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Titre : Bulletin hispanique

Auteur : Université de Bordeaux. Faculté des lettres et sciences humaines. Auteur du texte

Auteur : Société de correspondance hispanique (France). Auteur du texte

Éditeur : Féret (Bordeaux)

Éditeur : Henri Georg (Lyon)

Éditeur : Paul Ruat (Marseille)

Date d'édition : 1899-04-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327290771

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb327290771/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 15803

Description : 01 avril 1899

Description : 1899/04/01 (A21,VOL1,N2)-1899/06/30.

Description : Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5600469t

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Z-1469 (3)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 10/01/2011

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Vol. I. Avril-Juin 1899 N° 2.

Bulletin hispanique

ORNEMENT EN BRONZE TROUVE A MARCHENA

(ANDALOUSIE)

Notre ami-,_■%. • ArthurISngeL a envoyé àV la Société de Correspondance nispàïiiq^

aujoùrMïuï en ' :son non* (voit la planche M)-. Il y a j®int quelques détausi précis: sur la; découverte ejtf représenté;:

L'objetja été déeïtuvêrt en 1898,:.au- Cèrro de Montemblin, près de Marehena^ Ee n^esjt pas la première fois : q^ie des antiquités ,së rencontrent sur cette Solline, bien connue; des archéologues, andalous;, mais celle-ciest^ sans doute la plus' intéressante. Elle fait, actuelles ment partie du cabinet dé E). Domingo de Goyena, grand collectionneur d'objets ancie^^ à Séville* qui possède encore dé beaux marbres provenant d'Italiea. Le bronze est resté exposé pendant des semaines au Casino de Marchena, sans que personne se souciât de l'acheter; M. de Goyena l'a acquis pour un prix modeste. M. Engel ajoute que l'objet mesure 18 centimètres de haut et 18 de large (mesures extrêmes)* qu'il est bien patiné, et aussi que la photographie, manquant de détails, donne une idée imparfaite de l'original.

Le sujet n'est pas douteux : c'est le combat d'un Grec contre une . Amazone, si "l'on veut, d'Achille et de Penthésilée. Il n'est pas, on le sait, de représentation plus fréquente dans l'antiquité; le motif, qui permettait d'opposer dans une action violente les formes de la femme à celles de l'homme, est tout particulièrement aimé des artistes grecs et romains, depuis les grands sculpteurs et décorateurs de temples jusqu'aux peintres céramistes.

Et parmi tant d'amazonomachies, que ce n'est point ici le lieu d'énumérer, l'épisode que retrace le bronze espagnol n'est pas un des plus rares. A l'époque classique, sur le bouclier de la Parthénos, sur la A'FB. — Bull, hispan., I, 1899, 2. 3