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Titre : Le droit des gens, ou Principes de la loi naturelle appliqués à la conduite et aux affaires des nations et des souverains. Tome 2 / par Vattel ; par M. de Hoffmanns

Auteur : Vattel, Emer de (1714-1766). Auteur du texte

Auteur : Mackintosh, James (1765-1832). Auteur du texte

Éditeur : J.-P. Aillaud (Paris)

Date d'édition : 1835

Contributeur : De Hoffmanns, M[onsieur] (18..-.... ; juriste). Préfacier

Contributeur : Royer-Collard, Paul (1797-1865). Traducteur

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb315475697

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12047278f

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 2 vol. (VII-516, 458 p.) ; in-8

Description : [Le droit des gens (français)]

Description : Comprend : Discours sur l'étude du droit de la nature et des gens

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Description : Collection numérique : Droit international

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k56028566

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, E*-1681

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 17/08/2009

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LIV. H, CHAP. XVII. M

Quand on parle des chevaux seulement par rapport aux sorvicesqu'ilsrendentaux hommes,on comprend aussi sous, ce nom les cavales. Un mot, dans le langage de l'art, a quelquefois plus, quelquefois moins d'étendue que dans l'usage vulgaire : la mort, en termes do jurisprudence, signifie non-seulement la mort naturelle, mais aussi la mort civile : verbum, dans une grammaire latine, ne signifie que le verbe; dans l'usage ordinaire, ce terme signifie un mot, une parole. Souvent aussi la même phrase désigno plus de choses dans une occasion, et moins dans une autre, suivant la nature du sujet ou de la matière; envoyer du secours, s'entend quelquefois d'un secours de troupes, dont celui qui le reçoit fait les frais. Il est donc nécessaire d'établir des règles pour l'interprétation de ces expressions indéterminées , pour marquer les cas où on doit les prendre dans le sens le plus étendu, et ceux où il faut les réduire au sons le plus resserré. Plusieurs des règles que nous avons déjà exposées peuvent servir à cette un.

§ 300. — Des choses favorables et des choses odieuses.

Mais c'est particulièrement ici que se rapporte la fameuse distinction des choses favorables et nés choses odieuses. Quelques-uns l'ont rejetéo («); c'est sans doute faute de la bien entendre, En effet, les définitions qui ont été données du favorable et de Vodieux, nesatisfont pas pleinement, et ne sont point d'une application aisée. Après avoir mûrement considéré ce que les plus habiles ont écrit sur cette matière, voici, ce me semble, à quoi se réduit toute la question, et la juste idée de cette distinction fameuse. Quand les dispositions d'une loi ou d'une convention sont nettes, claires, précises, d'une application,sûre et sans difficulté, il n'y a lieu à aucune interprétation, à aucun

(a) Voyez les remarques de BARBEYRAC sur GROTIUS et sur

PllfFENDORFF.