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Titre : L'Écho de Bougie : journal politique, littéraire, commercial & agricole

Éditeur : [s.n.] (Bougie (Algérie))

Date d'édition : 1937-02-21

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327598399

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb327598399/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 21 février 1937

Description : 1937/02/21 (A36,N2067).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5578693b

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-13601

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 17/01/2011

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Trente-Sixième Année — N° 2.067 Prix 25 Centimes Dimanche 21 Février 1937

Boiirraginfe Crânes

Dans leurs discours nos gouvernants estiment revenue la période de pi ospérité grâce au travail, qui reprend partout à une cadence accélérée.

Bientôt, nous retrouverons cette ère de bonheur que nous avons connue en 1923, 24, 25, où l'argent bourrait nos poches, où le moindre épicier se taillait une fortune dans la simple revente de son fonds, où l'on ne voyait que des visages satisfaits.

« Par suite de l'abondance des ordres en note, écrivent les grandes manufactures, nous nous excusons de vous livrer avec un retard important ».

Le démarrage a donc eu lieu, brutal emporté, nerveux et la machine sociale, qui allait cahin caha, geignant de tous ses organes, roule maintenant à grande allure vers la prospérité.

Du moins, c'est le langage des clercs qui nous dirigent: avocats, professeurs, journalistes ou hauts fonctionnaires, versés, comme on le sait, dans les questions économiques et plus particulièrement « aptatout », en tous domaines.

Nous nous excusons de penser que si ces déclarations contienuent une vérité, elles s'alourdissent d'une erreur capitale.

Vérité, la poussée du travail dans les grandes usines qui livrent des marchandises indispensables au commerce : métallurgie, mines, travaux publics, papeterie, filature, tissages... elc.

Erreur : l'annonce d'une reprise semblable dans le commerce entre les détaillants et les consommateurs.

Car si les grands fournisseurs du commerce, connaissent un rythme d'affaires semblable à celui des époques prospères, ils le doivent à la dégringolade du franc et à la panique qui s'est emparée es dcommerçants, menacés de hausses continuelles pour le réapprovisionnemenLdeleurs stocks.

On se hâte d'acheter avec un franc (dont nul ne sait ce qu'il vaudra demain) des marchandises, en nombre plusieurs fois supérieur à celui des stocks normaux.

Spéculation indispensable. Vitale même pour le commerce menacé.

A cette hâte panique, stimulatrice d'une reprise des usines, devrait correspondre une hâte panique chez les consommateurs.

Hélas ! le consommateur manque de ce pauvre franc dévalué. On n'a pas augmenté les fonctionnaires, on a légèrement amélioré le salaire des ouvriers, mais ces dérisoires primes de vie chère sont englouties par la hausse de tous les produits.

Le pouvoir d'achat de la masse reste le même.

Comment galvaniser cette masse et la faire participer à cède reprise si hautement claironnée par nos Minisires ?

Or, si elle ne participe pas à ce réveil économique que vaudra l'activité des grandes manufactures, quelle durée aura celte fièvre usinière ?

On voit comme il est facile de jouer avec les mots et de généraliser à toute l'économie du pays, une reprise spasmodique des relations de fabricants à commerçants.

Rien n'est sain, rien n'est équilibré dans cette activité qui a pour cause principale la chute du franc.

Ne nous laissons pas bourrer le crâne par une habile transposition de la vérité et souhaitons toutefois le retour de la modestie, de la possible prospérité, sans exclusive, qui peut revenir avec d'autres méthodes gouvernementales.

J. SKIKDA.

j M FISCALITE NOUVELLE

,TR0IS PARTICULARITES

l . .

( L'émotion soulevée par l'application brutale et piécipilée des taxes de 6 et de 2 pour cent finira bien un jour par s'apaiser. Quand tout le monde aura 1 compris, c'est à-dire quand on aura fourj ni aux contribuables les explications nécessaires sur un texte où les obscurités ne | sont pas rares, les choses se tasseront et, chacun mis à sa place, on s'occupera pour lors d'observer le fonctionnement delà machine péniblement mise en marche.

En attendant d'en arriver là, il est amusant et instructif à la fois de poursuivre le petit jeu des interprétations et des commentaires ouvert dès la publication du décret du 29 janvier dernier. Je me mêle une fois de plus aujourd'hui à la cohorte des glossateurs penchés sur les 57 articles signés Georges Le l3eau et lus plus attentivement que ne le sera jamais l'éditorial du plus fameux des journalistes

"■■',*»

Le paragraphe 4 de l'article 12 du décret du 29 janvier soumet à la taxe de 2 pour cent les opérations d'entreprises, qui sont, comme le mot l'indique, celles qu'effectuent les entrepreneurs de travaux publics, de peinture.

Ces entrepreneurs se trouvent placés dans une situation exceptionnelle, unique. En effet, ils reçoivent grevés de la taxe de 6 pour cent tous les matériaux nécessaires à l'exercice de leur profession et acquittent sur le prix des travaux terminés la j taxe de 2 pour cent. On tes range ainsi, à I juste raison, dans la catégorie des producteurs, mais on les met au régime des producteurs ayant un chiffre d'affaires annuel inférieur à 300.000 francs. Or quel est l'entrepreneur — au moins rie travaux publics — qui ne fait pas trois cent mille francs d'affaires par an ?

L'avantage d'une pareille position est celui ci : sur mille francs de travaux terminés, la part des matériaux est du tiers environ, soit, pour arrondir, 350 francs taxés à 6 pour cent, produisant par conséquent 21 francs. Deux pour cent de mille francs représentent ensuite 20 francs. Au total, le produit des deux taxes s'élève à 41 francs, alors que la seule taxe de 6 pour cpnt perçue sur le prix des travaux terminés coûterait 60 francs à l'entrepreneur.

Deuxième particulaiité :

Le producteur ou fabricant faisant un chilïre d'affaires annuel inférieur à 300.000 francs reçoit les produits grevés de la taxe de 6 pour cent ; il les revend après transformation en lt-ur appliquant la taxe de 2 pour cent. Aucune exception n'est prévue et ne pouvait raisonnablement l'être.

Or voici un cas curieux qui peut se pro duire :

Supposons un menuisier qui ne fait pas plus de 300.000 francs de cbitires d'affaires annuel. Il reçoit les bois et les produits dont il a besoin grevés de la taxe de 6 pour cent. Après fabrication, il vend le meuble à un grand commerçant classé comme producteur. Cette vente est frappée de la taxe de 2 pour cent. Et voilà un producteur qui, loin de recevoir la marchandise en suspension de la taxe, comme l'établit le principe général pour les relations entre producteurs, l'obtient au contraire dotée déjà de deux taxes.

Bien entendu, bien que classé comme producteur, le commerçant laissera le meuble sortir de chez lui en franchise, en vertu de la disposition selon laquelle deux taxes de 6 pour cent ne peuvent se super poser. Le principe, général aura, par la (orcé des choses, subi une entorse et le Trésor supportera une mince perle.

Troisième particularité, enfin :

Les artisans achètent les produits grevés de la taxe de 6 pour cent ; leur fabrication est vendue en franchise de la taxe de 2 pour cent.

A côté de lui, un commerçant producteur possède un petit atelier de fabrication des mêmes produits. N'étant pas artisan, il paie 2 pour cent sur ia vente de ses fabrications.

Il va trouver l'artisan.

« Entendons-nous, lui dit-il, c'est légal et moral. Je vous vends la matière première que vous utilisez. Comme celle que vous achetez maintenant, elle a supporté la taxe de 6 pour cent. Vous, vous me vendez les produits de votre fabrication, ' en franchise. »

Le commerçant a réalisé un gain de 2 pour cent. * i

Les Origines fle l'aviation

La gloire des découvertes concernant l'aviation revient tout entière à l'époque d'activité trépidante à laquelle nous devons la télégraphie sans fil, le cinéma et le radium.

Dans les temps antiques, rien n'atteste que l'homme ait tenté de s'élever dans les airs et l'on ne peut guère rattacher à l'art de la navigation aérienne les visites des divinités aux habitants de l'Olympe, la fuite de Dédale et de son fils Icare, loin de l'île de Crête, au moyen d'ailes retenues à leurs épaules par de la cire.

D'après les écrivains grecs, Archytas de Tarente lanç* au quatrième siècle avant Jésus-Christ, le premier cerf-volant. L'était une colombe de bois qui volait, mais qui ne se relevait plus lorqu'elle venait à tomber.

Simon le Magicien tenta à Borne, sous le règne de Néron, le miracle d'atteindre une certaine hauteur au moyen d'un appareil ingcnieusement-^dapté; il ne réussit qu'à se briser le crâne sur le Forum.

A Constantinople, du temps de l'empereur Commène. un Sarrasin se précipita dans l'espace, du haut de la lourde l'Hippodrome ; il eut le sort de Simon.

Roger Bacon donna la description d'une machine volante, au treizième siècle, dans son scientifique Traité de l'adorable science de la nature.

Jean-Baptiste Dante construisit des ailes artificielles qui lui permettaient d'évoluer dans les airs ; mais un jour qu'il traversait la place de Pérouse, il fit une chute sur l'église et se brisa la jambe. - Olivier de Malmesbufy fut victime du mêm» accident, dans les mêmesconditions.

Au dix-septième siècle, les révolutions du télescope précipitèrent les esprits dans la curiosité de l'inconnu. Ce fut l'époque des voyages fantastiques, des excursions bizarres de l'imagination dans la luné et les étoiles. D'élémentaires données scientifiques servaient de base aux édifices les plus exagérés. Godwin et Wilkins invenléient des moyens de transport singuliers pour voyager dans les étoiles. Vilkins"fut le précurseur de Montgolfier: sa découverte, appliquée à l'étude de l'astronomie, fut saluée avec enthousiasme.

Cyrano de Bergerac ensuite, comme tant d'autres romanciers, laissa errer son imagination dans cette voie.

En 1670, François Lana construisit un appareil composé de ballons de cuivre entièrement vides d'air, et d'une voile. La pression atmosphérique détruisit les ballons que le vent eut emporté dans les airs comme il empo'te les aérostats.

En 1755, le P. Gallien donna un projet de navigation aérienne colossal dans un livre qui fait sourire aujourd'hui et inti'ulé: « L'ai t de naviguer dans les aiis, amusements physiques et géométriques »•

Un moine de Rio-Janeiro. Laurent de Gusman, s'éleva paraît il, en 1736, à Lisbonne, devant le roi Jean V, dans un panier en osier jusqu'à la corniche du palais d'où il retomba.

Un mécanicien de Sablé, Besnier, inventa une machine à voler dont les grandes pales ou ailes, montées sur des leviers appuyés sur les épaules de l'homme, étaient mues par les mains et par les pieds alternativement.

Allard, un danseur de corde, se blessa grièvement devant Louis XIV, en voulant descendre de la terrasse de Saint-Germain au moyen d'une mécanique de son invention.

L'abbé Dégorges d'Etampes, inventa une nacelle munie d'ailes à charnières qui devait faire trentre lieues à l'heure, mais qui ne parvint pas à s'élever

Les fantaisies imaginaires de Gulliver, de Rétif de la Bretonne, terminent la liste des inventions relatives aux «plus lourds que l'air ». Puis les frères Montgolfier inventèrent la première machine aérostatique qui se perfectionna et s'achemina, grâce au moteur vers le dirigeable.

Et ce lut grâce au moteur encore que naquit l'aéroplane, cette merveille de mécanique qui a fait de l'homme le roi des ai,s- Charles VAL.

Ce truc favorisera peut-être le développement de l'artisanat.

On voit par ces exemples que l'on trouve de tout dans un décret et même des dispositions un peu en contradiction avec le décret.

Mais si un texte réglementaire était limpide et se présentait parfait, on en serait réduit à disserter de la dernière pluie.

Roger NICOLAS.

TRIBUNAL CORRECTIONNEL

IDE BOTJC3-IE

Mercredi, 17 Février 1937, ont été évoqués, devant notre Tribunal, les incidents regrettables qui se sont déroulés, le 8 de ce mois, à Djîdjelli, entre dockers grévistes et non grévistes.

Notre distingué Président du Tribunal, M. Chamski était assisté de MM. Rtsterrucci et De Peretti, Juges. Au Siège du Ministère Public : M. Lieutaud Substitut du Procureur de la République.

34 détenus, 2 accusés libres avaient à répondre sur entrave à la; liberté du travail, outrages à magistrats et à agents de la force publique dans l'exercice de leurs fonctions.

Maître Tes'a du Barreau d'Alger, présentait la défense des inculpés.

A 3 h. 30 l'audience fut ouverte et successivement tous les témoins et accusés furent entendus.

M. Loehard, le sympathique Ier Adjoint au Maire de Djîdjelii, retraça fidèlement les scènes qui se déroulèrent sur les quais de notre ville-soeur ; il nous montra comment les grévistes voulurent empêcher les non-grévistes de procéder au chargement d'un navire.

M. Lpchard qui assurait les fonctions de Maire supplia, pendant plus d'une heure, les manifestants, de demeurer calmas. « Mes enfants, leur dit-il, retournez chez vous » et pour toute réponse à ce conseil paternel, il se vit traité de mauvais Français.

C'est alors qu'intervinrent le service de police et le détachement de Sénégalais pour que forcé restât à la Loi.

Mais tout n'alla pas sans heurts ni bousculades, sans blessures plus ou moins graves. Le Commissaire de Police de Djidjelli, M. Dumonteau, a eu une lâche bien difficile à remplir ; grâce à son zèle et à son tact, il s'en est acquitté le mieux du monde en présentant au Parquet une quarantaine d'inculpés ; il répondit, point par point, avec une assurance dont il ne s'est jamais départi, à Maître Testa, bien disposé à relever une contradiction quelconque dans les dépositions de celui qui avait la charge de rétablir l'ordre si profondément troublé : il n'y réussit pas.

Une courte suspension d'audience et la parole fut donnée au Ministère Public.

M. Lieutaud, Substitut, prononce un sévère réquisitoire. Il veut bien admettre que quelques égarés, appartenant à de bonnes familles aient droit à une certaine indulgence mais il veut un exemple salutaire et profitable pour l'avenir.

Et puis, s'écrie-t il avec force, il faut dire ici toute la vérité.

On a crié à Djîdjelli : A Bas les Français ! et devant l'effervescence qui régnait encore dans les rues de la ville, les commerçants ont dû fermer leurs maga[sins.

I Devant des faits aussi graves, le Ministère Public requiert des sanctions.

La défense a, ensuite, la parole. Maître Testa plaide avec conviction ; le Commissaire de Police de Djidjelli demeure sa victime ; il demande l'acquittement pur et simple de 26 de ses clients et s'efforce de démontrer que les faits relatés par l'accusation ont été démesurément grossis.

A plusieurs reprises, l'éminent avocat faisant une incursion dans le domaine de la politique, parlant des syndicats, du ProjetViollptte ou encore de là République du Front Populaire et de la C. G. T., est rappelé aux faits par le Président. Maître Testa qui ne tolérera jamais que la justice soit rendue en pleine obscurité, semble plus rassuré lorsque le Président lui déclare nettement : « Je ne vous permets pas de dire que la Justice soi! plutôt pour les uns que pour les autres ».

Il est près de 8 h. 1/2 du soir et te défenseur est prié d'écourter sa plaidoirie qui prend aussitôt fin.

Le Tribunal se retire pour délibérer et rapporte les condamnations suivantes.

Condamnations :

A 2 mois de prison :

Chabou Ali, Chàbou Brahini, Boutiche Amar, Amira Hamlaouî, Biout Metayalhe, Boukari Mohamed, Bouka Mohamed, Moussaoui Abdelaziz.

A 1 mois de prison :

Benmakhlouf Ahmed, Chouïb Saïd, Kemih Mohamed, Slitnanne Ahmed, Bakir Mouloud, Aliane Amar, Ridane Ahsène Zamien Amar, Draoui Amar, Lakrioui Haïrn, Benmakhlouf Ali, Merzouk Mohand, Allou Bachir, Belloul Ahmed, Kaoula Amar, Bahi Hocine, Chouïb Ahmed.

A 15 jours de prison :

Djoufelhit Tahàr, Chabou Smaïn, Boulemar Tahar, Kafi Messaoud, Djaballah Mohamed, Bellal Amar, Alou Mohamed, Fridja Ahmed, Boubidi Mohamed.

Les 34 inculpés sont ainsi condamnés ; une douzaine • d'entre eux sont des repris de justice.

Individuellement, durant l'audience, ils auront reçu du Président du Tribunal, les plus sages conseils pour qu'à l'avenir ils aient une plus saine conception de leurs devoirs et de leur conduite.

Nous souhaitons ardemment que nos frères musulmans, momentanément égarés dans le domaine dès doctrines les plus malsaines, abandonnent leurs mauvais bergers.

L'attitude détestable qu'observe cette minorité d'agitateurs envers les Pouvoirs Publics ne saurait durer et ne peut les conduire qu'à de cruelles déceptions comme celles qu'ils viennent de subir à l'audience du 17 courant.

Ch. DUBAR. . __^MI_— __—

Cinquante ans de Journalisme

Le deuxième volume de cinquante ans de journalisme d'Ernest Mallebay vient de paraître. Il est encore plus varié et plus attrayant que le premier.

Le troisième volume paraîtra dans le courant de mars, accompagné de l'album.

Celui qui vient d'être édité est une galerie de tableaux de portraits de haut relief : le cardinal Lavîgerie, Ernest Comte, le caricaturiste Assus, le colon Charles Debono et son douloureux calvaire,lebandit Areski, Sampiéro de Tébessa, Aghar et Sarah Bernhadf, Rosa Bordas , Yvette Guilbert, les Coquelin, Félix Réjou, Emile Violard, Henry Chambige, Stéphen Chaseray, Rambert le forçat innocent et cette sorte de surhomme Guéirouard le créateur de Fort-de-l'Eau, etc., etc. Toutes ces figures quasi oubliées etqueMa!- lebay fait revivre dans un saisissant relief sont tellement prenantes et présentées en traits si exacts et si pathétiques que lorsqu'on commence la lecture des pages qui leur sont consacrées, on peut ne s'arrêter avant la fin. Les « Cinquante ans de Journalisme » d'Ernest Mallebay font désormais partie de l'histoire de l'Algérie, his! toire plus intime, mais plus empoignante que l'histoire officielle pas toujours exacte comme chacun le sait.

Pour terminer, une recomandation : les personnes qui, au lieu de prendre l'ouvrage dans les librairies où il est en dépôt, feront leur démande (Villa l'Aurore à Aïn-Taya) accompagnée du prix — soit 30 francs pour les deux volumes déjà parus, plus les port, 1 fr. 10 pour chacun d'eux — le recevront dédicacé avec la signature d'Ernest Mallebay.

A travers les Sports

J. S. Guelmoise (1 et 2) contre F. G. Bougiote (1 et 2)

C'est une aubaine pour les sportifs bougiotes de recevoir une deuxième fois,cette saison, l'excellente équipe de la Jeunesse Sportive Guelmoise. Le souvenir du match-aller qui se- joua en Novembre, reste dans tous les esprits et les « Jaune et Noir » n'oublieront pas de sitôt la défaite que leur infligèrent leurs amis de Guelma.

Depuis les Guelmois ont obtenu d'excellents résultats qui font de ce groupement, avec la J B. A. C, le meilleur du Département Dimanche dernier encore n'infîigèrent-ils pas à Sousse 5 buts à 0, se qualifiant brillamment pour les 1/4 de finale de la Coupe de l'Afrique du Nord ? c'est donc un rude adversaire qui sera opposé aux réserves et aux ténors du F. C. B.

Les Bougiotes ont remanié leur équipe et se présenteront Dimanche avec le maximum de chance. Rééditeront-ils l'exploit accompli face à l'A. S. Bônoise ? réussiront-ils à tenir en échec ce onze guelmois, modèle d'homogénéité, groupement solide composé de merveilleux shooters ? Nous le souhaitons, mais il faudra pour cela avoir la volonté de vaincre, et surtout éviter le découragement.

Le public est donc assuré d'assister à une partie passionnante de bout en bout, ardemment mais correctement disputée. Et puis, ce public fera en même temps une bonne oeuvre, car, au cours du match, les sinistrés de Guelma ne seront pas oubliés: aussi chacun voudra-t-il apporter son obole à cette bonne oeuvre.

Les matches (réserves à 12 h.30 premières à 14 heures) seront arbitrés par MM. Zerdab et Boutaleb,