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Titre : Mélanges Mandonnet : études d'histoire littéraire et doctrinale du moyen âge. Tome 1

Auteur : Wilmart, André (1876-1941). Auteur du texte

Éditeur : J. Vrin (Paris)

Date d'édition : 1931

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb33477974n

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : allemand

Langue : anglais

Langue : italien

Format : 2 vol. ( 512, 495 p. ) ; 24 cm

Format : Nombre total de vues : 522

Description : [Mélanges. Mandonnet, Pierre]

Description : Collection : Bibliothèque thomiste ; 13-14

Description : Comprend : Magister Adam Cartusiensis

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : CentSev001

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5589287t

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Z-21364 (13)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/07/2010

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96 A. MANSION

$ensu d'Alexandre: est d'autant plus frappante-; les divergences partielles s'expliquent de fa?on naturelle. Des lors, la compar^aison qu'on vient dinstituer, plaide nettement en faveur de l'hypothese, qui attribue au dominicain flamand la traduction de deux commentaires d'Alexandre : celle du De Sensu aussi bien que celie des MMorologiques.

Reste a voir 1'usage que saint Thomas fit du premier dans son Commentaire a lui. On n'y releve pas moiris de sept references explicites a 1'ouvrage du commentateur grec \ Mais chose assez frappante, ces references s'arretent precisement a la lleme lecon, qui correspond tout juste a la fin du premier des deux livres en lesquels Alexandre a distribue son Commentaire. La question se pose immediatement : saint Thomas n'a-t-il utilise que le premier livre, et, dans ce cas, serait-ce parce quil ne possedait point le second ? Un examen un pett approfondi de 1'ensemble de son ouvrage montre qtte cette lrypothese ne repose que sur de trompeuses apparences. Non seulement on trouve dans la 193me lecon, la derniere de toutes, un rapprochement de certaines vues d'Aristote avec une opinion des Stoiciens 2, qui est visiblement emprunt6e au passage parallele d'Alexandre 3. Mais meme quand on laisse de cote les mentions expresses de celui-_ci et les rares details precis d'ordre historique ou technique qtti ont eie pris chez lui par saint Thomas, on constate que ce dernier fait tout au long de son Commentaire un usage discret, assez peu apparent, mais incontestable et presque constant, de 1'ouvrage de son devancier.

Le caractere peu apparent de cette utilisation est du a diverses causes : il y a d'abord 1'accord general des doctrines entre les deux commentateurs. Cet accord tient pour une bonne part au sujet trait^ ; dans la theorie des sensations Alexandre merite sa reputa1.

reputa1. 2, 3 (deux references), 9, 10 (deux ref.), 11; ed. Pirotta rin. 22, 39, 43, 123, 136, 138, 161. — La premiere et la troisieme de ces references servent simplement a amener des variantes du texte d'Aristote, signalees par Alexandre; il en a ete question plus haut.

' II est a remarquer que, daus la partie authentique de soh Commentaire sur les Meteorologiques, saint Thomas ne fait aucune reference explicite au Commentaire parallele d'Alexandre, tandis que celui-ci se trouve assez frequemment cite par le continuateur de saint Thomas : j'ai releve au hasard, sans faire un depouillement c()mplet, les passages suivants■': Lib. ii; lect. 14, n. 11 et 12 (premieres references); lib. m, lect. 6, n. 12 ; lib. iv, Iect.7, n. 2 fin (renvois aux divisions de l'(5d. leoriirie, vbl. iii). II va sans dire que ces cdflstatations n'entraineht en aucurie facbri que dans son-Commentaire inacheve saint Thbmas n'ait pas utilise-celui d'Alexandre ; pour resoudre la question, il faudrait faire un examen comparatif plus approfondi des deux ouvrages, travail assez malaise tant qiie la traductjon latine d'Alexandre demeure inedite.

2. Vives, p. 266 a, med.; Pirotta n. 293.

' 3. £f. L. n;' p. 352, 2-6. — Cette rdference et celles qui suivent se rapportent toutes a l'edition du texte latin.