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Titre : Chronique du règne de Charles IX ; suivie de La double méprise ; et de La Guzla (Nouvelles éditions revues et corrigées) / par Prosper Mérimée

Auteur : Mérimée, Prosper (1803-1870). Auteur du texte

Éditeur : Charpentier (Paris)

Date d'édition : 1842

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30930148t

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 1 vol. (484 p.) ; in-18

Format : Nombre total de vues : 488

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5575127p

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Y2-25148

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/06/2009

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MAUII: IILWCIIK, Itt.'i

— Dieu lo veuille !... Mais il m'est apparu tout pâle, sanglant, enveloppé dans un linceul...

En parlant ainsi, elle tourna la tête, et vit Mergy, debout à l'une des entrées du bosquet. La surprise lui fit pousser un cri si perçant, quo Mergy lui-même en fut étonné. La vieille, soit à dessein, soit par mégarde, renversa le réchaud, et à l'instant s'éleva jusqu'à la cime des tilleuls une flamme brillante qui aveugla Mergy pendant quelques instants. Les deux femmes s'étaient échappées sur-le-champ par l'autre issue du bosquet. Aussitôt que Mergy put distinguer l'ouvcrturo de la charmille, il se mit à les poursuivre ; mais de prime abord il pensa tomber, quelque chose s'étant embarrassé dans ses jambes. Il trouva que c'était l'épée à laquelle il devait sa guérison. 11 perdit quelque temps à l'écarter et à trouver son chemin ; et au moment où, arrivé dans une allée large et droite, il pensait que rien ne pourrait l'empêcher de rejoindre les fugitives, il entendit la porte de la rue se refermer. Elles étaient hors d'atteinte.

Un peu mortifié d'avoir laissé échapper une si belle proie, il regagna sa chambre à tâtons, et se jeta sir son lit. Toutes les pensées lugubres étaient bannies rî„ *on esprit, et les remords, s'il en avait, ou les inquiétudes que pouvait lui causer sa position, avaient disparu comme par enchantement II ne pensait plus qu'au bonheur d'aimer la plus belle femme de Paris et d'être aimé d'elle; car il ne pouvait douter que madame de Turgis ne fût la dame voilée. Il s'endormit un peu après le lever du soleil, et ne se réveilla que lorsqu'il était grand jour depuis plusieurs heures. Sur son oreiller il trouva un billet cacheté déposé là sans qu'il sût comment. Il l'ouvrit, et lut ces mots : « Cavalier,

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