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Titre : Le droit des gens, ou Principes de la loi naturelle appliqués à la conduite et aux affaires des nations et des souverains. Tome 2 / par Vattel ; par M. de Hoffmanns

Auteur : Vattel, Emer de (1714-1766). Auteur du texte

Auteur : Mackintosh, James (1765-1832). Auteur du texte

Éditeur : J.-P. Aillaud (Paris)

Date d'édition : 1835

Contributeur : De Hoffmanns, M[onsieur] (18..-.... ; juriste). Préfacier

Contributeur : Royer-Collard, Paul (1797-1865). Traducteur

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb315475697

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12047278f

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 2 vol. (VII-516, 458 p.) ; in-8

Description : [Le droit des gens (français)]

Description : Comprend : Discours sur l'étude du droit de la nature et des gens

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Description : Collection numérique : Droit international

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k56028566

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, E*-1681

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 17/08/2009

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102 LE DROIT DES GENS.

§ 159. —Des ménagements pour la personne d'un roi ennemi.

Autrefois, celui qui pouvait tuer le roi ou le général ennemi était lonéet récompensé. On sait quel honneur était attaché aux dépouilles opimes. Hien n'était plus naturel : les anciens combattaient presque toujours pour leur salut, et souvent la mort du chef mit fin à la guerre. Aujourd'hui, au moins pour l'ordinaire, un soldat n'oserait se vanter d'avoir oté la vie au roi ennemi. Lessouverainss'accordentainsitacitementàmettreleur personne en sûreté. Il faut avouer que dans une guerre peu échauffée, et où il ne s'agit pas du salut de l'Etat, il n'y a rien que de louable dans ce respect pour la majesté royale, rien même que de conforme aux devoirs mutuels des Nations. Dans une pareille guerre, ôter la vie au souverain de la Nation ennemie, quand on pourrait l'épargner, c'est faire peut-être à cette Nation plus de mal qu'il n'est nécessaire pour finir heureusement la querelle. Mais ce n'est point une loi de la guerre, d'épargner en toute rencontre la personne du roi ennemi; et on n'y est obligé, que quand on a la facilité de le faire prisonnier (*).

(*) Rapportons à ce sujet un trait de Charles XII, roi de Suède, également plein de raison el du plus noble courage. « Ce «prince assiégeait la ville deThorn, en Pologne. Comme il se «promenait sans cesse autour de la place, il fut facilement «distingué par les canonniers, qui, dès qu'ils le voyaient pa« raitre, liraient sur lui. Les principaux officiers de sou armée, «à qui ce danger donnait une grande inquiétude, voulaient «faire déclarer au gouverneur, que si cela continuait il n'y «aurait point de quartier pour lui ni pour la garnison. Mais «le roi de Suède ne voulut jamais le permettre, disant à ses «officiers, que le commandante! les canonniers saxons avaient «raison, que c'était lui qui leur faisait la guerre; qu'elle serait «finie s'ils pouvaient le tuer; au lieu qu'ils ne retireraient qu'un «faible, avantage, môme en tuant les principaux officiers de son uarmée.nl/ist.du Nord, p. 26.