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Titre : Le choléra : histoire d'une épidémie, Finistère 1885-1886 / par Henri Monod

Auteur : Monod, Henri (1843-1911). Auteur du texte

Éditeur : Impr. administrative (Melun)

Date d'édition : 1892

Sujet : Santé publique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb36049639w

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (656 p.) : cartes, plans

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Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5578605r

Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 8-TC49-146 (19-20,ANN)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 22/06/2009

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d'un marin (n° 99), victime d'un cas foudroyant, pris et mort le 9 novembre. Il demeurait près de la mairie ( voir au plan maison n° 56). Dès qu'il fut pris, le 9 novembre au malin, ses amis qui logeaient près du port (maison n° 57), loin des maisons atteintes, vinrent chercher les enfants,, espérant, en.les éloignant ainsi dès le début de la maladie, les préserver de la contagion. Ils les préservé-; rent.en effet, mais le même jour, leur enfant à eux était frappé et mourait trois jours après, le la novembre: leur charité pour les enfants de leur ami coûtait la vie à leur petit garçon. Cet ami/ce marin*.qui.porte le n° 99 et mourut le 9 novembre, était un ivrogne qui avait soigné et mis en bière un autre ivrogne, le n° 95, atteint le 7 et mort lo 8 novembre. A celui-ci c'était sa femme, morte le 2 novembre (n° 77), c'étaient ses deux enfants, morts l'un le 2, l'autre le 5 novembre, qui avaient transmis le mal. Enfin, sa femme avait été, non par compassion, mais dans l'espoir d en tirer quelque profit, voir cl soigner le n° 33, une ivrognesse aussi sur laquelle je reviendrai tout ù l'heure et qui, dans la seule ligne que nous venons de parcourir, a été la cause de 11 cas et de 7 décès.

En partant des chiflres de la troisième annexe au document A et en se reportant ensuite à la colonne 10 de ce document, il est facile de retracer do même l'histoire do chacune des familles de cholériques.

Jcdélachq du document A quelques faits particulièrement curieux.

K°* 11/1 ci 117* Un garçon de treize ans habitait le village de Kerléguer, distant du Guilvinec do plus de 1,200 mètres et où ne s'était produit aucun cas de choléra. 11 vint au Guilvinec assistera un repas de baptême, retourna chez lui soutirant, fut pris immédiatement de la maladie et mourut le surlendemain du jour où il était rentré à Kerléguer, Pendant ces deux jours on lé change de lit. Le jour même de la mort, l'on vient de la mairie chercher la literie pour la brûler. Le père la cache, Il se couche dans le lit qu'occupait son fils et meurt le lendemain.

ia6. Un habitant de Plomeur, dont la fille, mariée, habitait le Guilvinec et était morte le 4 décembre (n* ia5), accourut de Plomeur dès qu'il apprit l'issue de la maladie de sa fille pour régler sa succession. Il s'opposa énergiquement a ce que les objets de literie fussent brûlés et les emporta. Il rentra ù Plomeur malade et. transmit là maladie à sabcllc-fille (n° 126) qui était ^einfô le soigner*