Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 116 à 116 sur 522

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Mélanges Mandonnet : études d'histoire littéraire et doctrinale du moyen âge. Tome 1

Auteur : Wilmart, André (1876-1941). Auteur du texte

Éditeur : J. Vrin (Paris)

Date d'édition : 1931

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb33477974n

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : allemand

Langue : anglais

Langue : italien

Format : 2 vol. ( 512, 495 p. ) ; 24 cm

Format : Nombre total de vues : 522

Description : [Mélanges. Mandonnet, Pierre]

Description : Collection : Bibliothèque thomiste ; 13-14

Description : Comprend : Magister Adam Cartusiensis

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : CentSev001

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5589287t

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Z-21364 (13)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/07/2010

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 97%.


112 J. DE3TREZ

les questions traitees et le sens des reponses donnees a ces questions, mais jusque dans les mots employes. A de rares exceptiqns pres, tout le texte A se retrouve mot pour mot dans le texte B qui n'ajoute d'ailleurs que des incidentes et des explications. Ces quelques variantes n'enlevent nullement l'impression que l'un de ces textes est copie sur 1'autre. Comme, lorsque ces textes s'ecartent l'un de 1'autre, c'est toujours le texte B qui est le plus long, il est manifeste que ce texte est posterieur au texte A. Ce n'est pas tout. Le texte B presente une unite de composition plus grande, les questions y sont presentees dans tin ordre logique, les questions implicites sont explicitees, les hypotheses douteuses sont nettement ecartees, les textes sont completes, les moyens termes des demonstrations sont donnes, la redaction est pltis precise. Ainsi le texte B apparait non seulement comme posterieur au texte A, mais comme une seconde redaction entierement refaite de ce texte A.

La premiere redaction (A) de la lettre au lecteur de Venise ne serait-elle qu'un brouillon, ou est-elle une lettre terminee qui a ete reellement envoyee ? — Le fait qu'on trouve dans cette redaction d'abord les 30 questions puis les 30 reponses, laisserait penser qtte ce travail a pu n'etre qu'un brouillon. S. Thomas recevant les 30 questions attrait ajoute a la suite les 30 reponses en suivant pas a pas 1'ordre des questions avant d'ordonner definitivement sa matiere. Ce qtii aiderait a le croire, c'est que les deux manuscrits 1 et 26 qui ne portent ni les souhaits de la fin, ni le protocole initial, et qui commencent directement avec les questions, portent a la fin cette mention : Istas quaestiones determinavii frater thomas ad peiitionem fratris Bassiani, laudcnsis, mention qui se presente comme tine addition faite par une main etrangere a 1'ceuvre tle S. Thomas, pour identifier par des indications d'auteur et de destinataire un texte reste anonyme comme tin brouillon. Mais les manuscrits 8 et 25 qui portent ce meme texte, le produisent avec un incipit particulier. : Lectis litteris vestris inveni quod caritas postulabat, ui verbis infrascriptis responderem, scilicet, et on ne peut dire que ce texte a ete copie sur la seconde redaction B parce qu'il est beaucoup pltis court ici que dans cette redaction B, et que quelqu'un qui aurait copie le texte de cette redaction B pour le mettre ici, 1'aurait copie tel quel, d'autant plus qu'il se presente dans la redaction B avec des informations precises et interessantes qu'il y avait tout interet a reproduire. Cet incipit fait donc tres certainement partie de la premiere redaction, et la lettre se presente ainsi comme ayant ete reellement achevee. Bien plus, le texte