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Titre : Le Matin : derniers télégrammes de la nuit

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1900-11-01

Contributeur : Edwards, Alfred (1856-1914). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328123058

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb328123058/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 123753

Description : 01 novembre 1900

Description : 1900/11/01 (Numéro 6094).

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5583413

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 21/04/2008

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LE DISCOURS DE WHISE La rentrée des Chambres approchant, voici le moment des discours-manifestes, ceux que MM. les reporters appellent de « grands discours,). Nous avons déjà eu ceux de MM. Bourgeois, Barthou et Waldeck-Rousseau. Je n'aurais pas ta fatuité de me nommer moimême en si belle compagnie mais les journaux le font, et j'ai appris ces joursci que j'allais, moi aussi, prononcer mon grand discours, comme un autre Barthou. Je le dis en passant, j'ai eu d'abord quelque peine à ne pas croire au bienfondé de cette information. Oh m'indiquait l'endroit où j'allais me livrer à cet exercice oratoire certains de mes confrères et amis savaient même exactement le langage que je tiendrais. Je me suis renseigné, et j'ai appris a n'en pouvoir douter que jamais pareille idée ne m'était venue. Je dois confesser, d'ailleurs, que je niai jamaisbien compris l'utilité de ces où l'on mêle toutes les questions sans en traiter aucune. Ils ont même un inconvénient. Il est de règle d'y dresser la liste des réformes qu'on va faire aboutir, en leur sacrifiant les autres au besoin. Or, j'ai remarqué, depuis de longues années, que ces sortes de programmes portaient invariablement malheur aux réformes qui y obtenaient les bonnes places. Le lendemain, ou quelques semaines après, les événements se faisaient un malin plaisir de poser les questions qu'on s'était promis d'écarter, et de renvoyer aux calendes les plus helléniques celles qu'on s'était juré de résoudre.

Il n'y a donc pas lieu d'attacher une bien grande .importance à ce fait que, dans le « grand discours » de M. Waldeck-Rousseau, la liste des réformes à accomplir à bref délai est incontestablement la partie faible. Le président du conseil y énumère surtout quelques projets qui font, depuis une époque reculée, la navette entre le palais Bourbon et le Luxembourg. Si, à force de faligue et de vieillesse, ils obtiennent à l'ancienneté la faveur de pénétrer dans nos codes, pour s'y reposer un peu de leurs douloureux voyages, on admettra difficilement que ce succès relatif mette en relief avec-un éclat particulier l'activité réformatrice de la politique gou.vernementale etde la législature actuelle. M. Waldeck-Rousseau nomme, il est vrai, après cette vieille garde de projets, un peu écloppés dans le cours de leurs longs va-eL-vient entre les deux Chambres, une réforme qui, si on l'accomplit réellement et sérieusement, suffira à marquer à la Chambre actuelle sa place dans l'histoire je parle des retraites ouvrières., Ce sera une date mémorable pour l'humanité que celle où une des nations civilisées aura assuré le pain quotidien aux vieux jours de tous les travailleurs pauvres, sans eéception. Si la France faisait cela, elle reconquerrait. cette force morale démocratique qui l'a jadis rendue si grande et si puissante dans le monde. Mais M. Waldeck-Rousseau a négligé de nous indiquer comment il s'y prendra pour faire aboutir, ce point de vue, un projqt vraiment efficace.

•Ceux qui n'ont pas examiné le problème dans ses données pratiques se font à son sujet d'étranges illusions. Combien de fois j'ai entendu dire: «Voilà une idée qui nous réunit tous! Hâtons-nous de la réaliser. Nous aurons ainsi un programme de résultats avec lequel no,us serons sûrs d'e faire l'accord. » Rien de si naïf que ces excellentes paroles. Demandez aux gens d'opinions les plus diverses s'ils désirent sincèrement assurer les ressources indispensables aux travailleurs vieux et infirmes naturellement, tout le monde criera,: « Oùi a Mais demandez ensuite où l'on prendra ces ressources, et les difficultés décisives commenceront. Il y a, en effet, deux façons de concevoir le problème. La première consiste à faire verser aux travailleurs, durant toute leur vie, des sommes qui, capitalisées, fourniront l'argent de leur retraite. Ce système consiste, au fond, à inviter-impérativement les malheureux qui n'ont pas de quoi vivre à acheter des rentes pour leur vieillesse. Imaginez- vous l'ouvrier qui a ses enfants malades, qui a des dettes chez le pharmacien, qui va être jeté sur le pavé par son propriétaire, gracieusement mis en demeure de trouver dans sa poche, lamentablement vide, de quoi s'assurer cinq cents francs de revenu pour un avenir de trente ans? Voyez-vous ces malheureux bûcherons du centre dé la France qui ne sont pas toujours payés vingt sous par.jour mis légalement dans l'obligation de s'amasser l'équivalent d'un capital de 16,000 francs? Ajoutez à cela que, dans tous les systèmes dont la capitalisation est le principe, la réforme accomplie consisfera d'abord à prélever des versements plus ou moms sérieux sur le gain des travailleurs; etce n'est qu'au bout de trente ou quarante ans qu'on verra apparaître les premières retraites. En d'autres termes, on ouvrirait une période de gêne plus grande pour les gens pauvres, ajournant à l'an 1930 ou 1940 la pre-

mière marque effective des- avantages du système.

Deux idées tombent sous lé sens. C'est, d'abord, que,pour créer les retraites ouvrières, il faudra faire un large appel au principe de la solidarité nationale, ajouter un contingent considérable aux versements des ouvriers, et demander aux plus fortunés, et à l'Etat, la majeure partie des ressources. C'est, ensuite, que quand on aura proclamé la réforme accomplie, on ne pourra plus laisser-crever de faim, pendant trente ou quarante années de capitalisation, les vieillards sans ressources. Tout le monde est d'accord, au moins sur la première de ces deux idées. Mais quand il va falloir la mettre en pratique, comment se tirerat-on d'affaire? Il va falloir trouver annuellement une somme qui, dans les évaluations les plus faibles, dépasse considérablement le demi-milliard. La question véritable consiste à décider qui on: la prendra. Entendez-vous d'avance, le.jour où, il s'agira d'aborder cette partie du problème, les hauts cris des favorisés de la fortune, qui ont déjà-fait tant de tapage pour telle réforme, infiniment .moindre, au fond insignifiante pour leurfc ressources, et admise dans toute l'Europe, comme l'impôt sur le revenu? Quelques-uns de nos hommes politiques ignorent à un tel point les réalités financières pratiques et se dirigent tellement d'après les grosses apparences qu'ils ne voient pas que l'impôt sur le revenu soulève deux fois. moins de difficultés que les retraites ouvrières sérieusement réalisées, parce qu'il impose aux plus riches deux fois moins de charges pour les plus pauvres. Je les ajourne à l'heure de l'expérience. J'ai la certitude que nous finirons, par réaliser les deux réformes, grâce à la pression de l'opinion publique et de la volonté nationale. Mais il faudra des,luttes vigoureuses, et le jour où les questions réelles se poseront au sujetdes retraites, je doute un peu que la plupart de ceux de nos amis qui sont ministres se rangent de notre côté. Une dernière réflexion sur ce premier point du disçours le programme des réformes. Il est toujours difficile de prévoir celle qui arrivera à bonne fin le plus tôt ou le moins tard, Mais il y a un excellent moyen iie diminuer les chances d*avjoriement,; ou plutôt une condition essentielle pour ne pas supprimer toute chance d'aboutissement: c'est de permettre aux Chambres de travailler. Ce que le gouvernement pouvait faire de plus efficace en, faveur des progrès qu'il recommande, c'était de convoquer le Parlement au moins en temps normal, et c'est une singulière façon de favoriser ses travaux que de le garder dispersé au delà de toute limite raisonnable. Sur la partie essentielle du discours de Toulouse, sur le caractère général de la politique gouvernementale, il n'y a que des éloges à adresser au langage de M. Waldeck-Rousseau le fond est excellent, et, même au point de vue de la forme, il a rarement été mieux inspiré. La véritable question est posée avec la plus grande netteté. Il s'agit de défendre la démocratie républicaine contre l'envahissement, de jour en jour plus fort, de la- réaction cléricale; et M. Waldeck -Rousseau n'est pas du nombre des dupes ou des complices qui proposent de livrer la place, sous prétexte d'apaisement. Cela met fort en colère certains « libéraux de l'école de la droite ou du centre les amis de l'Eglise, qui ne tiennent qu'à une seule liberté, celle de supprimer la liberté des autres, et les amis de la ploutocratie, les économistes orthodoxes, pour qui l'essentiel est de conserver au plus riche la liberté d'exploiter et d'écraser le plus pauvre. Ces braves gens feignent de croire sérieusement que la seule politique conforme aux principes de 89 est celle qui consiste à livrer la France au Gesu, comme dans les dernières années de Louis XIV. Il parait que le Temps, tout huguenot qu'il est, en est présentement tombé là. Cela ne tire pas à conséquence. Le bon sens français n'a pas hésité; et le discours de Toulouse exprime avec une éloquence qu'on ne saurait trop louer la pensée des trois quarts de la France.

Je n'ai qu'un regret à ce sujet c'est que M. Waldeck-Rousseau ait choisi Toulouse pour y porter les belles paroles que nous avons lues. Il était tout à fait superflu de prêcher de telles vérités aux Toulousains ils en sont passionnément convaincus d'avance. A mon sens, il y avait un endroit tout indiqué pour l'effet utile de ce langage si vigoureusement démocratique c'était le conseil des ministres. A combien de ses collègues, et peut-être de ses subordonnés immédiats, M. Waldeck-Rousseau pouvait-il faire entendre avec profit les pensées si justes qu'il aexprimees Jusqu'ici, un seul ministre a été violemment attaqué par l'opposition, ardemment soutenu par les républicains, pour s'être inspiré des considérations qui remplissent le discours de Toulouse c'est le général André; et encore est-il resté, jusqu'ici, «fort audessous de ce que ces considérations exigeaient Dans la plupart des autres ministères, les influences cléricales sont, en fait, à peu près aussi puissantes que sous M. Méline. Pour ne citer qu'un exemple, jamais les jésuites de Jersey n'ont eu un pouvoir si illimité sur les

choix du personnel dans la flotte. Où sent-on une impulsion républicaine ? Est-ce à la Justice ? Est-ce aux Travaux publics ? etc., etc. Un interpellateur qui voudrait jouer un mauvais tour au gouvernement n'aurait qu'à rapprocher les meilleurs passages du discoursde Touloùse -des actes administratifs quotidiens, pour faire croire que M. Waldeck-Rousseau a été prononcer, aux bords de la Garonne, un discours d'opposition. Il serait assurémeit déplorable que le président du conseil fût devenu l'ennemi de la stabilité ministérielle. Je n'en crois rien.'Mais la situation actuelle est bizarre. A Paris, où l'on ne voit les fonctionnaires que de loin, on ne la soupçonne, pas; mais, dans toute la province, on ne saitplus àquoi s'en tenir: On applaudit de tout cœur, depuis-plus d.'un an, au programme du gouvernement, et on se sent blessé, chaque jour, par la prédominance administrative, soigneusement maintenue, de tous les ennemis de la République. Si le discours de Toulouse a pour effet de mettre fin.' à ce lamentable contresens, je suis prêt à tenir'le gouvernement quitte du reste.

Camille Pelletan.

LA MISSION BLÀNCHET Décorations bien gagnées'- Un prochain décret.

Le gouvernement de la République vient de décider qu'une haute, récompense, serait décernée aux survivants de la mission Blanchet, M. Alfred Dereims et le lieutenant Jouindt-Gambelta, pour être allés jusqu'au coeur de l'Adrar poursuivre des études uti.les.au développement de l'influence française.

Paul Blanchet, leur chef, dans une des dernières lettres qu'il écrivit avant de succomber, sur le chemin du retour, avait demandé pour eux la croix de la Légion d'honneur le gouvernement la leur accorde.

Nous félicitons cordialement le savant et l'officier. Ensemble, ils ont tous deux traversé de rudes épreuves et supporté une longue captivité dans une ville où nul Eu-

ropéen n'avait jamais séjourné avant eux. Ensemble, ils voient honorer leur dévouement et leur courage.

En rec vant cette croix, leur souvenir se reportera certainement sur l'ami disparu qui l'a demandée pour eux, et qui, lui aussi, l'avait si bien méritée En même temps qu'à MM. Dereims et Jouinot-Gambetta, la croix de la Légion d'honneur est accordée l'interprète Bou el Mogdad, dont la fidélité admirable a tant contribué à sauver nos compatriotes. DE MIDI A MINUIT

Les faits d'hier En France et à l'étranger. II. a été décidé qu MM. Waldeck-Rousseau et Millerand accompagneraient le président de la République, dimanche, à Lyon, où on inaugurera le monument Carnot et où on célébrera le centenaire d'une école de commerce.

Le nombre des grévistes dans le bassin houiller du Pas-de-Calais atteignait hier vingt mille. Fort heureusement, l'entente s'est faite dans une entrevue qui a eu lieu entre les représentants des Compagnies elles délégués ouvriers.

Grossie nouvelle il Londres. Lord Salisbury, pour raisons de santé, serait résolu à se démettre du portefeuille des affaires étrangères, tout en gardant la direction du cabinet. Son successeur serait le mar- quis de Lansdowne, actuellement ministre de la guerre.

Le nombre des victimes de la fête de lundi dernier à Londres dépasse div-huit cents. Outre les trois mors constatées, il y vingt blessés dont la vie est en danger. On dément la mort du président de la république d'Haïti.

On sait que l'esprit particulariste est resté assez vivant dans le royaume de Wurtemberg. La Chambre de Stuttgart a voté un ordre du jour demandant que les hauts commandements du,corps d'armée régional soient xclusivement réservés des Wurtembergeois et que les permutations entre officiers wurtembergeois et prussiens soient accordées aussi rarement que possible.

En Espagne, ce n'est plus à un capitaine de vaisseau, c'est à un général terrien que le général Azcarraga offre le portefeuille

de la marine. Les troubles earlistes en Catalogne ont eu plus d'importance qu'on ne croy'ait. Les bandes actuellement poursuivies sont de plusieurs centaines d'hommes. M. Pi'dal, président de la Chambre, a accepté 'ambassade auprès du Vatican. Un soulè'vemem a éclaté dans l'intérieur du Maroc, dans la région de Suss.. De, Chine, on annonce une autre explosion qui aurait fait de nombreuses victimes et détruit beaucoup dé maisons à Nankin. Cette fois, c'est la foudre qui serait coupable elle aurait frappé un magasin de poudre.

Les ministres ont demandé à l'unanimité la décapitation publique du prince Tuan et de dix autres princes et ministres mandLe conseil de guerre de Pao-Ting-Fou, présidé par le général étend son enquête au sujet des fonctionnaires coupables de sévices envers les étrangers. Le gouverneur, le juge de la province et deux autres mandarins sont arrêtés.

La presse anglaise publie une dépêche de Pékin signalant la rigueur abusive du traitement infligé aux Chinois par les soldats allemandes -dans le quartier gardé par Au Transvaal, les Boers, qui inquiètent déjà toutes les communications au sud de l'Orangé et à l'est du Transvaal,ont attaqué la ligne. longeant la frontière occidentale des républiques. Au sud de Mafe.king,.il est sans cessé détruite et péniblement 'reconstruite.'

Les uitlanders anglais, qui ont été, en partie, les provocateurs de la guerre, s'en repentent amèrement aujourd'hui. Ceux qui se sont réfugiés au,.Natal sont parqués près de Durban et dénués même d'aliments. Ils Ont adressé en vain des réclamations à lord Roberts pour reprendre les travaux dans le Witwatersrand.

Une lettre adressée par une femme boer à la présidente de la Ligue néerlandaise signale des atrocités qui auraient été commises, en commun par des soldats anglais et des Cafres Elle se plaint surtout des razzias d'enfants qu'on interne dans les camps anglais. La lettre ajoute que, lorsque des attentats sont dénoncés aux officiers-, la plainte ne reçoit jamais de réponse et n'est-suiviè d'aucun châtiment. PROPOS ÏÏÏÏN PARISIEN

Pourquoi le Métropolitain a-t-il été construit? Afin de permettre à la populationde se transporter très, rapidement et à peu de frais d'un point à un auire. C'est là le but principal. On le comprend dans les grandes capitales, New-York, Londres, où le Métropolitain fonctionne depuis longtemps. A Paris, le point de vue change. Les gens de.Vincennes et de la porte Maillot, estiment que le Mètiopolitain existe surtout pour eux. S'installant commodément au départ dans les wagons vides, ils comptent bien qu'on ne les dérangera pas pendant tout le trajet. Pour un peu, ils demanderaient des oreillers et un wagon-restaurant.

Au début, en cours de route, le public ayant hâte d'aller à ses affaires montait dans les voitures sans se préoccuper de savoir s'il y avait encore des places assises disponibles, se résignant très bien à rester debout, puisque le voyage ne dure guère, en moyenne, plus d'un quart d'heure. Les choses se passent, d'ailleurs, ainsi dans toutes les villes où fonctionne un chemin de fer métropolitain.

Mais.Vincennes et la porte Maillot s'étant plaints, la préfecture de police, est intervenue en leur faveur.

Et, depuis, aux heures de grande affluence, les ouvriers, les employés pressés d'arriver à leur chantier ou à leur bureau et tous ceux que l'heure talonne sont contraints d'attendre sur. les quais, pestant, rageant, voyant se succéder des trains où, jadis, ils pouvaient aisément prendre place. Ils sont le nombre, et, pourtant, on les sacrifie au besoin de confort excessif de quelques-uns. Est-ce,juste?- H. H4R0UIN. Le conseil judiciaire de Mine Boni de Castellane.

Au début de l'audience d'hier, à la première chambre du. tribunal de la Seine, a été plaidée la demande en dation de conseil judiciaire intentée par M. George Gould contre sa 'soeur, Mme la comtesse Boni de Castellane.

Dans sa-i plaidoirie, au nom de M. George Gouid, !le Henry Bonn t exposé au tribunal que Mme la comtesse de Castellane possède un revenu annuel, insaisissable, de trois millions de francs. Quant au capital produisant ce revenu, il est inaliénable.

C'est le 4 mai 1895 que Mlle Anna Gould devint la comtesse Boni de Castellane. Aujourd'hui, c'est-à-dire après cinq ans et quelques mois de, mariage, Mme Boni de Castellane se trouve devant un déficit de vingt-deux millions.

Le Conseil Oe iaumie uc nmc la. wwtesse Boni fie Castellane nous analysons gnands traits la plaidoirie de M" Henry Bonnet a émis, à l'unanimité, l'avis qu'ii y avait lieu de pourvoir Mme de Castellane d'un conseil judiciaire, tout à la fois dans l'intérêt personnel de cette dernière et dans l'intérêt de ses enfants. Le passif de Mme Boni de Castellane, qui s'élève à 22 million.s, se décompose ainsi ,3,;00;000 francs pour dettes provenant d'acquisitions d'immeubles (hôtel Malakou, Bazar de la Charité) (5,585,260 francs pour dettes hypothécaires à rembourser d'ici à

fr. 65 c. pour emprunts divers 9,100,000 francs pour achats dobjels En terminant sa plaidoirie, tMe Henry Bonne: a examiné la question de savoir si un étranger, comme M. George Gould, est apte à remplir les fonctions de conseil judiciaire d'un Français..

L'honorable avocat a naturellement résolu le point de droit d'une façon af1irmaLe tribunal Mme Boni de Castellane s'en rapportait à la justice a a pourvu Mme de Castellane d'un conseIl judiciaire en la personne de M. George Gould, son frère, de nationalité américaine. Bref, sans l'autorisation de son conseil judiciaire, Mme la comtesse Boni de Caslellane ne pourra plus dépenser désormais que son simple. revenu, c'est-à-dire huit mille deux cent dix-neuf freines dix-sept cen- limes par jour.

LA DELIVRANEE UNE LETTRE DE M?e STÉPHEN PICHON Le siège des légations, à Pékin On est réduit aux dernières extrémités La nuit du 13 au 14 août Une épouse française et une

veuve allemande.

[Voici le premier écho qui nous parvienne de la légation de France en Chine, depuis l'horrible siège de cinquante-cinq jours subi par les Européens dans la capitale du Céleste-Empire. C'est une lettre de Mme Stéphen Pichon, la vaillante femme de notre représentant à Pékin. Cet e lettre, adressée à « ses" mères » par Mme Piehon c'est-à-dire à la sienne, Mme Verdier, et celle de son mari, a été communiquée à quelques amis. Nous avons oi tenu t'autorisation d'en reproduire quelques passages seulement, ceux dont la publica ion neblesse aucune réserve familiale et ne saurait compromettre aucun intérêt public.

Le 13 juillet, autre journée 'épouvantable nous avons eu à la légation, trois morts et plusieurs blessés. Nous étions attaqués avec rage, et le capitaine Dàrcy, qui commandait notre détachement, m'a dit qu'il n'avait jamais rien vu d'aussi affreux. Il y avait à la fois des coups de fusü des coups de canon la mine, qui a fait sauter deux maisons, celle des Morisse et celle des Saussine, et l'incendie,qui a détruit le reste de ces deux maisons et la nôtre entièrement. Notre pauvre légation, que j'avais eu tant de mal à remettre en état, n'est plus maintenant qu'une ruine. Nous avons tout perdu tous nos bibelots, les bronzes que tu nous avais envoyés, notre étain de Desbois. porcelaines, meubles, nos fauteuils anciens, nos eaux-fortes, tous nos habits, notre linge, tout, absolument tout. Il ne nous reste rien. Nous avons sauvé mon collet et la pelisse de Stéphen, un peu de linge de corps, quelques nappes et serviettes. j [On se réfugie à la légation d'Angleterre, plas facile à défendre que toutes les autres. Là, plus de mille Européens luttent encore plus d'un mois contre les hordes fanatisées des Boxers et contrs les réguliers chinois.].

Rien ne nous a été épargné. Les Chinois ont mis le feu tout autour de la légation d'Angleterre, où heureusement il y avait deux pompes. Nous faisions la chaîne au milieu des balles qui sifflaient. C'est miracle, qu'aucune femme, aucun enfant n'ait été tué.

.Un joui', nous avons eu le feu derrière notre maison et iba fallu démolir les communs pour l'empêcher de nous gagner. La.pluie nous aurait été bien uülé pour l'éteindre mais heureusement qu'il n'a pas plu, car nous savions que la pluie aurait empêché les troupes alliées de parvenir jusqu'à noj|s à travers le pays inondé.

Combien j'ai prié Dieu, matin et soir, le suppliant de venir à notre secours, de nous conserver l'espoir de vivreetdevous revoir! Il m'a exaucée: le 10 août sont arrivées les lettres des généraux anglais et japonais en marche sur Pékin, disant qu'ils avaient battu deux fois l'ennemi et que; si rien ne venait arrêter leur marche, ils seraient le 13 ou le 14 sous les murs de Pékin. A partir de ce moment, nous n'avons plus eu qu'une idée: tenir, tenir quand même! Enfin, nous étions donc en possession d'une nouvelle sûre! Mais ce que nous craignions, c'était l'attaque désespérée, des Chinois, toutes leurs forces se concentrant contre nous. Et c'est bien ce qui s'est produit; mais nous étions si parfaitement fortifiés que, malgré toute leur rage, ils n'ont pu nous Alors, dans la nuit du 13 au 14, au milieu de la fusillade, nous entendons tout à coup des coups de canon, tirés avec régularité, au lointain. Cette fois, il n'y a plus de doute, ce sont noms- bienheureuses troupes. Elles approchent Nos pauvres' cœurs peuvent à peine supporter une telle joie. Nous n'osons pas encore croire à la délivrance nous l'avons si souvent espérée

Toute la nuit se passa ainsi auprès de nous l'attaque continuant avec fureur au loin, ce bruit libérateur, qui semblait s'approcher peu à peu. C'est cette même nuit que l'impératrice a quitté Pékin, au milieu du bombardement, sans avoir pu réussir à nous faire massacrer.

La matinée du 14 s'est passée à attendre les événements. Tout à coup, vers trois heures..de l'après-midi, un jeune homme accourt de la muraille en criant: « Les Allemands sont dans la ville chinoise »

Je me précipite pour le dire à btuphen, et presque aussitôt nous voyons arriver devant notre maison, sur le tennis de la légation d'Angleterre, une centaine de soldats hindous, des sikhs. De ,toutes parts, la ville a été envahie par les alliés.

Quelle joie Quel délire! Nous pleurons. Stéphen m'embrasse devant tout le monde. Moi, j'embrasse le capitaine Darcy, notre vaillant défenseur. Tout le monde est rayonnant. On s'aborde, on se serre les mains. C'est un bonheur inexprimable après toutes les angoisses que nous avions supportées.

Le porte-drapeau sikh, arrivé un des premiers, s'agenouille sur le terrain du tennis et se met à faire sa prière. Quel spectacle admirable!

Moi, je me sauve dans ma chambre pour rendre grâce à Dieu qui nous a sauvés. Puis, tout à coup, je pense à la malheureuse baronne de Ketteler, qui souffre seule au milieu de l'allégresse générale, car elle pleure son mari. Je vais la trouver chez elle, pour lui dire que je pense à elle et la plains de toute mon âme. Pauvre malheureuse femme! Le lendemain matin, à six heures, nos Français arrivaient le général Frey ve-

nait nous voir M. d'Anthouard était avec lui.

[Un dernier emprunt cette touchante lettre :_].

Stéphen a reçu, il y a deux ou trois jours, un-si bon et si affectueux télégramme de M. Beau, qui lui dit que le' ministre est allé vous voir toutes les deux pour vous dire que nous étions vivants et apporter à la mère la croix de commandeur de son fils. J'ai pleuré, pleuré, quand Stéphen m'a lu cette dépêche 1..

MARGUERITE Pichon..

UN HOÏBIETIIÊS FORT La vie et les œuvres de M. A. Dùvàl La faillite de 1888 La condamnation de 1899 A suivre.

M. Duval nous poursuit. C'est bien.

La loi interdisant le compte rendu des procès en diffamation, nos lecteurs courraient le risque de ne jamais conri.àitre les arguments de notre défense si nous attén.dions la clôture dès débats pour les produire. Nous voulons prendre les devants, aflirmer le droit que tout citoyen possède, dé par nos codes, de dénoncer, un malfaiteur triomphant. Le public sera notre juge. La personnalité du sieur Duval nous importe peu c'est à son œuvre funeste, à son com;nerce odieux que nous nous attaquons, el, en attendant que la justice le mètte définitivement dans l'impossibilité de nuire, il nous sera doux de penser que notre action personnelle aura sauvé de' l'empoisonnement les braves gens qui, sur la foi d'étiquettes trompeuses, achetaient et absorbaient ses breuvages mortels. Cinquante mille litres de la dangereuse mixture sortent cha lue jour des la.boratoires du boulevard de Picpus ces poisons, dont nous avons fait connaître hièr la composition, s'en vont inonder les faubourgs et la banlieue de Paris, et les ménagères les achètent avec d'autant plus d'empressement qu'ils sont inti.ulés «vins naturels » ou « vins'de vendanges ». Notre Duval gagne 300,000 francs et plus par an il. ce joli commerce. Il jouit de protections occultes dont nous aurons sans doute l'occasion dé pa ter dans cette série d'articles, et, s'enveloppant dans sa toutepuissance qui n'est que, factic il a pour les fonctionnaires et les magistrats de la Républiqu le superbe mépris que le roi des Truands professait jadis pour le roi de France. Duval, lui, c'est l'empereur de la Fraude

Je me f.de vous et ae vos expertises Si vous continuez à m'embêter, je vous fprai sauter, disait-il, un jour, au directeur du Laboratoire municipal.

Se radoucissant devant M. le juge d'instruction Lemercier, il lui susurra, un après-midi, qu'il se trouvait dans son ca* binet Voyez-vous, monsieur le juge, ce n'est vraiment pas la peine de me poursuivre vous vous donnez bien inutilement,du mal. Quand le ministère sera renversé, on arrêtera mon affaire..

Mais qui est-ce donc, ce Duval, ce prince de la falsification, qui se permet de pai'ler ainsi à un magistrat dans l'exercice de ses fonctions?. Nous avons déjà fait de lui un léger crayon; complétons aujourd'hui sbn portrait avec sa biographie. C'est un «épat ur », nous a dit une personne qui le connaît très bien; il est « très fort ». Si vous avez l'imprudence de vous attaquer lui, il vous broiera. » Oh! oh Voyons un peu l'individu Duval (Alfred), naît le 11 janvier 1861. Le 26 juin 188G, à vingt-cinq uns, il épouse Mlle Blanche-Léonide ftebou'r. L'année suivante, il s'établit marchand de vins en' gros au n° 12 de la rue de Bouvines il mène une vie simple, car il ne fait pas de brillantes affaires: Elles sont même si peu brillâmes, ses ail'aires, que, le juin il est déclaré en faillite. A celte époque, on envisagera, la possihili;é de le poursuivre pour banqueroute simple, car son bilan paraissait avoir été fortement «tripatouillé». Le syndic était M. Hécaen, le juge M. Jarry. Duval n'a jamais été relevé de sa faillite, ainsi qu'en témoignëht les registres du tribunal de commerce; il donc pas désintéressé ses créanciers, et ceux-ci, s'ils sont en possession de titres non prescrils, peuvent exiger leur dû. Peut-être ne seront,ils pas fâchés d'apprendre par le Malin que leur débiteur de Jadis est aujourd'hui en situation de réparer la piqùre d'aiguille qu'il fit jadis à la lune. Quand Duval.vendait du vin naturel qui l'était en réalité, il faisait faillite; à présent Que son « vin naturel est fabris'agenouiller d'admiration Lavoisier et ami a eu raison de nous dir.j que c'était un Moreau, l'herboriste de Saint-Denis qui empoisonna sa femme, était aussi un homme très fort. Il n'a pas, réussi, voilà tout.

Premiers prélèvements.

Revenons à Duval. Après avoir demandé et obtenu sa séparation de biens d'avec sa femme, il entra, comme simple commis aux écritures, à la Caisse des Entrepôts, quai de la Tournelle, chez M. Lelièvee. Oh sa situation n'était pas très prospère à cette époque, et i, ne songeait pas encore, abrité derrière ses millions et ses pyramides de onneaux, à faire feu de toutes ses pièces c'est le cas de le dire -,et contre les chimistes du Laboratoire municipal, et contre le juge d'instruction Lemercier, et contre nous-mêmes. Notre gaillard n'attendait qu'une occasion pour montrer sa force à Paris étonné. Il entra au service d'un gros négociant de Bercy, M. X. fournisseul' des hôpitaux, de la garde républicame,etc.,qui possédait, rue deCharénton, un entrepôt, discret où on travaillait les vins. Cette officine était au nom de Duval, devenu l'homme de paille de M. X. En 1897, des prélèvements furent faits dans cet entrepôt que les professionnels appellent un baptistère et les vins qui sortaient de là furent reconnus falsifiés. Après enquête, Duval et X. furent poursuivis par le parquet; cependant, grâce aux efforts de Me Chanson, l'atlaire fut disjointe. Le 24 novembre seulement, après avoir usé, suivant son habitude, de tous les artifices de procédure possibles, Alfred Duval étau condamné à cinquante francs d'amende par le tribunal correctionnel. Le le, décembre de la même année, X. était acquitté. Sur. ces entrefaites, Duvat et.X. s'étaient séparés, et le premier, libre de toute attache, se disposait aussitdt à accomplir de véritables prouesses en matière de falsification. Le Tout-Bercy qui vend du vin honnête allait pouvoir admirer l'homme « très fort » dans ses exercices périlleux. surtout pour les consommateurs de son produit.

Condamné une première fois, Duval fut


limes 'de nos justes lois que les faits-diversiers appellent ,de$ ««hevaux-- de. reloua M.'ÀdHiiFez,- en passant, la justesse de cette expression argotique, car il y" tb,viendra, presque revenu la. ba.rre du tribunal, l'infortuné limonier du boulevard de t Piepus, et ses ruades ,,xians tes brancards ne sont plus dangereuses que pour lui. Demain ou après, nous dirons par suite de quelles circonstances fatales l'homme très fort, l'hercule qui porte à bras tendu cinquante kilogrammes décide tartrique et jongle avec .des bonbonnes d'acide sulfureux, s'est vu dans la. nécessité de reprendre le chemjn du de'Justice, PARIS

Le président de la République a'reçu, hier après midi, deux heures et demie, LL. AA. IL le grand-duc Paul et le grandduc Michel de Russiè:

La garde d'honneur a rendu les honneurs à Leurs Altesses Impériales,qui ont été reçues au palais de l'Elysée avec le cérémonial accoutumé.

Cette visite a été rendue aux -princes, par le président de. la République, quelques instants après leur départ'.

ment récusa, trois heures; la visite du maharajah de Barodà, accompagné de M. Lister, secrétaire de l'ambassade d'Angleterre.. '̃• LE JDISGOU&S DE TOULOUSE MM. Paul" Dëroulèdè et Marcel Habert ont adressé àM. Waldeck-Rousseau, président du conseil, le télégramme suivant Saint-Sébastien, 30 octobre.

c -Monsieur le ministre,

Dans le discours maçonnique que les Loges vous ont fait prononcer dimanche. à Toulouse, nous trouvons cette phrase à -notre adresse <̃ Aux desseins violents, nous avons opposé la force de la loi et, pour en faire fléchir les rifiaeurs, nous attendrons dans le calme les marques d'un repentir sincère. » Cette manière -détournée, mais sûre, de nous exclure de votre amnistié nous plaît et bous honore. Vous avez compris que si nous avons toujours au cœur le patriotique regret de n'avoir. pas.réussi à délivrer la France et à purifier la République,. nous n'avons pas et nous n'aurons jamais aucun repentir de l'avoir tenté. Merci

Paul Déroulède. Marcel Habert. .LA CAISSE D'ÉPARGNE POSTALE Comme cônséquénce de la mesure qui a prescrit la fermeture de tous les guichets postaux les dimanches et jours fériés à midi, le publie est prévenu que le service des remboursements à vue de la Caisse nationaje"<j'$pargiré;, qui fonctionne au bureau deJ'arue Saint-Romain de dix heures à deux..heures, sera ouvert de neuf heures à midi,jea.dïman0hes et jours fériés. Cette mesure recevra son.application à partir d'aujourd'hui 1" novembre. CORRESPONDANCES DES TRAINSLe ministre des travaux publics vint ,d'adresser aux directeurs du contrôle des ,Compagnies de chemins de fer une circulaire où,' après avoir rappelé les progrès déjà réalises dans le régime des correspondances' des trains de voyageurs de réseau réseau, il invite ces fonctionnaires à étudier les mesures propres à généraliser ces améliorations. LÀ CRISE DU CHARBON

M. l'abbè/ Lefiiire, député dirNord,. a informé le: président: dit. conseil qu'il interpellerait le gouvernement sur la crise du charbon, dès la rentrée des Chambres. UNE NOUVELLE CHAIRE

Par décret du ministre des travaux puhlics, une nouvelle chaire d'économie sociale est créée à l'Ecole nationale des ponts et chaussées.

M. Charles Gide, professeur à 1 université de Montpellier, chargé du cours d'économie sociale à la Faculté de droit de Paris, est nommé titulaire de cette nouvelle chaire.

L'AFFAIRE DAVRILLÉ DES ESSARDS

La maladie de l'ancien conseiller municipal du quartier des Bassins toujours, à l'hôpital de la Charité n'est pas la princi pale cause du retard appoFté il. la solution de,cette aflaire.

M. Davrillé des Essarùs, accusé, on s'en souvient d'avoir dilapidé la fortune du jeune homme auquel il servait de- conseil judiciaire, jn'à"" voulu en aucune façon faciliter le travail des experts, MM, Verlecque et Michel.

Je suis prévenu, a-t-il .du a son juge d'instruction, M.de Cosnac c'est à vous et non à moi d'établir ma culpabilité. Les experts ont donc dû agir seuls. D'où retard dans le dépôt de leur rapport. Ils pourront, cependant, le remettre à M. de Cosnac entre le 25 et le 30 novembre. M. Davrillé des Essards, assisté de Me Démange, sera alors appelé à s'expliquer

FEUILLETON DU « MATIN » LES RXBiïSptffiES La'pêm* du scandale

Quand la princesse d'Arkàrigel revint à elle, sa femma de chambre, aidée de son mari, achevait de retendre dans son lit. Et le prince, avec ce merveilleux esprit de tenure, de correction, qui est la suprême loi des gens du monde, donnait l'explication la-plus simpla, la plus naturelle J'ai' eu tort -de vouloir tenir madame debout à une heure semblables.

Et, dès que la princesse ouvrit les yeux Comment vous sentez-vous, ma chère amie? interrogea-t-il, du ton le plus affectueux. Quel maladroit j'ai été Je ne me pardonnerai jamais mon indiscrétion. Mais ce n'est rien, affirma la prin-

cesse.

Il lui pritla main et la baisa. Et aussitôt qu'il inclina la tête, elle jeta un regard furil lui sembla voir, une seconde, ce balcon, cette 'balustrade branlante, ces taches accusatrices. C'était ùne hallucination. Le prince avait eu soin de refermer la fenêtre et de baisser les rideaux avant d'appeler. De-ce côté-aussi, la comédie, indispensable pour leurs domestiques, était organisée.

Et en ce moment, la princesse n'avait plus à redouter que le tête-à-tête avec ce mari, qui avait à demi découvert son secret, qui était tout au moins sur sa trace. Tant' qu'elle avait conservé sa belle attitude hautaine^ elle pouvait nier, dédaigner ses reprochés. Mais, que lui dire, pour expliquer cet évanouissement ? Elle, si forte, elle, grande chasseresse, elle qui avait si souvent vu couler lé sang dans des émeutes, qui avait même vécu, en Roumanie, au milieu de la guerre, pouvait-elle mettre sa faiblesse sur le compte de quelques petites taches sanglanReproduction et traduction formellement interdites.

"su* ee- document dérapas à être plose. T- Le probes -iL moins d'orddnôanée de non-lieu pourra être appelé dans les M. Lacllièze, beau-frère de Mazéas, l'ancien économe de l'ancienne maison Ker,rien, à Malakofl", a été arrêté. C'était à prévoir. •

Hier matin, après une conférence entre bi..Herbau.x, procureur de la République, et M. Boucart, juge d'instruction, désigné pour suivre cétté affaire, un mandat d'a- mener était dressé séance tenante contre Laohièze, qui se trouvait au Palais de Jusrtice. Cëliû-çi était aussitôt conduit au Dépôt et écroué sous l'inculpation de loinqueroute frauduleuse.

Le juge s'est rendu dans la soirée à Malakolï et a saisi la comptabilité et les livres de la maison de.retraite.dont les pensionnaires sont actuellement hospitalisés pâï l'Assistance publique.

CONCOURS DE CHRYSANTHÈMES L'exposition spéciale des chrysanthèmes, dans les serres municipales de l'Exposi- tion, a été inaugurée, hier, avec un plein succès en deux fois.

On n'a pu, en effet, ouvrir au public, à l'heure de midi,, qui était officiellement. annoncée, que l'une des deux serres, Je j jury n'ayant pas terminé ses opérations dans l'autre; il les a reprises à deux heures, après son déjeuner,- et achevées à quatre heures moins un quart, dé-sorte que larue de Paris, outre la visite des promeneurs attirés à l'Exposition par le.beau temps, a bénéficié de celle des amateurs de fleurs, désorientés dans leur admiraùonrqui ne lui était pas destinée. •̃• Des fleurs coupées, superbes de forme et' de grosseur; des plantes en pot, portant Une fleur solitaire dé vingt à trente centimètres de diamètre, sur une tige de vingtà trente centimètres de haut; d'autres plantes en pots, semblables, à deux- ou trois tiges des plantes à une tête de trente ou quarante fleurs sur une seule. tige des plantes à une tige d'un mètre de haut, portant de quarante à quatre-vingts fleurs; des plantes cultivées en touffes de vingt à trente tiges, formant une masse fleurie des plantes de vingt centimètres de haut, portant des fleurs magnifiques; enfin une multitude de variétés nouvelles, absolument françaises, et aussi des fleurs anglaises merveilleuses, etc.; voilà ce que le jury avait a récompenser.

CONSEIL MUNICIPAL

Séance assez mouvementée, hier, au conseil municipal. C'est une proposition de M. Colly tendant à donner les noms de Blanqui, Flourens et Delescluze il des rues de Paris qui met le feu aux poudres. Le conseiller socialiste, en eflet, réclame l'urgence pour sa motion. MM. Galli et Dausset veulent qu'elle soit soumise à la procédure ordinaire, c'est-à-dire le renvoi à la quatrième commission. .On; vote, et M. Colly l'emporte à une voix. Plusieurs conseillers de la majorité, qui se sont déjà prononcés contre leren-, voi à la commission, se disent prêts à voter immédiatement la proposition. M. Pugliesi;Conti déclare que, pour sa part, « il s'opposera à l'apologie de la Commune, qui fut le plus abominable des crimes, la désertion, l'insurrection devant les Prussiens ». M. Ballière proteste. Devant cette injure, il votera l'urgence: la Commune, selon lui, fut « l'explosion du patriotisme de Paris se sentant vendu à l'étranger ».

M. Ambroise Rendu, tente vainement de ramener le calme; une proposition d'apaisement qu'il dépose est repoussée par 43 voix contre 30.

Une diversion» due à l'initiative de MM. Dàusset et Qallf.a plus de succès on vote à mains levés une proposition maintenant les nôinsàccëptés^âf lé précédent, conseil et attribuant le nom de Rue MissionMarchand à une voie de Paris puis, pour contenter tout le mondes la proposition Colly est adoptée au scrutin par 40 voix contre 30.

M. Labusquière développe sa question au préfet de police et au, préfet de la Seine sur le fonctionnement du Métropolitain. MM. Ballière, Colly, Piault, Poirier de Narçay, Chausse, Marsoulan, Caplain, Fortin, Gelez, Foursin appuient ses observations.

Le préfet de police répond qu'en ce qui concerne le contrôle, il existe auprès des deux préfectures un service dit 'de confrôle do la construction et de l'exploitation des tramways qui va recevoir toute l'importance qu'il doit comporter actuellement.

Parlant de l'accident qui s'est produit il y a quelque temps, le préfet dé policé dit qu'une enquête est ouverte parallèlement par son administration et le parquet. La discussion est close par l'adoption d'un ordre du jour de M. Dausset, avec un article additionnel de M.Froment-Meuriee, invitant l'administration à tenir énergiquement la main à l'exécution de toutes les clauses du cahier des charges du Métropolitain.

LES ENTRÉES A L'EXPOSITION Total général des entrées à l'Exposition pour la journée du mardi 30 octobre

tes souillant son balcon ?. Il fallait que ces taches eussent pour selle une signification bien particulièrement angoissante! 1 Et, vraiment, elle ne savait plus ce qu'elle allait -.dire- à son- mari, quand il reprendrait leur scène, à peine commencée, et qui allait avoir .un' -motif précis, maintenant. Mais le prince parut se montrer bon enfant.

A présent que me voilà rassuré sur votre compte. dit-il de très bonne grâce. Eh mon ami, je vous assure que ce n'a été rien. un peu d'excès de fatigue. Dont je suis la cause. et que je ne veux pas prolonger. Mais. si vous désirez que j'envoie chercher votre médecin ? Dieu, non, mon ami! A quoi bon le déranger pour si peu de chose?. Avec quelques heures de sommeil.

Alors. il ce matin, .«

Il'lui sourit encore bien aimablement, puis se retira:

Et la femme de chambre interrogeant Madame la princesse ne veut 'vraiment pas?.

Oh dormir. dormir. pas autre chose!

Elle s'enveloppa de ses couvertures et la femme de chambrè s'éloigna sur la pointe des pieds, bien persuadée que sa maîtresse s'assoupissait.

Mais une minute ne s'était pas écoulée, que la princesse Marie bondissait de son lit et commençait par aller pousser les verrous de sa grande porte, de sa porte de service et du cabmet de toilette.

Ainsi défendue, comme en une, petite forteresse, elle pouvait surveiller, en grande partie, ce qui se passait dans sa maison,et aux alentours. Elle commença par enlever très doucement la clef de la serrure de sa grande porte, ce qui lui donnait une sorte de créneau sur la large galerie qui se développait sur trois côtés du premier étage. Et, par cette ouverture, elle regarda. Au bout de très peu de minutes, elle vit son mari sortir dé sa chambre; et elle pensa qu'il avait dû se rendre déjà sur le balcon par ses fenêtres à lui, et que, n'ayant encore rien découvert sur l'avenue Kléber.il allait pousser son inspection vers la rue de Presbourg.

Le prince, en' etlet, descendit au rez-dechaussée, mais ne s'y arrêta pas.

Et sa femme, qui s était Mtssitôt pré'cipi-

'•̃••Ê,Hes--se--déoômposent-àinsr: '•'

Entrées avec 2- tickets, de .8 h. à 10 h. .{luïuatia, 6.59G Entrées avec ticket, de lu h- du m- à6h. du soir. Avec 3 tickets, de 6 b, du mlv à la fer- cqa mature- Entrées ave« cartes- »•«•• °4'^aq Entreesfavec jetons de service ïv,i Délégations (entrées gratuites), Total 204.460.

ëans ce total, l'annexe, de Vincennes figure pour .4,705 entrées avec tickets, 698. avec cartes, 380 avec jetons de ser•'̃̃̃̃ i PETITES NàuVEl.L£S so.us-secrfHaire d'Etat aux postes et télégraphes, ont pris place dans le rapide, de Lille,, a la queue duquel avait été attaché un fourgon des postes d'un nouveau modèle. Ce fourgon mesure quatorze mètres de long et contient une cuisine et un lavabo. v' Le ministre et M- Mougeot sont descendus.il Saint-Jhst et sont revenus a Paris par le tram de onze heures.

A la suite des examens qui ont eu lieu eu 26 au 29 octobre, sont nommés élèves de première année à l'Ecole des Chartes, dans l'ordre de mérite suivant MM. 1. Crépy, 2. Maquaire, 3. Longnon, 4. Boutier, 5. Halphen, 6. Emmanueli, 7. Debray, 8. Barbeau, 9. de Vogué, 10. Legrand, 11. Mondin-Monval, 12. Busquet, 13. Pélissier, 14. Martin du Gard, 15. Renault, 16. Letonnelier, 17. Tissier, ls. do Bellegarde, 19. Rohnier, 20. Serpette de Bersaucourt.Trentehuit candidats étaient inscrits.

M. Jean Pradelle vient d'être nommé se^ crétaire. particulier de M. le ministre des travaux publies.

M. Chandèze, directeur du Conservatoire des arts et métiers, est nommé membre du conseil supérieur du commerce et de l'industrie (section de l'industrie), en remplacement. de U. Chiris, décédé.

M. Rousselle, conseiller référendaire de- .2° classe à la Cour des comptes est nommé coinseiller référendaire de 1" classe, en remplacement de M. Vincent, admis à faire valoir ses droits à la retraite et nommé conseiller honoraire M. Marché, auditeur de 1" classe; est nommé conseiller référendaire de 2« classe; M. de Sèze, auditeur de 2° classe, est nommé auditeur de 1" classe; M. Morëau de Montchenil, licéncié én. droit, est nommé auditeur de 2« classe. Les électeurs des cantons de Ribérac (Dordogne), Saint-Macaire (Gironde), Vanves (Seine) sont convoqués pour le 18 novembre, à l'effet d'élire un conseiller d'arrondissement. EN FRANCE

LES FÊTES DE BREST

BREST, 31 octobre. Les fêtes d'inauguration du monument aux morts pour la patrie ont été ouvertes ce soir par une brillante retraite anx flambeaux, compreliant des détachements des corps de troupes et les musiques militaires.

Les monuments publics sont illuminés. La ville a pris un aspect de fête; les rues et les places sont décorées de drapeaux et d'écussons. De nombreuses habitations particulières sont pavoisées.

FIN DES GRÈVES DU PAS -DE-CALAIS ARRAs, 31 octobre. Les grèves dans le Pas-de-Calais peuvent être considérées, comme terminées. On ne peut que se féliciter de cette issue, car le nombre des grévistes dans les diverses concessions du bassin avait atteint, hier, vingt mille. Un accord est intervenu dans la réunion qui a eu lieu cet après-midi entre les directions des charbonnages et les délégués du syndicat des mineurs. Au cours de cette entrevue, qui a duré de deux heures à huit heures du soir, il a été décidé q,ue Les Compagnies consentent une augmentation de dix pour cent sur la prime actuelle, pour les ouvriers de jour et du fond ce supplément sera payé jusqu'au 31 mars 1903;

Sur, les longues: coupes on; respectera- la Aucun renvoi ne sera prononcé pour faits de grève..

La délégation du syndicat a aussitôt lancé un manifeste aux ouvriers pour la reprise du travail.

UNE CATASTROPHE EN TUNISIE

Tunis, 31 octobre. ¡ Un terrible accident a eu lieu, hier soir, dans l'exploitation des phosphates de Mallaoué, près de Gafsa. Une, soixantaine d'ouvriers, des Kabyles pour la plupart, ont été pris sous un éboulement qui s'est produit à la partie supérieure d'une carrière.

Trente-quatre blessés et un mort ont été déjà rétrouvés; vingt-trois ouvriers, dont huit Italiens, sont encore enfouis sous les décombres.

Le contrôleur.de Gafsa s'est transporté immédiatement sur les lieux pour diriger les recherches, qut sont-activement poursuivies.

LA VIE_MIL!TAIRE

Les dépêches pour la Chine.

Les télégrammes à destination ou en provenance des militaires ou marins de tout grade du corps expéditionnaire de Chine sont. admis dès maintenant à bénéficier d'une .réduction de tarif d'environ 50 0/0, sous la réserve qu'ils soient rédigés en langage clair et qu'ils aient trait à

tée vers sa glacé sans tain qui donnait sur la rue de Presbourg, put le voir sortir de l'hôtel, traversier la rue, aller se placer un instant sur l'autre trottoir, d'où il per'cevait les deux façades. Son visage était dur, mauvais, mais refléta tout de suite du dépit. Evidemment, il ne découvrait rien de ce côté:

Puis il gagna l'avenue Kléber, vint sans doute se placer sous le balcon car sa femme ne l'aperçut plus, pendant un instant. Puis il reparut, se -dirigeant vers l'Arc de Triomphe.

Alors, la princesse osa rouvrir la fenêtre maudite, écarter un peu les persiennes. Le prince venait de s'arrêter et se baissait sur le trottoir. Et il toucha le sol. Sans doute, y avait-il, là aussi! une trace de sang?

Puis il continua jusqu'à l'Arc de Triomphe, se baissa encore deux fois. Et il tourna, descendant probablement les Champs-Elysées.

Ce fut un moment d'affreuse angoisse pour la princesse. Si sa fille était tombée un peu plus loin ?. S'il allait la rapporter ? Oh! avec quelle joie féroce il la mettrait en face'd'elle!

Les quelques minutes qui s'écoulèrent là lui semblèrent une journée. Et enfin, le prince reparut, revenant par la rue de Presbourg, le visage encore plus dur, plus cruel, mais encore plus dépité aussi. 'il n'avait rien découvert, évidemment; et il se trouvait rejeté dans le soupçon, mais rien que dans le soupçon, comme tant de 'fois déjà où la vérité lui avait échappé.

Et la princesse allait se- laisser aller à Une impression de béatitude. quand, un peu en arrière du prince, se dessinèrent des silhouettes d'ouvriers. Et elle reconnut bientôt ceux qui travaillaient à la réparation de son balcon.

Oh is'ils avaient pu être en retard de quelques minutes Si elle avait pu s'interposer entre eux et le prince, leur dicter quelques paroles'

Des ouvriers parisiens, bons garçons, ne lui auraient certainement pas refusé de raconter qu'un d'eux s'était blessé la veille. Hélas! le prince, ayant encore poussé jusqu'à l'avenue Kléber, se retournait aussitôt et se trouvait à la porte de l'hôtel, exactement en môrüe temps que ces ou'Tiers. Et la princesse ne devina que trop

"(les a ffa ire s "de f am i 11 e ou à dos^il IâFwns- d'amitié; •• »..̃ •' "^r Ces toiégrammes seront cqm"Dn&.dàns.un chaque jour dans les deux sens.

La taxe des télégrammes de cette categcKrieest fixée à 8 fr- 60 par rooten France et; à 3 fr. 80 en Algérie et Tunisie.

La général Perboyre.

Le général Perboyre, qui vient de quitter le commandement -de l'Ecole de; Fontainebleau, sera atteint par la limite d âge le 16 inai prochain. Il était commandant de l'Ecole depuis le mois d'octobre 1899. Les eaux à -SainVCiy?* ̃

Pour éviter le retour des inconvénients provenant de la qualité des eaux'. Saintle ministre de la guerre a autorisé t'administration de l'Ecole spéciale militaire il installer un appareil stérilisateur à grand rendement. Tout le personnel de l'école aura ainsi à sa disposition toute la quantité nécessaire d'eau de bonne qua- lité. •' MARINE

Etat-major général.

Le contre-amiral Melchior est nommé major général de la marine à Brest.

Le contre-amiral Escande est placé dans la deuxième section du cadre de l'état-major général de l'armée navale, il. compter du 15 novembre 1900.

Promotions.

Sont promeus dans le corps des officiers de marine (décret du 30 octobre

Au grade de capitaine de vaisseau, les capitaines de frégate Voiellaud..de La Croix de Castries, Perrin, Colin. Au grade de capitaine de frégate, les liéutenauts de vaisseau Fontorbe, de Voisins, Caron, Barthes, Lauwick.

Au grade de lieutenant de vaisseau, les enseignes de vaisseau Duc, Martin de La Martiniére, Lefebvre, Le François des Courtis de La Groye, Plusqiiellec..

Légion d'honneur.

Le capitaine de frégate Roques est promu au grade d'officier de la Légion d'honneur. Tableau d'avancement.

Le capilaine Gesland, du régiment d'infanterie de marine, à Madagascar, est inscrit d'office à la suite du tableau d'avancement pour le grade de chef de bataillon, pour faits de guerre à Madagascar.̃̃̃

Commandements.

Le lieutenant de vaisseau Geryais est nommé au commandement d'un torpilleur de la défense mobile à Dunkerque.

Le contre-amirat Gourdon, nommé au commandement d'une division de l'escadre du Nord, arborera son pavillon sur le croiseur Bruix, le 20 novembre, à Brest.

Le capitaine de frégate Goudot et les lieutenants de vaisseau Benoist d'Azy et Duval sont dcsignés pour embarquer sur le croiseur Bruix, le 20 novembre.

Sont désignés pour embarquer

Les capitaines de frégate Tracou et Barry, en qualité de commandants en second: ;le premier, sur le cuirassé Marceau, et le second sur le garde-côtes Terrible le lieutenant de vaisseau Barrières, sur le cuimsséJauréguiberry le médecin principal Cantellauve, sur Je vaisseauécole Bretagne; le médecin de 1" classe Hervé, sur le cuirassé Saiîil- Louis le médecin de classe Chabanne, sur le cuirassé Magenta. A l'occasion de la Toussaint, tes bureaux du ministère de la marine seront fermés jusqu'à lundi prochain.

TRIBUNAUX

L'affaire Marchessou.

Nous rendions compte, hier, de l'affaire Marchessou, cet ancien préfet de la Nièvre qui s'était rendu coupable d'escroqueries comme directeur de- l'asile des convalescents de Vincennes.

M. Marchessou a été condamné à trois ans dé prison et mille francs d'amende. M. Wei.sel, complice, la même peine, et M. ïtfpch, en fuite, prévenu également, de complicité, par- défaut, à-cinq ans de prison Le testament du comte de Chambrun. Le testament du comte de Chambrun, en faveur du Musée social, était attaqué par l'abbé Viteau, comme nous l'ayons annoncé. La première chambre, présidée par M. Baudouin, a rejeté la demande de l'abbé Viteau, estimant que le testament fait au profit du Musée social était bien l'expression de la volonté absolument libre du comte de Chambrun.

Deux soldats assassinés.

Carpentras, 31 octobre. Le 14 août dernier, à la veille de leur départ pour l'Extrême-Orient, deux soldats du corps expéditionnaire, Leriche et Aubin, furent assassinés, à coups de couteau, dans une maison mal famée d'Avignon, au cours d'une rixe avec le personnel de la mai- son. Les témoignages établirent que le prin- cipal meurtrier était un nommé Francesson (Philippe), dit « le grand Guillaume », âgé de vingt-deux ans, ancien vendeur de journaux. Il fut arrêté avec tout le personnel de la maison, comprenant trois autres hommes et trois femmes.

A la suite des débats qui ont eu lieu auiourd'hui en cour d'assises, Francesson Philippe) et Estrangin (ce dernier âgé de vingt et un ans) ont été condamnés aux

aisément ce qui devait se dire entre eux. Car, bientôt, elle entendait leurs pas sur le balcon. Le prince les avait fait passer par sa chambre, en leur donnant la raison, qu'il leur répétait encore, tout naturellement

Faites bien doucement. La princesse était très fatiguée cette nuit.

Soyez tranquille, patron, répondait le chef des ouvriers, avec cette charmante familiarité qui n'existe guère qu'à Paris, soyez tranquille, c'est une trop, gentille patronne pour qu'on y cause de l'ennui. Entendra pas seulement que- Mais l'ouvrier n'acheva pas sa phrase il avait eu un mouvement de stupéfaction, devant cette balustrade branlante. Tonnerre de. Mais on avait déjà commencé de sceller ça, hier. Pas, les autres ?

Il prenait à témoin son camarade et son apprenti. Le prince s'avança et dit, avec la plus parfaite tranquillité

Il a fait beaucoup de vent, cette nuit. Il n'est pas étonnant que la balustrade ait été un peu ébranlée.

Ebranlée! Eh patron, c'est-à-dire qu'elle a été arrachée.

Mais ça, mon ami, c'est ce que votre camarade a fait dans sa chute, hier?. Et il eût été impossible, à l'observateur le plus avisé, de deviner, dans ces paroles du prince, autre chose que la remarque la plus naturelle.

Aussi, l'ouvrier fut-il abasourdi. Pardon pardon, paturon, dit-il timi:dement. Vous devez faire erreur, patron. C'est pas nous qu'avons fait ça

Naturellement, puisque c'est celui de vos camarades qui s'est blessé. Comment va-t-il done Ce n'était pas grave, n'est-ce pas?

Les deux ouvriers et l'apprenti dévisagèrent le prince avec ahurissement. Notre camarade. blessé? fit le chef. Décidément, il y a erreur, patron, vu que c'est nous trois qu'étions ici hier.comme avant-hier. lit tout ce côté de la balustrade était à moitié arrangé. Eh mais.

L'ouvrier venait d'apercevoir les taches de sang, y mettait la main.

Eh! c'est ça qui vous a fait croire ?. Mais c'est tout frais, patron. Oh c'est pas rous, patron! c'est pas nous! C'est c'te nuit qu'on a |aLL ça Et je vous

travaux forcés à. perpétuité, éf rfestiomnïes Francesson tous deux âgés da dix-huit ans, ont été condamnes à eiacj ans de réclusion, comme compilées. LE GUIDE REMBOURSABLE da « MATIM.»

Nous donnons -ci-dessous la reproduction des deux primes les plus importantes offertes aux acheteurs de la quatrième édition-:

LA CHAMBRE A COUCHER EN LAQUJS BLANC de la maison Mercier frères, 100, faubourg Saint-Antoine.

Nous ne pouvons, on le comprendra, reproduire les 100,000 savons « l'Incomparable », offerts par la parfumerie-savonnerie du Lion, et qui constituent un cadeau magnifique dont tous les acheteurs du Guide sauront gré à MM. Witz et Colas.

Journée Mondaine LÈOPOLD II A PARIS

Dès neuf heures et demie, hier matin, le roi des Belges a quitté le Palace Hôtel avec la princesse Clémentine, le comte de La Boëssière et la comtesse de Bassompierre, pour aller visiter Je musée du Luxembourg. Après cette visite, le souverain, la princesse et les personnes de leur suite ont fait, une assez longue promenade à travers les jardins du Sénat. Puis ils sont rentrés, en landau, au Palace Hotel.

Dans l'après-midi, Léopold II a fait sa visite habituelle à l'Exposition.

A. propos des excursions en automobile qui plaisent tant au roi des Belges, on raconte une bien amusante anecdote

Léopold II s'était, parait-il, refusé à adopter les affreuses lunettes noires qui garantiessent le conducteui d'un moto-car de la pous- sière soulevée en cours de route. Convaincu finalement par les avantages des lunettes, le roi s'était résolu avant-hier à s'en servir' Il s'y 'est si rapidement accoutumé qu'à son retour au Palace Hôtel, le souverain a oublié de les enlever. Aussi, on devine la sensation produite parmi le personnel est les voyageurs de l'hôtel a la vue de ce spectre à Barbe Manche' avec" :deux '• énormes1 yeux' '̃ > ̃̃ •̃'̃; '̃̃>> ̃̃̃̃̃̃̃'̃••̃̃ Cet incident, de courte durée, d'ailleurs, n'a guère servi les habitudes d'incognito chères au comte de Ravenstein, et la distraction royale a fait pendant quelques heures l'objet de toutes les conversations au Palace Hotel.

AMBASSADES

M. Kurino, ministre du Japon à Paris, en vertu d'un congé accordé par son gouvernement, partira de Paris aujourd'hui avec sa famille pour rentrer au Japon. Pendant son absence, qui durera probablement plusieurs mois, le premier secrétaire de la légation, M. Akidzuki, gérera les affaires en qualité de chargé d'affaires par intérim.'

LE MONDE OFFICIEL

Le ministre de la marine et Mme de Lanessan ont offert, hier soir, un dîner auquel assistaient M. Fallières, président du Sénat M. et Mme Waldeck-Rousseau, M. et Mme Pierre Baudin, le lieutenant de vaisseau Darcy, qui commandait à Pékin pendant le siège des légations le lieutenant d'artillerie de Chambrun, de la mission FoureauLamy le général chef d'état-major del'armée et Mme Pendezec; le vice-amiral chef d'état-major général de la marine et Mme Bienaimé, etc., etc.

A l'occasion de J'Exposition, le grandchancelier et la duchesse d'Auerstaedt réuniront en une gardeiy party, les 6, 7 et 8 novembre, de une heure et demie à quatre heures, au palais de la Légion d'honneur,

conseillerais de regarder vos tiroirs. Ça doit être du cambriolage, ce coup-là. Le prince eut un geste d'étonnement assez indifférent, et

Nous nous étions figuré, en voyant ces petits dégâts, ce matin. et surtout ces traces de sang. qu'un de vous s'était blessé hier?.

Non, non, sûr, patron, puisque nous v'là au complet. Et c'est bien le coup d'un cambrioleur, allez, qui aura cru se mettre en sûreté ici avant. ou après sa rafle. Et il aura dégringolé, en s'endommageant un peu. Ma foi, c'est joliment bien fait. L'animal Ça va nous forcer à recommencer notre besogne 1

Et le poing de l'ouvrier menaça ce cambrioleur imaginaire. Puis

Croyez-moi, 'patron 1 Regardez dans vos tiroirs. et dans les chambres des domestiques; c'est là surtout qu'ils opèrent.

Bien, bien, mon ami. Et vous autres, attention qu'il ne vous' arrive aucun accident

Et le prmce s'éloigna, empli de la plus navrante satisfaotion,non seulement parce que l'explication d'un ouvrier blesse s'effondrait, mais parce qu'il avait pu voir, du coin de l'œil, s'entr'ouvrir légèrement la fe ne ire de la princesse.

Donc, sa femme n'était nullement endormie donc elle avait effroyablement peur, puisqu'elle espionnait tout ce qui se passait autour d'elle.

Donc, elle est coupable. Et si j'ignore le nom de son complice, elle sait que je la sais coupable.

C'était presque un résultat.

Et il rentra, un peu Palmé, dans sa 'chambre.

En ce moment, la princesse se rejetait sur son lit et bégayait, en se tordant les mains:

J'ai reculé le danger. C'est tout. J'ai reculé le danger. Je ne l'ai pas écarté. Que va-t-il faire, il. présent? Allait-il simplement classer » oe soupç,on auprès de tant d'autres?

Qué de fois, jadis, son mari avait été sur le point de découvrir les mystères de sa vie! Jamais il n'avait été au delà du soupçon. Pourquoi, aujourd'hui, poursuivrait-il cette piste?

Dans son instinctif besoin d'éloignerl'in-

tous les étrangers. A ce propos, la- grande-chancely. lerie nous.fait cette xqnjm.unication

Les-ealenâ et le jartlm du palais étant i-eiali*; vement restreints, le, pr'a-id-cljanr.eiier prie 'os légionnaires qui yo-;dro.it bien se rendre à cet e invitation de venir de préfée ce ce'ix d- noms ont pour inriaif's A à D jn; lu-; e E à L inclus le 7, de M i-< Z ;e 8.

Ils s nt priés de co.;Sj'lérèr le préseni comme une invitation (le reniettpe– n-urr.-»' vant leur carte à l'huissier d'annonce.

Entrée rue de. Lille, Tenue de ville. Tenue, facultative, militaire ou civilei- pour les offciers de l'armée active, de la réserve et de la terriCARNET J. De grandes chasses offertes par le président de la République aux grands-ducs de Russie, actuellement à Paris, auront lieu cette semaine à Compiègne et à Rambouillet. Le commandant Lamy a été chargé de l'organisation de ces fêtes cynégétiques.

NIARIAGES

Prochainement sera béni le mariage du prince Alphonse d'Isenburg-Birstein,- fils du défunt prince Charles d'Isenburg-Birstein et de l'archiduchesse Marie-Louise de Toscane, avec la comtesse Pauline de Beaufort-Spon- tin, fille du duc de Beaufort-Spontin et de la duchesse, née princesse de Ligne.

Nous apprenons les fiançailles du comte Jean de Missiessy, lieutenant au bataillon de chasseurs d'Afrique, avec Mlle, Luçy Moret de Rocheprise.

Assistance nombreuse en l'église cathédrale d'Orléans où .était béni le mariage du chevalier Prosper de Bellaing, petit-fils' du baron de Schiervel, ancien président du Sénat belge, avec Mlle Madeleine. t'Kint de 'Roodenbeke, sa cousine, fille du baron et de la baronne t'Kint de Roodenbeke, décèdes. Les témoins du marié étaient le colonel baron de Bellaing, son cousin, et le chevalier Théodore de Bellaing, son frére; ceux de la mariée le baron Arnold t'Kint de Rooden' beke,1 sénateur belge, et le vicomte de. Bis.sy, ses cousins.

NÉCROLOGIE

C'est en présence d'une très nombreuse assistance qu'ont eu lieu, hier matin,, les obsèques du comte Raphaël Cahen d'Anvers. La cérémonie a été célébrée, selon le rite israélite. en l'hôtel du défunt, avenue des Champs-Elysées, dont le grand salon avait été transformé en chambre ardente. La maîtrise du Consistoire a exécuté un solo et un choeur ensuite, M. Dreyfus, rabbin de Paris, a prononcé une allocution dans laquelle il a fait en termes émus l'éloge du défunt puis, les dernières prières ont été tège s'est formé.

Le service d'honneur était fait dans le sa-Ion par les gardes-chasse en uniforme. Suivant la volonté du défunt, les honneurs militaires auxquels il avait droit, en sa qualité de commandeur de la Légion d'honneur, n'ont pas été rendus.

Noté seulement quelques noms dans 14 cortège

MM. Lépine, préfet de police Lozé, ambas- sadeur de France; général Zurlindçn,comk. Potocki, de Kergorlay, de Dion, prince della Hocca., comte de Turenne, prince d'gssling, généraldé Waru, baron Gourgaud, Léon Bonuat, Neveux, docteur Pozzi, Il. de Chamaillard, sénateur du Finistère Georges Berger, baron Sipière, Henri et Jules Porgès, Denormandie, Pallain, barons Alphonse et Edmond de Roths child.Théodore Reinach, Ellissen, prince Murât, baron de Zuylen de Nyevelt, Michel et Georges Heine* Ualchen, baron David Leonino, A. Rostand, comte de La Sizeranne, de Camondo, vicomte de Bresson, vicomte de Perthuis. Jacques de Monbrison, Jules Beer, Gustave Drey^ fus, comte de Forceville, comte de Sonis, Lionel Laroze, Henry Deutsch, etc., etc.

Parmi les nombreuses couronnes, on remarquait celle offerte par les employés de la maison Cahen d'Anvers, celle des servi- teurs et des gardes, etc. L'inhumation a été faite au cimetière de Passy.

'Un service funèbre sera célébré, de- main, à pour le ;rep9% de ni dés ouvriers et ouvrières, gardiens, employés, membres des comités, exposants français et étrangers et de leurs parents, décédés pendant la durée de l'Exposition. La messe sera dite par Mgr Péçhenard, protonotaire apostolique, recteur de l'Institut catholique de Paris, vicaire général du dio- cése de Paris, secrétaire du jury de la classe 3 Allo,cution prononcée par le R. P. Ollivier et absoute donnée par M. le curé du GrosCaillou.

• Mme Joséphine-Caroline Lemké vient de s'éteindre, en son hôtel de la rue de Clichy, dans sa centième année. Elle était la grand'mère du vicomte de Boisgelin, commandant au 4e cuirassiers, et du comte de Ruillé. Les obsèques auront lieu, demain, à la Trinité l'inhumation sera faite au PèreLachaise.

La marquise de La Tour Maubourg née Trévise vient de succomber en son château de Maubourg, dans la Haute-Loire.

M. Charles Gidel, proviseur honoraire, a succombé presque subitement, la nuit der- nière, en son hôtel de la rue dé Moscou. Le défunt, qui a été successivement proviseur des lycées Henri IV, Louis-le-Grand et Condorcet, laisse.'Un grand nombre d'études littéraires et de traités. Il était officier de la Légion d'honneur.

M. Boni, procureur général près la cour d'Aix, est décédé d'une embolie au cœur. Il avait été avocat général à Paris.

Dantin.

quiétude, là princesse s'efforça de croire à une heureuse solution, au calme, à l'oubli. Ft elle s'assoupit, à demi rassuré. Mais bientôt, elle était, réveillée par des bruits de pas assez nombreux au-dessus de sa chambre, par des meubles qu'on remuait. Et elle allait sonner, donner l'ordre de cesser ce tapage, quand elle comprit son mari avait'suivi le-conseil de l'ouvrier. Il faisait une perquisition dans toutes lès pièces de l'hôtel, il recherchait officiellement les traces du cambrioleur, et il devait évidemment en donner les rai§ons"à ses domestiques çette'balûstrade arrachée, ces taches de sang- relevées sur le balcon, devant les fenêtres de sa femme; il établissait bien nettement la chose, dont il deviendrait indispensable qu'on retrouvât l'explication. .?.' ;-• La princesse eut un long moment de' prostration. Et elle attendit que ce bruit eût^cessé, pour aller ouvrir les verrpus de ses portes,et sonner. Sa femme de chambre accourut, en criant Je les ai bien prévenus qu'ils allaient réveiller madame la princesse!. Et c'est ridi- cule de tout mettre sens dessus dessous, pour ne rien découvrir, d'ailleurs, sous prétexte qu'il y aurait des taches de. Bien, bien. je sais C'estmoiqui me suis aperçue. Et je croyais qu'un des ouvriers avait pu se blesser hier.

Non, madame la princesse. Et on prétend que ce seraient des voleurs. qui unt- manqué leur coup, en tout cas; çar il ne manque pas une cuiller à café dans l'hôtel. C'est qu'ils n'auront pas eu le temps, dit la princesse.

Enfin, monsieur le prince a 'dit qu'il passerait tout de même chez le commis- saire de police..

Ah!

Et Ia princesse eut une impression de glace. Son mari y mettait vraiment de la férocité. Mêler.la police, maintenant, à cette ridicule aventure l

Ce'a, en révoltant la princesse, lui rendit une grande partie de son énergie.

Mon costume tailleur! ordonna-telle.

Madame la princesse ne va pas sortir, ce matin?. Après une semblable nuit! PIERRE SALES.


DERNIÈRE HEURE

DÉPÊCHES DE LA nUIT Far fil spécial des bureaux du MATIN & LonLA DÉMISSION DE LORD SALISBURY Le nouveau ministre des affaires étrangères L'impression

à Londres.

LONDRES, 31 octobre. De notre correspondant particulier. Il en est des ministères surtout des ministères anglais en. construction ou en reconstruction, comme des pièces de théâtre qui n'ônt pas vu le feu de la rampe. On a beau avoir lu le manuscrit, on'a a beau l'avoir entendu détailler par les amis de l'auteur, être au mieux avec le directeur du théâtre, tant que le rideau ne s'est pas levé, on ne peut jamais affirmer qu'au dernier moment telle scène ne sera pas coupée, tel rôle ne sera pas supprimé, et que le dénouement lui- mime ne sera pas changé.

'Vendredi dernier, à son retour de Balmoral, lord Salisbury avait une conversation d' « affaires') assez prolongée avec l'ambassadeur d'une grande puissance cominentale. A la fin de l'entretien, comme le diplomate prenait congé, il fit allusion au bruit qui courait et d'après lequel le premier ministre avait décidé de conserver la direction des affaires étrangères de l'empire britannique. L'ambassadeur' en exprima au marquis de Salisbury toute sa satisfaction personnelle.

Lord Salisbury, non seulement accepta les félicitations, mais, avec son humour habituel, il dit

Tout le monde me répète tellement que je puis encore rendre des services dans te poste où la confiance de la reine m'a appelé, que j'ai presque fini par le croire moi-même.

Samedi matin, le Standard, qui est l'organe officieux, sinon du cabinet, en tout cas du premier ministre, publia un véritable communiqué que le Matin reproduisit aussitôt, et où il était textuellement déclaré que pour le moment du moins, l'empire britannique continuerait à jouir des services éclairés de lord Salisbury, et comme ministre des affaires étrangères et comme premier ministre ».

Samedi soir, toute la presse, sans exception, reproduisait cette note avec le même respect que si elle eût paru dans la Gazette de Londres. La décision de lord Salisbury de garder le portefeuille des affaires étrangères était alors, pour ainsi dire, officielle, et il ne venait à l'esprit de personne que dans l'espace de quarante-huit heures elle pût être révoquée.

C'est pourtant ce qui est arrivé. Ce matin, le Daily Telegraph a annoncé, en termes catégoriques, la démission de lord Salisbury comme ministre des affaires étrangères, donnant même le nom de son successeur, le marquis de Lansdowne, et, ce soir, si la nomination de lord Lansdowne n'est pas absolument confirmée, la démissionde lord Salisbury est officielle, aussi officielle que l'était samedi soir sa décision de garder le portefeuille des affaires étrangères.

Le mystère.

Que s'est-il passé pendant ces trois jours? Comment lord Salisbury qui, vendredi, « avait presque fim par croire lui-même qu'il pouvait encore rendre des services » dans le poste où il était placé, s'est-il brusquement aperçu, mardi, qu'il n'en pouvait plus rendre aucun ? Que cache le prétexte banal et obligatoire des raisons de santé? ^Pourquoi le dénouement de la pièce a-t-il été changé au dernier moment? Quelle est la pression mystérieuse qui s'est ainsi exercée: sur l'auteur? Ce sont là autant de questions qui se posent et auxquelles il faudra bien répondre.

.Une chose est déjà certaine c'est que ce n'est pas de Balmoral qu'est venue la pression mystérieuse. Bien mieux, nulle part plus qu'à Balmoral on ne regrette, ce soir, la nouvelle décision prise par lord Salisbury, et nulle part plus qu'à Balmoral on n'avait fait d'efforts pour convaincre lord Salisbury, la semaine passée, « qu'il pouvait encore rendre des services». C'est ailleurs qu'il faut chercher la solution du mystère; c'est ailleurs que, dans quelques jours, on la trouvera, et, s'il y a des responsabilités, c'est ailleurs qu'elles reposent.

Quant à la nomination de lord Lansdowne comme ministre des affaires étrangères, il coriviem d'attendre encore avant de la considérer comme tout à fait officielle, et, à l'heure où j'écris ces lignes, rien n'est encore venu la confirmer de façon définitive.

Si cette nomination, comme tout porte à le croire, est imminente, il 'n'y a pas de raison particulière pour qu'à l'étranger, et notamment en France, elle soit mal accueillie.

Lord Lansdowne est un homme avant tout courtois et pondéré c'est un esprit ouvert, calme, mesuré il aime peu les banquets et' les speeches et, chaque fois qu'il prononce un discours à la Chambre des lords, il pèse soigneusement chacune de ses paroles. Tous ceux qui l'ont approché n'ont jamais eu qu'à se louer de sa bonne grâce et de son affabilité. Il parle le français comme M. Brunetière et connaît la France comme Elisée Reclus; il a passé une partie, de sa jeunesse comme étudiant à Paris, et il s'est toujours plu à afficher ses sympathies pour le pays où il acheva son éducation intellectuelle.

Dans les cercles où il est d'usage d'acclamer M. Chamberlain, il est de rigueur 'le critiquer et d'attaquer lord Lansdowne: 'est une garantie que les méthodes employées par le ministre de la guerre ne sont en rien conformes aux méthodes employées par le ministre des colonies, et, de cela, tous ceux qui ont à cœur la conciliation et la courtoisie ne peuvent que se réjouir.

Maintenant, lord Lansdowne sera-t-il à la hauteur de sa mission? Comment un homme qui ne s'est pas montré précisément supérieur dans ses foncions de ministre de la guerre est-il éle\é au poste plus délicat encore de ministre des affaires étrangères? Comment se fait-il que le Foreign Office serve de filet de repêchage aux secrétaires d'Etat qu'on jette par' dessus le bord du War Office? Cela regarde les Anglais et ne regarde qu'eux.

S'il fallait en juger d'après le ton des journaux de ce soir, la nomination imminente de lord Lansdowne a jeté l'Angleterre dans une stupeur voisine de la colère. Je ne parle pas des journaux libéraux qui font leur métier d'opposants en proclamant le choix de lord Salisbury absurde; mais dans les feuilles ministérielles, quelle clameur! quelle belle indignation 1 quelle criaillerie

« Lé pays éprouvera un sentiment voisin de la consternation », écrit fEvening A'cws.Et le Globel le Globe, suprême espoir et dernière pensée, se refuse à croire la nouvelle vraie « Si elle l'était, s'écriet-il, dans un bel élan de désespoir, elle ne servirait qu'à démontrer que lord Salisbury a perdu tout contact avec les souhaits et les désirs de l'électorat britannique et de son propre parti. »

On peut compter que les journaux ministériels de demain matin ne diront pas autre chose, et voilà pourquoi, sur le continent, la nomination de lord Lansdowne ne sauraitqu'être bien accueillie.Tons ceux qui ont à cœur le repos et la paix du monde, tous ceux qui pensent que l'heure aest pas encore venue d'introduire les pro-

cédés de la boxé dans les relations diplomatiques, ne peuvent que se réjouir de savoir lord Salisbury hors de contact avec les souhaits hautement proclamés de l'électorat de Birmingham et avec les désirs secrètement chéris de certaines personnalités ou de certains organes de son parti. Au stocÎhËxchange

La séance d'hier Marché inactif et lqurd.

Londres, lor novembre. Le Times'àe ce. matin contient les appréciations suivantes sur la séance d'hier

« Le marché a été des plus inactifs- hier, au Stock-Exchange,par suite de l'approche des vacances, et dans la plupart des compartiments l'allure a été lourde.

» Les Consolidés, après un mauvais début, se sont un peu relevés en fin de séance-et ont fini à 98 5/8, perdant 1/8 au comptant et 3/16 à terme.

» Les fonds d'Etat ont été lourds, notamment l'Extérieure espagnole, par suite des ordres de vente venus de Paris. Seuls, la rente italienne et l'emprunt hongrois gagnent entre 1/4 et 1/2 point. L'Extérieure espagnole finit à 66 3/4, perdant 1/4 de point.

» Le marché sud-africain a été lourd, lui aussi, et la baisse a été générale parmi toutes les Compagnies rhodésiennes. Le marché minier a été assez calme, mais ,ses tendances ont été des plus faibles. ,il Aucun mouvement d'or signalé a la Banque d'Angleterre. Les sorties pour la semaine finissant hier s'élevaient à 265,000 livres sterling. »

LE MAR1AGE pE L'ARCHIDUC FRANÇOIS-JOSEPH BuDAPEST, 31 octobre. Au cours de la discussion du projet concernant l'incorporation dans les lois hongroises de la déclaration solennelle faite par l'archiduc François-Ferdinand à l'occasion de son mariage, M. d.; Szell constate, contrairement aux objections de l'opposition, la légalité complète de cette déclaration.

Après avoir fait l'éloge du procédé correct et magnanime de l'archiduc, M. de Szell dit qu'il se voit forcé de répondre, malgré toute la peine qu'il ressent, à la question de savoir si l'épouse de l'archiduc sera dorénavant reine de Hongrie. M. de Szell déclare qu'elle ne le sera jamais. (Rumeurs à- l'extrême-gauche.) Un député crie « Pour nous, elle sera reine. » (Hilarité à droite. Rumeurs à l'exirême-gaucho.)

M. de Szell contmue « Mais l'épouse du roi futur sera vénérée néanmoins de toute la Hongrie si elle ne monte pas sur le trône par suite d'empêchements créés, non pas par la nation, mais par sa propre et ferme résolution. » (Vifs applaudissements.) LA TURQUIE ET© LES PUISSANCES CONSTANTINOPLE, 31 octobre. Un conseil de cabinet tenu dimanche a étudié les réformes qu'il conviendrait d'apporter dans l'administration financière des provinces, où les fraudes se pratiquent sur une large échelle dans la perception des revenus.

L'administration des douanes, sur l'ordre du ministre de l'intérieur, ayant refusé de délivre des, colis adressés à des agents de Compagnies d'assurances étrangères, sous prétexte qu'ils n'étaient pas recsmmandés, les ambassades de France, d'Angleterre et de Russie ont. adressé des remontrances sévères au ministre de l'intérieur, qui a répondu évasivement. Les agents des Compagnies d'assurances déclarant qu'ils sont tout prêts à faire recommander. les colis à eux adressés, si un règlement est rédigé à cet effet et si ce règlement est porté à leur connaissance. ( Times.)

LE CENTRE ET M. DE. BULOW

BERLIN, 31 octobre. Les journaux cléricaux publient une note émanant du groupe parlementaire catholique, déclarant que les catholiques commencent à perdre patience. Le parti catholique est indisdensable au gouvernement aucun autre" parti ne supporterait une injustice pareille au mamtien de la loi contre les jésuites. C'est comme si le gouvernement avait réclamé le concours du parti socialiste, alors que les lois contre les socialistes sont encore en vigueur.

« Espérons, dit la note, que le nouveau chancelier saisira bientôt l'occasion de se prononcer au sujet de l'abrogation de la loi contre les jésuites, si souvent votée par le Reichstag. »

JOURNAUX DE CE MATIN PREMIERS-PARIS

Le Figaro, M. J. Cornély

« Il est bien dificile de concilier le stage scolàire avec le respect des droits individuels, puisque le stage scolaire a pour but d'interdire l'enseignement à des particuliers en fermant devant leurs élèves les portes des carrières officielles, dans une nation de fonctionnaires. Il est non moins difficile de contester tin caractère collectiviste aux doctrines qui font de l'enseignement une fonction de l'Etat,' et j'ai Beau m'eflorcer, je n'arrive pas à comprendre comment on peut être l'adversaire du monopole et réclamer pour l'administration le monopole de l'enseignement. »

Le Gaulois, M. L. Desmoulins:

« Si M. Waldeck-Rousseau esquissait timidement un pas vers les modérés, ils se jetteraient immédiatement dans ses bras.

» Les collectivistes sont plus malins et aussi plus prudents.

Le président du conseil est un admirable instrument de révolution qu'ils ne veulent-user ni même ébrécher. C'est sur la peau des conservateurs républicains qu'ils le repassent, et ceux-ci, fiers de subir ce glorieux contact, font le gros dos, en attendant qu'on les égorge politiquement, financièrement et socialement, ce qui, d'ailleurs, ne saurait tarder, si la. Providence n'intervient. » La Libre Parole, M. E. Drumont propose avec M. D. Soulé, l'utilisation des chutes d eau pour distribuer l'électricité comme force motrice à domicile et restaurer ainsi sur des bases modernes et scientifiques l'ancien atelier familial

« Le bien-être revenu ramènerait le sourire et la joie sur des milliers de visages que la misère avait rendus farouches. L'ouvrier, indépendant et maître de son temps, reprendrait la conscience de sa dignité en même temps que le sentiment de ses devoirs.

» Ne se sentant plus esclave, il n'aurait plus aucune raison de haïr ses tyrans et d'écouter les prêcheurs, de révolte. La France renaîtrait peu à peu à la concorde et retrouverait, grâce au libre travail dé ses enfants, la renommé, dont jouissait autrefois dans le monde entier tout produit qui portait la marque française. L'Autorité, M. P. de Cassagnac

« Ce que je n'admets pas,c'es! qu'au nom d'une amnistie quelconque, et à plus forte raison si elle est hypothétique, on prive la veuve et l'orphelin de la réparation morale qu'ils sollicitent pour leur mort bieri-aimé.

» D'après eux, le procès doit innocenter ment, c'est sa mémoire vengée.

Renvoyer le procès ou le supprimer, c'est laisser peser éternellement l'infamie' sur une tembe.

» Eh bien je dis, moi, que personne, qu'aucune magistrature, qu'aucun gouvernements'ils ne sont pas des bandits et des assassins n'a le droit de s'opposer à ce que justice soit rendue à quelqu'un, surtout à un mort, s'il réclame ou si on réclame pour lui cette justice, au nom de, la revendication qui appartient, sans exception, aux citoyens d'un pays civilisé. »

Le Radical, M. Ranc:

« Grâce à ia loi Falloux, l'Eglise a pétri à son aise, pendant un demi-siècle. les cerveaux d'une

partie considérable de jeunesse française. En même temps, grâce à la faiblesse des gouvernants, «la richesse mobilière et immobilière des congrégations s'est accrue dans des proportions effrayantes.

II s'agit de savoir si la. République tolérera cette mainmise de la congrégation sur la fortune publique.

A TRAVERS PARIS Les vols il. l'Exposition. Le commissariat général a embauché un certain nombre d'individus pour empaqueter les fruits ayant figuré à l'exposition de la salle des Fêtes. Profitant d'un instant où il n'était pas surveillé, l'un de ces auxiliaires, nommé Eugène Gunard, âgé de quarante ans, journalier, demeurant en garni rue Tiphaine, en emballa pour son compte, dans une volumineuse caisse de bois, environ cent cinquante plats et assiettes sur lesquels les fruits avaient été disposés. Puis il chargea la caisse sur son dos et sortit de l'Exposition sans.être inquiété. Il déposait le colis dans un hanga abandonné de la rue de la Fédération, lorsqu'un inspecteur lui mit la main au collet. Après avoir fait écrouer au Dépôt le journalier peu scrupuleux, M. Nadaud, commissaire de police du Champ-de-Mars, a opéré, dans le hangar de la rue de la Féâération une perquisition qui lui a fait découvrir un véritable dépôt de marchandises volées, telles que boîtes de conserves, boîtes de sucre, paquets de bougies, etc. Au sujet d'un vol commis par un gardien de l'Exposition, nommé Duruz qui, entre, parenthèses, n'a rien de commun 1 avec le chef gardien du groupe 13, M. Hans Erismann le commissariat d'Espagne nous prie de dire que le gardiennage de la section espagnole est assuré non seulement par la police française, comme dans toutes les autres parties de l'Exposition, mais encore par un détachement de la garde civique espagnole, qui assure ce service de jour et de nuit. C'est grâce à cette surveillance értoite et ininterrompue, que l'auteur du seul délit commis a pu être pris presque sur le fait.

S'il n'y a eu qu'un vol commis dans la section espagnole, il n'en est malheureusement pas de même dans un grand nombre d'autres sections. On a en à en constater non seulement au préjudice des exposants, mais aussi des visiteurs, témoin le fait suivant que nous signale un de nos lecteurs M. Henri L. habitant à SaintOuen. se trouvait, dimanche après midi, devant les ardoisières d'Angers, lorsqu'il sentit qu'on fouillait dans la poche de son gilet. Il se retourna et vit, non sans stupéfaction, un individu portant l'uniforme des gardiens de sections prendre la fuite et se perdre dans la foulé. M. Henri L. constata alors que sa' chaîne de montre avait été coupée. Il a ramassé à terre sa montre et l'autre bout de chaîne qu'avant de s'enfuir le gardien pickpocket avait laissé choir. M. Henri L. n'a pas. porté plainte au commissariat de police. On ne peut que le regretter.

La vengeance d'une couturière. Depuis plusieurs mois, une couturière, Alexandrine Menau, âgée, de trente-cinq ans, demeurant, 37, passage Thouzet, comblait de ses faveurs un chiffonnier nommé Jules Dailly, âgé de trente-trois ans, domicilié au n° 29 du même passage. Pendant quelque temps, même, ils avaient vécu sous le même toit, mais la vie en commun n'avait pas tardé à peseràpailly.Il avait repris sa liberté, mais il n'en continuait pas moins à fréquenter assidûment la couturière.

Hier soir, vers neuf heures, Alexandrine Menau était assise à la terrasse d'un bar, 47, boulevard Barbes, lorsqu'elle vit passer le chilfonnier qui donnait le bras une A* cette vue, la couturière entra dan? iàne violente fureur.

Misérable j a vaiste tuer $'éeria-t-elle en bondissant vers son infidèle ami: Et, avant que celui-ci, surpris, eût pu esquiverle coup, la terrible Alexandrine, tirant un couteau de sa poche, l'en frappa à trois reprises; dans le dos, avec une telle violence que la lame, rencontrant l'omoplate, plia. Aux cris poussés par la victime, qui s'était affaissée dans une mare de sang, des agents accoururent et s'emparèrent de la femme Menau, pendant que des témoins du drame transportaient le blessé dans une pharmacie. Après avoir reçu les premiers soins, Jules Dailly a été transporté à l'hôpital Lariboisière dans un état très grave.

Alexandrine Menau a été envoyée au Dépôt, après interrogatoire, par M. Carpin, commissaire de police.

Arrestation d'un escroc. Depuis quelque temps, M. Girard, commissaire de police, recherchait un individu qui faisait chaque jour, dans le quartier de Belleville, de nombreuses, dupes, en procédant de la manière suivante

Se disant employé de l'enregistrement, il se présentait chez les personnes qui venaient d'hériter et, selon l'importance de la succession, leur faisait verser des droits se montant fréquemment à plusieurs centaines de francs.

Les sommes escroquées de la sorte par cet habile filou sont très importantes. Mais tout a une fin. Comme il réclamait hier, à une dame Bourdin, rentière, 51, rue de Belleville, cinq francs vingt-cinq centimes pour un petit héritage, celle ci, qui était au courant de ses agissements, le fit arrêter par des gardiens de la paix.

C'est un nommé Alfred Saussaies, âgé de cinquante-six ans. lIa refusé de faire connaître son domicile.

Contre le trottoir roulant. On sait que certains commerçants et propriétaires du septième arrondissement,.estimant que l'établissement de la plate-forme mobile et du chemin de fer électrique, tels qu'ils ont été autorisés régulièrement par le commissariat général, leur a causé, pendant toute la durée de l'Exposition, un préjudice considérable, se sont constitués en syndicat, afin de défendre judiciairement leurs intérêts. Par les soins de M° Dumoreuil, avoué, et sur les conseils de leurs avocats, Mes Fontaine de Rambouillet et Lallé, une assignation a été lancée et une action engagée contre la Ville de Paris et l'Etat devant. le conseil de préfecture par les propriétaires et commerçants protestataires.

Le dernier accident de tramway. C'est à M. de Vallès, juge d'instruction, qu'a été confiée l'enquête sur l'accident survenu, mardi soir, avenue Gambetta. Le tramway tamponneur de la ligne Opéra-les Lilas et la.voiture tamponnée, qui appartient à la ligne Romainyille-place de la République, ont été mis sous scellés.

Le juge a commis M. le docteur Socquet pour examiner l'état des blessés et M. l'ingénieur) Thoyot pour établir les causes de l'accident.

Lâche vengeance. Une femme Alice Petinot, âgée de vingt ans, dont les moyens .d'existence sont assez mal définis et qui vit maritalement, dans un hôtel du boulevard de Grenelle, avec un ancien ouvrier couvreur nommé François Letiec, âgé de vingt-sept ans, s'était promis dé se venger d'un de ses voisins, un marchand forain nommé Léopold Dauloy, âgé de vingt-huit ans, avec lequel elle'avait eu, il y a quelques jours, une altercation assez violente.

La nuit dernière, te hasard lui ayant fait rencontrer Dauloy au moment où elle rentrait chez elle avec son compagnon, Alice Petinot se précipita sur son ennemi. Une courte lutte s'engagea, et, soudain, François Letiec, excité par la forcenée, s'arma

de son couteau et en frappa à quatre reprises, dans la poitrine et le bas-ventre, Léopold Dauloy, qui tomba, perdant son sang en abondance.

Des gardiens ont mis fin à cette scène sauvage en arrêtant le menrtrier, qui a été, ainsi que sa digne compagne, dirigé sur le Dépôt.

Quant à M. Léopold Dauloy, dont l'état est très grave, il a été transporté à l'hôpital Necker par les soins de M. Bouteillier, commissaire de police.

Pour une pauvre femme. Dans notre numéro du 24 octobre nous avons raconté les infortunes d'une pauvre femme, Mme Devigne, qui comparaissait devant le tribunal correctionnel pour avoir fait mendier ses enfants. Après lui avoir infligé une amende de 16 francs, avec le bénéfice de la loi de sursis, le président dit à la malheureuse mère

:Ne recommencez pas

La femme lé regarda avec stupéfaction Pardon, je -recommencerai, fit-elle, chaque fois que mes enfants auront faim. J'aime mieux attraper de la prison que de les voir mourir de iaim devant moi! Nous avons reçu pour cette pauvre femme.: de M. P. A., 20 fr.; de H. T., à Versailles, 10 fr.; de L. R. G., à Paris, 5 fr.; de Mlle Jacqueline Minart, 6 fr.; de- MM. H. Bodenheimer et Thalmann frères, 20 fr.; d'un lecteur, G. L., 5 fr.; C. V., 10fr.; en tout, 76 francs que nous avons fait remettre à Mme Devigne.

Retour du Transvaal. Sur mandat du parquet d'Aix-en-Provence, le service de la Sûreté a arrêté, hier, un nommé Joseph Dutar, âgé de vingt-quatre ans, employé de commerce, demeurant 12, rue du Château-d'Eau. Cet individu avait escroqué à M. Court, banquier à Marseille, une somme de 5,000 francs.

Dutar a fait la campagne du Transvaal sous le nom de Lagardère. On a trouvé, en perquisitionnant à son domicile, de nombreux souvenirs de la guerre: balles dumdum, éclats d'obus, etc., et un parapluie qu'il a déclaré avoir appartenu à un officier anglais tué sous les remparts de Kimberley.

Boyénval et Mongénie. Les deux infortunés militaires, Boyenval et-Mongénie, accusés avec quelque légèreté d'avoir jeté une femme dans le canal Saint-Martin, viennent de bénéficier d'une ordonnancé de non-lieu, après deux mois de prévention, tant à la prison du ChercheMidi qu'à la prison régimentaire de la caserne du Château-d'Eau.

Boyenval, qui est soldat de première classe, ne sera pas rétrogradé.

Le vol de 75,000 francs.– M. Lemercier, juge d'instruction, a procédé, hier, à l'interrogatoire d'identité de Fràncine Courault, la jeune bonne qui a dérobé à M. Maurice, rentier, une cassette contenant pour 75,000 francs de bijoux.

Tombée d'un train. Un grave accident s'est produit, hier soir, à six heures, en gare de la porte Maillot.

En voulant descendre avant l'arrêt complet d'un train-se dirigeant sur le Champ de Mars, une dame Constance Gaudie, âgée de quarante ans, est tombée à la renverse et s'est fendu le crâne.

Après avoir reçu les premiers soins dans une pharmacie, la pauvre femme, 'dont l'éiàl insi ire de vives inquiétudes, a été transportée à son domicile, 49, avenue du Roule, à Neuilly-sur-Seine.

BANLIEUE

Un agent cycliste pédalait hier, vers une heure de l'après-midi, sur le boulevard1 des' Sablons, lorsqu'il -aperçut un jeune homme de dix-sept ans, sortant, avec mille précautions, de dessous sa veste, une boîte à sardines. Ses allures craintives semblèrent suspectes au représentant de l'autorité, et, s'étant approché de l'homme aux sardines, il n'eut pas besoin d'un long interrogatoire pour deviner que ce poisson-là avait été péché à l'étalage de l'épicerie Singeut, 68, avenue de Neuilly. Fouillé, notre voleur fut trouvé nanti d'une véritable collection de boîtes semblables. Il déclara se nommer Paul Pierson, sans vouloir indiquer son domicile, et fut envoyé au Dépôt par M. Soullières, commissaire de police. Le-vallois-Perret. La nuit dernière, des cambrioleurs avisés, en vue d'expéditions futures, sont allés s'approvisionner d un outillage complet chez M. Alexis Dubois, entrepreneur de serrurerie, 80, rue Gide. Après avoir fracturé les portes de l'établissement, ils ont razzié tout ce qui pouvait leur être de quelque utilité dans leurs aventureuses opérations marteaux, tenailles, clefs, rossignols, pinces-monseigneur, etc. Ils n'ont semé en route, dans la cour, qu'un trousseau de vieille ferraille rongée de rouille, qui n'aurait été pour eux qu'un embarras. ,M. Dumas, commissaire de police, recherche les auteurs de cet audacieux coup de main. Nanterre. Un cycliste un de ceux que l'amour effréné de la pédale rend aveugles et sourds dévorait littéralement l'espace sur la route de ftueil: Une pauvre veuve, Mme Adolphine Testât, âgée de trente-deux ans, se 1 trouva malencontreusement près des roues de la machine impitoyable. Elle fut renversée, et relevée peu après, non par le maladroit auteur de l'accident, mais par des passants secourables, assez grièvement contusionnée à la tête et aux reins. On s'empressa de la transporter à son domicile, route de Colombes. Quant au pédard, il ne daigna pas s'arrêter pour si peu, et à cette heure il court encore.

Villeneuve-la-Garenne. Un terrassier, âgé de quarante-cinq ans, demeurant à SaintDenis, M. Louis Càpenasse, était en train, hier après midi, de creuser une tranchée, quand tout à c up, du sol non encore entamé par le pic, une forte masse se détacha, ensevelissant jusqu'à mi-çorps le malheureux ouvrier. Dégagé par ses camarades, Capenasse présentait un commencement d'asphyxie et avait de graves contusions à la poitrine et sur tout le corps. Auberviliiers.– Hyacinthe-Victor Hiéné, âgé de trente-deux ans, demeurant rué des Cités, i, et Louis-Pascal Désert, vingt-cinq ans, habitant 70, rue du Vivrier, se prirent de querelle, nier soir à dix heures, au sortir, d'un débit de vin, rue de Solférino. Le motif de la discussion était des plus graves.

Désert avait cassé un carreau chez le débitant, et, comme il s'obstinait à 'ne pas vouloir le payer, Hiéné, croyant bien faire, avait' payé pour lui. Or, Desert reprochait en termes vifs à Hiéné sa générosité déplacée, si bien que ies deux amis tinirent par se battre.

Ce duel eut bientot fait d'attirer une galerie nombreuse, qui faisait cercle, jugeant les coups, excitant les champions, parlant, applaudissant à qui mieux mieux.

Mais des agents, ces empêcheurs de se battre en rond, survinrent et voulurent arrêter les boxeurs.

Tandis qu'ils tenaient Désert, Hiéné, soudain réconcilié avec lui par la communauté du malheur, ameutait la foule contre les agents. Et, sous la pression du nombre, force fut à ces derniers de relâcher leur proie; mais ils allèrent chercher du renfort, et, cette fois, ils vinrent à dix. Tous furent plus ou moins houspillés et meurtris; trois d'entre eux furent grièvement blessés aux jambes et au ventre, au point qu'ils en sont alites Gérard, Bizot et Dominico. Malgré tout, on finit par avoir raison des deux terribles jouteurs, qui, à cette heure, sont au Dépôt.

Jules Petitalot, dit Breton, âgé de vingttrois ans; Charles Jurger, dit Chariot, vingtdeux ans; Félicien Baiser, vingt-trois ans, soldat au 2. régiment d'infanlerie de marine, en permission, ethabitant à Pantin, et un de leurs amis, s'étaient fait servir à boire, hier soir, dans le débit de vin tenu par M. Nourry, rué des Cités.

Puis, ils refusèrent énergiquement de payer; bien plus, ils réclamèrent impérieusement une seconde tournée, aux mêmes conditions s'entend. Le débitant. n'ayaut pas voulu s'exécuter, ils se mirent en devoir de tout casser et de tout chambarder dans l'établissement l'un d'eux même sortit son revolver et en menaça là patron,qui à son tour prit le sien dans le tiroircaisse e le braqua sur ces singuliers clients. Le quatuor prit la fuite aussitôt.

Les agents réussirent toutefois à en capturer trois, dont deux ont été envoyés au Dépôt par M. Huet, commissaire de police. Seul le marsouin a été laissé en liberté provisoire. Il paraît probable que cette bande n'en était pas à son premier exploit, c£r dans la soirée même, le soldat Baiser avait reçu à une main,

dans un autre débit, un coup de rèvolver provoqué sans doute par des actes de même nature.

DÉPARTEMENTS

Avcn*s spontanés d'un assassin. Un nommé Desutter, ââé de vingt-trois ans, s'est constitué prisonnier au commissariat de permanence de Lille, en se disant l'auteur de l'assassinat commis le 9 mars 1896, à Roubaix, sur le petit Vanaste, âgé de douze ans, qu'il avait souillé et étranglé.

Après divers interrogatoires, l'assassin a été conduit au -parquet et écroué à la maison d'arrêt.

La tentative d'assassinat de Lille. Le jeune Veryscher, employé à la maison Masquelier, est'bien l'auteur de la tentative d'assassinat du caissier de la même maison. Sa mère adoptive a reconnu la barre de fer laissée sur le heu du crime. On avait cru que Veryscher avait fui avec une ancienne danseuse, mais celle-ci a été retrouvée à Lïlle et les perquisitions faites à son domicile n^ont amené aucune preuve de complicité

Une diligence dans up ravin. On mande de Lamalou-les-Bains «,

La diligence qui fait le service entre Estrechoux et Saint-Gervais a versé dans un ravin au bord de la route, Les voyageurs ont reçu des contusions plus ôu moins graves.

ÉTRANGER

1,'explosion de New-York. On a retrouvé quatre nouveaux cadavres sous les ruines de la droguerie. Le nombre des manquants est maintenant réduit à quatorze.

On évalue à trente-huit le nombre des morts ou disparus et cent quatre celui des blessés. Outre la droguerie, quarante édifices ont été détruits en totalité ou en partie. Les pertes matérielles sont estimées 1,300,000 dollars. Marché' Financier AU PARQUET

Séance très accidentée Nouvelles attaques contre l'Extérieure, qui finit par se relever, entraînant le reste Liquidation facile Reports

chers sur les mines d'or

seulement.

Paris, mercredi 31 octobre. Hier, à 67 22, l'Extérieure a débuté à 66 55 pourfléchir rapidement à 66 40 et se relever à 66 97. Cette simple énumération des cours successifs de la valeur suffit à montrer avec quelle violence, en ce jour de liquidation, elle a été attaquée, puis défendue. Et, selon qu'elle fléchissait ou qu'elle se relevait, le reste de la cote s'alourdissait ou se raffermissait, mais avec des fluctuations moins étendues, cela va sans dire, que celles de la rente espagnole. Quand elle a remonté définitivement, tout l'ensemble s'est amélioré de tellé façon que non seulement il' ne reste pas de traces de la lourdeur initiale, mais encore qu'il y a çà et là des.plus-values.

Les rachats effectués par les vendeurs, pendant la seconde partie de la séance, ont été certainement le résultat de la bonne impression produite par l'abondance des capitaux reporteurs et la modération de leurs exigences. On trouvera plus loin la liste des reports les plus intéressants. Pour les seules mines d'or, ils ont été très tendus.

Le 3 0/0 progresse de 100 07 à 100 25, le 3 1/2 0/0 de -102 45 à 102 50., Au comptant, 15 et 10 centimes de plus-values.

L'Italien gagne une dizaine de centimes à 94 50. Peu de changements et tendances généralement fermes sur le 4 0/0 brésilien à 61 70 le Portugais, à 23 47 le Turc C, à 25 25; le D, à 22 60; le 60/0 cubain, à 298, etc.

Aucun mouvement sur la Banque de Paris, à 1,070; le Comptoir d'escompte, à 584; la Banque ottomane, à 533. Le Foncier, à 664, et le Lyonnais, à 1,085, sont en légère avance. La Banque internationale, au'- contraire, a un peu faibli 386. Sont 'lourds l'Est, à 1,070; te Lyon, a Sont fermes et même en progrès le Nord, à 2,288; l'Orléans, à 1,710; le Métropolitain, à 522 l'Andalou, à 278 le NordEspagne, à 173.

Le Suez perd 10 fr. à 3,500, le Gaz 5 fr. à 1,150, les Métaux 5 fr. à 540. L'Omnibus regagne 15 fr. à 1,545, la Parisienne électrique 8 fr. à 252, la Thomson-Houston 13 fr. à 1,254. Les Sels Gemmes sont calmes à 945, ainsi que la Traction à 159 et le Rio à 1,478. La Sosnowice passe de 2,725 à 2,740. Les mines d'or subissent un nouveau recul. EN BANQUE

Le petit marché. est un peu moins bien. La Kertch'p,erd 2 fr. 50, à 582 50; les Usines franco-russes, 4 francs, à 620; Harpener, 7 fr. 50, à 1,332; la Huanchaca, 1 fr. 50, à 147 50; Makewka-, 10 francs, à 310; la Rakmanovka, 3 francs, les Plaques Lumière, 5 francs, à 800; Briansk gagne 4 francs, à 754; Monaco, 25 franc§, à 3,605. La.Dniéprovienne passe de 3,400 à 3,350. Les Usines Bouhey restent à 143; le Haut-Volga, à 120; le Cape Copper, à 161 50; la Joltàïa, à 66; la Tbarsis, à 227; la VieilleMontagne, à 677 50; les Tavernes Zimmer, à 97; l'Omnium russe, à 637.

COURS DE 4 HEURES

3 0/0, 100 30. Brésil 5 0/0, 70 20. Chemins ottomans, 109 50. Cape Copper, 161 Chartered, 83 50. Goldfiélds, 186 50- De Beers, 728 50. East Rand, 184 Geldenhvis, 162 –Huanchaca, 147 -Lancaster, 66 50. Laurium grec, 80 50. May, 108 50. Mozambique, 51 75. Randfontein, 75 75. Rand Mines, 1,007 Simmer and Jack, 156 Tharsis, 227 50.– Transvaal Consolidated, 74 75. Village, 208 50.

MINES D'OR

Londres, mercredi 31 octobre. Par fil spéc2al. On n'a traité pour ainsi dire aucune affaire, ainsi qu'il arrive presque toujours à la Veille d'un jour de chômage. Tout s'est borné à de nouvelles réalisations provoquées surtout par la cherté de l'argent à Paris cherté qui ne s'est manifestée, v#us le savez mieux que nous, que sur les valeurs minières.

La Crown Reef passe de 15 1/4 à 15, la Geldenhuis Estate de 6 5/8 à 6 1/2, la Rand Mines de 40 1/4 à 40, la Cornet de 2 15/16 à 2 7/8, la Treasury de 43/4 à 4 1/2, la Chartered de 3 3 i/4. Restent sans changement, l'Angelo à 6 7/8, la Gooch à 2 3/8, la Perreira à 21, la Heriot à 6 5/8, la Jagersfontein à 16 3/4, la Jubilee à 5 3/4, la Jumpers à 4 7/8, la Knights à 5 5/8, la Langlaagte à 3 3/8, la Meyer 5 1/8, la Modderfontem à 10 1/8,la Robinson Gold à 9, la Simmer à la Transvaal Gold à 2 3/16, la Village à 8 1/4, la Wemmer à 11 1/4, l'East Rand à 7 5/16,laCrown Deep à 111/4, la Goldfiélds à 7 7/16, la Geldenhuis Deep à 9 3/4, la Robinson Deep à 4 3/8, etc. BOURSE DE BRUXELLES

Bruxelles, 31 octobre. Le marché. à terme reste mal disposé à l'égard des va-

PRONOSTICS DES JOURNAUX DE CE INATIN COURSES A AUTEUIL –Jeudi r1 novembre, à i h. 50.

Prix Prix Prix Prix Prix Prixde iiuuwiou» de Montfort Jacinthe Aston Blount;Franc.-Mart. du.Vésinet l'Espérance tôt «« Clytha Picardan infant Fragoletto Couesdon Bragelonne Le Matin Biscarra St Paul Hexamètre Bûcheron Prélat Esplandian Le Figaro, Biscarra Picardan Infant Fragoletto Prélat Bragelonne Journal Clytha Picardan Bois Luzy Méhbée Couesdon Bragelonne iiO Journal. Normannia L'Orloff Hexamètre Bûcheron Prélat Espiandia.n Le Gaulois.. Biscarra Picardan Hexamètre Calabrais Prélat Esplandian Petit Journal. Clytha Picardan Hexamètre Bûcheron Ec. Giles Bragelonne n\ «lac CI Picardan Cannes B.deSongeon» Prélat Bragelonne" UU Didb. Garlito L'Oriog Hexamètre Royal Oak Cœur de Roi Esplandian Intransigeant Clytha Picardan Hexamètre St Paul Prélat Bragelonne Petit Parisien. Clytha Picardan Infant Bûcheron Océanienne Bragelonne Petit rdiiswu. j, 1 Love Yon Hexamètre Tâncarville Prélat Esplandian Evénement Clytha Picardan Bois Luzy Fragoletto Prélat Bragelonne Radical Clytha Picardan Bois Luzy Bûcheron Pr«at [ Esolandian Cariito L'Orloff Cannes Fragoletto Tapis Vert Bnig^loimo

leurs espagnoles, mais une amélioration sensible se produit en Métropolitain et en Parisienne, ̃̃̃ Le comptant, plus ferme en -général. Rente, 94 75. -<? .Bagues palmes.. Dividende Outremer, 230; Société générale, parts de réserve, 2,270; Nationale, 3,095.

Chemins de ferCongo ordinaire, 2,243; fondateur,9,850.

Tramways sans affaires.

Valeurs sidérurgiques Gockerill, Providence, 3,100 ex-coupon; Sarrebruck, 11,300; Dniéprovienne, 3,320.

Charbonnages plus demandés Charbonnages belges, 545 Courcelles-Nord, 1,780 Grande-Bacnuré, Hornn et Wasmes, produits du Fténu, 5y095;; Monceau- Fontaine, ̃ ï En coloniales ordinaire Haut-Congo;' 3,125; ordinaire Katanga, 1,235 dividende Cibils, 400.

Le Métropolitain de Paris, après un début à 517, atteint en clôture 527 avec bonne tendance. La Société parisienne électrique avancé de 246 à 255.

INFORMATIONS FINANCIÈRES Principaux reports moyens. 30/0, 018; Banque de Paris, 0 90; Lyonnais, 2 20; Lyon, 6 fr.; Nord, 7 50; Métropolitain, 0 80; Traction, 0 25; Tnqmson-Houston, fr.; Brésil 4 0/0, 0 12; Extérieure, 0 li; Italien, 0 12; Rio-Tinto, 2 35; Sosno\vice, 4 50: Nord de l'Espagne, Andalous, 0 45.•.?.

TEMPÉRATURE

La dépression signalée au large aborde ce matin l'ouest de l'Irlande (Valentia, 750 m/m.); d'autres minimas'observent au nord de la Norvège et sur la Livonie. De fortes dépressions s'étendent de la Belgique au sud du continent et à l'Algérie. La température monte en Ecosse et en Irlande. Hier matin, le thermomètre marquait 1° à Haparanda, à Paris, 22° à Alger.

En France, un temps doux et généralement beau est probable.

Thermomètre Baromètre Mercredi. 8,11. matin. 12°- 766 Midi. 22°- 765 4 h. soir. 764

Minuit.

Jeudk. 2à4h. mat. 764 DERNIERS COURS ÉTRANGERS

NEW-YORK

MARCHÉ FINANCiER SloCT. 30OCT. Taux d'int. des avances du gouvern. 21/2 à 3 3 112 à 4 Change sur Londres 4 80 3/8 4 80 1/4 Câbles Transferts 4851/8 Change sur Paris 5 211/4 5 21 1/4 Change sur Berlin. 94 United States Funded Loan 4 0/0. 115 1/4. 115 1/4. Western Union Telegraph actions. 80 1/2.. Atchison Topeka et Santa- Fé act.. 317/8.. Canada Southern 53 53. Canadian Pacifie. 8t> 86 1/4.. Central of New-Jersey Chicago etNorth-Westernordin. 160. 160 Chicago et North-Western privilég. nomin. nomin. Chicago, Milwaùkee et St-Paulcom. 1151/2. Denver et Rio-Grande 20 20 1/8. ̃ Erie Railroad actions. il 314. il Erie Railroad General Lien oblig.. nomin. Illinois Central. 118 1/2. 119 1/8. LakeShore et Michigân Southern. Louisville et Nashville Michigân Central 105. 1D5. New-York Central et Hudson River 132 J.. 132 New-YorkOntario Western. 213/4.. 21 7/8. Norfolk. 761/2.. Northern Pacifie communes 56 7/8.. 57 3/4.. Northern Pacifie préférées. 72 1/4.. 725/8.. Pensvlvariie à New-York. 135 1/8. 134 7/8. Philadelphie et Reading. 17 3/4.. 17 3/4.. Union Pacifie. 61 611/2.. Wabash St-Louis et Pacifie comm. 71/8. 7 1/4. V'abash St-Louis et Pacifie préfér. 18 1/2.. Argent en barres.. 64 3/8.. 64 1/8.. Anaconda cuivre actions 451/2.. Calumet Hecla Mine. Boston Montana Mine 3191/2. MARCHÉ COMMERCIAL

'Coton. Middling Upland disponible. 9 1/2. Coton à terme sur trois mois 911. 897. Coton terme sur quatre mois 9 11. 8 97., Pétrole. Crédit Balance à Oil City.. -110 110 r/r. Pétrole. Standard Whitedisponible Saindoux. Western Steam. Farinesde printemps. 2 80. 2 80. Maïs disponible 46. Froment. Roux d'hiver disponible.. 797/8.. 785/8.. Froment à livrer courant 77 1/8.. Froment à, livrer novembre, Froment à livrer décembre. 79 7/8.. Froment de print. n« 1 Northern. 85 Cafés. Fair Rio type n° 7 disponible 8 1/2. -.• 813/8. Cafés. Fair Rio type n° 7 sur proch. 7 30. 7 20: Cafés. Fair Rio type n° 7 sur 3 mois. 7 45. Sucres.- Raffinés Moscovade 4 Suifs. Prime City Frets. Grains pour'Liverpbol 3 3/4. 3 Frets. Grains pour Londres. Frets. Cotons pour Liverpool. 5/32. 5/32. Philadelphie. Pétrole 7 40.. Cuivre 16.82. 1682. CHICAGO

31OCT. 300CT.

Blé sur octobre Blé sur novembre Maïs sur octobre 37 1/2.. 37 1/2.. Maïs sur novembre 36 3/8.. 36 1/8.. Saindoux sur octobre 6 40. Saindoux sur novembre. 6 15. 7 05.

CLOTURE DES MÉTAUX A LONDRES

31 OCTOBRE

Antimoine. Tendance calme. 371/2 v '3S. Zinc. Tendance lourde. 18 5/8 à 18 3/4.

Etain. Tendance plus faible.

Comptant, 127 il. .Terme, Cuivre. Tendance calme soutenue.

Comptant, 72 .1. il..1. Terme, 72 5/Sa Plomb. Tendance fermé.

Anglais;17 13116 Espagnol, 17 Fontes écossaises. Tendance ferme.

Achats comptant 65.09 A 1 mois 6G. Ventes comptant 65.10 A 1 mois 66.0-1/2 HAMBOURG, 31 octobre. Sucres de betteraves. Tendance calme. On cote allemand 88 degrés:

vendeurs

Courant

Décembre. 962

3 premiers. 9 77 9 7a j. Mai. 995 9 92

Cafés. On cote- courant décembre mars 40 50, mai 41 juillet 4125.

DEBHIEBS COURS FBftMÇMS

Marseille, 31 octobre.

Blés Importations, quintaux.

Marché lourd. Ventes du jour, 3,000qu intaux. On a fait des durs Tunis, livrable novembre, 37. taux., Ventes. 4000 quintaux. On a fait d*s sésames Bombav b'garrés, embarquement novemBre-decembre, et des dito, noirs, pour embarquement dito, à 28 50.

CHANGES

Du 30. Change sur Londres à Rio, 10 11/32 Change sur Londres à Valparaiso, 17 5/32.. Du 3t. Piastre Hong-Kong, 4 m., 2.1 1/8. Tael Changhaï 4 mois, 2.11 Change Yokohama, 4 moins, 2,0 5/8. Change Singapour et Penang,4r4-, 2.1 13/16 -Change Calcutta 6 mois, 1.4 3/8. transfert télégraphique, 1 3 29/32.– Change Bombay 3 m., 1.4 3/16; transfert télégraphique 1.3 29/32.– Agio Buenos-Ayres, 132 90. Or en barres, 77.11 1/2. Piastre, 29


COULISSES& FOYERS BLOC-NOTES THEATRAL

2:'Odéôü vient'd'à'vôit' une excellente idée Penles entr'actes un peu longs à cause de la complication âes décors de la Guerre en déntelles, M. Ginistya fait installer.dans son grand et iieau fo.ye.r du public, un petit orchestre de rlioix, dirigé par un maître, Francis Thomé, qui y fait exécuter chaque entr'acte un morl'eau du répertoire du dix-huitième siècle. Hier soir, cet orchestre mignon a. joué, à quatre reprises différentes, des oeuvres de Hœnde), Mozart, Bach, Gluck, et, pour finir ce coneï'i't d'une façon moderne, M. Thomé a eu l'heureuse idée de se faire applaudir comme compositeur, en faisant entendre à l'auditoire un morceau qui a été fort. applaudi.'

Au théâtre, il y a des gens qui aiment à sortir pendant les entr'actes pour prendre Fair et surtout pour -aller consommer dans un café voisin. Ces cafés de la comédie ou du théâtre, n'ayant pas de débit dans la journée, abusent souvent de leur situation, qui leur donne des clients pressés et peu difficiles, pour leur faire payer livs cher dés consommations dignes d'être servies sur le comptoir des mastroquets.

< Car il est bien vrai que ceux que l'on appelle Ics cafetiers de théâtre, par tradition sans doute, ont rarement de bonne marchandise.

Ce fut toujours ainsi. à part quelques cafés bien situés, ayant une clientèle de jour; et qui sait encore si les consommations que l'on y sert pendant les entr'actes sonklesmômes que celles que l'on .donne aux abonnés du jour?

J'ai connu beaucoup de limonadiers tenant des cafés de théâtre qui n'avaient, le jour, pour clients que quelques comédiens ou quelques au-Généralement,' ces braves gens n'étaient pas très; aimables avec ces consommateurs, qui, je d ois l'avouer, ne payaient' pas toujours comptant et, pour une consommation, s'installaient dans le café, demandant, sans l'obtenir d'ail-, leurs, un jeu de cartes neuf, fumant, criant,disentant, et même quelquefois se battant avec les garçons qui, responsables des consommations servies, osaient réclamer ce qui leur était dû uve.c un peu trop, de familiarité; j'ai nlême uounu de ces garçons, vfais Baptistes de la Vie de bohème, qui tutoyaient leurs clients, lesquels, ,lu reste ne s'en fâchaient pas.

Il y a trente ans, le petit café des FoliesPramatiques, si déserte aujourd'hui quand :le théâtre fait relâche; était tenu par M. \Valy,'un ftïàvé hommë qui gagna, une grosse fortune dans cet établissement, en dix ans, fortune qu'il reperdit en deux ou trois ans, en gérant les calés de la Porte-Saint-Martin et de la Renaislice.

M. Waly avait une fort 'jolie femme, très intelligente, qui avait même de l'esprit.

Ce petit café avait, en plus de la clientèle forcée du soir, des clients qui, eux, ne regardaient pas à la dépense. Nous étions une vingtains, amis de la maison, nous y trouvant comme chez nous et prenant nos repas à. la patrons.

Nommons quelques-uns de ces habitués 1 Charles Monselet, Alexis Bouvier, Timothée Trimm, Poupart-Davyl, Chabrillat, Daubray, Millier, le compositeur Litolff, etc., etc. Un jour, Mme Waly memontr.a un livre où elle jugeait de la valeur des pièces en raison de ce qu'elles rapportaient.

J'y lus

« Xt'OEU crevé, assez bonne pièce, mais n'ayant que- deux entr'actes pas assez longs.

Chilpérie, assez bon ouvrage, grand entr'acte après le deuxième acte.

Le Caxard à trois becs, mauvaise pièce, entr'aetes longs, mais public de billets de faveur ne consommant pas.

"La Fitle de Madame Angot, pièce excellente, trois entr'actes, public chic consommant chartreuse et champagne. Il

Ce Waly était un brave homme, peut-être trop complaisant,- car, au temps de sa splendeur, il prêta souvent de l'argent à des écrivains célèbresi.qui oubliaient un peu facilement les échéances.verbales et les autres aussi.

Waly fut pendant treize jours directeur du théâtre des Folies Dramatiques, et il y fit même d'excellentes affaires.

e Hubert; le; régisseur de Cantin, avait loué à son paturon la salle des Folies-Dramatiques pour la saison d'été. Ce pauvre homme avait eu il lutter contre les chaleurs et dut fermer en août, ayant perdu une. assez jolie somme. On y jouait les Femmes qui font des scènes, pièce. en trois actes, que j'avais faite avec Charles Monselet.

Le théâtre resta fermé dix jours et Waly n'était pas content, car, en été, même ses clients habituels n'étaient pas à Paris.

Un matin que je m'étais arrêté chez lui, il m'invita à déjeuner.J'en fus assez surpris. Cela n'était pas dans ses habitudes. Ce cafetier vous aurait plutôt prêté 100 francs, même persuadé

-) BULLETIN -COMMERCIAL

DU 31 OCTOBRE

Farines de consomma ti ou. On a un peu mieux vendu ce matin en bou'aîi'icrie, mais on no peut pas dire que les affaires soient actives.

parque de Corbeil, f9 francs les 100 kilos.

La marque Truflaut est il son tour en baisse de 50 centimes 29' francs. larini's Geurdc Paris. L'ouverture se fait en baisse de 5' centimes sur ;or.s les mois, et même de 10 il 15 centimes sur les premiers; pendant là réuiinîi, les trans actions sont très calmes et la tendance lourde. En clôture, la liquidation se fai t à des cours en reprise de 5 a 11) centimes sur le début, mais la ¡¡\'rallie. reste sans acheteurs et on baisse encore de 10 centimes.

Après Bourse, l'Amérique vient sans changement à New-York et en hausse de 3;8 cent à Chicago. Sur place, on cote novembre 25 45, novembre-décembre de novembre 25 Si, 4 premiers 26 70 fait et vendeurs, 4 de mars SI 30. l.a liquidation Était* de 300 sacs.

11 est sorti 3 sacs du stock.

A l'expertise, on a refusé les 150 sacs présentés.

Les affaires sont toujours complètement dénuées d'animation; la confiance dans l'avenirimmédiat des prix n'y-est.pas et les acheteurs semblent se désin- It»i'fli5ser-de4'article, qui est livré k-lni-mèmerquant à présent.

̃ Blé».f^ L'iiuverture se- fait avec une tendance lourde et des cours nominale- ment inchangés entre les cotes, la tendance est lourde, et on termine peiné soutenu sur le rapproché et en baisse de 5 centimes sur le livrable. Après Bourse, on cote novembre 19 80 à 19 85,: novembre-décembre 19 85 il. SO, 4 de novembre 20 20 acheteurs, 4 premiers 20 KO, de mars 21 30.

AVOINES époques ÉPOQUES Précédent 1 heure 3 heures Précédent ¡ 1 heure 3 3 heures ^Précèdent 1 heure 3 heures Preeédeu. 1 heure j 3 heureS_ Précéden») _l_heure_ 3 heures Précèdent j JOUR ̃ j

'FEUILLETON DU « MATIN » DU 1 or Novembre. 1900

PAR LE R El M LE FEU PREMIÈRE PARTIE

"Melniski, au contraire, conduisait à chaque instant de nouveaux régiments au combat.' Il était partout. Il menait personnellement les curies à l'attaque, et ne se retirait que devant le sabre de l'ennemi. La bataille se livrait avec un tel acharnement, qu'entre les deux lignes un nouveau rempart s'était dressé, fait d'hommes et de chevaux morts. A chaque instant des groupes de combattants rentraient aux retranchements cosaques, des hommes blessés, sanglants, couverts de fange, pantelants, tombant de faiblesse. Mais ils rentraient en chantant. Prêts a défaillir, ils criaient: « A mort Ceux qui restaient au camp demandaient la bataille.

Je.an baissa la tête. Les régiments polonais commençaient à battre en retraite. Ils ne pouvaient plus tenir, et c'est en hâte qu'ils se retiraient. A cette vue, vingt mille b,yches jetèrent un cri de joie, et l'attaque redoubla. Les Zàporogues s'élancèrent sur les Cosaques de Pototski, qui couvraient la retraite. Mais les canons et une salve de mousqueterie les firent reculer. lutte cessa pour quelques instants.Dans le camp polonais, on entendit un son de

que vous ne les lui rendriez pas, plutôt que de vous inviter à prendre une consommation. Enfin, j'appris bientôt qu'il avait un but; il me dit, une fois, à table

J'ai'eu, cette nuit, une idée.

Laquelle ?

Louer la salle jusqu'à-la fin du mois. J'ai vu Cantin, ce matin; il consent, mais je ne veux pas faire l'affaire seul. Je ne sais pas mener un théâtre, moi puisqu'on joue votre pièce, voulez-vous être mon associé ?

J'acceptai et, cinq jours après, nous rouvrions avec les Femmes qui Toht des scènes. Le temps si chaud devint plus froid; la pluie, dont nous étions privés depuis six semaines, tomba tous les matins, nous favorisant, et, en .treize jours de direction, Waly et moi, nous, nous partageâmes. six mille francs de bénéfices. Pauvre \V'aly Je le vois encore, quand; j'étalai sur une table de son café les six billets de banque. Empochant sa; part, il dit à sa femme, le plus simplement du monde

Tu vois, ma chère amie, comme c'est'facile de s'enrichir au-théâtre; les directeurs qui se ruinent sont des imbéciles

AU JOUR LE JOUR

Notre confrère Delilia tient du caissier de Mme Sarah Bernhardt que l'Aiglon, joué 234 fois, a produit une somme de 2,477,123 francs.

Mais il se trompe quand il assure que M. Rostand a touché comme droits d'auteur 297,254 francs.

Je l'ai déjà dit, l'auteur de l'Aiglon et de Cy'ano s'est contenté, pour'ces deux succès, de 10 0/0 sur la recette brute. C'est fort généreux de sa part, car, ayant enrichi deux directions avec deux de ses œuvres, il aurait pu exiger non seulement, comme l'eût fait un d'Ennery, 12 0/0, mais encore des primes à chaque centième.

M. Rostand ne l'a pas voulu. et MM; Floury frères et Mme Sarah Bernhardt ont eu la chance que, comme on vient de le faire pour Antoine et pour M. Deval, la Société des auteurs ne leur ait pas imposé, à eux qui ont encaissé des millions, une augmentation. Peut-être aussi ces deux directions si heureuses avaient-elles des traités assez longs. qui les ont garanties des nouvelles exigences de la commission.

.Mais alors c'estparlie remise.La.Société ne perd jamais ses droits.

Et quand ces deux théâtres fortunés, pour le présent, joueront ;les ouvrages qui ne 'feront pas le sou. on les augmentera. A propos de l'Assommoir, ce drame fut représenté au Châtelet, le 20 juin 1885. Il eut trente-neuf représentations.

C'est M. Chelles qui jouait Coupeau, Dumény,Lantiér,et Gardel-Hervé, Mes Bottes. Mlle C. Martel jouait Gervaise et Mlle Lemercier, Virginie.

La pièce de Busnach fut encore reprise à ce même théâtre en février 1886 et eut, cette fois, cinquante-deux représentations. A cette reprise, Paul Deshayes joua Coupeau, Dailly, Mes Bottés, Mlle Melcy, Gervaise et'Mlle Dufresne, Virginie. Immédiatement après cette reprise, on joua au Châtelet Germinal, qui n'eut pas un bien grand succès, et fut également signé Busnach.

Un de nos amis, Parisien, forcé de passer quelques mois à Saint-Pétersbourg, est heureux d'y causer souvent avec nos compatriotes artistes, exilés volontairement en Russie; il nous adresse ce petit courrier intéressant. Voici le petit travail du théâtre Michel, depuis la réouverture, c'est-à-dire depuis le 16/29 septembre

1° La Joie fait peur et Clara Soleil.

2° Les Fourberies de Nérine (Banville) et lJne chaîne (Scribe).

3° Les Femmes collantes (Gandillot). 4° La Nouvelle Idole et Prële-moi ta femme .(M. Desyallières).. •̃̃ •-

On répète pour samedi prochain la Perle noire (Sardou) et les Premières armes- de Richelieu.

On mettra en scène, dimanche, pour être joués le samedi suivant Au Prin4emps et les Maris de Léontihe (Capus). Le lendemain, mise en scène, pour passer sept jours après les Deux Orphélines. Donc, tous les samedis, un spectacle nouveau, et tous les samedis ça marche très bien, sans accroc. Pourquoi ? Peutêtre parce qu'il n'y a pas d'étoiles au théâtre Michel, parce que, du premier au dernier, tous les acteurs savent bien leur métier, et aussi parce que tel qui joue cette semaine un rôle important jouera, la proçhaine fois, ce que l'on appelle à Paris une pannc, mais la jouera avec conscience et avec plaisir, car le feu est le même. Et parfois, grâce à une bonne disposition, à une heureuse distribution, certaines soirées sont dignes de Paris.

Ces artistes français vont travailler ainsi pendant huit mois avec un supplément de

La liquidation était de 250 quintaux.

A l'expertise, on a reçu 250 quintaux sur 500 présentés.

Seigles. Sans affaires et sans changement.

La liquidation était nulle.

A l'expertise, les 250 quintaux présentés ont été refusés.

Avoines.– Il y avait encore un assez gros découvert, et les baissiers se sont rachetés en payant le plein prix d'hier, soit 19 25; le livrable est assez bien tenu, avec un bon courant d'affaires.

Après Bourse, on cote novembre 17 55, novembre-décembre 17 55, 4 de novembre 17 acheteurs. 4 premiers 17 85 acheteurs.

La liquidation était de quintaux.

Il est sorti quintaux du stock. A l'expertise, on accepté les 500 quintaux présentes.

Huile de colza. Le marclié est faible à l'ouverture^sur le rapproché, qui s'inscrit en" baisse de 1 franc il 1 fr. 50, tandis que le livrable se maintient assez facilement aux cotations de la veille. En clôture, le ton est meilleur et on termine avec une reprise générale de 50 centimes, la liquidation obtenant même une plus-value de 75 centimes il franc.

La circulation est de 900 quintaux contre 1,000 hier.

La liquidation était de 950 quintaux.. En graine. il y a une baisse de 25 centimes sur la nouvelle récolte. nulle de Un.. La demande est absolument nulle;, par contre, les offres sont régulières, ce qui occasionne une nouvelle dépréciation de 2 à 3 francs, suivant mois.

La circulation est de 450 quintaux contre 3a0 hier.

trompette. Les vaincus demandaient à parlementer.

Melniski, 'cependant, s'y opposa. Douze curie.s descendirent de cheval pour donner l'assaut à pied, avec la terrible infanterie tartare. Kreehovski, avec trois mille hommes, également à pied, viendrait à leur aide au moment décisif. Tous les tambours, les trompettes, les timbales battirent et sonnèrent à la fois, couvrant la voix du canon et les salves de mousqueterie.

Shétuski considérait en tremblant les rangs épais de l'incomparable infanterie zaporogue s'élançant aux retranchements et les entourant d'un cercle deplus en plus étroit. De longs jets de fumée blanche partaient des tranchées. Les boulets creusàient leur route sombre, le crépitement de la fusillade ne faiblissait pas un instant. Déjà, les voilà près des parapets! Déjà, les voilà qui s'élancent! Le canon ne peut plus rien contre eux. Shétuski ferma, les yeux. Et maintenant, les pensées les plus amères passaient en son esprit comme des éclairs u Quand il oserait regarder encore, est-ce la bannière polonaise qu'il verrait flotter sur le rempart? Verrait-il-?» » Mais un tumulte inusité s'est produit. Il augmente à chaque instant. Quelque choses a dû se passer. Les détonations viennent maintenant du centre du camp. Qu'est-ce? Qu'est-il advenu?

Ah Dieu tout-puissant

Ce cri sortit désespérément des lèvres de Shétuski quand il rouvrit les yeux. L'éten-dard cramoisi, portant l'archange, dominait le camp polonais, à la place où tout l'heure encore s'agitait fièrement la ban-

A. L.

quatre matinées classiques .précédées: de conférences russes et composées de Les Précieuses, le Misanthrope; 2° Le Jeu de l'an2our et du hasard, VEpreuve;

3° Andromaque, les Plaideurs

Le Barbier de Séville.

Puis, vers le mois de février, on donnera, à la cour, trois ou quatre spectacles dont la composition est le secret de la haute administration.

Vous connaissez certainement les ar.tistes du théâtre Michel. Voulez-vous, par exemple, la distribution des Deux Orphelines ?

Jacques MM. Candé

Pierre Paul Heney De Linières Valbel

De Vaudra Houssello Picard Duplay Henriette Mmes Dux

Louise Starck

La Frochard Desclauzas Comtesse de Linières Malvau Marianne Baretti

Les autres-rôles par des artistes qui se-. ront mieux partagés une autre, fois. Alphonse Lemonnier. TABLETTES

Au théâtre de la Porte-Saint- Martin, ce soir, à huit heures précises, première représentation de l'Assommoir, d'Emile Zola, drame en neuf tableaux, de MM. Busnach et Gastineau. Distribution

MM. L. Guitry, ,Coupeau, ouvrier zingueur; Calmettes, Gueule d'Or, forgeron; P. Magnier, .Lantier, chapelier; Gobin, Mes-Bottes, forgeron; Dicudonné, Poisson, ancien militaire; Çlaudius, Bibi-la-Grillade, maçon Coui'tès, Bazougé, croquemqrt; Villa, Bec-Salé, maçon; Lacroix, M. -Madinier, propriétaire; Barnoll, Adolphe, garçon de restaurant; Ploton, Colombe, distillateur; Howey, Lorilleux, batteur d'or. Mmes Suzanne Després, Gervaise, blanchisseuse. Andrée Mégard, Virginie, couturière; D. Renot, Mme Boche, concierge; M. Grandet, Mme Gouget; CI. Schmidt, Mme Lorilleux; Claudia,- Mme Putois..

Matinées d'aujourd'hui jeudi

Comédie-Française, 1 h. 1/2. Advienne LeOpéra-Comique, 1 h. 1/2. Cendrillon. Odéon, 2 h. La Guerre en dentelles.

Palais-Royal, 1 h. 1/2. Coralie et Cie. Châtelet, 2 h. La Poudre de Perlinpinpin. Gymnase, 2 h. La Poigne.

Théâtre Antoine, 2 h., Poil de Carotte, Les Gaietes de l'escadron.

Ambigu, 2 h. -Les Deux Gosses.

Renaissance, 2 h. Mam'zelte Carabin. Cluny, 2 h. Les Quatre coinsde Paris. Déjazet, 2 h. Les Femmes collantes.

Folies-Bergère, Casino de Paris, Scala, Cirque d'hiver, 2 Nouveau Cirque, Cirque Mëdrano.

Hier, à minuit, petite fête intime au théâtre du Vaudeville.

A l'occasion de la-600, de Mme Sans-Gilne, Ca-. therine Hubscher-Réjane offrait ses auteurs, Victorien Sardou et limite Moreau, et à tous ses camarades, la choucroute alsacienne. Le foyer du public, avait été, pour la circonstance, transformé en auberge et des servantes authentiques, coiffées du traditionnel bonnet aux ailes noires, distribuaient les produits d'Alsace.

On a dansé jusqu'à cinq heures du matin aux sons de l'orchestre endiablé du restaurant roumain, sous l'entraînante direction, de son chef M. Chrislack-Cislak.

Puis, une tombola comique, organisée par Lérand et ses camarades, a été tirée, et l'on s'est séparé au bruit des plus joyeux éclats de rire, en se donnant rendez-vous pour; la 700' représentation de'Mme Sans-Gêne.

Au prochain «samedi » dê l'Odéon, le 3 novembre, le Paquet, comédie en un acte, de M. Louis Legendre, dont voici la distribution: MM. Caste, Tringlet; Darras, l'abbé Grivolet; Siblot, Mazurier; Taloy, le médecin; Mmes E. Bonnet, Maïa, Clémence,

La comédie de M. Louis Legendre sera précédée d'une causerie de M. Henry Fouquier sur le théâtre ironiste.

On sait que les « samedis » de l'Odéon sont particulièrement consacrés à' des tentatives d'art et à des curiosités littéraires.

Avis aux personnes qui se rendront aujourd'hui à l'Exposition

En.raisoikd.e cette dernière, journée» àa fêle,-et pour que chacun puisse remporter de sa visite un souvenir artistique durable, l'administration du Vieux-Paris fera déposer àJ»ses. guichets, dès l'ouverture des portes, vingt mille exemplaires du Guide du Vieux-Paris, si délicieusement illustré par Robida. Tout visiteur aura droit, gra-i tuitement, à ce joli cadeau, valant à lui seul le prix de l'entrée.

A l'occasion des fêtes de la Toussaint, l'Hippodrome donnera deux matinées le jeudi 1" novembre et le vendredi 2 novembre, avec le nouveau ballet tine fête à Rome.

En rentrant en France.

30 octobre 1900.

Monsieur le directeur,

Revenant en France après un long voyage à l'étranger, j'ai été désagréablement surpris par les choses suivantes, qui me semblaient naturelles quand je ne pouvais pas comparer 1° Le prix élevé des tramways et omnibus de

nière dorée de la couronne. Les Polonais étaient vaincus!

Le soir, le lieutenant apprit de Zakhar l'histoire complète de la journée. Ce n'est pas sans raison que Tugay bey appelait Melniski serpent: au moment de la défense la plus désespérée, les hussards de Balaban, harangués par l'hetman, s'étaient joints aux Cosaques, et, se précipitant a l'attaque des régiments polonais, avaient aidé à les tailler en pièces.

Le lieutenant vit les prisonniers et assista à la mort du jeune Pototski, qui avait eu la gorge traversée d'une flèche- et qui ne survécut que quelques heures. Dites à mon père, soupirait le jeune hetman .il ses derniers moments, dites à mon père. que. comme un chevalier. Il ne put rien ajouter. Son âme quitta son corps et s'envola vers le ciel.

Jean se rappela longtemps cette face pâle et ces veux bleus levés vers la voûte céleste. Charnetski fit vœu, sur le cadavre, de venger la mort de son am,i et sa défaite dans des torrents de sang, si Dieu lui rendait la liberté. Pas un pleur ne coula sur son visage mâle. C'était un chevalier de fer, célèbre déjà par sa valeur et son audace, et qu'aucun malheur ne pouvait abattre. Il devait accomplir son vœu. Au lieu de s'abandonner au désespoir, il réconfor-'tait Jean, qui souffrait horribement de l'infortune et de la défaite de la République. Elle a passé par plus d'une épreuve, disait-il, mais elle possède une irrésistible force. Aucune puissance ne l'a encore brisée, et ce n'est pas une sédition de serfs quai l'ébranlera. Ces rebelles, Dieu les punira, parce qu'en entrant en lutte contre l'autorité, c'est la volonté de Dieu qu'ils bravent.

Paris (f>- 15'c. et 0 30 -c.) j'ai traversé Milan, avant neuf heures du matin, dans un joli tram électrique, pour un sou; l'insuffisancedes départs et Tirréffulière politesse des employés. 2° Le .fait que, sur les lignes nouvelles, il y a 1" et 2' classe, mesure antiégalitaire qui n'a pas sa raison d'être pourune chose aussi démocratique que des tramways et omnibus, et qui force souvent de pauvres gens, aux moment de presse, à payer 0 30 c. au lieu de 0 15 c. 3. L'incommodité et la saleté de notre matériel de chemins de fer, qui ne triomphe, qu'aux Expositions (je suis revenu par l'Est, 3* classe); l'impossibilité de voyager vite en 3° classe, même pour de longs trajets (comparer avec l'Angleterre.)

Je ne parle pas de l'Espagne; mais si vous arrivez de Suisse; d'Allemagne, de Belgique ou d'Angleterre, il est impossible de ne pas-être attristé par l'infériorité de nos chemins de fer. 'f Les prix excessifs des postes, ennemies du' progrès intellectuel. N'est-ce pas regrettable de payer 010 c. une carte postale pour Paris aussi bien que pour New- York

Que le Matin prenne donc en main la campagne en faveur de la lettre à deux sous et delà carte postale à un soü il sera soutenu par l'opinion, car c'est une réforme nécessaire.

Tramways, chemins de fer, poste, ne sont-ce pas là trois indices essentiels du degré de civilisation moderne ? Et n'est-il pas regrettable qu'un Français qui sort de chez lui soit forcé de .constater que nous sommes en retard sous ces trois rapports? Veuillez agréer, etc.

UN AMI DU « MA.TIN ».

Autour du Théâtre-Français.

Monsieur,

Les travaux extérieurs de la Comédie-Française sont terminés. On peut en juger. Ne croyez-vous pas pouvoir obtenir par votre journal que les barricades en planches soient enlevées, et permettent ainsi la libre circulation sur ,cette place, qui n'est déjà pas trop propre ni trop grande par ces jours pluvieux ?

a Agréez, etc. Oh pas de, chalet

Monsieur le directeur,

'Sachant l'intérêt que p.orte le Matin à toutes les questions qui se rattachent à l'embellissement de la Ville de Paris, je me permets de recourir à la tribune publique érigée dans votre estimable journal pour ceux qui ont une protestation à faire entendre.

Habitant du quartier de l'Etoile, je vois en ce moment creuser, sur la, place même, les fonda- tions d'un chalet dé ïiécessité.

Ne pourrait-on donc, ainsi qu'on lé fait à Londres, cacher en sous-so^ ces asiles disgracieux et encombrants ?

Je suis persuade qu'en suggérant à qui de droit cette idée, certainement déjà émise, vous ferez œuvre profitable à tous.

Agréez, etc. ̃

UN LECTEUR ASSIDU.

LA VIE SPORTIVE Courses, à Auteuil.

Jeudi -l'* novembre, i h. 11 3.

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AUTOMOBILISME

Le Moto.Club de France 's'est réuni hier matin, sous la présidence de M. Serpollet. Le comité s'est occupé' de l'organisation de la course de dimanche à Çhanteloup, épreuve qui a déjà réuni une quarantaine de concurrents; puis il a firé au 24 mai prochain la date du tour de France en automobile, qu'il organisera sur les bases du tour d'Angleterre. Toutefois, nous pouvons dire que ce « tour'» ne dépassera pas 2,000 kilomètres et durera 10 jours.

V Automobile-Club de'Nice s'est occupé de

La liquidation était de 500 quintaux..

En graine, les provenances de la Plata sont inchangées; les Bombay sont en baisse de 25 centimes ainsi que les Calcutta. Spiritueux. Toute l'attention s'est, portée sur la liquidation. Par suite des demandes du découvert, on ouvre .depuis 35 jusqu'à 49 francs, en passant par les prix intermédiaires. Après la cote, on traite a 40 25, puis il se produit un brusque-mouvement de recul qui:fait tomber le cours à 36; en clôture, on fait 37 à 37 50. Le livrable, ferme à l'ouverture, esj. plus calme en clôture, et il termine avec des offres aux derniers cours de la veille.

Après Bourse, on cote courant 35 vendeurs, novembre 32 75 acheteurs, novembre-décembre 32 75 acheteurs, 4 premiers 32 îiacheteurs-, 4 de mai 33 25 acheLe stock est de 7,125 pipes contre 6,925 hier et 26,675 en 1S99.

La liquidation était de 175 j)ipes..

Sacres. On ouvre,calme et peine soutenu aux cours de la veille. En séance, on est lourd, ponr Unir en baisse de .12 centimes sur tous les mois. Après Bourse, on cote courant 28 acheteurs, novembre 28 12 acheteurs, 3 de novembre 28 37 acheteurs., 4 premiers 29 vendeurs, 4 de, mars 29 50 vendeurs, 4 de mai vendeurs.. La liquidation était de 15X00 sacs. k' *,«/.•»

Le stock a augmenté de 10,302 sacs contre 7,784 en 1899 et 50,610 en 1893. il s'est traite un assez bon courant d'autres. Il a a, eu passablement de reventes de courant et aussi de prochain sur l'opinion qu'il pourrait se faire que Sa marchandise soit attirée sur Paris. La raffinerie a acheté le rapproche et vendu les 4 de mai;'le découvert de place a recherché le courant. La commissinon étrangère n'achète du rapproché et vendu du livrable.

La défaite est toujours triste; mais, en réalité, qui a subi cette défaite? Après la trahison de Krechovski, la division de notre malheureux hetman ne pouvait .plus être considérée que comme une avantgarde. La rébellion gagnera probablement toute l'Ukraine, car en Ukraine les serfs sont insolents et prompts au combat, mais ce ne sera rien que nous n'ayons vu déjà. Les hetmans et le prince Jérémie la réprimeront, car leur puissance n'est pas encore entamée. Et ,plus l'orage aura été violent, plus long sera le calme. Peut-être durera-t-il toujours.

Il faudrait être un -homme de peu de foi et.-de peu de coeur pour admettre qu'un chef cosaque, en compagnie d'un bey tartare, puisse réduire un peuple puissant. It en irait inal' de ia République si une simple révolte de serfs pouvait mettre en question son existence aa son 'avenir. En vérité, nous avons considéré avec, mépris cette expédition, et si notre division est détruite, je crois encore que les hetmans peuvent abaisser les rebelles, non avec l'épée, non avec l'armure, mais à coups de knout.

Ce disant, le ehef valeureux n'avait pas l'air d'un captif, ni d'un soldat après une bataille perdue; mais d'un fier hetman certain de la victoire du lendemain. Sa grandeur d'âme et sa foi en la République versaient un baume sur les blessures du lieutenant. Celui-ci avait pu constater la puissance de Melniski, et peut-être perdaitil la notion exacte des éléments de cette guerre, surtout en ce moment où le succès paraissait vouloir couronner ses tentatives. Mais Charnetski devait avoir raison. Les forces dés hamacs, étaient encore m-

la Coupe provinciale et a décidé d'apporter au règlement les modifications suivantes «-Les voitures doivent êlre conduites par des membres des clubs concurrents faisant partie du club depuis un an et habitant dans le aepartement depuis six mois au moins avant le lor janvier de l'année où le défi est lancé. Lorsqu'il y a deux ou plusieurs clubs dans le même département, les voitures ne pourront être conduites que par des membres domiciliés dans l'arrondissement où le club dont ils défendent les couleurs a son siège social. »

Le parcours de la course sera Salon, Aix, Orgon, Tarascon, Arles et Salon.

SOCIÉTÉ DECAUVILLE, 13, bd Malesherbes, Paris. Dynamos de toutes puissances courants continus et- alternatifs. Seule concessionnaire des machines alternatives de Kolbe.n.i à Prague. Carnet du Fonctionnaire

Postes vacants.

Juslice. Procureur général près la cour d'appel (siège de M. Bonin, décédé)

Juge de paix du canton d'Auzances (Creuse) (siège de M. Chassagnette, décédé).

Intérieur,- Conseiller de préfecture du Doubs (siège de M. Bassignot, démissionnaire) Sous-inspecteur de l'Assistance publique dans la Creuse.

Guerre.– Général commandant la 82'brigade d'infanterie division, 7' corps);

Colonels commandant le 7' régiment d'artillerie, les 3', 56' et 75' régiments d'infanterie; Colonel directeur du génie à Alger;

Colonel d'infanterie hors cadres, chef d'étatmajor du corps d'armée.

Marine: Magasinier principal de 2' classe à Toulon;

Garde de 2' classe, contrôleur d'armes, à la direction. d'artillerie de Toulon;

Commis de 2' classe du corps des comptables des matières à Brest, et de' 4' classe à Cherbourg

Magasiniers du corps des comptables des matieres 'de' classe à Toulon et à Brest, de classe à Toulon et à Brest.

Travaux publics. Commissaire de surveillance administrative des chemins de fer à Bressuire (Deux-Sèvres)

Commis' des ponts et chaussées de 1" classe, attaché dans le département du Puv-de-Dôme au service du chemin de fer de Laqueiiille au Mont-Dore.

LE COMMERCE Halle au Blé.

Blés indigènes. Même note qu'aux marchés précédents.. Séance absolument nulle au point de vue des affaires par suite de la réserve de la meunerie. Malgré que les échéances soient proches maintenant,et que les travaux des champs soient iL peu près termines, sauf dans les districts betteraviers, la culture maintient ses prix avec fermeté. Le Centre demande 18 75 h 18 85 départ pour ses tètes de blé, la Vendée 18 50, la Normandie 19 francs. Nous voyons donc la cote de 19 75 à 20 francs Paris maintenue pour les sortes de. choix, et 19 50 à 19 75 pour les qualités courantes.

Avoines. C'est la seule céréale qui ait haussé sérieusenient dans le mois écoulé. Au marché de Paris, la liquidation s'est faite à 19 25 les Icilbs nets, soit il 2 francs de hausse environ, et cela parce qu'il n'y a pas eu de livraisons; bien au contraire. les détenteurs du stock sont obligés de demander des prix élevés pour le défendre. La graineterie et les négociants de province, qui ont vendu à livrer à Paris et qui ne trouvent rien chez 'eux; ont pavé ces jours-ci 18 et même,18 25 pour les grises sur voiture aux Magasins généraux on dans les gares. On recherchait aujourd'hui encore le disponible ce prix et, sans les avoines exotiques. on aurait monté davantage. Ces dernières sont calmes aux cours suivants Bigarrées d'Amérique 12 il. 12 25, Libau blanches 12 15 à 13, noires 13 25, Saint-Pétersbourg '12 50, aux 100 kilos nets.

A notre marché .hebdomadaire, il faut voir une hausse de 25 à 50 centimes pStir le disponible. On a payé blanches indigènes 16 50, Amérique 16 50, rou'ges et grises 18 en disponible, livrable rouges 17 50, grises 17 75, noires petites 18, moyonnes 18 25, bonnes 18 50, supérieures 19.

Seigles. Sans changement, offres toujours restreintes. demande assez suivie pour la distillerie et la mouture. Aujourd'hui, il y avait acheteurs et vendeurs 15 francs les 100 Kilos nets gares d'arrivée Paris.

Maïs. Tendance faible. Les hauts prix ont ralenti la demande de la distillerie. Notre importation a beaucoup diminué depuis deux mois et la Roumanie a une excellente récolte. On demandait bigarrées d'Amérique 11 25 11 50 les 100 kilos nets caf le Havre, embarquement prompt; grand livrable 11. A Paris, on offrait le disponible à 16 25 et le livrable d 15 25 sur 10 mois de novembre gares Paris. Escourgeons. Cours soutenus; il n'y a pas d'offres en Beauce. Il y aurait de nombreux acheteurs à 17 francs les 100 kilos nets gareo de départ; le Centre est tenu de 16 25 à 16 50. La récolte se comporte bien et les stocks ne sont plus élevés dans les centres de production. Orges. JPeu. d'affaire»..Le3 offres sont insignifiantcs sur le marché. On paye de 15 50 à 16 50 îes kilos nels sur les lieux de production. A notre réunion d'aujourd'hui, on a pratiqué les cours suivants: orges de brasserie 16 55 à 17. de mouture 16 25 à fourragères 14 75 il. 15 50. Le tout aux 100-kilos nets 1 -Paris.

Marché de La Chapelle.

Paille de seigle. 40 37 39 Paille d'avoine. 37 42 34 30 Foin. 67 77 63 62 Luzerne. 67 74 61 66 55 Regain 69 50 53

Le tout réndu dans Pans, au domicile de lacheteur, frais de camionnage et droits d'entrée compris par secs, 2 fr. pour la paille.

Marché ordinaire, vente active.

Une bonne nouvelle aux amis du Iochum Le parfait indicateur des Ch. de fer, tirant à 30,000 par mois, a été forcé d'augmenter son tirage dans de notables proportions. Le succès attire le succès. Achetez le loehum.

Fécules, amidons et sirops. La cote officielle de la fécule a été faite en baisse nouvelle no u 50 sur les cours de mercredi dernier. soit 24 50 la première et 25 50 la supérieure. L'état du marché ne s'est pas modifié depuis huit jours, la demande reste très limitée, et il faut que l'on aille jusqu'au fond de la baisse avant d'avoir l'espoir d'assister à une reprise des affaires. La verte est offerte 4 Les amidons sont,très lourds aux prix précédents. ̃• Les sirops sont également à peine soutenus ù cause de la modicité de la demande..

Suifs. Tendance faible; les cours ont encore reculé en semaine, attendit qu'on a traité à ii2 50, prix auquel il reste des acheteurs.

A Londres, sur 1,475 fûts offerts, on en a vendu à prix soutenus, mai sans changement.

On cote pressé il. bouche 84 à 85, il. fabrique 83, premier jus dé mouton W La cote officielle est fixée à 63 francs, soit en baisse de 0 50 snr mercs-edl dernier. Loléo-margarine est en hausse de 3 francs sur l'inférieure! les autres qualités spnt sans changement. On cote extra 87, première 83, ordinaire 78, inférieure 70.

A Rotterdam, tendance très calme à 45 florins.

Les produits fabriqués s'inscrivent comme suit

Acidestéariquedesaponi{ieation,112.. il. 115. de distillation, 105 S 107 acide oléique de saponification, 57 ..a58 de distillation, 54 il. 55 Une brute lui 50. Tous ces cours sont nominaux.

tactes, et derrières elles se tenaient debout le pouvoir de la République, les droits de l'autorité, la volonté de Dieu. Le lieutenant se sentit réconforté en son âme et ftioins désespéré. Il demanda à Charnetski s'il ne désirait pas entrer en négociations avec Melniski pour sa: liberté.

Je suis le prisonnier de Tugay bey, répondit Charnetski c'est à lui que je paierai ma rançon. Mais je ne veux'rien avoir à faire avec ce Melniski, si ce n'est pour le livrer au bourreau.

Zakhar, qui avait facilité à Shétuski soin entrevue avec les prisonniers, le soutenait pour retourner à sa télègue.

-Ce n'est pas avec le jeune Pototski.Iui disait-il, qu'étaient les grosses difficultés ni aiselles commenceront avec la rencontre des hetmans. La lutte est commencée, mais ce que sera la fin, Dieu seul le sait. Les Cosaques et les Tartares ont pris le trésor polonais, c'est vrai mais une chose est de prendre,etune autre de garder.Etvous,mon enfant, ne soyez pas triste, ne désespérez de rien vous retrouverez votre liberté. Vous retournerez vers les vôtres, et moi, qui suis vieux, j'aurai peine de votre départ. C'est avec les hetmans que les choses vont devenir dures. Oh combien dures En.effet, la victoire, bien qu'elle fût brillante, ne décidait pas de la campagne en faveur de Mélniski. Il se pouvait même qu'elle lui devînt nuisible. Il était aisé de prévoir que le grand hetman, pour venger son fils, s'acharnerait sur les Cosaques avec une implacable opiniâtreté, qu'il ne négligerait rien pour les anéantir.Le grand hetman, toutefois, nour.rissait une certaine aversion pour le prince Jérémie, et cette

TOUX MOTS A CONSERVER Une jolie comparaison de nos pères, un peu rpcoco » aujourd'hui, mais qui n'en définit pas moins un idéal de perfection ils disaient d'une femme qu'elle avait, un teint de lys et de rosés ». Et, eni dépit du lyrisme, cet agréable mélange de fleurs délicates blancheur des lys, rose des roses- dont est fait le teint d'une femme qui sait ce qu'elle doit à la beauté, n'est-il pas le rêve? N'est-il pas lui-même de la beauté et n'entend-on pas souvent répéter « Pas très jolie, mais un teint éblouissant»?^ Or, on fait soi-même son teint, tout simplement en soignant sa peau comme oit soigne telle autre partie du corps. Un teint jaune et rugueux ne doit pas exister; il ne pourra résister à l'emploi du savon Blanche Leigh, par exemple. Il n'est pas une femme qui ignore Blanche Leigh et les produits de beauté qui l'on rendue célèbre. Le savon qu'elle a composé est le seul savon antiseptique; il est basé sur les lois essentielles de la médecine et de l'hygiène, Exquisément parfumé, il raffermit la peau, en même temps qu'il l'assouplit; savamment antiseptisé, il la débarrasse de toutes tes impuretés qui gênent sa libre respiration et, nous osons l'écrire, sûrs que'çelles qui s'en sont servies ne nous donneront pas un démenti, le savon Blanche Leigh fait un « teint de lys et de roses ».

Si la meilleure Compagnie est celle qui distribue les bénéfices les plus élevés, cette Compagnie est la « Mutai Life ».

Depuis quelque temps, une Compagnie américaine d'assurances sur la vie, opérant en France, publie des annonces dans lesquelles elle affirme qu'elle distribue aux assurés plus de bénéfices que toute autre Compagnie, et, pour essayer de le prouver, elle ne craint pas de comparer une de ses polices d'accumulation de ans, avec une police à participation différée de 5 ans à la «Mutual Life », et elle les présente comme des assurances semblables.

Afin de montrer combien sont mal fon->dées les affirmations de cette Compagnie, et pour faire respecter la vérité, la Mutual Life se fait un devoir de publier les vérttables résultats bénéficiaires obtenus par ses propres assurés et par ceux de l'autre Compagnie.

Les comparaisons suivantes sont établies sur des bases sérieuses, c'est-à-dire sur des polices de même nature, dont la première a été souscrite en France.

Nous ne pouvons prendre naturellement que des polices avec distribution de dix ans, puisque ce n'est que depuis 1886 que la Mutual Life pratique le système de la distribution à long terme. Exemple. Vie entière primes telporaires avec distribution de dix ans Age à.la souscription, 46 ans.

capiui assure iio.uuu » Prime annuelle, à la Mutual Life

1.772 50 à l'autre Compagnie 50 Lés bénéfices distribués par la

lüutual Life ont été de » Ceux distribués par l'autre Com-

pagnie, de. » Différence en faveur de la Mu- ̃ tuai Life, soit 44 0/0 de plus.. 1.297 2° Exemple. Même système que le précédent

Age, 35 ans. Capital assuré 50.000 francs;prime égale dans les deux Compagnies. Les bénéfices distribués par la

Mutual Life ont été de. Ceux distribués par l'autre Com-

pagnie ont été de. 5.432 » Différence en faveur de la Mutual Life, soit, 5i,7 2.810 50 3° Exemple: Vie entière à primes viagères avec distribution de bénéfices après dix ans.

Capital assuré 10.000 francs. Bénéfices distribués par la Mu-

tual Lire. Bénéfices distribués par l'autre

Compagnie. 1 883 30 Différence en faveur de la Mutual Life, soit 80,3 0/0. 1.513 60

En dehors de cette différence énorme dans les bénéfices, si l'on considère que les assurés qui traitent aujourd'hui avec la «Mutual Life » économisent, par suite de la différence des tarifs, en l'espace de vingt ans, l'équivalent d'une prime et de- mie, deux primes, trois primes et même davantage, on comprendra pourquoi l'élite du public assurable continue à s'adresser de préférence à la Mutual Life, dont la produclion pour la France s'élève, en affaires régularisées, pour les dix :premiers mois de 1900, plus de 41 millions de francs, (exactement francs), ce qui annonce, pour l'année, une production totale de;plus de 50 millions, non compris les rentes viagères.

Toutes les justifications sont données dans les bureaux de la Mutual Life, 20, boulevard Montmartre Paris.

aversion, voilée de politesse, s'était manifestée en plusieurs occasions:

Melniski connaissait cette situation. Mais il admettait que dans les circonstances présentes l'inimitié cesserait, que Pototski tendrait la main en signe de réconciliation, qu'il s'assurerait ainsi t'aide d'un guerrier fameux et de ses redoutables troupes. Contre ces forces unies sous un chef comme le prince, Melniski osait à peine mesurer ses propres forces. Il n'avait pas encore gagné suffisamment de confiance en lui-même. Il décida en conséquence de se hâter, de pénétrer en Ukraine en même temps que la nouvelle de sa victoire de Joltiya Vodi, et de battre les hetmans avant qu'ils eussent pu recevoir l'aide du prince. Il ne donna aucun repos à ses troupes, et le lendemain même de la batuille, au petit jour, son camp était levé. La marche fut aussi rapide qu'un vol. C'était comme une inondation qui aurait envahi la steppe, absorbant toutes les eaux sur son passage. 'La' colonne évitait les forêts, les halliers, les obstacles de toute na,ture; elle passait les rivières sans s'arrêter. Les forces cosaques s'augmentaient, en route, des groupes de paysans qui fuyaient l'Ukraine. Ceux-ci apportaient des nouvelles des hetmans, mais contradictoires. Les uns affiimaient que le prince Jérémie se trouvait encore au-dessus du Dnieper; les autres qu'il avait déjà joint les forces de la couronne. Tous déclaraient, par cqntre, que- l'Ukraine était enfeu.- (A suivre.) Henri SIENKIEWICZ,


DÉPÊCHES COMMERCIALES-

LE HAVRE, 31 octobre/ Marcfls a terma (alâ ture). Coton trcsordinaire Louisiane. Ventés du Jour. balles. On cote: Tendanco canna. Octobre. Février. 57 87 Juin 57 75 Kovembre 59.. Mars 57 M Juillet. 57 5 Décembre 5s 31 Avril. 57 62 Août 57 75 Janvier. 5787 Mai 57 75 Septembr' 5725 Cafés. Santos pood avera;e. V entes de la journée, 17 ,QCÛ sacs. On cote: Tendapce u p. soutenue. ,Octobre. Février. Juin 49 50 :Novembre 48.. Mars 4S 75 Juillet. 49 75 Décembre 4S25 Avril 49 -• Août 50.. Janvier. 48 25 Mai. 49 25 Septembr 50 25 Laines. Buenos-Ayre3 ensuirit. Ventesde la Journée, ..150 balles. On cote.- Tendance soutenue. Octobre Février. 111 60 Juin 114 Novembre Mars. 112 Juillet. ..Décembre 1U5 Avril. 112 53 Août 115.. Janvier. Mai 111 Septembr 115 LONDRES, 31 Octobre. Chargements ia côte. Blés calme, Yenda un chargement Nouvelle-Zclande, navire en fer arrivé, à 2!) sh. Chargements JloUantaC.Blés calmes mais soutenus. Vendu un chargement. ÂVall.1, navire en fer. sur févrir-mars, a 29. r 1/2; un Californie, navire en fer prompt, à 30.3. Mais un peu plus faciles. Vendu un chargement américain bigarré, sail Crade, ports du nord, steamer destination demandée, il 20 ,1 une parcelle américain bigarrée, sail grade, ports du nord, steamer, sur novembre-décembre, k 19 sh. Orges calmes mais soutenues; Avrines calmes mais soutenues. Vendu une parcelle américain bigarrée Clipped, sur novembre, a 13.9.

v«i. nUUn**t 1 r^n"la' î Aclloas.. 15 Lombards cpt 342.. i 53 Aciéries de France cpt 990.. SS5 28 50. Entr.etMag.gén. de Paris.cpt 510 ^ENU DU 31 OCTOBUE 1900 Précéd. Aujour. 22 50 Economiques du Nord cpt 15 Lombards (série X) cpt 339., 50 Aciéries de Micheville cpt Monaco 40/0 cpt 30350 1 Turc 4 0/0 (série B} tme 46 67 50 Midi ..cpt 1275.. 15 Pampelune (spéciales) 3 0<0. cpt 279 70 ..I Forg.etac.duNordetdel'Est.cpt 1700 ..1700 24 Lits militaires cpt 612 OH /A-- • ;.cpt| 10005 100 20 ̃; Tu£c400 Se tSe 2532 25 Midi (jouissance) cpt 6S1 665.. 15 Portugais 3^0/0 (l-Tang)!cpt 301 30350 35 Médjterr. (Forg. et chant). cpt 780 i£ 25 Petit Journal 530 52« 7i Oj/^H/n VCpt λ1S îno-n Ottomanes Pjioritési! .cpt 482.. 482 5Q 58 50 Orléans cpt 1705 1720 15 Saragosse 3 0/0 (l"hypoth.)..cpt 335 334 Obligations. onu& 3i5ô &ffîSS%82&& 79 fô3 » 497.. 30.. 340 Obligations. fi:: SS:: ̃ .? êtabliss. DE CRÉDIT français | ^âiiifc: Sl SiS TRANSPORTS » ^-in|ga: & ™ & gi^^ 1 135 Banque de France .cpt 3980 3980 « 8j.d de il France.cpt 32C Actions. VALEURS INDUSTRIELLES (diverses) ^tv' de Tours: 54 V. Hm'd^^M.'carli 87î | ?S-" il»sfi()?'(»fr"cDt 417 41S5Ô -56 25 Comptoir nation, d'escompte.tme 15 BOne-Guelma 3 Obligations 433.. 433.. Omnibus cptU552 1590> Volga-Vichera 115 Brasseries Zimmer. 97 \l" 25 Crédit foncier de France cpt 655 660 15 Départementaux 3 0/0. ,cpt 427 la 430 40 ..Omnibus (jouissance) cpt 1040 «J « mT#de Suezfï f defond') ent 134B ièié De Seers 722 Tram. élec, (Soc.fr.) 160 541 15- •• foncières 3 0/0 1879 cpt 498..500.. 15 Est- Alger en 3 0/0 cpt 433 50 50 Chargeurs réunis cpt 1130 51 n.n.a llîfi i o'ia r" h 5M fr cSt 54S 54i50 v slcommunales 3 0/0 1880.cpt 48i 75 485 15.. Est3u7o cpt 4M 30 Comp. gén. franc, de tramw-.cpt; 7S8 788.. 6 tom^ Irén de traction cpt 161 160 MINES D'OR in" -iSso'nr'ltllflfr ent 40O 39750 g /communales 3 0/0 1891. cpt 381 15 Méditerranée 3 0/0 1852-55.cpt 44450 446.. Obligations. âw 32» Consolidât. Gold. 185 50 MeyerandCharlton. 12b v e Marseille 1877 3 o/or.4oo.cpt 398 •• ïm m \î v. ÏÏiïA$™z:v%t ils ils •• 1? «i I8" 10 1S 75 «f foncières 3 75 0/0 1899 cpt 507.. 5Q7 15 Nord 3 0/0 .cpti 457.. -° Wagons-Lits .cpt «a Geldenhuis Deep. 243 Robmson Randl. W9 RENTES. iTRAHGEBbb Bons de 10 fr. à lots 1887. cpt 15 Nord 3 0 0 nouveau cpt EAUX, GAZ ET ÉCLAIRAGE 50 Procédés Thomson-HoùVtbnc.pt:12io 12W Geldenhuis Estâtes. 162 Sheba. 33 I K • Banq. hypothéc. r. àl,0OOf..cpt 540.. 542.. 15 ans 3 0/0. cpt 447 50 448.. Actions. g S°c^ ^ènèvTe deConst" cpt 150 Jubilee. Village Main Reef.. 207 50 4" Autrui ? 4 0/0 ?otÎ-'cdî 97 Î5 Bons de l'Exposition (1889).cpt 675 15 Orléans 3 0 0 nouveau cpt 54 Eaux (Comp. génér. des) cptllSCO I 485 Kleinfontein New 61 25 Wemmer. 299.. 311 12 50 Crédit industriel, 125 fr. p. cpt 5S5 12 50 Orléans 2 12 0/0 1895 cpt 32 50 Ciegén.dugalp.laFr.Btl'étr.cpt; 592 ,| •• éŒfct ^ub déFécamp"cpt 6950 Lancaster 65 50 Steyn (New) Estate. 299 6" 375 .?̃ Société îoncièxe lyonnaise. cpt 34U 347 15 Ouest 3 0/0 nouveau cpt 46 50 Comp. paris. du gaz (jouiss.)..cpt 820 890 j A5 _i ?N £%?*“{“» ini/S A'" ChinoU4(V0 1895<orl cpt V) 50 99 70 13 54 Société générale tme 610. 1250 Ouest 2 1/2 0/0 ..cpt 478 Angelo.. G 7/8. M odde rfo ntem. 1 0 1/8.. 78 79 4 Banq. fr del'AiriqueduSud.cpt 72.. 70.«15 Sud de la France 3 010 cpt 80 Gaz de Bordeaux cpt 1385 K r^MoSl^ de Covbàa 'cli- ^6 102 102 35 Banque internat, ue Paris. tme 391 390 15 Ethiopiens (Ch- de fer) 3 0/0..cpt, 232 60 Gaz (Compagnie centrale). ept 1274 ..1273.. 830 845 15 Haïti G 0/0 1896 cpt 370.. 10 Entrepreneurs (»us compo.cpt -ou 33 ..Méridionaux :.tme 20 .Comp. parisienne du gaz cpt 502 50 504 7 Tabacs de l'Empire ottoman.cpt Goldfîelds 7 7/1G. Transvaal Gold. 2 3/16.. Hongrie 5 0/0 (or) .cpt 99 37 9y ,5 DE CRÉDIT ÉTRANGERS Nord de l'Espagne tme 171 173 65.. Charbonnages de Sosnowice.. cpt 2740 Henrv Noiirse. 8 5/8. Treasurv 4 1/2. 4 loS^^a»! 5 ïl%" ^fl-«^^«ah^^flg"«0:- Ca.a! de S.eZ 5 0/0 .7^77^^ • 011 75 tl'^ f^ î" Ruise 4 0/0 1889 cpt 100 100 10 40 Crédit fonciT d'Autriche.cpt 1196 15 Obligations. Le signe* .dans la colonne au revenu -indique. qui Rnwtn/nilqi rnt- ion ;.Ô ÎOO 70 S Crédt loncW égyptien cpt 528.. 15 Asturies (2- hypothèque) ent 2.6 .B74.. 85.. Creusot cpt 1725 Canal mteroc. Panama)4 0/Û-.cpt: 2225 n'a pas été fait de répartition pour 1 exercice precel" ISSe 4 CTO consolidé cpt 100 50 10035 96 93 15 Autrich.-W'-anc (I»livp.).cpt 435 »i 434 30.. Laurium cpt 498 498 Canalinterpc.(t'anama)(3»s-).cpt 85 ..I dent, ou que les Sociétés sont de création récente.

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FEUILLETON DU « MATIN a DU lcrftOVEÙnRE 1900

IES MAITRES .DU ROMAN-FEUILLETON

PAR

FORTUNÉ DU BOISGOBEY

PREMIERE PARTIE

liE MASQUE DE VELOURS VII

(suite)

Le hasard vint à son aide sous la forme du sorcier, qm se montra tout à coup, revenant d'une excursion dans les cabarets du voisinage et se dirigeant vers la petite porte de sa grotte.

Cet homme, s'il nous aperçoit, vanous demander des explications qu'il est tout à fait inutile de lui donne; dit tout bas le vicomte. Eloignons-nous sans lui laisser le temps de nous aborder.

Le prince sentit la justesse de cette observation et quitta la place.

Il conduisit Fabien dans une allée où il comptait reprendre l'entretien mais la pantomime venait de finir, et la foule qui s'y était portée se répandait de nouveau dans !e parc.

MU premiers Pas que firent les deux ri.

Cote de 3 Il. Cote de 3 il- 30

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Janvier-février 4 (SO/64

Mars-avril 4

BUDAPEST, 31 octobre. Blés. On cote octobre 7 74.

MAGDEBOURG, 31 octobre. Sucres. Tendance calme. On cote allemand 88 degrés:

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Courant. 9 65 9 60

2 derniers. 9 62 9 57

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vaux sous les charmilles, ils se trouvèrent presque nez à nez avec le chevalier de Saint-IIéher et sa société.

Diable dit Fabien, voici mon frère et des personnes que je ne puis pas me dispenser d'aborder. Mieux 'vaut, je crois, qu'ils ne vous voient pas.

Le prince s'arrêta court, et, avant de disparaître derrière un massif, il jeta il M. de Brouage cette phrase énergique et concise

Rappelez-vous que l'aimer, c'est courir à la mort!

VIIi

Le chevalier de Saint-Hélier, quoiqu'il se dît gentilhomme, était régulier dans ses habitudes comme un simple bourgeois. Ses matinées se passaient il. dormir, car il se levait tard, peut-être parce qu'il ne se couchait pas de bonne heure.

A midi précis, il déjeunait, toujours en tête à tête. avec son unique héritière, l'incomparable Octavie.

C'etait le .seul moment de la journée où le père et la fille pussent échanger des confidences, car le reste du temps ils ne se voyaient guère.

Après son déjeuner, le bon chevalier passait dans son cabinet, où il trouvait son secrétaire, le jeune Marcas. Après lui avoir taillé de la besogne, une besogne facile, qui consistait surtout à écrire des lettres d'invitation, il s'habillait et il sortait invariablement vers quatre heures.

Où allait-il? Ses domestiques eux-mêmes n'en savaient rien, car il ne possédait point d'équipage, et en quittant son hôtel,

Boulogne.– Arrivée 30 octobre. Espérance fr., Cherbourg Syria, ang., Goole Huit. Touché 30 octobre. Pennsylvanie! afl., Uia, nurv., Londres; Kaly, RailhwaiteiHaU, les deux ang., Sunderland.

Dieppe. Arrivée 30 octobre. Raloo, ang-. Car- diS; ilangessunt, norv., Methil. Départ 30 octobre. dan., Kallingsborg."

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Paris

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il s'acheminait toujours à pied vers le boulevard.

Les boutiquiers du quartier le voyaient passer, toujours alerte et propret, bien chaussé, bien coiffé, un ample parapluie sous le bras.

Ils supposaient qu'il allait faire des visites ou prendre l'air, et ils ne songeaient guère il le suivre.

A sept heures, M. de Saint-Hélier rentrait et trouvait le dîner servi, un dîner confectionné par une excellente cuisinière, car il était gourmand.

A ce repas du soir venaient s'asseoir un ou deux convives, de vieux amis du temps de l'émigration, des Loquetières entre autres, qui était dans la maison du chevalier sur le pied d'une étroite intimité. On sortait de table à neuf heures et on passait au salon, à moins que le chevalier ne fût convié avec sa fille à quelque soirée, ce qui arrivait, du reste, très rarement, ou que la saison ne permît une promenade dans les jardins publics.

Au salon se réunissaient, presque tous les soirs, des artistes et des littérateurs, car M. de Saint-Hélier se piquait de ne recevoir que des gens aimables.

On faisait de la musique, on récitait des vers, on lisait des romans ou des tragédies on dansait même quelquefois, et la fête se prolongeait assez souvent jusqu'à deux où trois heures du matin.

Quand le dernier invité était parti, le maître de la maison souhaitait le bonsoir à sa fille et rentrait dans son appartement particulier, d'où il ne sortait qu'à midi moins un quart.

Il résultais de ces arrangements inté-

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Le iorpilleur de haute-mer Alarme est arrivé à Boutonne le 30 octobre.

Le torpilleur de haute-mer Turco est arrivé a Bônc le 30 octobre, soir.

Le torpilleur n° est parti de Cherbourg pour Dunkerque le 31 octobre, il 9 heures du matin. Le croiseur Amiral-Protêt est arrive il Auckland le 31 octobre, matin.

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rieurs que Mlle Octavie jouissait d'une liberté à peu près absolue.

Son père ne lui demandait jamais compte de l'emploi de son temps.

Il faut dire qu'il avait en sa sagesse une entière confiance et que cette confiance était bien placée.

Privée dès son enfance des soins et des conseils d'une mère, Octavie avait appris de très bonne heure à se gouverner, et elle menait sa barque avec beaucoup de prudence et de discernement.

De plus, elle poussait la discrétion jusqu'à s'abstenir de questionner l'auteur de ses .jours sur sa véritable situation de fortune et sur les occupations auxquelles il se livrait au dehors.

Elle ne s'était jamais préoccupée de ce qu'il faisait entre trois et onze heures du matin, quoiqu'elle eût de fortes raisons de croire qu'il ne passait pas ses nuits et ses matinées dans son lit.

Du reste, ils s'entendaient à demi-mot, et ils n'avaient pas besoin de se communiquer leurs impressions et leurs projets, attendu qu'ils poursuivaient tous les deux le même but par des moyens différents. C'est ainsi que le chevalier ne s'était point ému de voir sa chère fille encourager d'abord les assiduités du comte de Brouage, puis retourner l'artillerie de ses beaux yeux contre l'oncle de René. C'est ainsi encore qu'il n'avait point trouvé mauvais qu'elle ne se montrât pas trop sévère pour Marcas.

Le bonhomme savait que la vertu d'Octavie ne courait aucun risque, cette vertu étant un capital que cette intelligente personne tenait beaucoup conserver.

Marseille à Madagascar, La Réunion et Maurice, a quitté Port-Saïd le 30 octobre, 3 heures du soir. Le pari. Gaiha (Union Castle Line), allant de Southampton Natal, est arrivé au Cap le 28 octobre, 4 heures du soir.

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Le pari. Annam (Messageries Maritimes), allant de Marseille en Indo-Chine et au Japon, est arrivé Singapoure le 29 octobre, après-midi. LIGNES O'oafiANIE

Le paq. Polynésien (Messageries Maritimes), en retour de la Nouvelle-Calédonie et de l'Australie sur Marseille, a quitté Suez le 30 octobre, à 5 heures du soir.

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Le paq. A'ew-York (American Line) est parti de New- York pour Southampton, le 31 octobre, Le paq. Saint-Louis (American Line), venant de New-York, est arrivé à Southampton le 31 octobre, Le paq. Majest-ic (Whitc Star' Line), venant de New-York, est arrivé Queenstown le 31 octobre, à 6 Il. 35 de matin.

MEMENTO DES DÉPARTS

Les paquebots suivants partiront après-demain samedi 3 novembre

1' Saxon et Vunolly-Castle (Union Castle Line), de Southampton .pour le Cap, le premier, via Madère, et le second via Las Palmas,, et. continue, sur Delagoa-Bay.

2 La Chamvagne (Compagnie Générale Transatlantique), du Havre pour New-York

Saint-Louis (American Line), de Cherbourg pour New- York «•

4' Lucania (Cunard Line), de Queenstown pour New-York.

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Au fond, M. de Saint-Hélier ne s'illusionnait pas outre mesure sur les chances qu'elle avait de faire un beau mariage, et pour l'établir avantageusement, il comptait surtout sur lui-même.

Le grand point, à son appréciation, c'était de lui constituer une grosse dot, et i! y travaillait depuis six ans, sans avoir encore pu y parvenir.

Mais il se disait aussi que rien n'était impossible à une jeune fille douée d'une éclatante beauté, d'un esprit vif et judicieux, d'une force de volonté peu commune. •

Dans sa longue carrière, il avait vu plus d'une fois des créatures très inférieures à Octavie épouser des grands seigneurs et des financiers archimillionnaires, Il s'en rapportait donc à elle, sans cesser pour cela de travailler de son côté, et il la laissait manœuvrer a sa fantaisie les pions de son échiquier galant.

Seulement, depuis quelques jours, il ne comprenait plus rien au jeu que jouait sa fille.

Elle lui avait •jiéclaré nettement que Marcas était un garçon h mettre il la porte et qu'elle ne voulait plus du comte de Brouage.

Elle ne s'était pas gênée pour lui dire qu'elle aspirait à devenir pairesse et marquise, en séduisant l'ex-colonel du 9e dragons.

Et maintenant, ellé ne parlait plus du général, elle courait les montagnes russes avec Marcas, et elle ne décourageait nullement René de Broutage, qui avait passé toivtc une soirée avec elle et son père sous.

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Octavie était même allée jusqu'à pré- senter à. M. 'de Saint-Hèlier le vicomte Fabien, rencontré non loin de la grotte du sorcier.

Il est vrai qu'elle ne s'était pas prêtée au désir du comte René, qui voulait demander, séance tenante, sa main à son père.

Elle avait représenté à cet amoureux trop pressé qu'il devait, avant d'en venir il cette démarche décisive, régler ses affaires de,famille, et notamment sortir de l'indivision où il vivattavec son frère, attendu que le chevalier, étant un homme positif, exigerait que son gendre eût une fortune indépendante.

René avait cédé aux raisons qu'elle lui donnait, et, en les lui donnant, elle ne s'était pas inquiétée de savoir si Mareas, qui rôdait autour d'eux, écoutait leur conversation.

Les. choses en étaient là, et, depuis quelques jours, M. de Saint-Hélier n'entendait plus parler de rien, lorsqu'une nuit, ayant reçu dans son salon de la place Royale une assemblée d'élite, ce respectable personnage se retira dans sa chambre, après avoir déposé, suivant sa coutume, un baiser paternel sur le front blanc d'Octavie. Trois heures sonnaient à l'antique pendule qui ornait sa cheminée. Pour un vieillard, il-était bien temps de se mettre au lit,


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Le Conseil d'administration donne avis par la présente que la cinquième Assemblée générale ordinaire dé' la Robiiisqn South African Banking t; Ld aura lieu au siège social de la Compa^nie.l, Bank Buildings Lotbbury, Londres, E. C., le 7 'novembre 1900, à midi, pour traiter les questions suivantes

Examen du rapport du Conseil et des comptes au 30 septembre 1900;

Déclaration d'un dividende;

Electiôn d'administrateurs en remplacement de ceux qui se retirentpàr roulement;

Election de censeurs pour l'année courante. Avis est également donné que les livres de transferts resteront fermés du 1" au 8 novembre 1900 inclusivement.

Par ordre du Conseil d'administration

Charles F. Carrington,

secrétaire.

1, Bank Buildings Lothbury, Londres, E. C., le 31 octobre 1900.

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Avis aux propriétaires d'actions au porteur. La cinquième Assemblée générale ordinaire aura lieu au siège social de la Compagnie, 1, Bank Buildings Lothbury, Londres, E. C, le mercredi 7 novembre 1900, à midi. Les détentours d'actions au porteur qui désireraient assister à cette Assemblée devront déposer leurs actions au siège social de la Compagnie, à Lonftres, ou à la succursale de Paris, 11 bis, boulevard Haùssmànn, au moins deux jours avant la date de l'Assemblée.

Par ordre du Conseil d'administration

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1, Bank Buildings Lothbury, Londres, E; C, MES ET ACIÉRIES DU lORD ET DE L'EST Société anonyme au capital de douze raillions. L'Assemblée générale du 29 octobre i900 a fixé le montant du dividende, pour t'exercice 1899-1900, francs par action, sur lequel un acompte de 35 francs a été payé le 1" juin 1900, et a décidé que le solde,-soit francs, sera pavé à partir du 1" décembre 1900, sous déduct;on des impôts établis par les lois de finance, Fr. G2.40 par action nominative (impôt sur lé revenu déduit)

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TRANSSIBERIEN (panorama mouvant). –Promenoir, 1 franc sans bon de l'Exposition, 50 centimes avec bon de l'Exposition. Visite du train, 1 fr. avec ou sans bon de l'Exposition. Repas dans le wagon-restaurant déjeuner, 5 francs; dtner, 7' francs. sans le vin. Buftets-restaurants àiagare de Moscou etàcelle de Pékin :déjeulier,5francs; dîner. 7 francs, sans le vin. Annexe de Vinoennea

[Entrée 2 tickets, de 8 h. à 10 h. du matin; 1 ticket, de 10 h. jusqu'à la fermeture.] CONCOURS de vignes en pleine terre.

LA JOURNÉE

Réunions sportives

AUTEUIL. 1 h.,K Courses d'obstacles.

TIR. Seconde et dernière séance de la Société I'Avenir, au stand militaire d'Auteuil.

SPORT PÉDESTRE.- Prix Roosevelt à la Croix-Catelan. Prix d'Anglptem. Prix de France. Concours de saut à la perche.

-(,Indes impnmeun-gcrantî H. DENGLOS. lmi

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COMÉDIE-FRANÇAISE (théâtre Sarah-Berùhardt). 1 h. Adrienne Lecouvreur. -r- NouveauThéâtre 1 h, v. Le Demi-Monde.

OPERA-COMIQUE. 1 h.)< Cendrillon.-

ODEpN, VAUDEVILLE, MMNASE, CttATELET, ftÂUlS-BOÏAL. AMBIGU, RENAISSANCE, THEATRE ANTOINE" ATHENÉE, DEJAZET, CLUNY, mêmes spectacles que le soir. OLYMPIA, FOLIES-BERGÉRE, PARISIANA, SCALA, CASINO DE PARIS, HIPPODROME, NOUVEAU-CIRQUE, CIRQUE D'HIVER, CIRQUE MEDRANO, spectacles divers.

ARDIN D'ACCLIMATATION. 3 h. Concert. Fête aéronautique quatre ballons gonflés- à l'hyirogène pur.

Fêtes religieuses

SAIfc-GERVAIS. 10 h. La messe 0 Regina çœK, pepalestrina l'offertoire: 0 quant gforiosum èstreg_num, de Vittoria; à la sortie Angeli' ayciangeii, de Gabneli. Aux vêpres faux bouifjon des maîtres du dix-septième siècle au suut motets modernes du répertoire de la Sclola cantorum.

-Expositions artistiques

MAIRIE PANTHEON- Petit Salon des peintres de la Montagne Sainte-Geneviève, jusqu'au 20no\9mbre. particulières MAIRIE DE 4INT-SULPICE-– Congrès de la Jeunesse, aujourdhui et demain: SALLE LANCRl 3 h. Séance littéraire de la Société de heture et de récitation.

Veïtes publiques • r

FLEURS. Mèches delà place de la République., de ,la plaes Saint-Sulpice, du boulevard de Clichy, dubtulevard Raspail

OISEAUX. Malshédu boulevard Raspail.

LA SOIRÉE

Opéra. 8 h. ïaust.

Comédie-Franche (théâtre Sarah-Bernhardt). Monde où l'on Sînnuie.

Opéra-Comique. -\î h. Manon.

Odéon. 8 h. erre en Dentelles Variétés.– 8 h. LtMari d'Hortense.Le Carrtét du Diable.

Châtelet.- 8 h.% Li. Poudre de Perlinpinpin. Vaudeville.- 8 h.Ji Madame Sans-Gêne. Porte-Saint-Martin, v g h. L'Assommoir. Opéra-Populaire: Rtlàche.

Théâtre- Antpûie– 8 ï\ya Les Galtés de l'Es- cadron. Poil de Carotte

Gymnase. 8h. 'ô La Pjigne.

Nouveautés.8 h. >2' La Oame de chez Màfiim: Renaissance. 8 h. Mam'zelle Carabin. Palais-Royal. 8 h,& Gros Lot. Coralia Gaîté.- S h.¥y. Rip.

Ambigu-Comique.-8 8 h. Les Deux Gosses. Comédie-Populaire: Itel^he.

Bouffes-Parisiens. Relâche..

Athénée.- 8 h.>£: Les Dem^Vierges.

Cluny.– Les Quatre G»iRs de Paris.. Déjazet.– Sh. Les Pemmes'pUantesi ̃ i Folies-Marigny. 8 ji.^ Une Fête à Sévitle Mme Otéro. M. Paul Franck, SchehéràraSp Bâcha, Diana. · Casino de Paris, 8 h. 2: Cadet-Rtiàissel,m>anrt k<>i jet-pantomime, Mlle Angèle Hemud. Les Aoni' marinoff. Lucette de Verly. -^s Tarlâtoq' Les sœurs Andersen.. eavus. Olympia (Tél. 244.63)– Liane de ibugv .îèanno Thylda,dans Wa.eau. Uttle TichT èôbbFn« Parisiana (Tél. 156.70). Anna Thibautt, Y a d'la femme revue. Paulette filliaux v;ĩ bert, Greler, Ba :dy, Gibard. :ul«ax, VuFoUes-Bergère (Tél. 8 h. Madame Bonaparte, ballet-pantomime en 2 Ieaux. Scala (Tél. 101.16). Yolin, pièce. Dimanches et fêtes, matinée.. uttl»e> Eldoraro (Tél. 219.78). Paris-Paisirs, revu* Cigale (Tél. Voilà pour Longchanip i Hippodrome, place Clichy. Tou? ies soj 8li. 'i, spectacles varié. Les Lécasson 'Les Nouveau-Cirque. 8 h.% La Chasse au Sanglier.grande pantomime «équestre et nautique. Cirque-d'Hiver (Tél. 286-20).– Tous les soirs à 8 h:% Les Fils du Désert, Sidi Monamêa Fox IIp a tin g.

Cirque Medrano, rue des Martyrs. Tél,, Attractions nouvelles. Matinées les jeudis, dimanches et fêtes, à 2 h.

Palais de Glace, Champs-Elysées.