheaf-Lance, angl.,', pour la mer ; Lom, norvég., pour Granton ; '. Aurore, fr., - pour Mostaganem ; Parkland,' ,- holland., pour Bûénos-Ayres ; Lamorieière, ';

fr., pour Marseille.

. • - ■■ - .-. ■■■■ (

MERCREDI 11 JUILLET -.' i

Entrées. — Vapeurs : Colleyille, fr,, ve-- j nant de Sousse ; Grand-Liban, fr., venant c d'Alger; Tarragone, allem., menant d'Alger; j Achille, ital., venant de Mostaganem ; Ho- : ,'. mecliffe, angl., - venant de Newport. 1 . :.„- -IJ Charbonnages. — Vapeurs :.Qlympos, ak t lem., venant d'Anvers ; Maresfield, angl., , venant de Bombay ; Tomsk, danois, -venant j, de Melilla ; Bosforo, angl.,.venant de'Sfax ; Treneghos, angl., venant.de Port-Said; Min, . angl., venant.de Kurachi ,;,Sultan-Van-Langhat, holland., venant de Constantza. . .

Sorties. — Vapeurs : Indus, holland.', p. , Gibraltar ; Oudjda, fr.,- pour Ajaccio ; Colleville, fr,, pour Brème ; Sonneldosyeq,,hol- ■ = lând., pour Anvers ■; Tunisia, angl., pour - Beni-Saf ; Eugénie-Embéricos, ; grec, pour • Le Pirée ; Ringcn, norvégien, pour : Ham-.".'-^ bourg ; Seine, fr., pour Alger,,; Tonisk,; danois, pour Alger .; .Maresfield, angL, pour. & Hartlepo.pl ;,Prado„.fr., pour:lRouen..; Qlym- " pos, allem., pour Malte ; Grand-Liban, fr.; p pour Marseille ; Bcsforo, angl., pour Liver- ?

pool. -•' , ■':■:: -'■ :■■■■■■■■ d'

Manifestes d'entrée p

' DU 6 JUILLET 1928 ' ... /' qSIDI-AISSA, français, ' venant de Mar- 41 seille: 27 balles morues, 2 caisses bimbelo- c] terie, 50 caisses vin de liqueur, 7 colis fruits q\ confits, 50 caisses fromage, 8 colis ressorts, 1 caisse vernis, ,8 sacs, cumin, 191 coiis fro- d; mage, 100 paquets sacs vides, 60 sacs haricots, 3 caisses quincaillerie, 2 colis levierSj. u; 60 colis margarine, 19 cojis maroquinerie^ 1 caisse encre, 40 ballots cordages, 185 cais- v( ses savon, 79 caisses rhum, 3,tonneaux ppr- v« celaine, 10 bariis eau de Jayel, 30 tubps , ; acier, 4 caisses couleurs,,- 61 tranchés mar- v< bre, 120 paquets sacs vides, 5 caisses .tapip- te ca, 1 caisse statuettes, 2,bidons dissolution, . 236 caisses fromage, ,64 caisses poissons, le 12 ballots ferronnerie, 45 tubes fer,.-24 pla- ., ques fonte, 3 blocs marbre, ,153 p'aquets de barres acier, 341 barres acier,. 75 ' tranches ,ço marbre, 10 caisses bonbons,.4 tonneaux ver- ,sa rerie, 5 fûts sulfate de soude, 15 colis mar,- m garirie, 25 sacs arachides, ,10 fardeaux thé, se 1.650. sacs sucre, 1 caisse-, matériel, 1. ton- pi neau verrerie, 2 colis quincaillerie, 4 caisses le, articles de voyage. :. -, .•' '.: .

SERIEUX, français, venant dé Nemours: ve 1 fardeau thé, 10 caisses anchois, ,2 bordelai- ve ses salaisons, 13 colis pièces machines, 148 sacs pois ronds, 1. embarcation, 31 fûts vi- ca des, 35 cylindres vides, 5 sacs poils de cher vres, 15 sacs fèves, 1 lot mobilier, 10 paquets ne sacs vides, 2 ballots tapis. : . lie

TUNISIA, anglais, venant de Newçastle: bo

1 ;,:GARBËT,; français, venant de Rouen : ' 200. caisses chicorée, 10 caisses yapier à à1 garettës, 835. caisses sucre. 72 caisses pointes, 130 caisses conserves de légumes, 40 fûts blanc de zinc broyé, 4 caisses ferronnerie. 1 250 caisses chocolat, 1.196 pochées plombées, 21 colis çorderie, 6 meules à moudre, 16

- caisses, moulins, : 78 colis changement de . voie, 8 caisses appareils sanitaires. 105 cais; ses chocolat,-25 caisses clous en fer, 1 sac : manches bois, 38 caisses confiserie, 2 caisses •: épicerie, 4.caisses horlogerie, 7 caisses qùin-.• iaillerie, 4 caisses produits pharmaceutiques,

1.- fardeau toile émeri, 3 caisses bimbelote: rie,- ï, caisse articles de Paris, 12 fûts cou•leurs

cou•leurs pâte,-18 barils clives noires en ,-con• serves, 1 caisse meules émeri, 6.000 sacs

- ciment, 4 caisses outils-agricoles,-1 sac sulfate de baryte, 9 caisses couleurs, 76 colis

' lits-fer. et accessoires. 2 caisses sulfate de chaux,. 3 caisses fournitures de bureau, ' 3 balles tissus coton, 200 paquets sacs vides, 5 caisses, conserves, 23 fûts huile minérale, 72.caisses clous fer, 1 caisse ustensiles de ménage, .i'.'..■.

/TWYFÔRD, anglai, venant de Sunderland : un .lot de charbon.

HÔNORINE-ACHAQUE, français, venant de Bougie : 15 fûts vin.

TÂFNÀ, .français, venant de Marseille : 100 caisses quinquina, S balles tissus, 1 balle courroies, 2 caisses machines, 144 fardeaux ustensiles de ménage, 3 caisses bonbons, Ï67 Colis sucre, 109 roues, 432 balles j-apier, | 1 tonneau verrerie, 31 bonbonnes esprit parfumé, 1 220 sacs sucre, 370 caisses vermouth; 280"sacs haricots, 30 balles laine, 184 fûts huilé,!'1.-19Ô caisses savon, 9 caisses dragées, 305^ fardeaux seaux, 10 fûts potasse, 5 sacs piments, 3 tonneaux bouteilles vides. 2 caisses verrerie, 30 caisses chocolat, 2 colis' aV telagè,, 30 cages bananes, 40 bonbonnes vides, 2-caisses poulies, 2 caisses spécialités pharmaceutiques, 40 balles farine, 2.C81 paquets-carreaux, 10 sacs graines de courges,, 460 pochées sacs vides, 163 barres, 3 caisses clous, 85 sacs riz, 11 paquets barres, 3 paquets feuillards. '.' VILLE - DE'- TIPASA, .français, venant d'Alger : 25 caisses lait condensé.

LE : TELL, français, venant de Huelva: un' lot-pyrite.

GOUV. - GEN. - LAFERRIERE, français, venant de Marseille : courrier postal et diverses marchandises.

, ;.:SAN JOSE DE LA MONTANA, espagnol. ' venant-de Valence :',.731 sacs pommes dé terre, ■'•■"'.'-•'

.::VIGENTE "FERRER, espl, venant de Valence : 1.190 sacs pommes de terre. ., GOUV.-GEN.-TIRMAN; français, venant de ..Port-Vendres : 2 paniers bourellerië; 18 ' colis/mobilier,-4^'colis, cuir tanné, 52 pochées .saçs vides, 2 lots bois scié, 4 caisses cap'sule3 métalliques; 180 ' caisses fruits de table conservés, 1.63 ■ fardeaux emballages vides, 100 pipes-alcool, 65 caisses vin, 8 ballots douclles, 448 fûts vides, 2 fûts vin. '.- GOU;V.-GEN.-LAMORICIERE, frâbçais, venant de Marseille : courrier postal et diverses marchandises.

ISLY, français, venant de la plage Fi- ( cana : 238 fûts vin. :

SERIEUX,, français, venat de Mostaganem : 90 caisses ;lait Nestlé,-18 colis mobi- 1 lier, 14 colis peaux sèches, 15 fûts vides en 1 btiâc- • ' i

DU 9 JUILLET 1923

DUNKERQUOIS, français, venant de Dunkerque : 42 caisses vernis, 40 colis wagonnets, 33 balles papier à .imprimer, un lot de" 16.510 traverses métalliques, 35 caisses ustensiles de ménage, 177 caisses ouvrages métaux, 16 colis enclumes, 23 colis toile, 50 fûts goudron, 155 colis et 14 caisses charpentes métalliques et accessoires, 40 fûts couleur en poudre, 3 colis papier à imprimer, 11 colis étaux et accessoires, 3 caisses carreaux céramiques, 400 pochées Eacs vides, 372 colis sacs vides, 79 plateaux bois,, 1011 sacs filasse. 977 barres acier.

LEON ET TONY, français, venant de Nemours : 2 colis boîtes vides, 32 caisses salaisons( 5 paquet sacs vides, 185 sacs orge perlée, 36 caisses bouteilles vides, 24 caisses poissons, 2 colis autogène, 1 colis tôle grillagée.

OHIO, angl., venant de Rotterdam : 17 colis jnoêle fonte, 326 colis ouvrages fonte, 25 caisses graisse alimentaire, 76 caisses vin mousseux, 37 balles papier, 70 caisses conserves alimentaires, 16 balles cordages, 14 caisses, presse-pompes, 32 caisses pressoirs, 98 colis articles de quincaillerie, 11 tonneaux porcelaine, 1 caisse peinture, 24 balles papier à journaux, 8 caisses confitures, 18 colis payier emballage, 1.256 colis fonte po-, terie, 1 balle couvertures, 41 caisses planchettes, 1 caisse ustensiles de ménage, 14 caisses machines et pièces, 12 caisses matériel de carrosserie, 25 sacs sucre, 3 caisses biscuits, 40 sacs sucre, 2.492 fûts vides, 500 caisses bougies, 3 caisses bouilloires, 15 caisses lait en poudre. 10 sacs poivre en grains. DU 10 JUILLET 1928 MASCARA, français. Alger, 400 fûts irides, 250 fûts matières bitumeuses, 600 pochées sacs vides.

MOKTA, anglais, Methil : 1 lot charbon de houille, 6152 tonnes.

GIOVINEZZA. itaien, Alicante, Valence. 167 bidons chlorate de soude ; 3caisse ustensiles, 20 sacs riz ; 1812 sacs pommes de terre.

DELFIN, espagnoî, Alicante : 273 sacs pommes de terre ; 10 sacs anis ; 11 saches laine brute ; 1 caisse échantillons tabacs ; 10 caisses bananes ; 10 colis machinerie ; 28 caisses charcuterie ; 1 caisse jambon ; 1 paquet charcuterie ; 25 sacs petits balais. ^ AURORE, franaçis, Sète, 110 caisEes savon ; 38 caisses soufre ; 3 c. mèches soufrées 18 caisses suif ; 3 caisses désinfection ; 13 caisses flacon à boîtes postales ; 2 caisses isolateurs ; 4 caisses, pièces électriques ;,4 caisses ferronnerie ; 1 fut "vin de liqueurs ; 12 caisses objets de pansement' ; 4 tonneaux faience ; £ caisses bouteilles vides ; 519 fûts vides.

ROSE SCHIAFFINO, français, Dunkerque, 2 colis auvrages métaux ; 18 colis pa- ! pier. 1 lot fil de fer, 6 paniers ouvrages mé- ' taux. 173 colis lits en fer, 2 iots essieux ; 1 lot ouvrages métaux ; 2 caisses pièces ma- : :hines ; 4 caisses acier en barres ; 75 caisses serres ; 20 caisses ouvrages fonte ; 19 co- , is et 5 caisses appareils éconmisateurs, 75 i :aisses rivets boulons ; 400 colis ferrures p. , vagons ; 2 caisses pièces acier ; 1 caisse f er■onnerie ; 1 caisse serrure ; 1150 caisses su- r :re ; 175 sacs sucre ; 38 colis carton en -f euil- s es ; 2 caisse savon ; 10 balles légumes : 1 j aisse cadres ; 5 caisse dalles opaque ; 40 v dis acier en barres ; 1 caisse ouvrages cui- r ■re ; 8 caisses imprimés ; 2487 fûts vides ; v 51 pechées sacs vides ; 50 fûts huile de lin; \, !8 balles,laine ; 11 ballots fil.de jute ; 10 z ylindres^en fer %. 2 bailles tissus coton ; 250 j ,âcs .et- ballots fil de jute ; 8 caisses fil de 3 ■oton ; 1 caisse machine ; 40 caisse articles r te ménage. s

TAFNA, français, Marseille (supplément \ lu 7 juillet 1928) : 10 caisses outils ; 1 clai- j •e-voie jpuets ; 1 caisse nougat ; 449 pneus 5 Il-rbues, 35 chambres à'air ; 1 balle pneus, f paquet outils, 1 'caisse sacs, 1 caisse ou- j 'ragess caoutchouc ; 400 -sacs" ciment ; 1 c. I uronnes-mortuaires. 3 caisses ferronnerie ; 1 780 pièces de forge ; 16 caisses machines ; f 7 caisse légumes conservés ; 5 caisses mou- s ard'e ; 2 caisses pâtes alimentaires : 4 balles 3 uir ; 1 caisse moteurs ; 12 caisses ustensi- ç es dem énage ; 5 caisses tomates conserve; v

1 caisse pâte à souder, poudre è cimenter, J , tonneaux-pereelaine. 10 caisses verrerie, 4 . colis ferronnerie ; 44 boites manches ; 1 j caisse appareil coupe-papier ; 7 rouleûax papier, 1 claire-voie ; articles de ménage ;3 . lcaire-voie tôle ; 3 caisses jouets ; 1 caisse carbonate ; 2 balles friperie ; 4 balles dé. cehst ; 2 paquets carton ; 5 caisses moiitarj de et conserves alimentaires. '

: Mouvement des Ports

Nord-Africains

MOSTAGANEM

| DU 19 AU 25 JUIN

Entrées. — Vap. chérifien Kilbane, 772, Beni-Saf, marchandises diverses ; vap. français France, 95, Oran, marchandises diverses ; vap. français Sérieux, 82, Oran, 55 tonnes divers ";' vap. français Nièvre, 1440,

. Marseille, 135 tonnes div., 201 fûts vides ;

L vap. français Prospcr-Schiaffino, 489, Bougie, 75 tonnes chaux, 30 balles semoule, 31 tonnes divers ; vap. français Viîle-de-Tipasa, 106, Alger, 25 tonnes divers ; vap. français Saint-Féréol, 1713, Alger, marchandises diverses ; vap. français Le Tell, 1162, Sète, 360 tonnes divers ; vap. hollandais JougeAnthony, 1065, Bône, sur lest ; vap. français Sérieux, 82, Oran, marchandises diverses ; vap. français Ville-d'Alexandrette, 838,~ Sète, 328 tonnes divers ; vap. français Sérieux, 82, Pt. Mcnard, sur lest.

Sorties. — Vap. chérifien Kilbane. 72, Oran, vins,' céréales et divers ; vap. français France, 95, Oran, sur lest ; vap. français Sérieux, 82, Oran, divers ; vap. français Nièvre, 1440, Marseille, 2899 ovins, divers ; vap. français Prosper-Schiaffino, 489, Arze-sv, divers ; vap. français Ville-de-Tipasa, 106, 'Oran, mais ; vap. français SaintFéréol. 1713, Bordeaux vins et div. ; vap. français Le Tell," 1162, Araew, néant ; vap. hollandais Jouge-Anthony, 1065, Tunis, orge; vap. français Sérieux, 82, Port Ménard, fûts vides ; vap. français Ville-d'Alexandrette, 838, Oran. sur lest ; vap. français Séiieux, 82,~ Oran, 23 fûts salaisons.

DU 25 JUIN AU 2 JUILLET Entrées. — Vapeur chérifien Taboudanf, 813813, Arze-ft, 553 tonnes divers ; vap. italien Afrodite, 2159, Palermo, sur lest ; vap. français Roubaisien, 1909, Oran, 654 tonnes divers ; vap. français Le Tell, "ll62, Sète, 361 tonnes divers ; vap. français Série X; 72, Oran,« marchândises.,diyeKs'es ; vàp." français Ville-Alexandrette, 838; Sète, 329 tonnes divers ; vap. français Sérieux, 12,' Port-Ménard, sur lest ; vap. français ,Nelly-La3ry, 1405, Alger, sur lest ; vap. français Aurore, 355, Arzew, su relst ; vap. français Sérieux, 72, Oran, 60 tonnes divers ; vap. français Honorine-Aohaque, 273, Alger, marchan- ' dises diverses ; vap. hollandais Tos, 873, Mé- - lilla, 1.500 cylindres asphalte ; vap. fran-f ' çais Sidi-Aissa, 1455, Marseille, 63. tonnes di- < vers ; vap. français Marcel-Schiaffino, 572; Alger, sur lest ; vap. français Actif, 436, Té-, nés, 40 tonnes divers.

Soi-ties. — Vap. chérifien Taroudant, 813, Oran, 4183 sacs blé, 1415 balles' semoule, 1296 sacs avoine, 400 sacs silice, 501 sacs seigle ■ 1875 sacs fèves, 12 f. alcool, 80 sacs .son ;. vap. italien Afrodite, 2159, Oran, 1400 tonnes orge, 937 sacs avoine, 39 fûts mistelîes;. vap. français Roubaisien, 1969, Bizerte, 250 tonnes blé ; vap. français Le Tell, H62,aArze\v, sur lest ; vap. français Sérieux, 72, Port Ménart, sur lest ; vap. français Ville d'Alexaridrette, 838, Oran, sur lest ; vap. fran- . çais Sérieux, 72, Oran, marchandises «diverses ; vap. français Nelly-Lasry, 1405, Oran, 126 tonnes divers ;, vap. français Aurore, 355, Beni-Saf, 3835 sacs blé, 625 sacs avoine, 300 balles semoule, 210 colis figues ; vap. français, 72, Oran, 26 f. alcool, 1599 sacs . plâtre, marchandises diverses ; vap, français , Honorine-Achaque, 273, Oran, sur lest ; vap. hollandais Tos, 878, Alicante, sur lest ; vap. français Sidi-Aïssa, 1455, Marseille, 1563 sacs blé, 32 f. vin, 3689 moutons, 24 chevaux, 33 passagers, 5 tonnes divers ; vap. français Marcel Schiaffino, 572, Oran, sur lest ; vap. français Actif, 436, Arzew, sur lest.

3-i COLIO ."' •:■*■>•»:.

4 ) 4 JUILLET 1928 '

Entrée. — Vapeur Auri'cula, -venant 'de Djidjelli. -, - ""

Sortie. — Vapeur Auricula, pour Bône. e ' 5 JUILLET 192,8- , , '

Entrée. — Vapeur Tartarin, venant de Philippeville. Sortie. — Vapeur Tartarin, pour' "Philip' paille. ; '

,6 JUILLET 1928' ' | Entrée. — Vapeur Finistère, venant' de Philippeville.

Sortie. •— Vapeur Finistère, Venant -de Philippeville. Sortie. — Vapeur Finistère, 'pour Alger.

PHILIPPEVILLE

DU 1er AU 7 JUILLET EnUées. — De Nice, vapeurs français . Lieutenant-Fournaud; de Marseille, Députéi Frédéric-Chevillon ; de Casablanca, Hog, gar ; d'Alger, Catherinc-Schiaffino { -<ie ; Marseille, Figuig ; d'Alger, Marie-Lputije. Schiaffino ; de Marseille, Sidi-Fensueh, L G.-G.fLépine, Ville-de-Bône ; de Bône, G;- . Gl-Lépine, Eugène-Péreire. . -

Sorties. — Pour Alger, vap. angl. Brinki bum ; pour Marseille, vapeurs français-Eu, gène-Péreire; pour Alger, 'Lieutenant-Four. naud ; pour Marseille, Hoggar ; pour'Uô. ne, André-Moyrand ; pour Bougie,- Député. Frédéric-Chevillon ; pour Bônej Gatherine; Schiaffino, Figuig, Marie-Loujse-SchiafjRno", . Sidi-Ferruch, G.-G.-Lépine ; psour *CarsçUI(î, Ville-de-Bône. G.-G.-Lépine., '•;-. ' " '■'-■> , ' . HYDRAVION .EN PANNE >■"..< ' L'hydravion Goliath < 4 B 2 *, de l'escadrille de .Bizerte, qui par suite- d'une avarSp de moteur aurait été obligé d'amerrir *d«ttis les parages du Gap de "Fer, a regagne par ses propres moyens son port d'attache après quelques réparations exécutées à Philippeville par le mécanicien du bord. " .

BONE' ;*' '!.'^;

VENDREDI 6 JUILLET , ", "; Entrées. — De Philippeville, vap. fr.',G.- G.-Lépine ; de Messine, vap.^ allem.) MçrT sala ; de Port-Said, vap. gre^.Katoudo'iîvfle Tunis, vap. fr. Isac. ' v *<■"'* •"

Sorties. — Pour, Hambourg, „v#p, allem. Genua ; pour Tonnay-Charante,-vap, français Isac ; pour Philippevjlle, ,vap, £r.''6,* G.-Lépine ; pour Tunis, vap. ,ïr; Eîse ;"potfr. Philippeville, vap.fr. Auricula ; pour Middlesbrough, vap. anglais Athendajte.* ç- ^ SAMEDI 7, DIMANCHE 8"ET'LUNS)Ï , '., i -u,»,, 9. JUILLET t i t.«j»^'*»i xi*/.-

Entiées. — De Marseille, vap. fr. Eujgène-Péreire ; de Bougie, vap. fr,. Cypria,-; de Port-Empedode, vap..fr; Annik rde Bàtoum, vap. angl, Sbuthern-Istes '; - de 'Nej£- castle, vap. angl. NorbUrn ; de Beyrouth; vap, fr. Grand-Liban ; de .Palerme, "tréïs1. mâfs ital, Fiammetta ; de Païenne, rbrick- \ goélette ital. Saint-Leonardo ',;i de "Philippe-' . yiUs, vap. fr. Honorine-Acha<jae£~ * .'ï • ►' ; Sorties. — Pour Philippeville, vap\ ;fr' 'Eugène-Péreire ; pour MarseiHB, vap. -îr. Sidi-Ferruch; pour Dunkerque, vap* fr,. An-'

dré-Moyrand ; pour Bordeaux, "vap;. fr. "hnj nick^ppur Copenhague, vap!. angl. ^cflthernn 6' Isles'; pour Bougie, vap.,fn M'arlc-Loube'ri e ,(Schiaffino ; pour la mer, .vap. itaK SavipJ; . pour -Alger, vap. fr. Grand-Lib^n ;,.pfliur '_ Barcelpne, brick-goélette itàl. Catalogne; ._ pour Tunis, vap. fr. Cypria.. , p' MARDI l'O ET.MERCRÉDI.IL JUILLET Entrées. — De Philippeville, vap. <fr. t Mars ; de Naples, vap. espagn. Varteio-.; t_ de Beyrouth, vap. belge Syrie ;,de.Reggia, j. trîck-goélette ital. Guiseppe-Malata ; de p_ Philippeville, vap. fr. Figuig ; de la côte 1 Ouest, vap. fr. Finistère. G Sorties. — Pour Stettin. vap. hollandais

e Trompeberg.

TUNIS

!* - JEUDI 5 JUILLET,'

Arrivées. — Vapeurs français Vaccarès, '' venant de Marseille ; vap.'angl. Odin,' vè' nant de Malte ; vap. fr. Martinière,'venant d'Alger ; vap. allem. Sayn, venant'de Port''_ SaidL ; vap. fr. G.-G.-de-Gueydon, venant de '" Marseille. ' -

'■■ Dépo-iis. — Vap fr. La-Marsa-H, pour | Mai seille ; vap. fr. Maréchal-Foch, pour - Tabaïka ; ^ap. belge Maroc, pour Rotterdam' ; vap. ital. Citta-di-Trieste, pour Trapani. * VENDREDI 6 JUILLET Airvuees. — Vap. fr. Roubaisien, venant de Bizerte.

Depatts. — Vap. fr. G.-G.-de-Gueydon, poui Mai seille ; vap. angl Odin, pour Malte ; vap fi. Vence, pour Sousse et Sfax3; -sap fi. Vaccarès, pour Sousse et Sfax ; *ap û Tunisie, pour Alger, Anveis.

SAMEDI 7 JUILLET '

Aiii-bces — Vap. fr. Roubaisien, venant de Bizeite , vap. fi. Mitidja,(venant dis Béne , vap ital. Else, venant de Bône ; vap. ital., Porto-di-Alessandrcta, venant de Caghari ; vap. fr. G -G -Gr-évy, venant de VUtm, seille.

Départs. — Vap ital. Porto-di-AleésanJ aietta, poui Tiipoli ; vap. ital. Vigor, pour Bizerte.

DIMANCHE 8 JUILLET Amvccs. — Vap. fr. Lapeyrade, venant de Licata ; ^ap allem. Rhon, venant Ai Borgic. • '

Deprtiti,. — Vap. fi G.-G.-Grcvy,! -pour Mai seille. L

LUNDI 9 JUILLET- ' '," Au nce — Vap. fi. Sénatctfl-Raymond, ■venant d Alger ; \ap. fi Cypiia, venant de Bône , vap. ital. Albachiana, venant de Ge"- ncs vap. ital. Poi to-ch-Savons, venant de I Tnpoli.


MARDI 10 JUILLET • ■',

S'Artivies.>—r'Vapeur tunisien La Valette, i

venant de Sousse ; vap. ital. Astero, venant i(

de' Gênes ;> vap. allem. Rohn, venant de Bou- <<

gie ; vap. ital. Loui«a, venant de Gravosa ; j

v*j>. ital» Pqrto-di-Suez, venant de Sousse; <

vkp.i ital. Tobruck,; venant de Pantelléria-; -\

vap. fr. Caid,! venant d'Ajaccid' ; vap. angl. t

Msdjerdar venant de Savone. 3

Départ s. —- .Vap. fr. Mitidja, pour Mos- j

Vtganem ; vap. ital. Porto-di-Savona, pour \ Cagliarîj-;/vap. ital. Tobruck, pour Sousse;

\mp.' ital.* -Bprto-di-Suez, pour Pantelléria ; j

vap. angî. Baron-Wcniyss, pour Scoland. j MERCREDI 11 JUILLET

Arrivées, — Vap. fr. Là-Marsa-II, venant .

Marseille.; vap. ital. Cita-di-Trieste. ve- 5

nanV de Trapani ; vap. allem. Volos, venant :

de Thasos ; vap. fr. Dougga, venant de rt

Bizerte' ;. contre-torpilleur fr, Enseigne-Ga- j

belfle, venant de' la mer. ' j

t'Déports. — Vap. allem. Sayri, pour Rot- j

twtiain' ;xvap. 4T. Caid, pour Malte ; vap. j

tunisien' La-Valete, pour Malte. < 5

CHERCHELL ~ \

~\ •' 'ENTREES ; 5 '6. juillat.r-f- Cartennée, Sté des Caboteurs Algériens, «^TAîger. -t -<7 juiïlté. *~-»-«-€armel-Achaque, Sté Com- £ wéreiale,, d'Alger. ^ ,i"8 •jufllét.s—„ Antoine-Achaque, Sté Commerciale,» d'Alger. f V juillet. — /Ville-de-Cherchëll, Sté Schiaf- \ iiijç,'d'Alger- « J. 11 Juillet.., T- Antoine-Achaque, Sté Com- } merci aie,, d'Alger. . - 5 *~12 juillet.— Ville-de-Cherchell, Sté Schiaf- T îmo, d'Alger.

'- , - SORTIES

6 juillet.' — Cartennée, Sté des Caboteurs Algériens, pour Ténès. '

7 juillet. — Carmel-Achaque, Sté Commerciale, pour Tipasa, Alger. , 8 jilillèt. — Antoine-Achaque. Sté Com- : mercîalé, pour "Tipasa, Alger. j

j^juiHefe'^- Ville-de-Cherchell, Sté Schiaf- ij fino, pour vTipasa, Alger.

v H juillet. — Antoine-Achaque, Sté Com- s

mercialè/*ponr Tipasa, Alger. j

. 12 juillet.— VilIc-ddCherchell, Sté Schiaf- ■} fino, pour Ténès.

TIPASA ;

ENTREES - - ]

S> 4«ill«t. *— Cartennée, Sté des" Cabo- ,ij

teurs Algériens, d'Alger. ]

1 -juil)èt,_—Xarmeî-Achaque, Sté Commerciale,'de Cherchell. , > 8 juijlet,—• Antoine-Achaque, Sté Com- t incrcîale,.' dé Cherchelli \

9 juillet.- — Ville-de-Cherchell, Sté Schiaf- ]

XWfi, de-Cherchell; Cartennée, Sté des Cabo- 1

teurs Algériens, d'Alger, Ténès. ' \

Xk juillet; — Cartennée, Sté des Cabo- 1 j«î*t^>Algériens,-d'Alger ; Antoine-Achaque,

Sté Commerciale, d'Alger. ,

. 12 juillet— Ville-de-Gherchell, Sté Schiaf-' {

fino,. d'Alger,; Cartennée, Sté des Cabo- d

ifupt Algériens, de Cherchell. t

.- -, ' SORTIES . : 1

, -l 6 "(a'1î(&. y Carteunée, Sté dos Cabo- ;1

'tfuts "A^ériens, pour Cherchell. 1

7 juillet. — Carmel-Achaque, Sté Commerciale,,ppur Alger. o

8 juiHet. — Antoine-Achaque, Sté Com- * mercialè, -pour Alger. '

- «'juillet. — Ville-de-Cherchell, Sté Schiaf- ] *mo,',pour. À,lger ; Cartennée, Sté des Cabo- 1 teurs 'Algériens, pour Alger. !

- 31 juillet. — Cartennée, Sté des Cabo- 3 teurs Algériens, pour Alger ; Antoine-Acha- c que. "S$éf Commerciale, pour Alger. ^

"32 juiilet.-— Ville-de-Cherchell, Sté Schiaf- , fino, pour Cherchell-; Cartennée, Sté des Caboteurs 'Algériens, pour Alger.

~- "■; î-r MAZAGAN

MOUVEMENT COMMERCIAL DU PORT v . ^BHMIHT LE MOIS DE JUIN

ï ; ; L% mouvement commercial de notre port n'est relevé sensiblement le mois de juin grâ'oe'.à-î'impprtance de nos exportations. Nous atteignons'en effet près Se ,10.000 tonnes (îmÇor-tatién8>t exportations reunies) avec une

valeur de plus de 18 millions. Aux importations 2.04.6 tonnes représentant une valeur ide 5.752.470 francs, nous notons : sucre : '810.434 kilos pour 2.106.297 francs ; bougies : 44.438 kilos pour 210.215 francs ; tissus : 103.268 kilos pour 2.572.270 fr. ; ciment :: 653.338 kilos pour 132,107 fr. ; bois: 201.932 kilos pouf 134.873 fr. ; huiles : 662 kilos pour 1.658 fr. ; fers : 31.878 kilos pour 29.727 fr. ; savons : 19.578 kilos pour 70.209 francs.

Les exportations atteignent 7.874 tonnes avec une valeur de 12.510.410 fr. Parmi les principaux pioduits exportés, notons :

Orge : 3.198.606 kilos pour 3.454.700 fr.; alpiste : 206.596 kilos pour 310.000 fr.; oeufs: 233.316 kilos pour 2.358.350 fr. ; laine : 41.496 kilos pour 478.430 fr. ; graine de lin: 78.060 kilos pour 152.140 fr. ; fèves: 398.18*4 k-'los pour 457.800 fr. ; blé : 3.174.109 kilos pour 5.010.600 fr. ; amandes : 7.350 kilos pour 118.000 fr. ; Coriandre : 13.720 kilos pour 23.800 fr. ; Cumin : 2.000 kilos pour 8.100 fr. ; fenugrec : 980 kilos pour 1.300 fr. ; bois de noyer : 48.630 kilos pour 48.630 fr. ; son : 11.114 kilos pour 7.450 fr. ; os : 57.294 kilos pour 23.310 fr.

On remarquera l'importance des exportations d'orge et de blé qui représentent à eux seuls, les neuf dixièmes des produits exportés.

Le mouvement de la navigation a porté sur 47 navires entrés et sortis se classant ain«-i par ordre d'importance : français : 26 ; arglais : 10 ; allemand : 4 ; italiens, norvégien et espagnol, 2 chacun ; danois, 1. Le tonnage de jauge brute a été de 87.624 et nette de: 53.260 tonneaux.

SAFI

{MOUVEMENT COMMERCIAL DU PORT PENDANT LE MOIS DE JUIN

Pendant le mois de juin le port de Safi a été fréquente par 22 navires à l'entrée, jaugeant brut 36.711 tonneaux et net 22.486 tonneaux.

Les différentes nationalités de ces navires se partagent comme suit : 10 français, 4 anglais, 4 allemands, 2 danois, 1 espagnol, et 1 norvégien.

Le tonnage total manipulé est de 13.515 tonnes supérieur de plus de S.000 tonnes à celui de 1SÎ27, enregistrant à l'importation 1.785 tonnes contre 1.233 en 1927 et à l'exportation 11.365'tonnes contre .2:383"-en juin 1927.

Le tonnage total des marchandises dédouanées atteint 13.119 tonnes pour une valeur totale de 16.692.289 francs dont 2.856 tonnes à l'importation pour 4.438.246 francs contre 1.325 tonnes valant 3.694.963 francs et à l'exportation 10.261 tonnes valant 12.254.041 francs contre en juin 1927 1.754 tonnes valant 3.203.071 francs.

'Les principaux produits importés sont : sucre 914 tonnes valant 2.390.552 fr. ; bougies 34.401 k., valant 167.283 fr. ; savon il7.156 k., valant 60.906:fr. ; ciment 1.5.3.2 tonnes valant 304.734 fr. ; bois scié 225 tonnes valant 127.942 fr. ; tissus coton 30.781 ;k. valant 932.269 fr. ; divers 103 tonnes valant 453.000 fr.

Du côté des exportations nous trouvons : orge 8.357 tonnes pour une valeur de 9.276.492 francs expédié en totalité sur le port de Brème ^Allemagne) : blé, 7.916 quintaux valant 1.297.810 fr. ; graines de lin, 9.870 k., valant 18.753 fr. ; fèves, 8.438 quintaux valant 961.932 fr. ; lames, 19.659 "kilos ; oeufs, 12.996 kilos ; peaux de moutons, 3.765 k. ; cumin, 40.000 k. ; alpiste, 52.000 k. ; os 11.000 k. et environ 90 tonnes de divers.

E. M. ALLÈGRE

Shipping — Stsvedoring

CASABLANCA

Lloyd's Agency A Kénitra et Fédhala

TOUS CHARBONS

Consignation -Transit' Surveillance

Agent" 'dans tout le Maroc

' Le Code des Valeurs-Mobilières consacre le principe de l'équivalence des taxes entre les valeurs étrangères abonnées et les valeurs françaises. Cependant, tandis que les titres français acquittaient le droit de transmission, soit lors de chaque opération autre que là conversion du nominatif, s'ils sont nominatifs, au tarif de 0,80 pour cent, soit sbus-'forme" d'une taxe annuelle de-0,-50 pour cent lorsqu'ils sont au porteur, les titres étrangers abonnés étaient exclusivement passibles de la taxe annuelle sans égard pour leur forme.

Les porteurs de titres étrangers n'avaient donc aucun intérêt à choisir la forme nominative que le législateur s'efforce de développer eh raison même des avantages que le Trésor trouve dans cette forme comme garantie contre les .fraudes, tant au ' point de vue des droits de succession que de l'impôt général sur le revenu.

Complétant, une série de dispositions .votées en faveur du titre nominatif, l'article 18 de la loi du 27 décembre 1927, assimile, au .point de vue de l'impôt de transmission, les titres nominatifs'étrangers abonnés aux valeurs françaises, sous l'observation des conditions précisées dans un arrêté ministériel du 6 juin 1928. (J. O. du 7).

L'article 18 de la loi du 27 décembre 1927 est ainsi conçu : ~

< Sont assimilés aux titres nominatifs français, au point de vue du droit dû sur les transferts et conversions/ les titres et certificats d'inscription émis par les sociétés, compagnies et entreprises étrangères soumises au régime de l'abonnement, ainsi que les certificats nominatifs émis en représentation -des titres desdites sociétés, compagnies et entreprises et déposés en France dan les caisse de la collectivité émettrice, lorque le transfert ou la conversion de ces titres, certificats d'inscription et certificats représentatifs ne peut s'opérer que sur un registre, tenu en France, dans les conditions déterminées par le ministre des Finances.

< Les collectivités étrangères qui bénéficient de ce régime demeurent soumises à toutes les obligations qui incombenjfc aux sociétés françaises vis-à-vis de l'administraition'de l'enregistrement.

« Les dispositions du présent article entreront en vigueur dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi. >

Ce texte ne vise que les titres étrangers abonnés (les titres non abonnés ne supportent pas le droit de transmission). Il s'applique à tous les titres négociables (actions, obligations, parts de fondateurs, certificats délivrés en échange de titres conservés dans leurs caisse par les sociétés) des sociétés, compagnies ou entreprises. Par contre, les titres des villes et provinces ne semblent pas pouvoir bénéficier du régime nouveau.

Les sociétés étrangères qui désirent se placer sous le régime de l'article 18 de la loi du 27 décembre 1927 doivent en faire au préalable la déclaration au bureau, de l'enregistrement du lieu où elles acquittent les taxes exigibles sur leurs titres (arrêté du 6 juin 1928, article premier). "

Elles doivent, en outre, satisfaire ffux prescriptions ci-après.

En ce nui concerne les titres ou certificats nominatifs, les sociétés sont lienues, aux termes de l'article 2 de l'arrêté précité :

1" Soit de déléguer à leur siège français ou à un de leurs établissements français le pouvoir exclusif d'effectuer les "opérations d'immatriculation, de transfert,ou de conversion de ceux de ces titres qui circulent en France;

2° Soit d'autoriser leur siège français ou un de leurs établissements en France à recevoir les mêmes titres ou certificats nominatifs

nominatifs dépôt dans ses caisses et à délivrer, des certificats nominatifs en représentation; ces certificats représentatifs, stfnt extraits d'un registre à souche; ils portent un numéro d'ordre et mentionnent, indépendamment des nom, prénoms pt domiciles des déposants", la nature, le nombre, la sér rie et le numéro des titres déposés; lé transfert des certificats représentatifs, et la restitution"des-titres en représentation desquels ils ont été émis sont opérés sur un registre spécial; la restitution des titres contre remise des certificats représentatifs donne lieu à la perception du droit de-conversion sur la valeur du titre au jour du retrait.

En' ce qui concerne les titres qu'elles ont délivrés sous _ la forme-au «porteur et qui circulent en France, les sociétés étrangères abonnées qui désirent bénéficier du nouveau régime doivent autoriser leur siège français ou un de leurs établissements français à recevoir ces titres- en dépôts dans ses caisses et à délivrer des certificats nominatifs en représensâtion et' à faire toutes 1 opérations Nde conversion du porteur au nominatif dans les conditions oui viennent,d'être -précisées (arrêté du 6 juin 1928, art. 8). ;* Ces sociétés devront, sans doute, modifie] 1 leurs statuts en spécifiant que les_ transferts des titres placés _ sous le nouveau régime ne eront valables, à leur égard, que s'ils 'sont effectués dans les conditions prévues à l'article 18 de la loi du 27 décembre 1927 et à l'arrêté ministériel du 6 juin 1928.

L'établissement en France que les sociétés étrangères auront habilité doit tenir un registre, sur papier libre, en un ou plusieurs volumesj mentionnant toutes les opérations relatives aux titres nominatifs, dans les conditions précisées par l'article 4 de l'arrêté du 6 juin 1928.

Sur ce registre sont reportés, tout d'abord, les nom. prénoms, domicile ou résidence des personnes dont les titres ou certificats nominatifs circulant en France sont déjà immatriculés sur les registres de la collectivité tenus à l'étranger.

Ce' registre "reçoit, en outre, l'inscription, jour par jour, et par 4>rdre de numéros, de? immatriculations de titres ou certificats d'inscription nominatifs, des délivrances de certificats représentatifs, ainsi que de toutes les opérations de transfert, de conversion ou de restitution auxquelles donnent lieu ces dits titres ou certificats.

H indique, à cet effet :

1° La date et la nature de chaque opération;

2" Les nom. prénoms et domicile du cédant et du cessionnaire ou du détenteur des titres ou certificats convertis ou faisant l'objet d'un retrait;

3° La désignation (numéros, séries et capital nominal) et le nombre des titres et certificatst ransférés, convertis ou retirés;

4° Le prix de chaque transfert ou la valeur des titres et certificats transférés, convertis ou retirés;

5° Le montant des droits perçus pour le compte du Trésor.

Les droits de transfert ef de conversion son acquittés trimestriellement et appuyés de l'état des transferts et eonyersions et de l'état des titres existant au dernier jour du trimestre, conformément an décret du 11, juillet 1857. Le payement de ces droits est garanti par l'engagement du représentant responsable.

Le chamn d'application du nouveau régime est limité, puisque, pour en bénéficier, la société étrangère doit avoir en France un. véritable _établissement-(le dépôt des titres aux guichets, d'une banque française ou, d'un correspondant ne 1 emplirait pas le voeu de la loi).

L'article 18 de la loi du 27 décembre 192Ç

la iiînimrfiQn lu trafic,

du port de Rotterdam

Depuis quelques mois, souligne la Hansa. le trafic de'Eotterdam est en régression sehsible,,et les statistiques indiquent une nouvelle baisse' pendant le ïno.s de mai, puisque les entrées, ne sont que de 954 navires, jaugeant '1.626.000 tx"., au lieu de 1.013 navires," jaujgeant 1.692.000 tx. en avril, et 1.143 navires 'jaugeant 1.986.000 tx., en mai 1927. < i^CeS! chiffres sont très inférieurs à la 'moyenne du mouvement de Rotterdam, surrtout si l'on considère que le trafic de -mai est [généralement plus foifc que celui d'avril. L'uine des raisons de tette diminution ebt évidemment < l'influence exercée par la grève .dans (la navigation du Rhin, mais d'autres : causes ont contribué certainement à cette ré! gression.

- On sait que la majeure-partie du trafic des marchandises en' vrac se rapporte au minerai, au blé et au charbon. Or, les entrées de minerai qui était en «diminution au mois «d'avril, ne sont pas devenues plus importantes en niai, puisqu'on n'a :livré qu'environ 600.000 tonnes par suite de la -grève des mineurs suédois". Si cette grève continue, il faut S'attendre à une augmentation des importations de'"minerai de France, d'Espagne et d'Afrique du Nord, qui ne représentaient, jusqu'à la fin de mai,' qu'environ 30.000 tonnes, scit 15 pour 100 des importations totales. Quelques cargaisons de minerai canadien sont arrivées récemment, et l'on signale l'affrètement pour Terre-Neuve, de plusieurs vapeurs qui naviguaient jusqu'ici sur la route de Narvik, paice que l'industrie de l'acier achète d'importantes quantités de minerai canadien. En ce qui ceneerne le trafic du blé, la diminution en mai est de 30 pour 100 par rapport à avril !et, dans ce compartiment, il faut chercher la cause principale dans la diminution des exportations de l'Argentine.

^»v • ^

Des subventions postaîss qnï en xalem la peine

M. Oakley Wood, président des Barber Steamship Lines, a demandé d'une façon officielle au Postmaster General l'établissement d'un service maritime postal en faveur de la ligne de navigation American West ■African Line, conformément aux dispositions du Jbnes-White Aet.

Les navires de la West Afiican Line peuvent bénéficier d'un contrat postal rentrant dans les dispositions de la classe 6 de l'article 408 du Jbnes-White Act, étant donné que ces navires ont une vitesse de 10 noeuds et up tonnage brut supérieur à 4.000 tx. Conformément aux dispositions de la loi, ces navires pourraient recevoir une compensation maximum de 2,50 dollars par mille marin. Comme la distance du voyage s'élève aux environs de 7.000 milles, la Compagnie pourrait envisager une compensation d'environ 17.500 dollars par voyage, soit 250.000 à 300.000 dollars par an pour îe transport de la poste.

440.000 francs de prime par voyage pour le transport de la poste, voilà qui en vaut la peine et souligne l'effort que font presque toutes les grandes nations sous des formes formes diverses pour aider leur marine marchande.

répare une injustice : les titres qui bénéficieront du régime au'il institue échapperont à un prélèvement fiscal qui était quelque peu excessif. C'est un premier pas dans la voie de l'allégement des trops lourds impôts qui frappent les valeurs mobilières. Georges VINCENT, Conseil fiscal de Sociétés, Ancien inspecteur de l'Enregistrement.

Le trafic MlcHH

De la Dépêche Maritime :

Les exportations invisibles semblent reprendre t une place importante dan» „notre balance commerciale, c'est une raison de' plus de suivre attentivement le trafic des, passagers. Nous avons souvent déploré l'absence de documentation critique en Ja,matière; aussi, sommes-nous particuHpremBnt heureux; de saluer un ouvrage qui vienjb offrir une base solide. Dans un livre fôrter meftt étayé de chiffres, M. R. Fabre vient de réunir et d/analyser comparativement toutes les données concernant ;le trafic de? passagers sur l'Atlantique Nord. Encore qu'il ne faille pas oublier l'avenir du„£udÂmérique, les Etats-Unis restent dans le domaine par excellence de l'armement transatlantique et c'est bien sur ces lignes qu^l faut aller chercher les enseignements dij l'expérience. ■ . -,

Nous l'avons souvent répété : le succès réel ne se mesure pas au nombre global des /personnes transportées. ; '

| Il y a passager et passager. Les .statistiques analysées vat M. Fabre montrent due les diverses catégories de clientèle se répartissent très différemment. suivant les compagnies. j i 'K

Voici, par exemple, le détail des ,1" et 3I> classes sur les lignes de'New-York en 103$ :

Passagers de : ~ Compagnies 1" classe 3\cla«se

Anchor Line 2,811 2Ï.279

Nord. Lloyd 7.5$5 26.661 ï

Hamburg Amerika... 8.480 21.932 /

U. S. Lines 16.243 27.602-'

Cies italiennes 13.960 46.49$ •

Cunard 38.601 89.76J» :

White Star. 37.439 35.728

Transatlantique " 18.717 15.376,

Holl. Amerika 9.220 4.604.

On voit que pour les cinq premières compagnies, le nombre de passagers de première est très inférieur à celui des troisièmes; il y a sensiblement égalité pour la Cunard, tandis que la Transatlantique et lar Holland Amerika ont un excédent marqué de premières.

D'autres chiffres viennent confirmer .le succès de la grande compagnie française dans le trafic de première classe, alors que pour les troisièmes et les classes intermédiaires, elle perd plutôt un peu de terrain. Tandis que l'ensemble des compagnies ne transporte plus, en première, que 97 P°ur cent du total d'ayant-guerre^ le coefficient, pour la Transatlantique, est de 175 pour cent, la Cunad et le White Star ne venant qu'ensuite avec 163 et 136 pour eent.

Si l'on prend, toujours pour les, premières classes, le rapport du nombre de placée offertes au nombre de places occupées, te Paris et }e France se classent respectivement au 2" et au 4e rang, le Paris avec .68,2 pour cent, immédiatement après le Berenffarfa (70,6 p. 100). Dans le sens Amérique-Europe,- le Paris et le France s'adjugent les deux premiers rangs avec 73,32 et 66,9 p; 10$. Ce qui est surtout remarquable, c'est que le coefficient (deux sens réunis) <Je ces. deux paquebots, augmente régulièrement depuis quelques anées. alors que celui des paquebot^ étrangers reste stationnaire ou décroît. Les statistiques de 1927 et celles de VIIe-êer France seraient encore plus ^significatives.

Ces résultats montrent dans quelle vpi" nos lignes de paquebots trouvent et doivent continuer à chercher le succès. La clientèle de luxe, qui ne semble pas subjuguée par les records du tonnage ou de la vitesse, apprécie de plus en plus le "« French touch.». C'est à elle que doivent s'adresser les efforts.

Ceci s'accorde d'ailleurs avec l'intérêt gé-, ncral du pays. Le touriste à bon marché qui vient en France pour y économiser sordidement plus que le prix du, passage, n'est pas « intéressant ». Evincer la classe moyenne de ses locaux, augmenter le déficit des services publics et les charges du cqtatriibûablè, sont à: peu près} ses:seuls blenfai^.

Les considérations de ce genre,'aftpiuytejs sur les.-.lçHiffMs.-.die'.jBji,.. Fàbrç, comportent des'enseignements pratiques. La Compagnù Transatlantique ne! nous, avait sànç doujte pas attendu |3pur en faire son! profit. Les pouvoirs publics, ne perdraient ; rien à s'ej inspirer...JS[e pas faciliter.:;outre mesuré || concurrence étrangère| déjouer. ;^stuçieiiBÇ campagne qui nous présente cpmhje levant des. taxes. exoïbtta'ntes sur., les|; passager;» américains, autant, de choses que l'on pou» vàit et pourrait faire. .! . '- -^ 'i ■" G. t! ROÉR-ÎE.^


_ -w»

L'AGTIVIVE EN 1327 DE NOTÏiE EfiARIKE-'-BI'ftSCH&HD!

Malgré certaines méthodes défecvuer et des conditions d'exploitation "souvent ■ favorables,"notre marine marchande prête,'pour 1927, un bilan d'activité fort s'a ■ faisant. ■'

'ARMEE, MARINE, -COLONIES n donne, sur 4ce sujet, dans un article 1 documenté, les précisions suivantes :

mouvement' do nos' i»ris mariiiî (entrées et sorties) a 'atteint, en 1927, total de 90 millions de tonnes de jauge ru avec 52:284 unités, chiffres les plus êle qui aient jamais été enregistré!: et qui ci prennent 25 millions de tonnes (17.526 i tés) .pour le. tonnage /national. 2?» 1913, mouvement avait été de CD ■millions de t nés (51.579 navires) dont 15 millions (15,- navires) pour le pavillon français.

Si l'on adopte l'indice 100 pour 1913, trouve les chifres suivants pour 1926 et 1! respectivement : ■nombre, de navires,. fn çais, -100-113; étrangers, 85-93; .total, loi. Tonnages : français, 146-160; étri ger, 132147: total, 135-150.

Pour..le trafic entre la France et ses lonies, l'augmentation est faible de 1926 1927, mais_ considérable si -l'on remonte 1913 : 10 millions de tonnes contre 9 po les bateaux français, contre 6 ■millions ut 5,6 pour les français.

,En ce qui concerne le trafic avec les ptt étrangers, on observe un mouvement invei suivant qu'il s'agit de pays européens hors d'Europe. Pour les. premiers, la- pa dû pavillon national était, en 1913, 19î 1927, de. 15,4, 18,6 et. 19,3 pour cent, pi gression intéressante, mais contrcoalanc par-une perte pour les seconds : 23,6, 2( et 2,01 pour.cent.

En 1926, les manutentions de marchant ses. dans nos ports s'étaient montées à i total de 38 millions de tonnes, qui est pas à 43 millions en 1927 dont environ 40 m lions pour les marchandises transportées pi mff fi destination ou en provenance.de France.

Le .poids, de ces{'dernières marchandis. est à peu près le même en 1913 et. ««..'192' il: en est également ainsi pour le nombre dt ravires entrés et sortis, dans les ports, dot aussi pour, le poids moyen de marehandisi (160 • tonnes) transporté par navire. Le. toi nage total des navires ayant cependant pa. se de l'indice 100 à l'indice 150, on consiax que..le tonnage moyen des navires a a-m de: 50 pour cent sans qu'ils tra/nsportei plus de niarchandises, ce qui fait ressort nettement une diminution de rendement qi explique>. nïieiyç.. qjie. ,j?s, Joyas. ,disçourSj r. 1 crise de l'industrie des constructions n'ava.U dite à ce que le mouvement des marchand ses n'apas suivi la mémo progression av. le développement, des marines marchandes. ■Ceci,:fait remarquer avec raison notr confrère; ne signifie aucunement que non devons ralentir.-notre ■ effort et cesser à construire.

•Un fait qui doit retenir particulièremen notre attention, c'est la faiblesse du tohnag français dans le mouvement de nos port; ' 'Nous avons souvent insisté sur la néces site d'une grande marine marchande pou une grande puissance et pour une puissane coloniale; Le remède doit être trouvé dan une augmentation du. pourcentage, encor beaucoup trop faible (25 p. 100), revenun au tonnage fraiieuis dans le mouvement d nos ports, augmentation à obtenir aussi bis; par un effort constant de nos compagnie de navigation vers un meilleur rendement ■ que par des mesures législatives les favori sont dans une mesure raisonnable pour Icia permettre de lutter' contre la concurrènci étrangère.

Quant à la pari prise par nos' divers] ports dans .le .mouvement d'entrée et de sortie dei navires, le- tonnage de 90 miUions est ré parti, pour plus de la moitié, entre Cherbourg et Marseille (et annexes) et Le Havre avec 21,4, 20.5, 12,1 millions de tonnes respectivement. Viennent ensuite: Boulogne (S) Bordeaux et annexes (3,6), Rouen et anvexes'.(S), Calais, La Roehelle-PaUce, Dieppe, Sète, Saint-Nazaire, Nantes. Il faut noter Je mouvement médiocre de l'embouchure de là Loire, le groupe Nanies-Saint-Nazairc

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si jLâliliSE

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]ct ses annexes n'atteignant pas 17 nullio

}de tonnes.

,s Quant au poids desiiUirclunidi^ci civba

é_ ! quées ou débarquées, nos port<> vu se cla

n. Isent pas tout à fait dans le mcnie oïdi

s. ; Marseille venant en : tête (7,6 mi'hous c

tonnés), puis Rouen et annexes (6,5) et L

Havre, Bordeaux, Dunkerque (entie 4,5 i

11= 4,9 millions). Viennent ensuite Xante

lS Câeh, Sète, Sâint-Nàzair'é, Samt-Loins-di

Rhônç et La- Rocheile-Palicé, ces deus de,

niers devant en/partie leur million de toniv le -. .

an -progrès des"industries chimiques qv u

, ' aesservent-, :s -

■,. L'activité de la navigation mai dune e ,-_ 1927 a donc été satisfaisante. Comme on V te dit plus haut, c'est en prena.it u> e ïh j. grande part à cette activité que rôtie ai me g ment pourra aboutir à un nouveau dételai pement de la flotte, à son -fajeun sse,i cr „ et à une reprisé, si souhaitable, de noti •j industrie des eonsimctïoiis. navales.

'" LE CREDIT MARITIME

.. Vendredi, le Sénat a voté le projet de lo Jsur le Crédit maritime, adopté par la Cham . [bre des députés.

ï- Le HAVRE-ECLAIR, dans un de ses ré î cents numéros, rappelle en quoi consiste h r- crédit maritime :

t\ Aux termes d'une convention passée enlrt [l'Etat, et le Crédit Foncier, cet établissement Î ' prêtera aux armateurs qui veulent construis z desnavires, un milliard de francs, à raison t. de- 200 Piillions par an, et cela à un tauo '. d'intérêt inférieur de moitié au taux réel, sans toutefois descendre au-dessous de 4 . pour cent.. Comme, actuellement, le Crédit > Foncier prête à 8,60 pour cent, le taux serrait de 4,30 pour cent. D'autres dispositions de la loi exemptent de l'impôt sur les valeurs . mobilières les capitaux ainsi prêtés, dispensant des droits de douane. les importations ■ de matériaux destinés à la -construction des navires, et de l'impôt sur le' chiffre d'affaires les achats faits en France.

Sur ces 200! millions prêtés annuellement, 160 ■ seront ■''-réservés ' aux" chantiers navals français et 40 pourront être, affectés à des achàté faits Vétrangerl-au titre des prestations en nature.: ' - - - 1 Tel est l'essentiel du-projet voté par le Sénat. Voyons, maintenant, à quelle situation il répond et comment se justifie le sacrifice qité l'Etat s'impose ci qui ne sera pas inférieur à 25 'millions par an pendant 30 ans r

Le tonnage actuel de notre marine' marclutnde est dé 3.400.000 -tonneaux sur lesquels 800.000<■ représentent des navires âgés d.e vingt ans au moins .et;bons à remp'acer. Or, tandis qu'avant guerre, nos chantiers . construisaient par un 150.000 tonneaux, nous sommes, tombés à 45.000 en,' 1927, et si la marine de guerre ne leur'avait jassé des commandes assez importantes, ils ne travaillerdient pas au quart de leur faculté de rendemiit'. Encore■ oiû-ils Mténni, lors de la baise du franc, dès commandes de l'étranger oui ne se renouvelleront sans doute pas. Si donc noits voulons sauver',d'un marasme mortel nos' chantiers navals', si. nous-vourons garder à. nôtre pavilUon les 42 pour cent de notre trafic qu'il assure actuellement, le seul moyen c'est de rajeunir notre flotte de commerce. '--'' ■''■''

LE ROLE PUBLICITAIRE DU PAQUEBOT

MER ET COLONIES,- sous la signature de M. Puits-Martin, nous evpose une idée très ingénieuse sur le rôle publicitaire du paquebot et lès profits que pourrait en tirei nôtre industrie touristique : •

Avec les idées fausses que nous professons sur l'étranger et sur nous-mêmes — quand idée il; y al ce qui ntest pas le cas général — nous avons tendance à nous imaginer que la-France exerce sur l'ensemble du monde une attraction,: telle que seids ne 'a visitent pas ceux:-'à '■ qui'.la possibilité n'en n'a pas été offerte.

,; La vérité est tout autre : Les Américains arrivent en grande majorité en Europe sans savoir exactement où-Us iront. Ils sont extrêmement sollicitée' de toutes parts, sinon inondés d'une'publicité si-intense qu'elle finit pur avoir pouf effetdë les troubler dans le choix de leur destination: ''■•

Soi'u a- iajj it, nom ne cm nci, p or. ne doit pas t,c t<u,ser de (c itpétei, < viie situation pen fcvhèi emait j nvilégn En Am&i tai'c la vvMkcite est, comme d'aincns, ILOTS de pm, et seuls les élêm ai'i déposent de t>èf> laïqes ressources cr ct"t de la fase uti'emcit. C'est poiu nos concuri ente, depuis longtemps eonv uw aur les organisme? isolés, quels q soient, ne sont imllemcat outillés poui t dans cet oiâie une phice ut de, se sont g péi. Les inleicssés diiectt, e'est-à-dhe Compagrie? de tiensvorts maritimes et Wen-, l'indvstue hôteheie, les giandes lions bolnêaiies et le comm"ree de luxe même, ont conjugué levis efforts en vue bloquci leur a et" on yblieiwi e de l'ai côté de l'Atlantiqi-e

Chez nous, avec not/e individualisme t cent, iicn de semblable. On a peisisté, com ne ailleui'''', dai s le cystème du. « c cm pour soi » qui, dans l'oidie qui n oceuft lo, aboutit à une déployable méi aile, laauelie n'est certainement pas p lien dans le détournement, à notte prt d.cp, depuis que'ques années, d'une paît table et v^'ble de ee bienfaisant affhu A défaut de l'incapacité, défiaitioe ou. n que nous moi quons dans l'action collecti en ce domaine, noi's aurions un moyen canaliser en notre faveur une naît de riot icmcnt Ce seiait d'organiser, sur paquebots, une propagande' énergique, b comprise, inibue des procédés modernes par coitsêqvent, à même de capter, en favt âe notre pays, la part maxima de cet t ment dont il recherche, à juste titre,, la nue.

Mais à quel oiganisme pourrait être a fié' le souï de drainer vers notre"pays ce riche clientèle des touristes ?

Un effort a été accompli en cet ordre : a consisté, de la part de la Compagnie C flêrale Transatlantique, à nettre à la d position de la propagande touristique — "espèce de l'Office national du Tourisme un local d? luxe sur chacun de ses gran « liners ». Ce local, il n'est pas inutile le souligner, vaudrait, s'il était affecté un appartement de première catégorie, 75 à 125.000 francs, suivant le navire. Ce l vraA dire, un joli cadeau dont il favt 1 nercier l'armement.

Il est déplorable qu'un semblable sacrifi l'aboiitisse qu'aux constatations auxquell st amené quiconque a examiné d'un c quelque peu averti les modalités d'après le fuelîes s'exerce cette action. Elles sont n c-ulement nulles, mais lamentables et jrésentent dans des conditions telles qu e,-ait préférable de supprimer cet orgaalsn Siitôt que de tolérer son fonctianneme jlvs longtemps sous la forme dans laque] l se montre. Celle-ci se résume ainsi : D 'out de documentation, tenue miteuse c vreau, voussière et, pour couronner l'éc ice, direction confiée à de malheureux je 'es gens tout à faiti nexpêrimentés, miser tlcmcnt pays -et, manifestement, parfait icnt étrangers à la mission cependant mportar.t qui leur est confiée. Cette ignorance est, au surplus, excusabl tant donné qu'on ne peut savoir ee qu'c a' lias anpris, ni ce à quoi on n'a ■jama té préparé. Etant donné le sac} ifiee consenti par U 'compagnies et, en particulier, par la Con agnie Générale Transatlantique, il sera ésastreux que nous fussions les seids à % oint tirer profit du facteur qui nous et ffert dans un ordre intéressant la collet vite française tout entière.

Certes, les résultats jusqu'ici, obtenus n >nt pas bi illants, mais il suffit sans dont 'améliorer nos procédés pour que leur rer 3ment devienne plus satisfaisant.

Tout d'abord, le rôle qu'a à remplir l hecteur de cette Agence est assez gros d nisêquenccs favoiables, assez Importan nw qu'un cliaU judicieux préside à sa de gnation. Jl faut là un spécialiste du ton sme, parlant l'anglais comme le français jssêdant à fond son sujet, à même de ré inère à n'importe quelle question et d ir/puyer sur une documentation solide sus ptibie d'être distribuée. Ce n'est pas ei lyant 500 francs vor mois un jeune hommi nvr occuper un poste sur une ligne le con lisant à un pays QÙ on donne un dollar 'st-à-dire 25 francs, à un porteur de baga s et deux dollars, c'est-à-dire 50 francs <vr la moindre course en taxi dans les ruei

Kcvj-York, que l'on poun i a compter avoh

lit, l'homme « idoine s Un collaborateur us ostîc catégorie vaut 50 a 75.000 /) ailes

zadiesse la a la c itatèle amei icuiw, c' ut donc <"à l'ainéiicaine » qu'il faut émisai its les choses. Le titu'aire de ce po-te ne d nt être dans son bateau qu'à des heures dêt oî minées, annoncées, et où il reçoit. Le ie 7i_ du temps, sa place est ailleui s elle ils l'ai mi le? psisasgers ; il doit les abord nr caubO avec eux, vanter la Fiance, ses i u- tiaits, établir des convictions. Ne dècideia es il, au cours do chaque tiaicisée, que <. r- ou vingt passagers à faire de notre JM a- l'objectif de leur landonnée, que les fre i. de l'Agence sei aient dejà payes, non p ie directe/tient mais indirectement, comme e( re a'ailleuis son rôle et son but.

L'Agence doit, en même temps, lie faisa r- en cela, au surplus, au'imiter ce qui se pas % ailleurs et suitout en Amérique, procid x- cotcramment et regvlàrement à une dist i$ bution de tracts dans les cabines, tracts coït j. tamment renouvelés et poi tant, non seul tr ment sur le tourisme métl opolitain, mais e. (. le tourisme nord-africain et le touiisme e ). lomal français. Elle doit être munie de to, te matériel de diffusion voulu pour que eelu 7 ei inonde le navire.

t, L'agent en question, s'il n'est pas un hon e me dv moiide, polyglotte, vivant avec l « passagers, pieiaint part aux réunions moi s daines et y tenant sa place, n'est pas n personnage « idoine ». «j Un excellent moyen de propagande toUri r tique nous est offert, sachons en tirer 0 . meilleurs fruits.

' UN PORT QU'ON NE PEUT FERMER

La VIGIE MAROCAINE publie la not

s suivante, concernant le port d'Agadir, not qu'elle fait suivre de commentaires de IV

. Léon "Corcos :

< Le lieutenant-colonel commandant l territoire tient à attirer l'attention des in téiessés sûr le caractère provisoire et rt vocable de la réglementation des. opération de commerce autorisées pour le port'oVAga

\ dir.

c En particulier, l'autorisation accordé par la note résidentielle du. 10 janvier 192 aux commerçants patentés* depuis plus d'u' an à Mogador, de venir commercer à Aga dir, ne doit pas'être considérée comme défi nilioe. Elle se trouverait supprimée éventuel iement par la fermeture du port d'Agadir

, qui n'est ouvert au commerce que temporal rcment. >

Voilà, pour les « intéressés », une douchi froide...

Il est vrai, qu'à chaque étape des arrêtéi résidentiels, le caractère provisoire de l'an veriwe du port d'Agadir était souligné Mais cette restriction ne s'accordait guèrt avec les faits, qui la précédaient, car l'on verture d'Agadir avait été enregistrée paî M. Steeg, dès la ■fin,de 1926, et avait été plus tard, promise officiellement.

Cependant, le public, raisonnable, voyait dans les restrictions du Résident, de saget mesures pour éviter la ivée, étant donné lei conditions spéciales régnant à Agadir.

Par la suite, le publie constatait avec pla.isir les étapes successives établies par la Résidence, vers le but en vue : de p us grandes facilités de commerce par mer; l'installation de commerçants patentés de Mogador et des Compagnies de navigation; délimitation des teiTains; traoaux de port et de route, etc..

Les personnes susceptibles de travailler utilement à Agadir s'y sont installées dans les limites des règlements; non seulement des Mogadonens, mais de fortes maisons de Casablanca, de Safi, voire même de Mazagan..

Or, pour s'installer dans un ville, il ne suffit pas d'y aller. Il faut des locaux, des logements, du mobilier, des employés, etc..

Là où ees éléments sont rares, cela coûte cher, 'et de gros frais ont dû être consentis par les intéressés.

Leur dire, du jofur au lendemain : t Allezvous-en ! s ne serait ni équitable, ni logique.

L'auteur de l'article examine les perturbations économiques et même politiques que, selon lui, provoquerait la fermeture dû port d'Agadir.

Les récoltes dans le Sous, si abondantes soient - elles, relativement, suffiront - elles pour le ravitaillement des Soussis et pour les semences pendant l'automne et la saison d'hiver prochains ?

Oublie-t-on que les Soiissis étaient affamés, que les pluies dans leur région étaient

t, Umaviti., que o'-st grâce a la pu voyance n Résident et a la iichcs>,e du sol que les t semmeements i esti eints ont produit des i- LWtots merveilleux,, paî compaiaison a t superficies ^semmeées, mais tiès Ihm - commet oidUtê de pioduotibn ?

Et s'il se produisait cneoiç des peiun t de séehei eese, au commencement, au mil ou à la tin de la sdismi cultiaale, ne p . voit-on vas les paniqueb et la cheHé qui . lêiitOtei aient 9

Fcrmei ait-oa le poit maintenant pour

, iou%rir a nouveau ?

. L'effet moi al de la fermetuie et de t

conséquences seiait des plus regrettables.

« faut bien connaît 1) e son Mai oc pour pouvt

mesurer adéquatement Vetenéue du mal q

seiait à craindre comme conséquence d'u

pareille erreur.

Et au point de vue économique génên quelle justification y a-i-il pour ten^r enco fei mêe cette belle région, si pleine de pr m,C"^es, pour empêcher les touristes de pr fiter de ce beaii et sain eHmat, de ces rt sources mei oedleuses de tourisme, la ié ï sation de ces brillantes possibilités cuit laies, de ces. champs iwt/veam, pour la p tite colonisation, la eidtvre dv bananier (J Guillemet a estimé à 200.000 francs le ra poit annuel d'un hectare comptante de 6i ndniers) ; de le tomate (l'un des » eveni principaux des iles Canaries) ; d'arbres fru liera (les oranges de Taraudant sont les pli suemdentes du Maroc) ; la plantation intei sive des oliviers (les oliviers"centenaires dat la région de Taroudant sont des ntei veilles) d'amandiers, de caroubiers, de l'arachide, c l'ananas, du sisal, du, coton, du tabac, etc Nous laisserons de côté la question m nière. Nous parlerons seulement d'industrh immédiatement réalisables : les pêchei ie quel-bel avenir elles offrent I Les tannerie les huileries, les briqueteries, les vers à soi' etc., etc..

Et l'élevage ? A ne mentionner nue l chèvre, qui,, dans le Sovs, est bien dans so C tment. Et alors J

Non, le port d'Agadir ne pourra pas êtt fermé.,Sa porte, à demi ouverte, s'élargir progressivement jusqu'au jour où elle pourr être grand'ouv&'te. ,

' x "L:S.'

-. . — « .«liam™

Les Départs ^Hes Arrivée:

NAVIRES ATTENDUS

AUJOURD'HUI :

Gouverneur-Général-Chanzy (Compagnii Générale Transatlantique), de iMarseille avec passagers et marchandises diverse! (Gare maritime, Quai Nord). ■ Mustapha II (Cie de Navigation IVLxte) de Port-Vendres, avec passageis et marchan dises diveïSbs. ><-Graïa Maritane? Quai Sad)

Ville-de-Bastia (Gontrand Frères), de Caej et le Havre avec marchandises diverses.

Sidi-Brahim (Société Générale de Trans ports-. Maritimes à Vapeur), de SîarseîDk avec passagers et marchandises- diverses (Bouée Sté Générale Ouest).'

Mécanicien-Moutte (Cie Ce Nav'gatîor Mixte), de Nice avec marchandises diveises

' LE 18 :

Goucerneur-Général-Jonnart (Cie Généra b Transatlantique), de Marseille, avec pas ?agers et marchandises diverses Gare Ma ritime, Quai Nord). ,.

EUBiar (Cie de Navigation Mixte), de Marseille, avec passagers et marchandises diverses. (Gare Maritime, quai Sud). 1 Tordis (Sté Pécampoise de Navigation), d< Marseille, avec marchandises' diverses.

LE 20 ;

Timgad (Cie Générale Transatlant.que) le Marseille, avec passagera et marchandises diverses. (Gare Maritime, Quai Nord),

Gouvemeur-Général-Cambon (Cie de Na /igation Mixte), de Port-Vendies avec pas sag-ers- et maichandises diverses. (Gare Mantime, QuaL Sud).

Martinique (Cie Générale^ Transatlantijue). de Marseille, avec passagers et marmandises diverses.

Smaland-(Sté Alg. de Houilles et Agglo nérés), d'Alexandrie avec marchandises di/erses,

Condé (Cie Havraise Péninsulaire), di ■favre avec marchandises diverses.

Moulouya (Gie de Navigation Mxte), df Marseille avec marchandises diverses. -CaUnna-Geiotimich (La Mercantile), d( '.aleime avec marchandises diverses

LE 21 : Qôuvehieur-Gênéral-Chanzy (Cie Généra* e Transatlantique), de Marseille avec pas3a fers et .marchandises diverses, (Gare Mari ime, Quai'Nord)

LE 22 Miha.no- (Cie de Navigation Mixte) dt

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Maisci le avec ppseagers et InnehïbdlSeg

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Espagne (Sté Générale de fijmspoits Mitt

Mitt à vapeur), de Marseille avec pltim■

pltim■ et mâichandises diverses. * t>

Charks-Le Bmghe -(Sté Fécamp»fêe He

Navigation), de Marseille, avec marckàndl—

marckàndl— diveises.

ii LE 23 :

Gouvi>')bb't!>-Gcnerol-Tinna.n. (Clè de" "îftvi"" .cttion Mixte), de Peit-Vendrei a\ee„j?*M»^- •é ' fers-et marchandises diverses. (Géf e* SforittIA e, Quai Sud) '" - *

«c LE 24 ",','' "

Sivnatra (Sté Algérienne de "Bovillei it

er < agglomérés). d'Hamtenu^ avec* marthanhses, diyeises. v * -*''

7 LÉ 27 : ' %

e Bioholm (Joigeii Petersen, agéntl, d'Àri■r

d'Àri■r et Casablanca, avec -ftiSRjhRMiies^ttitisfes. '- «' >

U' LE 2 AOUT :

Tenerissa (Sté Alfe d*> Houilles «t Afcglo„

Afcglo„ nerés) de Dunkerque a^ec marckandlsi» diverses. ' ' {

\ LE 10 AOUT :

1 Yalou (Messageries Maritimes), de Duil*

Î erque Anvers Rotterdam et Londres,'âv*»

t narchandises diverses

i DEPARTS PREVUS

POUR AUJOURD'HUI : _ ' Mihana (Cie de Navigation JtixteJ, nour vlarseille, avec passagers et marchandiMt hverses, . '

Misty-Lau) (Worms et Cie),,pour Tunis, Alexandrie, ConStantinople et Cbnstfin^a. .vec marchandises diverses. '

Cartennée (Caboteurs Algériens), pour T4ipsa, Cherchell et Ténes, evee marclUndiié» L1* erses

POUR DEMAIN :

Gouverneur-Général-Chanzy (Gie Géoérie

Géoérie pour Marsdîl*," A*«fc

1 passagers et marchandises dïverie'S.,'. f^,

Menhir-BrOz (Cargos. Algériens), popr

Iran et Rouen, avec marchandises drteri^t.

" POUR LE 18 : . |>

Sidi-Brahim (Sté Générale de TrMiSJortfc

Maritimes à Vapeur), pour Marseille, «Vie

mssagers et marchandises diverses. *" l J'ù

'Mustapha II ifiis-éi Navigâttert <!!&&),

11 leur Port-Vendres avec ^passagsr* #'«**-

handises diverses. , - r *- ■>«

xMars (Cie des Affréteurs Français), JHjjir

a Côte Est, avec marchandises dtyéJSês.'V'

POUR LE 19 : - ,,. >

Gouvemêùr-Gênêral-Jennç,rt (Cie Geaa-r aïe Transatlantique), pour Mariâlfe/-if*éj j&Ssagers et-marchandises diverses.' '"'' Tordis (Sté Fécampeise de <<K*vte*Hflfo),, tour Saint-Louis, Sète, Marseille, ftjrçé,^'- '■ verses marchandises, " , "'' '"Jl

POUR LE 20 : - ,X

El-Biar (C^e de Navigation Mixte), fiwiï Marseille avec passagers et marcbandlseà-alreries. *- > ;. */, „■»• -"*

Innerarder (Cie Venture Wé'r> Agefet^'K jouri South&rapton, avec raarehahdil^r, ju* erses. , * t ^ «-. " * A ,4f

SmaloMd (Sté„ Alg.' de Houilles et Agok>- néfés), pour Anvers, Hïnn'bDnrg $; l£~Sç]jB» linavie, avec -marchandises diverse».-; ■ *$ - - Viïlv-de-Bastia '(Gontrand J&T5K!»V$<&* ijaceio et Bastia, avee marchfinÉies, *dl'eises - % s, <.

Caterina-Gerolimich (La Mercantile), feojr •lew-York et Chister avec inaTefcahmsé* àierses. r , % i. v '.£

POUR LE 21 i \ ,r" ; '

Timgad (Cie Générale Trans*tlantii}uty, tour Marseille, avec passagers et march^- lises diverses. ' " "://'"

Martinique (Cie Générale. T*«isitt*n,K[ue), pour Marseille, arec passagersï©tïm*r-' handises diverses., , - , >',»..*,"• ^ A

Moulouya (Cie»de Navigation Mixte.), .pWt Marseille, «vec marchandises di)iër«M.v, ' %

Gmverneur-Gènéi'tU-Ccmbon {(Bie Vfe; N*$H;ation Mixte), pour ?Port*Vendrj|8i'-«i*«* §ê,vsagers et,marchandises div.èrsas. ' ". > „,«,V

Mécanicien-Moutte (Cie de N&vigiti&i ilïjite), pour Nice avec marchtodftei/SÏ/erSes. , , f -p-\""~ *, "

Condé (Cie Haviaise P^éninsu^iirfe)', jjbjwf Vlarseille et Madagascar, avec - nia)»h»h!s*f»- Hvorses. ' 'i, "' \ ' *>

POUR LE 22 : '7' '"'il"

Saint-Tropez (Cie Générale Trângailéttljik lue), pour Nantes,,-avec- maïcbJ>?idîSei? âp/erses. . .. _,"'>" > •}

POUR LE 23 : - . . ,"A

Ohio (Cie Générale Transatlantique)., éôtirjran, Bordeaux, Saint-Nazaire et,'NapjÊ«, tvec diverses marchandises. ' ' J \

Miliana (Cie dé Navigation .Mixte),^pôiir Marseille, arec passagers'et marchandise» h\erse3. , ,, t,_, ,.. s;<*

Espagne (Sté Générale de Transports }î&- ■itimes à Vapeur), pour Marseille jiwc'p»- agers et marchandises diverses. ïLI.-»S POUR LE 24 :

Sumatra {Sté Algérienne de Souille** «t agglomérés), pour la Chine et-,lt ^VffSB, ivee marchandises diverses. ?. ', , ,r^

Charles-Le - Borgne (Sté Pécâmpoise>de Navigation), pour Saint-Louis et Sète, «^e narchandises diverses. ^ t,-.**

LE 25 i

Govvenieur-Général-Tipraan (Cie 'de |fcr viçation Mixte), ppur , Port-VenUrts «VfC /assagers et marchandises diverses.i, ? j,

' POUR LE 27 : ^ ' )"'

Brchobn (Jgrgen Petersen, agent), B»ûr Cunis et les poits de -d'Italie avee Marcnanliges diverses. , s ^. T,

POUR LE 2 AOUT : - , * . Tenerissa (Sté Alg. de Houilke et Ag'fieaérés), pour la Chine et le Japon, 8>vefi-»«rhandises diverses. u •-, - î£&, -

POUR LE 11 AOUT : ' ..«

Yalou (Messageries Maiîtimes)- pour E»)H^aïd;

E»)H^aïd; SaïgoiL' eh«*gh'ài K4>S»,

fokohama, .Vladivostoek, avec ptatchàndié^l

liveisag. , ^ r t .- , . „«

-*>*-> ,1


Réquisition

RÉQUISITION: DE NAVIRE. — NAVIRE -COULE. — INDEMNITE DUE AU '(PRESTATAIRE. EGALE A-LA VALEUR AU JOUR DE LA REQUISITION C'est au jour de la réquisition que doit s'ap' prieUrla, valeur d'un navire réquisitionné Jtï'eoidé-an cours des hostilités. L'indêm.wAti dite! au prestataire doit être faite à la .'■valeur 'du navire au jour dé la réquisition. •',''■« •• (Audience solennelle)

Compagnie Française de Bateaux à Vapeur •',:' PmiÙBB^Baltiq-iie, vapeur'* Loire > <:':lc.tà,ïèMvnistr&dè la Marine Attendu/ quoi la Cour de - Montpellier par l'effet.del'arrêt de renvoi de la Cour de CawàiSon du 2.5 ! janvier 1Î927, cassant, l'arr^dTla.^ujrd^ix/du 12 juillet 1923, se trouve ' régulièrement saisie de l'instance d'appel forcée par la Compagnie FranceBaltique à- l'enéohtre du jugement - rendu entt^ parties, le -22: juin 1922 "Far lé Tribunal ci^d^^Ma^seÛle:- '; -'-'''.v. =îl&itenduJïûe'ie. tribunar à fait lune exacte appli«tiç>n -.deg;lrrègles gui doivent être suivesëtf!jal'.matière^Ique^là Cour ne peut ^itte.'maintenir^ en .principe la décision qu'il ^^CT^ue,.'--"fi^nt'Vâa;.;jôuri'''dej lày réquisition ■jjj|£a*à§e\:hlaquelle;~iï l*aut;se placer pour apprécier la valeur.dp vapeur, « Loire », ré9»}sjî^nn$ le'i^J^iïle^ll916 à Savone et ^u)#pàr Tennemteïft: 5 septembre 1917, à r^(i^':-d*''lV#er •Bianehe; •?la^nd$-fa:e^ de la loi du

S juiflétÏ877-mentionne que toutes les prestations donnent à des indemnités représentative déjlèur valeur,et qu'en matière maritime 'v.sp^eialément'.l'évaluation dé l'indemnj&:'estll$iteiàur le ;vu et 'l'état du navire, art/67-etl72 dû décret du 31 juillet 1914; ; ..'A'f^nduj'd'autre part, que ni la loi sus■visé4'-'ni>îes''lois et, décret' postérieurs, étaMJ&tât' les;^rèjjjflçsi applicables aux réquisitionj->~4e>nâylrés n'ont! envisagé deux sortes dè*-T<quisition,; Tune relative à l'usage, l'autre relative, "à;.lapropriété;

1 Attendu'gue,la nature du droit dont dispose/ l'Etat, à cet. égard s'oppose à l'admission de cette ' double conception ;v que l'Etat par. leïf ait .nlême qu!il s'empare des navires nécessairesj-àla défense nationale, acquierts ipJQcfafio.sur.:ces.navires a une main-mise -tôJs^veÇ. absolue';' ; qu'il, peut lés affecter à ■foflivlts.'usag'ësyqu'il' juge utiles, en disposer s«tejî^se'8.;'be^6hàs, les conserver ou les dét'ni.jr;w;!;e.tiTO*)ft^^^^ gré, par

èxea£ple_:"-i-.i*4èiitap<Se'" .d'un ,port si lia sécurité dèïjèelport 'l'exige; 1 ■•'-::.-."■■,;■.

il;!l'A^ndû.\:par^'suite- ^ue' l'Etat, se trouve .-Sïr^ti*'':iéipài^ent-;d,utt,-';.véritaWV droit de ^ropriétt-sur'ië'navire; àvecvtous les attri.iùt^^uf0v^^;'Wlé-:r^équisiUonne, et que c^ék.i^çe-iîoar.-flù ia?pàrtie [Réquisitionnée !B^l-tro,ùye déj^^éd^ yôue l'IUôit s^pprécier l^fcdéhinlté' .dont ' l'Etat _ést. Icbràpàtible vis.'■ià^is'-'^'eÙêi'r.'iiv-ïé' navire-n'est'pas restitué;

^^ttendù'ld'aiUeûrs.gue lâ'Cômpâgnie Fran,-|^^âiigué''-ne7so^ la Cour

tirj^inè" éôâtëstatîbn? ;surfié. point'; qu'il ne Sr«îje! donc ' plus .&u'àî'.- déterminer le montant Ke^f înijeninjté ; i laquelle la. Compagnie appelante peut légalement prétendre;

.'■ attendu' que le; tribunal, a fixé cette indemnité à..500,000 .îranes, mais que la Cour ;iê:! saurait, sans tomber sous l'arbitraire, •maintenir ou - "modifier l'appréciation des premiers ijugès, ni apprécier d'ores et déjà dans quelle.jmesurè doit être admise la somTne/de 21225.000 francs réclamée à ce titre par la France-Baltique-eh représentation de "la Valeur de son bateau coulée que la Cour n'a pas en l'état des éléments suffisants et les précisions -nécessaires pour ' statuer en pleine connaissance dé cause; qu'en ces matières .spéciales, exigeants des connaissances 1.techniques!alors que les intérêts en jeu roulent'sur dès sommes considérables et que la .différence entre l'indemnité réclamée et

laritime

celle offerte, dépasse 1.900.000 .francs, il! paraît, indispensable, dans l'intérêt d'une bonne administration de.la justice,, de confier à des experts techniciens particulièrement compétents, le soin de rechercher dans quelle'mesure les éléments de décision ■■ invoqués par les parties et ceux dont à fait état le tribunal doivent être admis et. dé les charger de déterminer l'état du vapeur < Loire ». au moment où il a été réquisitionné, 14 juillet 19i"B, enfin d'estimer la valeur à cette date;

Attendu qu'il convient de donner acte aux parties qu'elles sont d'accords pour fixer à 27.227 fr. 30 la valeur du charbon et des matières consommables, somme sur laquelle un acompte de 27.000 francs a déjà été perçu par la Compagnie ;

Par ces motifs et ceux non contraires des premiers juges, la Cour: Ouï le ministère publie en ses conclusions verbales et motivées et conformes; après en avoir délibéré;

Vidant son renvoi au Conseil:

Vu'-l'àrrêt de renvoi de la Cour de cassation dû 25 janvier 1927;

«Ayant à l'appel principal de la Compagnie France-Baltique et à l'appel incident de l'Etat'.t'el égard que de raison;

Réformant partiellement le jugement rendu entre parties par le tribunal civile de Marseille, le 22 juin 192, statuant à nouveau;

Dit que l'évaluation du vapeur « Loire », coulé par l'ennemi le 6 septembre, doit se faire au jour de sa réquisition, 14 juillet 1916;

! Et. avant- de statuer au fond sur- le montant de l'indemnité à laquelle peut légitimement prétendre la Compagnie FranceBaltique," pour perte de ce navire, dit qu'il y a lieu à expertise; ' Nommions, en conséqupnce, experts en la cause, * faute x<ar les* parties de s'entendre amiablement dans le délai de la loi; MM. Flaissier, Leverne et Le Chatelier, tous trois experts maritimes, domiciliés à Marseille, et leur donne mandat de conclier les parties; à défaut de déterminer ,1a valeur du vapeur « Loire » à la date de sa réquisition, 14 juillet, sur le vue de l'état descriptif dressé au moment de sa prise de possession par l'Etat;

Dit que l'indemnité représentative de cette valeur sera fixée en tenant compte de la valeur réelle de ce navire, abstraction faite de tout gain ou bénéfice résultant dé la hausse des prix, faussés soit par la spéculatîon ou l'accaparement, soit; par l'exercice même du droit de réquisition; mais en faisant état de cette hausse dans la mesuré ou elle est, le résultat de circonstances économiques,- naturelles et générales, et ' où elle peut être considérée comme 1 normale; '

Autorise les experts 'à recueillir tous renseignements nécessaires à se faire communiquer par îes parties tous documents, correspondances, factures et livres de ' comptabilité utiles à l'aceomplisement de leui mandat; '

Dit que les experts procéderont contradictoiréméent à toutes les opérations en présence des représentants des parties ou eux dûment appelés; qu'ils prêteront serment préalable devant le président du ribunal civil de Marseille, .ou son dévolutaire, que la Cour commet à. cet effet, et qu'ils dresseront dans les quatres mois de leur prestation de serment un rapport contenant leur a!vis motivé sur .la valeur du vapeur < Loire > "au 14 juillet 1916, rapport qui sera déposé ' ou transmis au greffe dé la Cour d'appel de Montpellier e$ sur, le vu duquel il s«ra ultérieurement statué ce que de droit;

Dit qu'en cas d'empêchement des experts, ils seront remplacés par simple ordonnance du président; de la première Chambre de la Cour ou du magistrat appelé à le remplacer;

WWWWWWWWWWWWWW—JWJW» WWWWWWJWJ

Donne acte aux parties qu'elles sont.d'i eord pour fixer à 27. 227 fr. 30 la valeur t charbon et des matières consommables' êx tant de la réquisition, somme sur laque la Compagnie France-Baltique a touché i acompte 27.000 francs;

Rejette, comme injustifiées, toutes, co clusions contraires des parties;

Réserve tous les .dépens, sur le sort de quels il sera statué par l'arrêt à interver sur, le. fond.

Président: M. Ricateau, premier président ' Avocats: M' H. Guibaul, du Barreau d Montpellier, pour, la France-Baltique ; M Estier, dû Barreau de. Marseille, pour 1J Marine.

— . a»» ■ — '''.'.

Les Evénements de Me

TOULON. — Après examen du dossii de l'abordage survenu au large du Cèpe près Toulon, entre le « Gueydon > et le vo lier < Aiglon », appartenant à M. Santin armateur à Marseille, le ministre de Ha m: rine a décidé, à titre exceptionnel et biei veillant, que la marine conserverait à s charge la dépense à laquelle donne Hieu réparation, par les soins de la direction di constructions navales de notre port, des av: ries subies par le voilier, soit 12.000 fr.

LONDRES. — Le trois mâts-barqu

< Bonne-Veine », déséchoué après le déchai gement de son lest de sabCe, est parti d Cap Haïtien pour Fort-Liberté. Comme navire reposait sur un fond de sable, c pense que la coque n'a pas souffert.

DJIBOUTI. — Le vapeur français < ET trecasteaux » est arrivé hier ayant le fe dans la cale n° 2. Le feu continue. La ca contient un aéroplane, 22 autos et des cais ses de verrerie. Les autres cales.n'ont pt l'air d'avoir souffert.

LONDRES. — Le vapeur < Vi$le-de-Mai seille > est arrivé à Aden le 5 juillet.

ELESSINGUE. — En aEant d'Anvers Rotterdam, le vapeur français « Bourges a abordé et endommagé la bouée du chena près de Zootelahdl

St-PIERRE et MIQUELON. — Le voili* « Marite » vient d'arriver aux bancs avf l'équipage du « Saint-Clément » qui a cou' à la suite d'une collision ' entre tes deux bi teaux sur les lieux de pêche. Le € Sain Glément ». a coulé. Un homme a -été perdi Le < Marite » a des avaries à l'avant i une partie du gréénient est rompue.

LE HAVRE. — Le vapeur norvègie

< Torlak-Skagland » a heurté le quai t s'est fait une voie d'eau que l'on a pu avéi gCer avec un paillet.

— Alors que les flotilles quittaient, ,1 Havre, le-tdîpillèur * TrfiïBb'tftâriè S & hiûi té le quai et s~'est fait une forte ' déchirur Il n'a pu -reprendre la -mer.'

■' LE 'HAVRE. —.Les-travaux de remii à flot du^ paquebot < Hoe'do » ont été cqï fiés à une société anglaise qui a déjà pr< cédé au relèvement du < Meduana », de 1 ; înême compagnie, chaviré à Newcastle, c fseon semblable. Les travaux vont être pn chainement' entrepris et auront une durt de 3 mois.

SAINT-MÀLO. — L'homme du « Sain Clément » qui s'est noyé est un ^mari; Louis Marsouin, de Dinard. Un autre m: r'in, Ce pêcheur Loequin, de Pleurtuit, ei tombé accidentellement du. « Notre-Da'mi de Bizeux » et se serait noyé.

TUNIS. —; Pendant' qu'on la remorqua à La Goulet'te, une péniche de l'entreprii Guido Montéfiore do Place, s'est remplie « a coulé avec 31 tonnes de charbon. Ayai chaviré en coulant, elle s'est vidée et remonté la quiïle en l'air. ,

FORT-DE-FRANCE. — Le vapeur frai çais « Linon » est arrivé avec le feu dan su cargaison. On a pu l'éteindre avec de lances et par injection de liquide fumi gène. Les dommages ne sont pas considéra blés.

ANVERS. — Le vapeur neige « «jpitai r.e-ILaquer », venant de Bône avec des ce rcales, s'est, fait des avaries au frein tri berd du guindeau en évitant.

— Le vapeur français < Criton », venan de Buenos-Ayres avec dés céréales et de marchandises diverses, signale qu'il s'esi échoué à plusieurs reprises dans ce der nier port.

BREST. — Par suite de la brume, lé va peur anglais < Neville » a touché une roche au large d'Ouessant. Il est rentre t Biest avec son étrave défoncée et une. im | portante' voie d'eau.

ï Les Dépenses

He _ * «*

in Les oapitaux laisses en Fi-anoe par k

n'agissent pas seulement sur notre

: 1" toute une industrie, celle de l'hôfc

loppement eonstltue un accrois

s- Mais ce résultat peut-il être

ir tien de I amodeste maln-d',i

ment do nos ruines et la

terres et de

B ■ o

Nous avons recherché, dans un article pré

1 cédert, quel pouvait être le montant des dé

pensas effectuées eu France par les étran

gers. et nous avons cru devoir nous arrête

p au chiffre de 5 milliards de francs.

- Quel intérêt présente cette recherche ,?',Oei

intérêt est de deux sortes, très différentes

ir quoique très souvent confondues.

*' H y a l'intérêt de la balance des comptes

[ avec tout ce qui s'ensuit, cours du change

,- redressement du franc, etc. C'est à celui-ci

l_ qu'on-pense tout d'abord.

a Mais il y en a un autre : ce sont les proa

proa

>s fits que l'industrie touristique peut procurei

i-: au" pays.

, $ * «r

e En ce qui concerne la balance des comptes, ~ les dépenses des étrangers s'ajoutent évidemle ment aux autres éléments de l'actif, exporn tations de marchandises, intérêts des capitaux placés au dehors, etc. et fournissent, par i- conséquent, une précieuse ressource pour u combler le déficit qui pourrait résulter des le éléments passif, importations, emprunts, etc. ~s Toutefois, il faut considérer que" cette créance sur l'étranger est en partie annulée par deux catégories de la dette do même nature : k 1° Il faut déduire les dépenses des voya> geurs nationaux à l'étranger. Généralement 1, pour simplifier, on soustrait le second chiffre du premier et on n'inscrit que celui-ci avec r l'indication : ■ chiffre net. C'est ee qui a 'été c fait notamment dans la statistique française e donnée ci-dessous. Mais «e n'est pas une sim." phlfication à recommander, car, à soustiçïire i. un incertain d'un incertain, on ne >fiÎK st qu'augmenter l'incertitude finale. -\

En tout cas ce chiffre n'est pas néglig'ean

néglig'ean -car quoiqu'on dise que le Français'', ne

'•* voyage guère ou du'moins ne sort guère de

'" con pays, en fait les touristes français à

l'étranger sont de plus en plus nombreux

- ez la seront surtout quand ils ne seront plus î. entravés par la dépréciation-du franc. Dans

l'article de M. Meynial'cité ci-deâsus, -ces ie dépenses sont évaluées à 500 millions ; c'est, t" je crois insuffisant.

'* 2" H i&udrai* déduire aussi les envpis le d'argent qu'une autre catégorie- d'étrangers, i- .celle des travailleurs.résidant en France> e font à leur famille laissée au pays. Car le

flot des étrangers se déversant en France est t- formé par deux courants qui,- en ce qui conl' cerne la balance des comptes, ont des effets + précisément inverses — ceux qui .viennent i- pour,dépenser leur argent, les riches, et ceux

qui viennent pour en gagner, les pauvres, i t Ceux-ci consomment aussi mais ce qu'ils .e consomment ce n'est pas avec l'argent ga'* gué en France, c'est avec-ùeur salaiie. Et * une grande part de ce. salaire ils l'envoient

chez eux, hormis ceux qui ont amené avec

eux toute leur f amille, mais ceux-là sont peu s nombreux. Il y a donc ici un contre courant s qui va en sens inverse de celui dû à la pré-

pré- des touristes.

3f! îJ5 îp

De même que l'on a qualifié celui-ci

" d'< exportations invisibles », de même on

pourrait voir ici des importations invisibles:

importation de main-d'oeuvre que la France

3 doit payer pour une partie en nature, celle

; que les étrangers consomment ; une partie

- en espèces, celle qu'ils épargnent. Et quoique ces envois se fassent sous la forme mo-

mo- de petits mandats par la poste, tandis " aue les touristes reçoivent leur argent sous ' forme de gros chèques, cependant comme

les touristes ne sont que 800.000 et ne font

des Etrangers

i$ étrangers en passage ou en séjour balance des' comptes : Ils alimentent itlbrlc et du tourisme, dont le déveasment da la rlohesse nationale, opmparé à oelul de l'ImmlgraBuvre qui a permis le relève»

remise en valeur de nos

nos mines ?

- que passer, tandis que les travailleurs soi

■ plus de 2 millions et à demeure, les remisi

faites 'par ceuxkil doivent, sinon égaler, d

moins compenser une grosse part de ceux-1,

Le tableau statistique remis par le Goi

. vernement-français'à la Société des Natioi

. indique le chiffre de 1.170 millions, ma

nous'le croyons très inférieur à la réalit

^ car pour ^3.800.000 étrangers habitant 1

France, presque tous travailleurs, cela r

ferait qu'un peu plus'de 400 francs, guêi

plus'de 1 franc par jour, alors qu'ils toi

Chont au moins de 20 à 30 francs de salair

J'estime donc qu'il faudrait doubler ce chr

fre et le porter au moins à 2 milliards. E

Italie, on évalue à 2.600 millions de lire 1<

sommes envoyées par les émigrants ou qu'il

rapportent à leur retour au pays. C'est un

somme presque égale à celle dépensée pa

les touristes. Mais, en Italie, elles s'additior

nent, tandis qu'en France elles 6e neutral

sent.

Remarquons enfin que, même en ee qi concerne l'argent dépensé par les touristes tout ne reste pas en "France, mais Une parti retourne à l'étranger : celle qui est pereu par les maîtres d'hôtel, garçons ou servar tes, qui sont eux-mêmes de nationalité étrar gère : Suisses, Italiens ou Allemands, et y en a beaucoup — à en juger par les réen -tninations des syndicats des employés frar çais. Toutes ces déductions faites, ce qi reste'de créance nette pour les dépenses de étrangers est fort réduit : entre 1.500 mil lions et 2 milliards., - - * * # La question de la balance des compte n'est .pas la seule à considérer dans le tou risme, il y a aussi celle qui se trouve -in] pliquée dans ce mot nouveau de « l'industri touristique ». Faut-il „voir là, ,en effet, un industrie d'exportation, comme celle de combustibles, ou des modes de Paris ou de soieries 'de Lyon, et de même <ïue celles-c Sourees de profits pour.le pays ? « Crée un hôtel, a-t-on dit, c'est retenir par tun bai rage-l'or des étrangers. » . , C-'est en Italie, comme il est naturel, qu cette' industrie touristique est née et a, et baptisée. Oii . disait d'abord Indicstria. di Foreatieio (1), mais cette dénomination, qu ne peut guère être traduite que par « l'ex ploitatiqn des étrangers », a été' remplacé par celle plus polie .d'industrie touristiqus Elle fait l'objet d'un office spécial, analo gue à notre Tourlng-Club, mais avec un ca factjft-c plu«3 économique et plus finahciei |t même 'Aïe a eu l'honneur d'une chaire i l'Université de Rome, occupée par l'auteu Su livre que nous venons de citer, M. Angel< Marictti. Nous n'en sommes pas encore, ei France, à voir figura.* cet enseignement dan le programme dea Facultés de Droit.

■ (1) C'est le titre d'un livre publié en 1923 par M. Angelo Mariotti.

Mais, néanmoins, on commence à lui attri buer une grande importance, et peut-êtr< exagérée. En effet, ici aussi(/il y a bien de; déductions à fair*.

.i D[abord, puisqu'il naît ici une industrie £1 faut faire le compte comme pour toute en trepriso industrielle, c'est-à-dire distingue] entre le produit brut et le produit net. L< produit brut, c'est l'argent reçu des étrangers. Mais il ne faut pas s'imaginer 'quceux-ci ne reçoivent rien en échange de leur.' dollars et de leurs sterlings. Ils consomment du produit français et même ce qu'il y a de mieux, la crème de la production. Qu'on les leur fasse payer à un prix très supérieur à ]eur valeur réelle, c'est entendu, mais enfin

——WW—WWW———MW—kjWW—fW1

ce n'est que le trop-perçu .qui pourra être considéré comme un enrechissement pouf le pays. Ce qu'ils consomment est évidemment autant de moins pour le consommateur français. ' Secondement, il faut compter dans les frais la valeur de la main-d'oeuvre des personnes employées à leur service — personnel des hôtels, guides, chauffeurs des autocars et toute cette foule d'industries plus ou moins parasites qui grouillent — sur tous les points fréquentés par les étrangers. L'effectif total du personnel ainsi mobilisé na y doit guère être moindre que celui des toV* * listes eux-mêmes et c'est autant de travail -■ détourné d'autres emplois productifs. u Un journal de Royatj, la-station' thermale •• du Puy-de-Dôme, faisant le compté que les i- cinq grondes stations de. cette région "raps portaient 220 millions et faisaient vivre s 25.000 personnes. Ne teraît-il pis plus juste ■> de dire qu'elles ont enlevé 25.000 personnes a à l'industrie jet à l'agriculture. e Troisièmement, l'intérêt ,et l'amortisSee ment des capitaux investis dans cette îndus-

îndus- touristique ; le'.chiffre est énorme et '• augmente chaque année. On comparait tout '- à l'heure les hôtels à des barrages pour re1 tenir les eaux, mais les barrages coûtent s cher. En Suisse, le capital investi' dans ses s 2.200 hôtels (construction et installation) se e chiffrait par : ' '", r 319 millions en 1880, 519 millions en 1891,

- 777 millions en 1905, 1.500 'millions en 1925, ■ done 7 milliards et demi de francs français!

, En Suisse, avant la guerre, le eapltal hô£ telier ne rapportait pas eu moyenne plus de 4 à 5 % net. On sait que, durant ' la guerre, cette industrie a subi t une telle crise que l'Etat a dû venir à son secoui*s. Elle j s'est peu à peu relevée, au far et à mesure que les pays ex-belligérapts stabilisaient leurs monnaies et reprenaient le chemin de . ses montagnes — hormis, les Français qui s ne figuraient ' plus "(en 192«) que pour an peu moins de 3 c/e dans le chiffre total des touristes 'au lieu de près de 12 %- avant >la guerre. La recette globale de ces hôtels était 3 évaluée entre 600 millions et 800 millions, dent 200 millions seulement dus aux touristes étrangers. s t En France, le Syndicat des maîtres d'hôs tel n'a fourni, ma connaissance, aucun ren^ seignement statistique quant au «apital in, vesti dans cette industrie ni an revenu, brut ou net. On peut conclure Benlemeint, des cours ; élevés, atteints par les actions de ceux de ces , hôtels qui sont en forme de sociétés, qu'elle fait de bonnes affaires. - Mais cette , prospérité, due surtout à la dépréciation du 1 franc, survivra-t^ejle à sa stabilisation et j aussi à la concurrence résultant de la.mùl. titude d'hôtçls éclos durant cette poussée éruptive ? On, peut çn douter. ■ • .*

. Ce n'est pas seulement' le^capital investi ^ en hôtels qu'il faudrait ..porter en compte, \ c'est celui investi sous xbs formes, invraisemblables, casinos, autocars,* tennisy.pour lequel il est difficile de dégager la part des' tinée aux étrangers tde celle.pour la viljégia[ Cure en général II serait néanmoins ihtét ressaut de connaître le coût des installatipns des Compagnies de chemin de fer non seulement pour leurs hôtels de montagne comni2 ceux de Font-Romeu ou, Superbagnères, de'sts circuits d'autocars, de ses «.trains bleus > ou ses similaires et quoique il fut difficile de discerner dans ces dépenses, la part destinée aux étrangers de celle pour la France ; on pourrait néanmoins en titer quelques évaluations qui montreraient que les milliards apportés par le tourisme étrangar sont loin d'être tout bénéfice. *** Somme toute, l'accroissement de la rlclite' se nationale qui peut résulter du courant des touristes n'est pas à comparer à celle que vaut à la Franié l'immigration des travailleurs, quoique ceux-ci exportent leurs FOUS tandis que ceux-ci importent leur or, ce sont ces humbles qui ont permis à la France de refaire ses mines, de relever ses ruines, de remettre en culture les terres abandonnées de là riche vallée de la Garonne.

Il ne faudrait pas négliger les répercussions en sens divers : la hausse des prix, par suite de la concurrence.des consommateurs étrangers, ca qui fait que certaines réglons de la France, comme les côtes de la Manche, sont devenues les pays du dollar ou de la livre et quasi fermés aux modestes touristes français ; ni, au point de'vue moral, le parasitisme développé dans les populations indigènes par le spectacle et l'exploitation du luxe.

Mais, ceci dit, simplement pour dégonfler des évaluations exagérées, rien ne serait plus contraire à notre pensée que d'y chercher argument contre l'affluence des étrangers. Les bienfaits qui résultent de la libre circulation des personnes et de l'interpénétration des peuples l'emportent, et de beaucoup, sur les profits pécuniaires qu'on peut en attendre et même font plus que compenser les quelques préjudices moraux qui peuvent en rébulter. Tout au contraire, il faut hâter le jour où, par l'abolition du passeport, des visas, des, cartes d'identité et autres servitudes, l'Europe sera revenue à l'état où elle se trouvait avant la guerre.

Charles GIDE, ' ~" * Professeur au Collège de Framce.

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