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Titre : L'hôtel de Niorres. Tome 2 / Ernest Capendu

Auteur : Capendu, Ernest (1825-1868). Auteur du texte

Éditeur : (Paris)

Date d'édition : 1893

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30193846n

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 4 vol. (3120 p.) : ill. ; gr. in-8

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k55998504

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 4-Y2-5213 (2)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 03/08/2009

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DEUXIÈME PARTIE

LE ROI DÉS GABIERS

i"" '

F leur-des-Bois

LES CARAÏBES ROUGES

Saint-Vincent, cette île des petites Antilles, placée entre le.groupe des Grenadines et Sainte-Lucie, est divisé, par une chaîne de gigantesques montagnes, jadis volcans et, depuis un siècle, boisées, en deux parties ; la Basse-Terre, qui a des ports, et la Cabesterre, le pays le plus riche de l'île, mais qui n'a aucune communication, car le côté de la mer' est bord« de rochers.

Les planteurs s'étaient installés dans la Basse-Terre et les Caraïbes noirs se retirèrent dans la Cabesterre, qui était, elle, plus vaste, plus fer-. tile et plus salubre, mais qui, entourée complètement par des bancs de corail, ne permettait l'abordage qu'aux pirogues légères.

Ce fut la cause de la tranquillité dont jouirent les Caraïbes noirs. Ne pouvant être attaqués par mer, ils s'occupèrent de défendre les défilés des montagnes et ils les rendirent imprenables.

Les Caraïbes rouges, eux, vivaient en bonne intelligence avec les colons français.

En 1763, huit cents blancs et trois mille esclaves étaient occupés à la culture de l'île, lorsque les Anglais s'en emparèrent et en obtinrent la cession par traité. Les colons français se réfugièrent à la Guadeloupe et à la Martinique.

Les Anglais, installés dans la partie qu'ils avaient obtenue, songèrent

aussitôt à conquérir les terres des Caraïbes noirs, mais ceux-ci se levèrent

,;.' en massej et les Caraïbes rouges accoururent, aussitôt, au secours de leurs