DEUXIEME PARTIE.
NOTICES COMMUNALES.
Dans les notices qui suivent, l'on trouvera tous les renseignements qu'il m'a été possible de réunir pour chacune des communes atteintes par notre épidémie, soit sur les faits de celte épidémie, soit sur la situation de la commune, au point de vue démographique et au point de vue sanitaire. Pour chacune j'ai cherché à savoir par quelle voie l'épidémie s'est introduite, quels éléments de propagation elle a rencontrés, quelles ont été les victimes. J'ai donné le nombre des malades qui ont guéri lorsque, contrôle fait, le chiflrc fourni par la municipalité m'a paru ollrir un degré d'aullicnticilé suffisant.
Les communes sont divisées cn deux groupes qui n'ont pas de foyer commun, pas de point de contact connu,et classées dans l'ordre chronologique de leur premier cas de choléra. Le plus considérable de ces deux groupes est celui des communes du sud ; c'est chez elles (pie le choléra s'est montré le plus cruel. Dans deux communes, le Guilvinec et Quimper. î'é'.udc a été poussée jusque dans ses moindres détails : je n'ai négligé aucun effort pour que les notices qui les concernent fussent complètes; ces notices sont accompagnées de plans, de tableaux ou de dessins qui les éclairent; je les recommande à l'attention de ceux qui chercheraient à tirer de mon travail admi-