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Titre : Le droit des gens, ou Principes de la loi naturelle appliqués à la conduite et aux affaires des nations et des souverains. Tome 2 / par Vattel ; par M. de Hoffmanns

Auteur : Vattel, Emer de (1714-1766). Auteur du texte

Auteur : Mackintosh, James (1765-1832). Auteur du texte

Éditeur : J.-P. Aillaud (Paris)

Date d'édition : 1835

Contributeur : De Hoffmanns, M[onsieur] (18..-.... ; juriste). Préfacier

Contributeur : Royer-Collard, Paul (1797-1865). Traducteur

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb315475697

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12047278f

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 2 vol. (VII-516, 458 p.) ; in-8

Description : [Le droit des gens (français)]

Description : Comprend : Discours sur l'étude du droit de la nature et des gens

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Description : Collection numérique : Droit international

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k56028566

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, E*-1681

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 17/08/2009

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LtV.'lllv.CHAfc'YIlI. 167

S Ml. — D'un cas particulier oit l'on petit lui refuser la vie.

Il est un cas cependant où l'on peut refuser la vie à Unennemiquiserend,ettoutecapitulation aune place aux abois; c'estlorsque cet ennemi s'est rendu coupable de quelque attentat énorme contre le droit des gens, et en particulier lorsqu'il a violé les lois de la guerre. Le retus qu'on lui fait de la viq n'est point une suite naturelle de la guerre, c'est une punition de son crime; punition que l'offensé est en droit d'infliger. Mais pour que la peine soit juste, il faut qu'elle tombe sur le coupable. Quand on est en guerre avec une Nation féroce; 3 ui n'observe aucune règle» qui ne sait point donner e quartier, on peut la châtier dans la personne de ceux que l'on saisit (ils sont du nombre des coupables) v et essayer par cette rigueur de la ramener aux lois de l'humanité. Mais partout où la sévérité n'est pas absolument nécessaire, on doit user de clémence. Corinthe fut détruite pour avoir violé le droit des gens en la personne des ambassadeurs romains. GicrénoN et d'autres grands hommes n'oht pàslàissé de blâmer cette ri-? gueùr. Celui qui amêmè lejilus juste sujet de punir un souverain son ennemi, sera, toujours accusé de cruauté s'il fait tomber la peinesur lepenple innocent. Il a d'autres moyens de punir le souverain (35); il peut lui ôter cjuëlqUeâ droits, lui éhlévcrdes villes et des provinces, Le mal qu'en souffre toute ta-Nation est alors une participation inévitable pour ceux quis'unissent en société politique.

(36) J'ai déjà fait voir qu'on ne peut pas.punir un souverain. Tout ce que l'auteur dit ici pose sur (Vautres fondements, sur la nécessité de la défense ctsnrété de soi-même. Il faut seulement prendre garde que là nécessité de tuelp soit réellement urgente; autrement rien né justifié, cette [atrocité. Si l'ennemi ne mériterai que je l'épargne, c'est nVoi qui mérite dé ne pas te tuer quand il est en mon pouvoir; à moins qu'il ne soit totU-à-fait, comme Une bête enragée, incapable de s'apprivoiser. D.