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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1900-06-15

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 15 juin 1900

Description : 1900/06/15 (Numéro 8631).

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k560004z

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 02/04/2008

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Dernière Edition

LUXE ET JNDDSTRIE Le luxe est devenu un des plus grands agents de l'industrie et du commerce. Puis;qu'il nous est donné, à l'heure actuelle, d'embrasser d'une vue d'ensemble le sublime développement de l'activité universelle, nous pouvons nous rendre compte de la place que tiennent, à côté des industries qui répondent aux besoins nécessaires de la vie, celles qui ont pour but de satisfaire la coquetterie, le goût du joli et du beau. Le luxe et le confort, son frère positif, s'étendent, s'implantent, se changent en besoins, exigent de plus en plus d'efforts, dévorent de plus en plus de travail, et on demeure surpris, lorsqu'on approche de près quelqu'une de ces branches de l'activité laborieuse, de constater tout ce que chacune des moitiés du genre humain dépense d'ingéniosité, de soins et d'argent pour se plaire à elle-même et plaire à l'autre moitié, pour embellir son entourage et s'embellir.

C'est un peu une révélation de ce genre qu'on éprouve lorsqu'on étudie de près 1 une de ces industries, celle des cheveux. Vraiment, il ne s'agit plus là, tellement d'intérêts, de métiers, d'existences sont mis en jeu, d'un sujet badin et léger, bon, tout au plus, il défrayer la conversation et la chronique. Pie est trop immense, trop complexé, cette question d'apparence frivole elle a trop d'attaches trop de gens en vivent pour qu'elle n'ait pas l'envergure d'une question économique de tout premier ordre.

D'abord, elle s'alimente d'une grande ,moisson vivante celle que des marchands spéciaux pratiquent à époques fixes de l'année dans de nombreuses régions de ta campagne. Car ce sont les paysannes qui donnent leurs cheveux pour l'enjolivement des da,mes riches. C'est parmi les classes pauvres, ignorantes souvent de leurs magnifiques parures naturelles, qu'on doit aller chercher ces trésors soyeux aux quatre coins de la France. La cérémonie se passe les jours de grandes fêtes, alors que beaucoup de femmes sont amenées par la curiosité dans les places des villes, des bourgs et des villages. Chose curieuse, c'est par la coquetterie que le marchand de cheveux attire tes passantes et les convainc de lui vendre leurs cheveux. Ce n'est jamais une somme d'argent qu'il leur otlre en échange, mais quelque menu ornement de toilette un fichu en toile ornée d'un arc-en-ciel de dessms, un bonnet neuf et léger comme un grand papillon blanc. Les paysannes hésitent, tentées, incertaines, timides. Le marchand est tellement engageant; il parle si bien et surtout il parle sihaut, que une desécouteuses s'avance, se décide. Elfe choisit parmi les colifichets qui l'attirent et l'émerveillent, puis défait sa ooüfe, laisse ses cheveux se dérouler sur $es épaules. Les paquets de cheveux s'entassent dans la caisse de l'acheteur de chevelures le leudemain il fera une autre localité proche, et ainsi de suite, tant que durera la saison de cette moisson d'un nouveau genre; Et elle se fait de mai à juin et de septembre it novembre six mois avec un mois d'mterruption pour la vraie moisson en Vendée, en Bretagne, en Normandie, en Limousin, en Auvergne el dans les Pyrénées. Ce n'est toutefois pas sans de multiples apprêtes, on le devine, que les cheveux passent de la léte de leurs propriétaires à celle des poupées de cire des perruquiers. •%

C'est à ce travail de transformation, qui intéresse à tant de degrés le monde féminin, que je voudrais à présent consacrer quelques lignes.

Chaque vendeur va trouver, après son expédition faite, le courtier pour le compte duquel il travaille, lui présente les vingtcinq ou trente kilos de cheveux, fruit de ses pérégrinations et de ses boniments enjôleurs, les lui vend. Chaque courtier entre ainsi en possession d'une masse respectable de chevelures blondes, noires ou rousses, et se rend, à la saint Jean d'été, à Limoges, où se tient le grand marché aux cheveux, fréquenté par les marchands en gros de Paris et de l'étranger. Il présente sa marchandise, la fait valoir, non sans parfois avoir verni légèrement les cheveux pour; leur donner bel air, ou les avoir alourdis par un enduit subreptice de cire et de

Ne 9. Feuilleton du PETIT PxRtsrg*. Main Gauche GRAND ROMAN INÉDIT

raBMrènE partis

SERMENT D'AMOUR VU (suite)

Us en contournaient la rive, s'étant rencontrés non loin d'une petite porte, par laquelle Raymond de Terrique rentrait après une course pied dans la campagne, au moment au Solange qui avait dans le parc, aux arbre» tentenaires», et aux points de vue splendides •ur la vallée, ses allées farorites, retournait vers le château.

C'est vous, Solange. Attendez-moi donc, petite cousine.

Et. arrivé près d'elle. lui prenant le bras çu'il passait sous le sien

Si nous faisions un crochet, vers la pièce d'eau, là-bas. Elle eat si jolie, au coucher du soleil.

Comme vous voudrez, Raymond.

C'était la première fois que tous deux, ils arrivaient ainsi au bord de l'étang.

Le jeune homme venait régulièrement à Métrique deux fois l'an; l'époque de la thuse, en octobre, et fin avril ou commencement de mai, pour un court séjour auprès «•l'aïeule. Et »ctol»re, Solange avait regagné le cou- vent. et ïtm ncaacee de Piques étant écou-

graisse. C'est environ de 50 il 80 francs le kilo que s'écoulent les cheveux ainsi vendus en gros, par vastes sacs d'un demi-quintal. Il y a une autre source d'alimentation pour le marché des cheveux. Elle est bien banale et prosaïque ce sont les démêlures de cheveux restés aux dents des peignes, que les chiffonniers trouvent, au cours de leurs rondes professionnelles, et qu'en gens sachant le prix de tout ils trient soigneusement. On aura une idée de l'extension formidable du commerce des vrais cheveux, ou, si l'on préfère, des faux cheveux, quand on saura que 14,000 kilos de cheveux provenant de démêlures jetées rentrent triom- phalement dans les maisons de coiffure. Mais, ces cheveux entassés dans des sacs, il s'agit d'en faire des crêpés, des nattes, d'en refaire des chevelures. Un innombrable personnel va s'y employer; quand je vous disais qu'il s'agissait d'une vaste industrie Il faut d'abord trier les cheveux un par un, selon leur nuance et selon leur longueur. Car les chevelures naturelles ont des nuancements divers, mais il est admis je ne sais trep pourquoi que les cheveux postiches ne doivent pas présenter ce caractère, et qu'ils doivent avoir la même couleur.

Des mèches, on fait des nattes, qu'on enroule sur des moules, et qu'on passe à l'étuve pour les friser. Un procédé un peu différent donne les crêpés. Il y a la teinture. Les détails infinis de ces manipulations n'ont pas leur place ici.

Mais voici le posticheur. C'estle véritable créateur de la chevelure artiticielle; les autres ouvriers et ouvrières lui ont préparé la besogne. A lui de réunir les mèches, de tordre les nattes, de disposer les crêpés selon les ordres de la cliente mondaine ou de l'artiste.

Il n'emploie que des ouvrières choisies, les implan teuses. Ce métier délicat convient fort bien aux femmes, c'est un de ceux où l'attention, la patience et le goût qui caractérisent le travail féminin sont lo plus à contribution, en même temps qu'il ne réclame pas des femmes un effort matériel supérieur à celui qu'elles peuvent fournir. A ce titre autant qu'à lout autre, il est fort intéressant et mérite mention. Les implanteuses peuvent gagner jusqu'à 7 fr. 50 par jour, à planter, au poinçon, un à un, des cheveux sur la forme de toile qui remplace le cuir chevelu

Ce sont ces mêmes implanteuses qui confectionnent les bandeaux postiches, si précieux pour donner aux physionomies féminines un air jeune, mystérieux et « artiste ». Ces bandeaux s'expédient en grande quantité en Pologne une seule maison parisienne en envoie tous les mois 500 kilos dans ce pays, où les dames juives s'en servent pour dissimuler aux yeux leurs véritables cheveux, que leurs maris seuls ont le droit de voir.

En général, d'ailleurs, et indépendamment de ce cas tout particulier, le travail de nos ouvriers et ouvrières capillaires jouit à l'étranger de la plus grande faveur. On y paye parfois une natte blonde de fabrication française, pesant de 80 à 100 grammes, jusqu'à 6,000 francs. Les cheveux blancs ondulés naturellement et longs coûtent encore plus cher il n'est pas rare, même en France, de ne les obtenir qu'à 10,000 francs le kilo.

Eh bien, malgré la quantité considérable de cheveux qui passent tous les jours par les fabriques et les ateliers, la demande est si considérable que l'industrie s'en élargit sans cesse, et qu'elle est obligée de demander ailleurs qu en France des chevelures à changer en perruques. L'Italie nous adresse du cheveu noir, mais il n'est que peu appré,cié, à cause de ses reflets rouges; il n'est bon que pour le décolorage et la teinture. S'il faut en croire les données d'une réeente statistique, la Belgique expédie annuellement en France 8,000 kilos de cheveux naturels et la Bohême 3.000 kilos. Mais la consommation et la manufacture française en exigent des quantités beaucoup plus considérables encore, si bien que la vieille Europe n'y suffit plus et qu'il nous faut nous adresser à la Chine

Les fameuses nattes des habitants du Céleste-Empire fournissent un contingent énorme aux fabricants parisiens, et Marseille ne leur en fournit pas moins de 100,000 kilos chaque année. A vrai dire, le cbeve» chinois est rude et gros, et. ne peut, pour la qualité, soutenir la comparaison

lées, Il ne la trouvait point non plus, à sa visite printanière.

Il y avait donc plusieurs années que le pe tit-flls et la filleule de la douairière, ne s'étaient rencontrés.

Raymond n'avait connu Solange qu'enfant, c'était alors un personnage qui attirait fort peu son attention.

Il la retrouvait jeune fille, charmante dans l'aristocratique finesse de toute sa personne. Seuls, au milieu de ce parc immense, où tombait le soir, un bras qui tremblait sur son bras, une jolie tête qui ne s'écarta point de la sienne, lorsqu'il la pencha jusqu'à ce que les cheveux lui frôlassent les lèvres, dans l'effort énergique qu'il lui fallut faire pour ne point se laisser aller vis-à-vis de cette créature, que son innocence même lui livrait, un emportement doublement indigne. il lui échappa des paroles qu'il pourrait oublier, lui, qn'elle, elle retiendrait, parce qu'elles mettaient dans son âme, cet émoi qu apporte dans tout àrne de jeune fille, t'éclosion de l'amour. 11 n'eut conscience de la vérité, que six mois plus tard, lorsqu'il revint a Terrique. Là, encore, pourtant, il subit le charme, et il ne se rétracta point.

Ce fut, par la suite, quand, sentant le danger de laisser subsister chez Solange, l'espoir d'une union qu'il ne désirait poiat, qu'il prit le parti de lui dire, ce qu'il disait plus tard & Lisette Gendriu. qu'il ne se marierait jamais. La jeune dlle ne laissa rien paraître de sa déception.

Elle souffrit et se tut

Il n'en fut pas de même de madame de Terrique, qui, espérant, elle, cette union, après avoir arraché un aveu sa filleule, essaya d'iiifki«B«r son petit-fils.

Raymond ne Tint phta daot le Dauphiae.

avec le cheveu européen. Mais la science t vite fait de corriger cet inconvénient. La chimie amincit et colore les cheveux selon tous les goûts, et les cheveux chinois ne résistent pas plus à la magie de ses formules que tous les autres. De quelques nattes rugueuses, l'oxygène et le détrempage tirent comme par enchantement de superbes perruques blondes que les spectateurs de nos théâtres admirent, sur les têtes des artistes, dans telle pièce bien parisienne.

Qui se serait douté de l'extension d'une industrie exigeant la mise en branle d'une armée de racoleurs, de courtiers, de préparateurs, d'artistes ? Comme je le disais en commençant, la satisfaction des besoins immédiats cesse d'être l'unique ressort de l'activité industrielle et commerçante, et il faut compter de plus en plus, pour donner de l'occupation aux travailleurs, ce besoin grandissant de raffinements que la mode et le désir de briller imposent à tous. La coquetterie est, pourrait-on dire, le sourire de la civilisation c'est un sourire de beauté, c'est aussi un sourire de bienfaisance.

JEAN FROLLO

LES ÉVÉNEMENTS DE CHINE Ainsi que les dépêches reçues hier permettaient de le prévoir, l'assassinat du chancelier de la légation japonaise a décidé le Japon à prendre des mesures énergiques pour coopérer à l'action des puissances.

Le Japon a déjà à Takou une escadre composée de six navires de guerre. Un régiment japonais débarquera bientôt dans ce port, destination de Pékin.

Par suite du mauvais état de la voie ferrée, on ne croit pas que les troupes européennes actuellement stationnées à mi-chemin de la capitale de l'empire, puissent arriver à Pékin avant dimanche.

Disons ce sujet qu'une dépêche dont on lira plus loin le teste, annonce la présence aux abords de Pékin d'une grande armée chinoise dont l'objectif serait d'en interdire l'accès aux troupes européennes.

Mais l'on n'accorde que peu de créance à cette nouvello.

Les Célestes n'ignorent pas, en effet, que s'il surgissait un conflit entre leurs troupes et les détachements étrangers, l'événement serait des plus graves et pourrait compromettre l'existence même de l'empire.

L'Armée chinoise

Londres, 14 juin.

Les journaux publient la dépêche suivante Shanghaï, 14 juin.

Les généraux chinois Tung-Fu-Sang et SungChiang, à la tête de 30,000 hommes, avec un grand nombre de canons, se trouvent il l'extérieur de* portes de Pékin. Ils construisent des retranchements pour s'opposer il la marche des troupes internationales.

Des canons sont braqués sur les légations américaine, anglaise et japonaise.

Les ministres japonais, américain et russe ont expédié des courriers à Tien-Tsin, demandant l'envoi de deux mille hommes de chaque nationalité.

(Cette dépêche se trouve contredite par la dépêche de Pékin que nous avons publiée, et d'après laquelle l'impératrice aurait donné l'ordre de ne pas s'opposer à l'entrée des troupes étrangères Pékin).

Agressions contre Ies Etrangers

New-York, 14 juin.

On apprend l'assassinat du missionnaire américain qui dirigeait la station de la Société méthodiste à Tsung-Hua.

Washington, 14 juin.

Un télégramme du ministre américain à Pékin dit que la sécurité des étrangers sera assurée lorsque le détachement international qui vient à Pékin sera arrivé.

D'autres avis portent que deux élèves interprètes de la légation anglaise ayant été attaqués lundi par la populace, tinrent leurs agresseur en respect, et, le revolver au poing, parvinrent à se dégager.

Shanghai. 14 juin.

Le Daity News publie un télégramme de ChunKing, 13 juin, annonçant que des émeutes ont éclaté à Yun-Nan-Fou.

Les bâtiments de la mission chinoise ont été en partie détruits, et ceux des missions catholiques ont été complètement démolis.

La dépêche ajoute que les missions sont en sûreté dans le Yamen.

Bruxelles, 14 juin.

La Réforme dit que la Société d éludes des chemins de fer de Chine, dont le siège est t Bruxelles, a reçu de son ingénieur en chef en Chine, la confirmation du massacre par les Boxers de M. Ossent, sujet suisse, et de MM. Cadeï et Vesaro, sujets italiens, attachés à la construction du chemin de fer. La sœur de M. Ossent a été également massacrée. Les cadavres ont été retrouvés dans un canal près de Paarting.

Les autres agents, belges et français, sont rentrés à Pékin et à Tien-Tsin, à l'exception de MM. Baillan et Dillon, dont on n'a pas de nouvelles. Trois cents hommes, armes par la Société franco-belge, défendent le tronçon de chemin de fer où la circulation n'est pas interrompue, sur une distance de cent milles.

Sa fortune personnelle était dissipée il eut des dettes.

Il plusieurs reprises, l'aïeule désintéressa les créanciers intraitables.

Puis elle fit la sourde oreille et ferma sa bourse.

Sans être absolument brouillés, la douairière et son h4ritier se trouvaient Pn froid, quand ce dernier annonça ses liancailles avec Mlle Odette Dtihalier.

La présence de Raymond de Terrique contre ce lit au pied duquel Solange de Boffront se tenait si triste et si blanche, marquait l'épilogue de ce drame tout intime, d'une résistance systématique à l'implacable volonté que la mort seule allait briser.

Et les minutes fuyaient, les heures. On alluma les lampes.

Le visage de pierre de la douairière se contracta, ses paupières se soulevérent et ses yeux apparurent très beaux comme ils étaient restés, avec cette clarté des derniers instants de la vie, qui est comme un reflet de l'inconnu où l'on va entrer.

Ses lèvres remuèrent, pendant que son regard Il attachait à son petit-fils, penché en même temps que mademoiselle de Boffront, sur son lit.

Lui, articula

Me reconnaisse! -tous, grand'mère Les paupière: battirent ce fut Solange qui répondit

Cela veut dire oui.

Il demaada

Me pardonnet-vous?

Même affirmation muette,

Et Solaoge, exprimant pour la seconde fois U psnsée de la paralytique

Elle Vous pardonne, elle veut que vous •oyez heureux. coaua* c'#*i moi mon plus cher désir.

Sheng, fonctionnaire chinois, qui fut toujours favorable a l'influence industrielle franco-beige, 0. promis aux familles des victimes qu'elles seraient largement indemnisées.

Sur la Route de Pékin

Tien-Tsin, juin.

La voie ferrée est très endommagée. On craint que texpédition internationale ne puisse arriver à Pékin avant dimanche.

Des trains amenant des troupes étrangères arrivent ici toutes les heures.

Le navire de guerre japonais Sutna est arrivé hier à Takou.

L'expédition internationale commandée par l'amiral Seymour, qui est arrivée à Lang-Fang, y séjourne peur le moment.

Tien-Tsin, Juin.

Le corps de troupes russes qui s'était embarqué le Il juin à Port-Arthur pour Takon, a débarqué dans ce dernier port et a atteint TienTsin dans la nuit du 12 juin.

Ce corps de troupes comprend de l'infanterie, de tR cavalerie, de l'artillerie et du génie. Son effectif total est de hommes.

Il est oarti ce matin pour Pékin, par terre. Saint-Pétersbourg, 14 juin.

Indépendamment des soldats russes déjà partis de Port-ArUiur pour Tien-Tsin, d'autres troupes complémentaires vont être envoyées pour les renforcer considérablement.

Hong-Kong, 14 juiu.

Le contingent de la ville de Hong-Kong a reçu l'ordre de s embarquer demain après-midi pour Tien-Tsin..

Berlin, 14 juin.

Le grand croiseur le Kaiserin-Augusla eat arrivé aujourd'hui à Tchéfou et partira demain pour Takou.

L'Attitude du Japon

Yokohama, 14 jaio.

Le Japon envoie en Chine un régiment mixte. La presse gouvernementale déclare que le Japon aurait pu, à lui seul, réprimer la révolte des Boxers, mais qu'il doit d'abord gagner la confiance des autres puissances et éviter tout acte de nature à éveiller les soupçons. Les Projets des Boxers

Vienne, Juin.

La tfeue Presse a interviewé Mgr Anzer, évêque du Sud-Schan-Toung, en Chine, qui séjourne actuellement près de Vienne,

Mgr Anzer a dit entre autres choaes

Je connais bien les Boxers. Les journaux publient de nombreuse* inexactitudes à leur sujet. Je connais le chef de la secte. U s'appelle Chan et est lettré.

Il prêche que la dynastie actuelle mandchou est une dynastie étrangère et doit être remplacée. Le mouvement des Boxers est donc dirigé surtout contre la dynastie. Chan veut devenir empereur. Lui-même n'en fait pas de mystère. La cour de Pékin est aveuglée si elle soutient secrètement les Boxers dans la pensée qu'ils sont seulement contre les étrangers.

La secte grandit toujours. Elle s'étend déjà à de nombreuses parties de la Chine

Il est désirable que les puissances ne se laissent pas abuser par les manœuvres de la cour de Pékin qui a ses sympathises pour ta cauee des Boxers.

La Défense des Colonies Le Sénat et la Chambre des députés ont travaillé simultanément hier à l'oeuvre de la défense coloniale, puisque, par une patriotique coïncidence, on votait au Luxembourg la constitution de notre armée d'outre-mer et, au Palais-Bourbon, la création de pointa d'appui farlifiés pour notre flotte. Cette communauté d'efforts des deux Assemblées montre bien que la question est beaucoup plus haute qu'une rivalité entre des départements ministériels. Ce n'est ni la Guerre, ni la Marine, qui portent la responsabilité de sauvegarder nos possessions lointaines, mais bien la France elle-même, représentée par les pouvoirs publics, qui doit veiller sur l'intégrité des territoires où flottent, ses drapeaux.

Dans cette tâche, l'union des forces de terre et de mer est indispensable. Sans ses soldats, notre pays ne pourrait exercer sa souveraineté dans les immenses territoires du Soudan et de llndo-Chine, et, sans ses marins, il se verrait, en cas de guerre, impuissant à venir au secours de ses colonies. L'armée coloniale, puisant ses effectifs dans le grand réservoir humain que fournit le recrutement, pourra prendre un accroissement nécessaire en s'augmentant de corps indigènes, à mesure que les populations se seront davantage assimilées à nous. La flotte, de son côté, grâce à la fortiflcation de rades où elle pourra se ravitailler en sécurité, verra son champ d'action s'élargir et pourra examiner, en toute liberté, les meilleurs moyens d'affronter une guerre maritime.

Avec la vapeur, en effet, tout effort naval est impossibie à une escadre, à un croiseur, si un lieu d'abri ne renferme pas du combustible permettant de continuer à naviguer. Le Partement compte des hommes qui peuvent différer d'avis sur beaucoup de choses, qui sont divisés trop souvent mais on est certain de son concours quand il

Le jeune homme prit les mains de mademoiselle de Boffront.

Vous êtes un angft. Pourquoi n'ai-je éprouvé envers vous qu une amitié de frère? Je l'ai reconnu assez tôt pour ne pas vous rendre à jamais malheureuse, j'aurais fait à votre égard, le plus mauvais des maris. Merci de me dire ici que vous me pardonnez. La mourante maintenant les enveloppait d'un même regard. dont la tristesse fit place à une exproestnn si intense et si bizarre, que les deux jeunes gens se _aU.1 plus troublés.

Une volante désespérée, semblait se eoncentrer dans ces prunelles, à la clarté toujours Immatérielle.

Il y avait en ce cerveau figé par le mal, nue idée qui essayait en vain de s'exprimer. Raymond eut l'intuition de ce qu'elle pouvait être, en remarquant que les yeux tournés vers lui avec une sorte de supplication, s'attachaient ensuite obstinément sur mademoiselle de Boffront.

Vous êtes inquiète au sujet de Solange* interrogea-t-il doucement.

Oui.

A quel propos?. ITaveï-votts pas assuré son avenir

les paupières ne s'abaissèrent plus; la douloureuse expression s'accentuait. Vous n'avez pas eu le temps de faire votre testament

Même immobilité.

ajouta

C'est bien cela que Toua vonle» me dire le projet que vous aviez formé de l'instituer votre lé6ataire, n'a pas été exécuta. Est-ce bien cela?

Oui.

Voua désiret que but et {M voua possédez, lui revienne 7

s'agit des intérêts nationaux. Il y a de l'écho, en France, a-t-on dit, lorsqu on prononce le mot d'honneur, et ce n'est pas en 'vain que le gouvernement s'adresse aux Chambres, lorsqu'il faut assurer la fortune des armes de la France.

Le Roi de Suède à, Paris Le roi de Suède quittera Paris samedi soir par train spécial, se rendant dans le grandduché de Luxembourg, où. il va faire un court séjour.

Notre hôte doit assiste aujourd'hui à un grand déjeuner donné en son honneur par M.Delcassé, au ministère des Affaires étrangères.

Le soir, au Théâtre-Français,- il y aura représentation de gala; M. Loubet et Oscar Il y assisteront dans une loge centrale.

Le souverain, empêché par le mauvais temps, n'est point sorti dans la matinée d'hier. Après avoir déjeuné au palais, Oscar II a fait une courte visite, rue de la Faisanderie, chez M. Akerman, mmistre de Suède, puis il est rentré avenue Malakoff.

Il a de nouveau quitté le palais vers sept heures du soir, se rendant à l'Exposition.

Après un dîner offert par le roi dans un établissement du Clump-de-Mars en l'honneur de l'infante Eulalie et en compagnie de l'ambdssadeur d Espagne, M. Léon y Castillo, et du prince de Wagram, Oscar Il a fait une courte promenade dans les jardins du Champ-de-Mars. Puis il s'est rendu à la salle du tètes, illuminée en son honneur et où l'attendaient M. Alfred Picard) et les membrues du commissariat général. Une séance de rinématographie a eu lieu. Le signal des applaudissements a été donné par Oscar Il après une scène représentant l'assaut d'un mur par des chasseurs alpins. Allons, messieurs, a crié le roi, applaudissons les soldats français t

Au cinématographe a succédé un ballet lumineux donné spécialement pour le suuverain au palais de l'Electricité.

Après avoir félicité les danseuses de leur grâce et de leur habileté chorégraphique, Oscar Il a été conduit par M. Alfred Picard devant la Chdteau-d'Eau, dont les fontaines, les cascat elles et les jets d'eau ont merveilleusement fonctionné durant une demi-heure,

Enchanté de sa soirée, la roi a vivement remercié le commissaire générai de oes attentions délicates à son égard. A onze heures et demie seulement, après une longue et cordiale convërtraliou avec les personnes présentes, il regagnait son landau pour rentrer au palais des Souve rai as.

LE DRAME DEJA RUE WCOLET Le quartier de Clignancourt a été mis en émoi. hier après-midi, par un drame sanglant qui n'est déroulé dans la maison portant te numéro 3 de la rue Nicolet.

Un mari, récemment séparé de sa femme, a tenté de tuer cette deruière, puis il s'est 8uieidé dans les circonstances suivantes.

Union maI assorti»

*ne couturière, Louise Peneyrol, âgéede trente sept ans. avait fait, il a a quelquoe années, ta connaissance d'un ouvrier menuisier nommé Léon Gilbert, àrçc de i)uaraute-cin<] aus, et elle n'avait pas tarde à unir sa destinée à la sienne. Cette union était cependant bien mal assortie, car autant la couturière était travailleuse et sympathique à tous ceux qui la connaissaient, autant l'ouvrier menuisier 6tait paresseux, ivrogne et brutal.

Dans le courant du mois dernier, Léon Gilbert se montra plus insupportable encore que par le passé, et un soir qu'il avait bu il pénétra furieux dans le petit logement que le ménage occupait au numéro 45 de la rue Marcadet. La couturière, qui avait été retenue a son atelier par un travail presse, préparait très activement le repas de la famille, car il y avait à la maison deux enfants en bas âge.

Certes, la pauvre femme ne s'attendait pas à quelque témoignage d'affection, à quelque sentiment de commisération, mais elle ne prévoyait pas non plus 1a scène affreuso qui devait,ee produire ce soir-là.

Léon Gilbert, en eA'et, se répandit tout d'abord en injure*; puis, à bout d'arguments, il donna libre carrière à-ses instincts brutaux; il saisit un balai et du manche frappa à coups redoublés sur l'infortunée, qui, habituée, hélas! iL tout supporter, ne Ut pas entendre la moiadre plainte.

Mais soudain, le père s'étant approché des enfants avec la menace à la bouche, elle se révolta.

Les enfants, s'ccria-t-el!o, il ne faut pas y toucher, tu entends

Et, de son corps, elle protégea les petite, que la pour affolait dans un coin.

Léon Gilbert si brute qu'il soit, fut désarmé devant cette défense de la mère, mais, à coups de pied et de poing il jeta à la porte la pauvre femme.

Une voisine charitable, Mme Delabarre, s'empressa de recueillir les victimes de l'odieux personnage, et cette fois, ce fut bien ttni, Louise Feneyrol ne voulut plus se trouver en présence du père coupable.

Um Sein» sanglante

Depuis, Léon Gilbert essaya à maintens reprises de dérider la couturière à reprendre la vie commune, et, pour arriver à ses ftns il usa de moyens hypocrites qui ne produisirent aucun effet auprès de son ancienne compagne. Les choses en étaient là quand hier, vers quatre heures, l'ouvrier menuisier vint frapper a la porte da l'atelier où travaille la couturière. Cet atelier, qui appartient à Mme R. est situé au quatrième étage de la maison portant le n* 3 de la rue Nicolet

Ce fut Mme Delabarre, la voisine charitable dont nous parlons plus haut, qui vint ouvrir et

Mme de Tonique ne répondit plus.

Ma marraine ne peut désirer cela, dit la jeune 511e. elle sait que je ne l'accepterais pas. EIIe vous a pardonné et etle emporterait un remords si elle vous déshéritait. C'est bien votre pensée, marraine?

Oui.

Le comte recommença ses interrogations Cependant, le sort de Solange vous préoceupe eile est sans tortune tous voudriez y parer!

Oui.

rar uu paiid^c*

Oui.

En lui donnant moitid de ee que vous possédez?

Oui.

Elle l'aura.

Le battement avait été énergique encore il n'y en eut pas d'autre.

La clarté étrangement lumineuse s'éteignit entre les paupières, la prunelle m vitrifia. La dernière lueur d'lutelligence, la dernière manifestation vitale qu avait pu exprimer la comtesse douairière de Terrique, lui permettait d'emporter dans la tombe, la tranquillité au sujet de cette enfant qu'elle eût voulu voir devenir sa petite-fille, alors qu'elle l'avait toujoura aimée avec une tendre»se d*aïeule. Sans spasme, sans ràle, un souffle faible glissant entre les lèvres, eüe s'endormit dans L'éternité.

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L'après-midi était écoulée.

Le luneh terminé, tandis que le* maîtresd'hôtel débarrassaient le grand salon et la salle à manger, les Duhalter se retiraient dans une petite pièce Louis XVI, déttcietuoaicnt garnie en meubles et étoffes de l'Ofoqae, installée pour Odette «4 w eUe. à s* sorti* du

qui, tout de suite, en apercevant Léon i'Jillxirt, eut un triste pressentiment. il vient pou." faire un mauvais coup, ponsa-t-elle et etlti lui i^*rr» résolument le chemin.

Léon Gilbert la repoussa violemmout et, Il?'tant un revolver de la poche de son veston, il s'écria.

Si vous persi«tex à m'ioterdire t'entra de l'alelipr, r'rst vous qui aller y p.ippw

M" '"t. plus ni SI' tenait blo :̃« un*} feu-

.<̃ >̃.•&̃( à se dévouer puur son amie et. arc-boutée contre la porte, elle s'opposait de toutes ses forces à l'entrée titi réaergumène

Soudain, deux détonations retentirent suivies d'an cri douloureux.

Mme Delabarre avait été atteinte il. ta joue gau* che par l'un des projectiles.

Léon Gilbert crut sans doute avoir atteint sa femme, celle.-ci ayant brusquement qultté sa cachette au moment où il s apprètiut tirer, car il proféra ce* parolt-s

Je me suis vengé. A mon tour mainténantl Et, d'appliquant le canon «le son revolver sur la tempe droite, il appuya sur la gâchette. Le malheureux tomba comme une masse sur le plancher, râla quelques instants et rendit la dernier soupir.

Le bruit des détonations avait mis tous les locataires en émoi et la foula ne tarda paa à s'amasser tnis nombreuse devint la maison du drame.

M. Garpin, commissaire de police du quartier, ayant été informe, accourut accompagné de soa secrétaire, M. Lardaticher, et d'un "nédecin. Après avoir procddé aux le magistrat a fait transporter le cadavre au domicile du défunt.

Ajoutons qua l'état de Mme Delabarre n'offre heuruusement aucune inquiétude.

A L'EXPOSITION L'abaissement de la température a ramena hier matin à l'Exposition (le prome- neurs que la chaleur orageuse de cela jours derniers avait éloignés.

Bien que le temps fut fort menaçant et que le» nuages présageassent une pluie prochaine, les curieux se pressaient en nombre considérahie dans la rue des Nations pour vcir passer le Préaidsat de la, Hépubliquo dont noua rolatoa* p ua l»m la visite.

Quant aux critiques que nous formulions ü y a deux jour», iiouk avons eu te plaisir do constater qu'elles avaient été prise» en considéralion.

En effet, on s'est décidé à prendre !es mesures dont nous réclamions l 'application depuis Inor, les cantonniers du Champ-de-Mars sont occupés' à sabler convenablement les avenues et à combler les fondrières, cela pour la plus grande satixftction du public.

Tout est bien qui finit bien ?

Le Président de la République Suivant le plan tracé à l'avance pour ses promenades officielles à travars l'Exposition, le Président de la République a visité, hier matin. plusieurs des palais étrangers de la rue des Nations.

M. Lonbet est arrivé h neuf heures devant la porte du pont de l'Aima. Dans le landau présidentiel se trouvaient égaiement le général Bailloud, secrétaire de U présidence, MM. Combtneu, directeur du cabinet civil et le lieutenantcolonel Nicolas, de la maison militaire de l'Elysée. Le chef de i'Klat a étA reçu son entrée dans la rue dea Nations par MM, Millerand, miniatra du Commerce; Alfred Picard. François Arago, et par les principales notabilités françaises et étrangères des sections officielles.

Le cortège a gagné immédiatement le terreplein pavois* des pavillon», et la visite a commencé par le palais d<3 la Serbie.

Une Fanfare serbe a saluée l'arrivé du Président da la République par l'exécution de la Marseillaise et de l'hymne national de Serbie. M. de Camondo, commissaire général, n'ont fuit, à travers les galeries de aa section, le guide da Ni. Loubet.

Un service d'honneur, formé de gardien» serbes en coslumc d'apparat, a ensuite conduit la cortège jusqu'au pavillon de Grèce, dont la célèbre iorie des fonillcs et les vitrine» de bijoux anciens, trouvés dans les tombeaux aiiti»- ques, ont retenu longtemps l'attention du Président et du ministre dn Commerce.

Passant devant la fonte déjà nombreuse des curieux qui saluaientde leurs acclamations l'apparilian de M. Loubet. le cortège s'est dirigé vers le palais de la Suède entièrement décoré da guirlandea fleuries et pavoisé d'oriflammes françaises et Scandinaves.

Le commiaaaire général, M. 'l'hiel et ses collaborateurs ont, tout d'abord, conduit la Président de la République et M. Miilerand dans la salon réserva au roi Oscar. Sur lu registre destiné à marquer tes fastes du pavillon, la signature de M. Loubet et celle du ministre du Commerce se mont ajoutées, sur un feuillet armorié. Il celle du roi Oscar.

Les diornmas de Stockholm, des nuits boréales, les ateliers des brodeuses d'Ostergolland et de Maintenus, le salon de tenture des visiteurs Scandinaves, le local des orfèvres laponais, ont été ensuite parcourus.

Au milieu de la foule sans cesse grandissant» et des applaudissements, le Président a prie, sur le peiistyie du palairi Hcandinavc, congé de M. Thici pour joiDdre le prince Albert de Monaco et les délégués moneganquefi qui ont guid6 la principauté.

Le prince Aibert est, on lésait, un explorateur infatigable. A bord de son navire, la PrlneesscAliee, il a sillonné les mer» pour aider aux découvertes de la science moderne dans le dumaiaa mystérieux de la faune maritime. C'est expliquer pourquoi, sous le charme de ses explications, la visite du pavillon mon qui renferme toutes les collections scientifiques du prince, a été pour M. Loubet et ceux qui l'ac-

couvent et avaient atten du d'abord patiemment le retour de Raymond de Terrique.

Puis, une géne entre les parents, de l'énerveuent chez leur fils.

Leur fille seule, en apparence du moins, conservait son calme.

C'est absurde cette histoire exclama Gaston en entendant sept heures sonner, le dUble m'emporte, si je pensais que tu dînerais entre nous ce soir, en robe de mariée i Moi non plus, je ne le pensais pas. Mais j'en prends très bien mon parti.

Odette rrui, dorant une fenêtre, te rideau soulevé, comme elle l'avait fait dix fois peudant cette trop longue attente, regardait dans la rue, s'était retournée en prononçant cet mots.

Elle vint à ses parents, les embrassa l'ua après l'autre.

Papa ni maman ne s'en plaignent pas. -*̃ Non certainement, fit le premier; pourtant c'est ennuyeux.

J'aipeur, murmura Mme Duhalier, en retenant dans ses matna la jolie tbta brune. Odette se dégagea.

Peur de quoi

Que tu sois malheureuse en ménage, Et la pauvre femme éclata en sanglot». Gaston poussa un éclat de rire qui sonnait faux. moins aceptique au fond qu'il ne voulait en général le paralire, et ayant du reste pour sa mère, t'adoration d'un ea/ant gixé dont le coeur est excellent.

voilà maman eë larmes! oh c'est le comble. parce qu'elle a peur que sa fille soit malheureuse. Et pourquoi donc serait-elle malheureuse 7

C'est un mauvais présage, aette mort. Car saremeat madame de Terri.- ne s'en Le sais-tu t. Le mariage {aaftd mémo.