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Titre : Le droit des gens, ou Principes de la loi naturelle appliqués à la conduite et aux affaires des nations et des souverains. Tome 2 / par Vattel ; par M. de Hoffmanns

Auteur : Vattel, Emer de (1714-1766). Auteur du texte

Auteur : Mackintosh, James (1765-1832). Auteur du texte

Éditeur : J.-P. Aillaud (Paris)

Date d'édition : 1835

Contributeur : De Hoffmanns, M[onsieur] (18..-.... ; juriste). Préfacier

Contributeur : Royer-Collard, Paul (1797-1865). Traducteur

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb315475697

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12047278f

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 2 vol. (VII-516, 458 p.) ; in-8

Description : [Le droit des gens (français)]

Description : Comprend : Discours sur l'étude du droit de la nature et des gens

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Description : Collection numérique : Droit international

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k56028566

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, E*-1681

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 17/08/2009

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LIV, III, CIIAP. VHL: 166

la guerre, suivant le droit des gens, quoique celui qui l'emploie sans nécessité; lorsque des moyens plus doux pouvaient lui suffire, ne soit point innocent devant Dieu et dans sa conscience. Voilà ce qui établit la différence de ce qui est juste, équitable, irrépréhensible dans la guerre, et de ce qui est seulement permis ou impuni entre les Nations. Le souverain qui voudra conserver sa conscience pure; remplir exactement les devoirs de l'humanité, ne doit jamais perdre de vite ce que nous avons déjà dit plus d'une fois, que la nature ne l.ii accorde lé droit de faire la guerre à ses semblables que par nécessité, et'comme un remède toujours factieux, mais souvent nécessaire, contre l'injustice opiniâtre ou contre la violence. S'il est pénétré de cette grande vérité, il ne portera point le remède au-delà de ses justes bornes, et se gardera bien de le rendre plus dur et plus funeste à l'humanité, que le soin de sa propre sûreté et la défense de ses droits ne l'exigent.

S 138.—Du droit d'affaiblir l'ennemi par tous moyens licites en eux-mêmes.

Puisqu'il s'agit, dans une juste guerre, de dompter l'injustice et la violence, de contraindre parla force celui qui est sourd à la voix dé; la justice * on est en droit de faire contre l'ennemi tout ce qui est nécessaire pour l'affaiblir et pour le. mettre hors d'état de résister , de soutenir son injustice; et l'on peut choisir les moyens les plus efficaces, les plu.c propres à cette fin , pourvu qu'ils n'aient rien d'odieux, qu ils ne soient pas illicites en eux-mêmes et proscrits par la loi de ta nature.

$ 130, — Du droit sur la personne de l'ennemi.

L'ennemi qui m'attaque injustement me met sans doute en droit de repousser sa violence; et celui qui m'oppose ses armes, quand je ne demande que ce qui m'est dû, devient le véritable agresseur, par son injuste résistance ; il est le premier auteur de la violence,