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Titre : Le Matin : derniers télégrammes de la nuit

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1897-03-11

Contributeur : Edwards, Alfred (1856-1914). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328123058

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb328123058/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 123753

Description : 11 mars 1897

Description : 1897/03/11 (Numéro 4760).

Description : Note : 2ème édition.

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5569859

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 10/04/2008

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« La Crète, dit textuel lementla note hellénique communiquée mardi der;nier aux puissances, a appartenu à la Grèce' au temps de la présidence de Capo d'Istria. » Qui était ce Capo d'Istria Qu'était-ce qué sa présidence ? Voilà des questions propres à embarrasser plus d'un bachelier, même philhellène.

'Ce sont, en effet, les poètes qui nous ont enseigné l'histoire des Grecs, « enfants chéris des Filles de Mémoire ». Leur race est celle des demi-dieux et des héros, leur pays abondë en noms sonores d'hommes et devilles,ettout vers est beau qui rassemble « Minos et Pasiphaè»,«Harmodius et Aristogiton», ou « la blanche Oloossone et la blanche Camira ». Après Homère, qui chanta le fils dé Pélée; Eschyle, qui chanta les vainqueurs de Marathon et de Salamine; Victor Hugo nous éblouit des fulgurantes couleurs de ses Orientales et, par lui, Canaris nous apparut comme l'héritier immédiat d'Ajax ou d'Epaminondas.

Au milieu de tout ce fracas d'ustensiles poétiques, le nom italien de Capo d'Istria n'a:.guère retenti. Cependant, nul homme n'a aussi efficacement travaillé à l'affranchissement de la Grèce que ce diplomate russe, la bête noire de Metternich. Nul n'en a été plus mal récompensé, d'abord par l'omission- des poètes, ensuite et surtout par l'ingratitude de ceux qu'il avait délivrés.

Le comte Antoine Capo d'Istria était un Corfiote, descendant d'une famille vénitienne, alors que Venise dominait: les îles Ioniennes. Il prit service dans la diplomatie russe et devint le collègue de Nesselrode au département des affaires étrangères de Pétersbourg.

Dans les conseils d'Alexandre Ier, il soutint de toutes ses forces la cause des peuples, même aux plus beaux temps de la Sainte Alliance. C'est lui qui, en 1815, après Waterloo, rédigea, au nom du tsar, ce fameux mémorandum qui sauva la France du démembrement. La France lui doit donc aussi une part de reconnaissance. C'est lui qui, à Troppau, en 1820, imposa à l'Autriche l'obligation de respecter la Constitution libérale de Naples, au moment Où Metternich allait procéder, au nom do l'Kui'apo, à l'exécution militaire des sujets révoltés contre la sanglante tyrannie du roi Ferdinand, le grand-père du roi Bomba. Comme l'histoire se recommence!

C'est donc à lui que le chancelier autrichien, impitoyable à qui tenait compte du droit des peuples, appliqua cette boutade sévère, mais injuste « Un esprit borné n'est qu'une bêtise bornée. » Genz, le ministre prussien, le traita d' « esprit faux.», parce que, disait-il, « il avait rêvé un meilleur ordre de- choses exécuté sur unegénération complètement pervertie. »

En Russie, Capo d'Istria favorisait l'organisation de ces hétairies- grecques, d'où partit le premier élan de la libération grecque. Disgracié par le tsar, réfugié à Genève, il ne cessa pourtant de plaider auprès de son ancien maître la cause hellénique, et il la fit triompher. Tandis que l'Angleterre donnait un général et un amiral aux Grecs insurgés en 1827, Nicolas Ier leur donnait un chef politique, Capo d'Istria, nommé président de la République provisoire. Ainsi déjà. alors, un autocrate russe, du nom de Nicolas, affirmait sa sympathie et sa protection pour une république, née de l'insurrection. Triste présidence; troublée par les déchirements intérieurs plus encore que par les violences turques et les revirements de la diplomatie, l'éternelle tâtonneuset Cependant Capo d'Istria, en homme d'Etat qui apprécie l'irrésistible prestige du fait accompli, lançait -ses bandes le plus loin qu'il pouvait, afin de conquérir des titres à la possession définitive, lors de l'arrangement final, ou à de fructueuses compensations, en eas d'abandon forcé. C'est ainsi qu'il comprit la Crète dans ce territoire hypothétique dont il réclama l'intégrité à la conférence de Londres, bien qu'il fût assuré de ne pas l'obtenir. C'était déjà la pratique de ce que le Matin a si bien nommé le « bluff » hellénique. On renonça à la Crète, en échange d'un agrandissement de frontières vers le Nord.

Mais il faudrait citer toute la correspondance de Capo d'Istria pour connaître les déboires du premier dictateur de la Grèce affranchie. IL traça à Léopold de Saxe-Cobourg, désigné par l'Europe Comme souverain des Hellènes, un tel tableau du peuple qu'il était appelé à gouverner que Léopold, le futur roi des Belges, le prince avisé que l'on sait, s'empressa de décliner la couronne offerte.

-Dix-huit mois après, Capo ;d'Istria; dégoûté, désespéré, tombait, à Nauplie, sa capitale provisoire; sous le ^couteau des frères Mavromichalis, encore un nom Tait pour la lyre, un nom d'assas̃ sins'sublimest

L'épopée de ce libérateur de l'Hellade v fournirait le sujet d'une suprême Orientale ce serait l'épilogue des poèmes consacrés aux vertus grecques.

Il est au moins piquant de retrouver dans un document officiel du roi Georges le nom de Capo d'Istria, et de voir les droits,de la Grèce sur Candie placés sous le patronage du grand patriote, dont le sang fut versé nar des mains kel-

Et combien toute cette histoire de l'iri.surrection grecque est intéressante à relire,non pas telle que les poètes l'onttransfigurée en forme de légende, mais telle .qu'elle résulte des documents diplomatiques. La nouvelle Grèce libre est née de l'alliance de deux tyrans, Nicolas de Russie et Charles X de France. Celui qui fut le plus enflammé pour les Hellènes fut, après M. de Villèle, l'homme de la Congrégation, lé prince de Polignac, le ministre des ultras, le rédacteur dés Ordonnances. Alors, comme aujourd'hui, la France, étroitement'unie à la Russie, procédait avec elle au règlement de la question orientale. Alors, comme aujourd'hui, ce rapprochement entre les deux grandes puissances des extrémités de l'Europe irritait les Anglais. Alors, l'alliance franco-russe fut rompue par la révolution de Juillet; qui plaça sur le trône de Charles X un prince ami de l'Angleterre. Aujourd'hui encore, certains partis font rage, à propos de la question d'Orient, contre le gouvernement qui a donné l'hospitalité à Nicolas II.

Comme Thistoire'se recommence Henri des Houx.

UN VER RONGEUR

Le Journal des Débats a soulevé «JEunn l'autre jour un lièvre auquel on ne J&Ww songeait plus il serait malheureux qu'on le laissât rentrer dans son gîle et qu'il n'en fût plus question, comme cela est arrivé déjà à diverses reprises.

Il s'agit de l'emprunt de Madagascar qui attend patiemmentqu'on veuille bien le convèrtir; les députés n'en ont cure, occupés qu'ils sont au jeu des interpellations. Or, chaque jour de' retard se chiffre par une perte de 550 francs, et comme le projet ést déposé, depuis trois mois il aurait pu l'être beaucoup plus tôt le total atteint, à l'heure qu'il est, quelque chose comme 50,000 francs.

C'est de l'argent jeté à l'eau, perdu bénévolement, sans excuses possibles, car, tout le monde étant d'accord, l'affaire pourrait être votée en un tour de main.

Seulement, pour qu'il en soit ainsi, il faudrait que la Chambre ne poussât pas, comme elle le fait, aux extrêmes limites de la perfection l'art de perdre son temps.

En une autre circonstance, elle a laissé ainsi attendre pendant douze ou quinze mois de malheureux obligataires de la Compagnie de l'Est, qui avaient besoin de son vote pour toucher l'intégralité d'un coupon indûment réduit.

Aussi bien on peut dire ces çhoses-là, leu crier sur les toits sans espérer changer rien aux usages établis. Les interpellations avant tout, c'est un principe, et l'on ne transige pas avec un principe.

La conversion de l'emprunt de Madagascar est donc un ver rongeur qui stationne aux portes du Palais-Bourbon comme un fiacre qu'on aurait oublié. Et, pendant qu'il continuera à stationner au prix de 550 francs par jour, on discutera longuement, compendieusement, comme il convient, l'interpellation sur les abus de l'anthropométrie, ou toute autre aussi importante.

Pourquoi se gênerait-on ? C'est le contribuable qui paye. Il y est habitué.

JOUR SPÉCIAL POUR INTERPELLER L'ajournement des lois d'intérêt général Réglementation des travaux dela Chambre proposée -Motion des Républicains.

On sait que les séances de la Chambre sont, depuis plusieurs jours déjà, et menacent d'être encore, pendant quelque temps, absorbées par les débats -de nombreuses interpellations qui, par suite de circonstances diverses, se sont successivement accumulées à l'ordre du jour.

Il en résulte que le vote des projets et propositions de lois d'intérêt général, qui sont en état d'être discutés, subit des retards dont les conséquences sont.des plus fâcheuses.

En vue de remédier à cette situation, M. Marty, président des Républicains de gouvernement, a saisi, hier, ce groupe d une motion à soumettre à la Chambre en vue de lui faire décider que ses séances des lundi, mardi et j eudi seront exclusivement réservées à la discussion des projets et pro- positions de lois. Parmi ceux de ces derniers qui sont prêts à être mis en discussion et « dont le vota est impatiemment attendu par le pays », a-t-il dit, le député de l'Aude a cité notamment « les lois sur la réforme fiscale, sur les sociétés de secours mutuels, sur la Banque de France, sur l'assurance agricole, sur les chambres d'agriculture, sur les heures de travail, sur les boissons, sur les accidents du travail, sur la réforme judiciaire ».

Dans la discussion, il a été expliqué qu'en ce qui concerne les interpellations, laséance du samedi de chaque semaine serait réservée à leur discussion. D'autre part, laChambre continuerait de siéger exceptionnellement le vendredi, comme elle le fait depuis quelques semaines, pour examiner les questions ouvriers.

La motion de M. Marty a été adoptée et, conformément à la proposition de leur président, les Républicains de gouvernement ont décidé de se mettre en rapport avec les autres groupes républicains en vue d'une entente commune.

Adhésion de l'Union progressiste. Deux de ces groupes, l'Union progressiste et l'Extrême Gauche, qui se sont également réunis hier, ont par suite délibéré sur.la motion de M. Marty.

L'Union progressiste, présidée par M. Goirand, s'y est ralliée à 1 unanimité et s'est prononcée pour son application immédiate, sous réserve que la Chambre pourrait toujours, dans uq cas d'urgence absolue, ordonner la discussion d'une interpellation un autre jour que le samedi. Un inembre seul, M. Lhopiteau, a émis l'avis que la réglementation projetée ne saurait s'appliquer qu'à l'avenir et ne devait pas avoir d'effet en ce qui touche les différentes in- terpellations actuellement inscrites à l'or- dre du jour. On ne peut, selon lé, député d'Eure-et-Loir, imposer de nouveaux ajournements aux auteurs de ces interpellations déjà tant arriérées. Mais l'observation de M. Lhopiteau n'a. pas été appuyée. Quant à l'Extrème Gauche, que préside M. Goblet, elle a ajourné sa décision jus- qu'après en avoir conféré avec le groupe de la radicale, qui n'était PU

ÉCHANGEjJE VUEST ̃L'EUROPE DÉLIBÈRE' SUR LES MESURES A PRENDRE

La réponse grecque et l'accord Le mot- de M: dé Nélidoff Pour éviter le blocus,pacifique--La Grèce acceptera-t-elle ?;

Espérons-le.

Un échange de vues très actif se poursuit 'entre les chancelleries.-relativement à l'attitude qu'il convient d'adopter en présence .de la/réponse de la Grèce. Naturellement, le mot de M. de Nelidow, ambassadeur deRussie à Constantinople, est toujours exact, à savoir que « l'Europe est d'accord pour-se mettre d'accord Mais l'entente n'est pas eneore'èffectuée sur le point spécial de la réponse grecque.

Cependant, l'opinion dominante est donnée par la note officieuse suivante communiquée à la presse anglaise

LoNDREs, 10 mars. Par fil spécial. Une note communiquée aux journaux dit que les puissances continuent à délibérer sur les mesures 'qu'elles ont à prendre on présence de l'attitude de la Grèce.

On dit que, pour le moment, les amiraux n'étendrontpas leur sphère d'action hors de la Crète.

D'autre part, on confirme que M. Metaxas, chargé d'affaires de la Grèce à Londres, a reçu d'Athènes l'ordre de consulter lord Salisbury sur les conditions d'un comprotnis d'après lequel la question serait pacifiquement résolue.

Si nous en croyons des informations di.gnes de foi, pour éviter les désagréments d'un blocus pacifique, la Grèce devrait se résoudre, sans nouveau délai, au rappel du colonel Vassos et de son bataillon de réguliers.

En échange, l'Europe est disposée à obtenir la concentration immédiate des troupes turques dans les places maritimes déjà occupées par les puissances. En ce qui concerne le plébiscite, les puissances laisseraient entendre à la Grèce qu'elles consentiraient à une consultation du peuple candiote, après l'organisation définitive du régime d'autonomie, pour lequel on prend déjà des mesures de réalisation. Mais, si'les puissances se rangent 'finalement à ces vues conciliatrices, il demeure entendu que la Grèce devra prendre l'initiative d'acquiescer effectivement aux volontés des puissances, c'est-à-dire accepter sans condition le principe de l'autonomie de la Crète et retirer complètement ses troupes de l'ile.

Il n'est pas inutilede faire remarquerque, dès le 2 mars; les puissances tendaient à la Grèce un pont au-dessus de l'abime qu'elle se plaisait à creuser. Pour cela, il suffit de rappeler deux choses 1° les mots dans les conjonctures actuelles n iasérés dans la note, et 2o l'expression « sommation employée dans la note à la Sublime-Porte. Une sommation n'étant pas un ultimatum, on offrait ainsi au cabinet d'Athènes la possibilité de préparer l'opinion hellénique à une Aussi ne serions-nous pas éloignés de croire que la Grèce accédât très loyalement à ces ultimes conditions, avant que l'Europe ne décrète, ne notifie et ne réalise le blocus déjà arrêté en principe.

Devant le Parlement français. Ce matin, le conseil de cabinet arrêtera le sens des déclarations qu'il apportera l'aprèsmidi à la Chambre, à propos de la' fixation de la date de la discussion des trois interpellations sur les affaires d'Orient. On a vu que le cabinet britannique avait très nettement affirmé à la Chambre des communes qu'il ne serait pas en mesure de faire aujourd'hui des déclarations utiles. Il parait donc impossible que le gouvernement français accepte la discussion immédiate. Mais on pense généralement que M. Hanotaux proposera de fixer la discussion à samedi, à moins qu'un fait se produise qui permette d'interrompre l'ordre du jour de vendredi pour engager ce grand débat sur le rôle de la France en Orient.

Hier, au cours de leur réunion, l'Union progressiste et l'Extrême Gauche ont procède à un échange de vues en prévision des prochaines interpellations.

Au Sénat, on se préoccupe également de la situation extérieure. Avant la séance d'aujourd'hui, les groupes républicains doivent se réunir au Luxembourg pour en délibérer.

M. Bardoux a manifesté l'intention de poser une question à M. Hanotaux. Mais il n'a pas fait connaître sa résolution définitive, se réservant de prendre l'avis de ses collègues des différents groupes de la haute Chambre.

En Crète

LA CANÉE, 10 mars. D'un correspondant. Ce n'est qu'avec les plus grands dangers que la délivrance des musulmans bloqués a pu être opérée.

En effet, Kantanos est situé dans le fond d'une vallée entourée de collines sur lesquelles se trouvent des forts occupés par les insurgés au nombre de dix mille. Les détachements européens chargés de l'opération avaient été placés sous le double commandement des officiers français et anglais avec des pouvoirs égaux.

Le consul d'Angleterre, sir A. Billiolti, est resté à bord d'un bâtiment de guerre, pendant l'opération des troupes européennes.

Des détachements mixtes restent provisoirement à Selino.

Deux transports de guerre, l'un italien, l'autre anglais, ont ramené de Kantanos à la Canée hommes, 1,047 femmes et enfants et soldats, et de Spaniaco 112 soldats.

Les familles débarquées arrivent avec leur mobilier, des sacs de farine, des malles. On remarque que le type général de cette population est chrétien. La majeure partie appartiendrait à la religion orthodoxe convertie par force à l'islamisme.

Il est faux que les insurgés, en présence des troupes européennes, aient dépouillé les musulmans.

Autour de Candie, la situation restè tonjours grave.

A Athènes.

Athènes, 10 mars. D'un correspondant. La Ligue nationale a adressé un nouveau manifeste sensation, disant que la nation est prête à tous les sacrifices pour venir en aide à ses frères cruellement opprimés.

La Ligue espère que la nation ne sera pas. condamnée à l'inaction, toute armée, et que ses gouvernants ne seconderont pas les efforts de ceux qui veulent seulement la paix pour -assurer la réalisation de desseins égoïstes et cupides

La résistance platonique ne constitue pas le programme national, dont ceux qui président aux destinées de la Grèce, espère la Ligue, ne sont pas éloignés.

Le gouvernement grec a invité ses représentants l'étranger à protester auprès des grandes puissances contre l'attitude des amiraux qui ont expulsé les nationaux et le vice-consul grecs- de la Canée et àleiir dé-

clarer que cet acte constitue une violation du droit des gens.

Fiume, 10 mars. D'un correspondant. Deux officiers grecs sont partis aujour-.1 d'hui; par un vapeur du Lloyd autrichien, pour le Pirée, emmenant avec eux 250 cheA la frontière.

Constantinople, 10 mars, D'un coirespondant. Edhem pacha, commandant en chef, des troupes turques à la frontière de Thessalie, a télégraphié au ministre de la guerre qu'il avait doublé les postes dans lès blockhaus installés sur la frontière grecque et qu'il a-formé des détachements volants chargés de la surveillance.

Les forces turques à 1a frontière comprennent environ 55,000 hommes.

La garnison de Janina s'est rendue à Castri tza.

L'envoi do troupes et de matériel continue.

Les troupes grecques'à la frontière ne dépasseraient pas 13,000 hommes.

Le commandant en chef de l'armée d'opération, Edhem pacha, u reçu l'ordre d'éviter absolument toute rencontre avec les ayant-postes grecs, de telle sorte que la .responsabilité des premiers engagements n'incombe pas au gouvernement ottoman. On attend le prochain rappel du ministre de Grèce, qui fait ses préparatifs de départ éventuel.

Dans les Balkans.

SoFiA, 10 mars. .D'un correspondant. Une note officieuse dément la nouvelle publiée^par un journal de Londres, d'après laquelle M. Stoïloff aurait exprimé les sympathies du gouvernement de Bulgarie pour la.Grèce et l'annexion de la Crète. On nie aussi qu'une convention militaire ait été conclue entre le prince Ferdinand et le roi Alexandre.

A l'occasion de la visite récente du. roi Alexandre, le métropolite bulgare a prononcé dans la cathédrale, en présence du prince de Bulgarie et du roi de Serbie, une prière pour le tsar Nicolas II, dans laquelle il l'a qualifié de protecteur de la Serbie et de la Bulgarie, et de toutes les nations slaves.

BELGRADE, 10 mars. D'un correspondant. Toute la réserve et les deux bans de la milice sont appelés par section sous les drapeaux pour faire des exercices dans le courant de mars et d'avril.

La durée de ces exercices serâ de huit jours pour chaque section.

On dit ici, sans que cette nouvelle soit condrmée, que le gouvernement russe aurait offert de livrer à crédit au gouvernement serbe 120,000 fusils à répétition. Le gouvernement serbe n'aurait pas encoré donné de réponse définitive parce que le gouvernement désirerait se procurer des armes du dernier modèle et que les autorités militaires ne se sont pas encore prononcées sur les qualités des fusils qu'on leur aurait proposés.

A la Chambre des communes. LONDRES, 10 mars. Par fil spécial. M. Curzon, secrétaire parlementaire pour xes affaires étrangères, déclaré, a là Chambre des communes,' n'avoir pas connaissance qu'une réponse supplémentaire ait été faite par la Grèce à la note des puissances.

La Turquie n'a pas encore répondu à la note supplémentaire des puissances, mais la Porte en a accepté le principe.

Les réponses de la Turquie et de la Grèce seront soumises au Parlement.

L'action européenne.

Saint-Pétersbourg, 10 mars. D'un correspondant. Les journaux blâment la réponse du gouvernement grec, qui ne parait nullement devoir ébranler la ferme conviction des sphères officielles russes, que le plan tracé pour la solution de la question crétoise, tel qu'il a été élaboré par les gouvernements des grandes puissances, constitue véritablement l'unique moyen de conjurer en Orient les plus dangereuses complications politiques.

VIENNE, 10 mars. D'un correspondant. On constate qu'il n'y a absolument rien de fondé dans la nouvelle publiée par la Tagespost de Gratz, d'après laquelle un bataillon d'un régiment d'infanterie de Trieste aurait été mis sur le pied de guerre pour être, en cas de besoin, envoyé en Crète. Gibraltar, 10 mars. D'un correspondant. L'escadre anglaise de la Manche est ici, attendant des ordres.

LA MÉDAILLE DE MADAGASCAR

La commission parlementaire de l'armée a examiné, hier, le projet du gouvernement tendant à reporter au 31 octobre 1896 la clôture de la période des hostilités donnant droit aux militaires qui ont pris part à l'expédition de Madagascar à l'obtention de la médaille commémorative de cette expédition.

La loi du 15 janvier 1896, qui a institué la médaille, avait flxé la clôture au 31 décembre 1895; mais l'extension prise postérieurement à cette date parle mouvement insurrectionnel, ayant donné lieu à de nombreux engagements, où les soldats du corps d'occupation n'ont pas montré moins de valeur et d'endurance que ceux du corps expéditionnaire, il a paru juste .de leur permettre l'obtention de la médaille.

Sur la proposition de M. Le Hérissé, la commission a reculé encore, jusqu'au 1er janvier 1897, la date de clôture de la période des hostilités, et nommé le député d'Ille-etVilaine rapporteur du projet.

LES ELECTIONS AUTRICHIENNES

VIENNE, 10 mars. D'un correspondant. Dans la curie générale, à Goritz, en Istrie et en Carniole, les trois candidats qui ont triomphé sont un radical slovène, un nationaliste italien et un socialiste chrétien.

Dans les communes rurales de la Bukowine, on a réélu les trois députés sortants.

Les socialistes viennois sont consternés de leur défaite d'hier.

L'Arbeiter Zeitung, organe socialiste, dit que le parti ne doit pas perdre courage et reproche au gouvernement d'avoir favorisé les antisémites.

AUX PHILIPPINES

MADRID, 40 mars. D'un correspondant. Une dépêche de Manille llmparcial affirme que le .général Polavieja demande l'envoi de vingt bataillons pour occuper militairement différents points et éviter que les rebelles battus à Gavite ne se fortifient dans d'autres villes. Il convient de faire cet envoi, de troupes avant la période des pluies.

La dépêche ajoute que\Je général Polavieja souffre d'un engorgement du foie, mais que lé commandant en-chef continuera à remplir ses devoirs militaires jusqu'à ce mril soit remplacé.-

LE- LE CHAMPION AMÉRICAIN DE LA BOXE ET SON RIVAL, A qui la ceinture? L'anxiété des fils de Jonathan –t. Millions de paris engagés. L'art de

s'assommer dans les rè-

gles –Zim et Bob.

Si la vieille Europe s'occupe beaucoup, cette heure, de la question d'Orient, la jeune, Amérique est bien autrement intéressée par' Ici. match Fiizsimmons-James-J; Corbett. Toutes les histoires de politique -extérieure OU intérieure cèdent lé pas, chez les'Yan:kees, à ce duel qui va mettre aux prises le champion du-monde et celui qui ose lui disputer, en même temps que son titre, sa ceinture de diamants de 10,000 francs, la ceinture qui appartient d'office au roi des boxeurs.

Nous n'avons aucune idée de ces matches. La fièvre de jeu qui saisit nos habitués du turf, à la veille du Grand-Prix de Paris, ne Deut que nous donner une 'très faible idée de l'anxiété des fils de Jonathan-à la veille du combat de Carson-City.

Carson-City est la capitale de l'Etat de Nevada qui verra, le 17 mars prochain, cette lutte homérique. Comme les héros d'Homère, en effet, avant la bataille, le champion actuel, celui que l'on appelle dans l'intimité a Zim » Corbett et Bob Fitzsimmons, se sont lancés de nombreux défis, pendant de longs mois, d'un bout du monde « à l'autre bout ». Avant que d'en venir aux mains, ils ont exalté leur réciproque valeur, leur endurance et leur victoire certaine.

Finalement, des comités se sont formés, les deux partenaires ont fixé leur enjeu et arrêté les conditions du combat. Ils ont déposé chacun 25,000 dollars, soit 75,000 francs par tête Mais cette somme n'est rien à côté des centaines de mille francs que les paris pourront leur faire perdre ou gagner, à côté des centaines de milliers de dollars que les amateurs ont engagés sur l'issue de la lutte. Et les amateurs sont légion. Il faut, pour les transporter, organiser des services de trains spéciaux; il faut, :pour les placer, construire des cirques, d'immenses hippodromes où.le moindre coin de gradin se loue dix fois plus cher qu'une loge il. l'Opéra un soir de gala.

Le combat.

Ce spectacle est bien un peu sauvage. Il y a souvent mort d'homme. Ces messieurs ont le secret de certains coups qui assomment de façon déflnitive et il y a des « knockout » qui font mordre-la poussière pour toujours. Pour sortir vainqueur du combat, il n'est point nécessaire, bien entendu, qu'on ait tué son partenaire, il suffit qu'on l'ait « abîmé » sufflsamment pour qu'il ne puisse se relever pendant onze secondes. Il y a là le Times-Keeper celui qui compte le temps-avec sa montre et, pendant que l'un des adversaires rale sur le sol, il laisse tomber froidement les secondes « One, two, Ensanglanté, crachant ses dents, laissant pendre un bras cassé, ou encore la mâchoire démolie, car, dans cet ordre d'idées, il n'y a que l'embarras du choix, le malheureux se relève, se laisse administrer un nouveau coup qui le rejette sur le sol, où il reprend haleine. car ce peut être une tactique. Mais, s'il n'est pas debout quand le TimesKeeper a prononcé le fatal « eleven », c'est flni Les cris de rage éclatent, bientôt couverts par les Hip Hip 1 Hurrah! de ceux qui viennent souvent de gagner une fortune.

Hypocritement, depuis deux ans environ, ces luttes ont été prohibées aux Etats-Unis; mais, comme chaque Etat peut prendre sur lui de les autoriser quand l'occasion s'en présente, ça ne gêne pas les boxeurs. Présentons les deux adversaires et leurs deux gloires.

Corbett.

G. Corbett ne nous est pas inconnu. Nous l'avons vu à Paris, aux Folies-Bergère, où il s'exhibait en lutte avec un ballon auquel il administrait une grêle de coups de poings qui provoquait l'enthousiasme des amateurs. J. Corbett est un parfait gentleman, rasé, imberbe, de mine rose et souriante, de haute taille, mais dont la structure ne dénote aucune force exceptionnelle, dont les membres, les biceps en particulier, ne sauraient faire prévoir le vainqueur de Sullivan, le titan champion qui fut battu à la Nouvelle-Orléans en 1873.

Corbett est né de parents irlandais à SanFrancisco. Il fit, au collège de cette ville, d'excellentes études, et fut, comme on dit là-bas, un « scholar ».

Quand il eut vingt ans, il entra, en qualité de caissier, dans une banque; mais il s'intéressait beaucoup moins à ses comptes qu'au sport national de la boxe. Il devint vite le champion amateur de « Frisco ». Ses amis lui dirent alors Que ne faitesvous de la boxe « pour de bon » Devenez professionnel. Gagnez un million par an. Ce chiffre n'était pas exagéré et l'on estime que Zim Corbett, en cinq ans, a gagné cinq millions.

Devenu professionnel, il a combattu les professionnels; il a vaincu Mitchell, Sullivan, il s'est mesuré avec le champion australien Peter Jackson. La lutte avec ce nègre ne cessa qu'avec la fin du jour. On compta soixante-douze reprises et il n'y eut pas de résultat.

Zim Corbett possède une vigueur extraordinaire, une agilité légendaire. Il a pour lui trois avantages la jeunesse, le poids, la vitesse du pied quickness of foot. 11 possède une endurance rare. On l'a vu lutter et vaincre avec les deux poignets brisés, dès la seconde reprise.

Fitzsimmons.

Ayant battu tous les champions, devenu champion du monde, Zim Corbett, las de combattre et n'ayant plus personne à combattre, passa sa fameuse ceinture de champion à un de ses collègues qu'il élut le plus fort après lui, Maher. Mais Maher fut battu par Fitzsimmons en trois reprises, et voici que Corbett se trouve en face de Fitzsimmons.

Celui-ci a pour lui le poing plus lourd et la plus grande agilité des mains. Il est arrivé à un rare degré d'entraînement. Avant d'avoir le droit de lutter avec Corbett, il lui a fallu battre les six catégories de champions que l'on doit battre avant de se mesu- rer avec le champion des poids lourds. En Amérique, on suivait ses progrès, on ne perdait aucun de ses faits et surtout de ses gestes depuis deux ans, on marquait les points et surtout les coups de poings dont un tua un homme. Il y eut jugement et acquittement, bien entendu.

Pendant ce temps, Zim Corbett, se reposant sur ses lauriers, jouait la comédie, se faisait payer ses engagements fort cher dans des pièces où la scène de pugilat était la « great attraction ». Il n'empêche qu'aujourd'hui, Zim Corbett afferme être en excellent état et sûr de vaincre.

Je connais,' dit-il, je ̃ connais à fond «le style: » de n'y & pas un

truc de son répertoire que je ne puisse éventer. C'est un novice auprès de moi. Il est vrai que le novice prétend, lui aussi, 'qu'il ne fera qu'une bouchée du champion du monde.

Comme on le voit, on est beaucoup plus gai que chez nous, de l'autre côté de l'AtlanARTON ET LES PERQUISITIONS

Un coup de théâtre Le mouvement tournant de M. Le PoittevinAlâs 1 poor Arton

Véritable coup de théâtre, hier, dansl'insv tructibn de l'affaire Arton où, par suite d'un mouvement tournant, M. Le, Poittevin est parvenu à faire momentanément sortir l'astucieux et prolixe Arton de ses explications théoriques et à tirer de lui des renseignements qu'une descente de justice immédiatement opérée transformait bientôt en pre;u- ves de culpabilité contre un certain nombre de parlementaires.

Voici comment l'événement se serait pro* durit

L'ex-homme de confiance du baroti de Reinach éclairait d'exemples discrets, tirés de son hiéroglyphique carnet de chèques, ce qu'avaîtd'ardulatecnnicitédesonrnécanisme de rétributions pour les concours donnés par des parlementaires au vote de la loi d'émission des valeurs à.'lols du Panama, quand M. Le Poittevin, affectant de ne pas comprendre, pria Arton d'être nlus explicite. Celui-ci, sans défiance, se laissa aller à mettre un peu plus de clarté dans ses explications. Puis, peu à peu, involontairement, devantr«incompréhension»soutenue de M. Le Poittevin, il s'échauffa et donna au magistrat instructeur des renseignements tels que M. Le Poiltevin finit par se déclarer sa tisfait. Il comprenait.

Le juge interrompit alors brusquement l'interrogatoire, manda à son cabinet M>- l'expert Flory auquel il fit part des éclair.' cissements particuliers qu'il venait accidentellement de recevoir.

Après un conciliabule avec l'expert, et après en avoir référé à M. le procureur général, M. Le Poittevin quittait bientôt le palais et- se rendait, accompagné da son greffier et de M. Flory, d'abord rue Louisle-Grand chez M. Lemarquis, liquidateur de la Société de P,anama, puis rue de la Chaussée-d'Antin, au siège de la Compagnie de Panama. En ces deux endroits, des recherches étaient sur-le-champ opérées dans le monceau de livres et de papiers de la Société de Panama, recherches qui étaient couronnées d'un plein succès.

Pendant ce temps, Arton était resté tout penaud dans le cabinet du juge, en compagnie du secrétaire de ce dernier.

Quand M. Lé Poittevin, M. Flory et le greffier revinrent au Petit-Parquet, à cinq heures et demie, après trois heures d'absence, l'instruction de l'affaire dite des lOi avait fait un pas immense.

A ce point qu'une personne bien informée nous disait

En l'état actuel, après les découvertes qui viennent d'être faites, même dans l'hypothèse où Arton refuserait net toute explication ultérieure d'ordre non théorique, l'affaire suivrait son cours toute seule. Elle se tient maintenant d'elle-même. On a la preuve de la corruption d'un certain nombre de parlementaires.

On prête à M. Le Poittevin l'intention d'interroger comme témoin, dans quelquejûurs, au sujet de l'incident qui vient de Se produire, un certain nombre de personnes. Mais aucun parlementaire compromis ne sera mandé au cabinet du magistrat instructeur en qualité de témoin. La demande en autorisation de poursuites devant le- Parlement se produira non isolément, par petits paquets pour ainsi dire,mais en bloc, dans trois semaines ou un mois, quand Arton, qui ne peut plus désormais se dérober et continuer à marcher à pas de tortue, aura terminé ses explications théoriques et pratiques.

Pauvre Arton! Par la force des choses, impossible à prévoir' même des plus astucieux, que de pages de son étude si documentée, et qu'il se promettait si longue, sur le Panama, il va lui falloir sauter poui arriver plus vite. à la maison centrale! Au Palais-Bourbon.

Bien qu'il n'y ait pas eu séance, hier, à la Chambre, les couloirs ont présenté une certaine agitation au cours de l'après-midi. il n'y était question que de la tournure prise par l'affaire Arton et des révélations que: l'ancien homme de confiance du baron de Reinach auraient faites au juge d'instruction. Naturellement, on citait un certain nombre de noms de parlementaires comme ayant été mis en cause par le corrupteur do Panama. On comprendra aisément qu'il nous soit impossible d'entrer dans des détails à ce sujet, cependant nous prouvons dire que l'on prévoyait, dans un avenir très rapproché, le dépôt d'un certain nombre de demandes en autorisation de pour.TOUT A LA PAIX

Un discours de lord Salisbury L3s intérêts do l'Angleterre.

Londres, 10 mars. Par fit- spécial.Lord Salisbury, répondant aux toasts des ministres au banquet de l'Association des chambres de conunerce, n'a dit que quel- ques mots des affaires étrangères.

Le gouvernement cherche son appui dans l'opinion publique. Les intérêts et les obligations de l'Angleterre sont toujours sa première préoccupation.

Le cabinet fera tout son possible en faveur du règne de la liberté et de la justice, et avant tout pour le maintien de la paix européenne, absolument nécessaire au commerce et à l'industrie.

FORMIDA BLES EXPLOSIONS

Sur la Côte d'Ivoire Factoreries françaises détruites Plu-

sieurs blessés.

LONDRES, 10 mars. PcLr f spécial. Le courrier de la côte occidentale d'Afrique donne des détails sur une explosion, qui s'est produite sur la Côte d'Ivoire, k U5 milles de Gratid-Bassa.

Un incendie s'élant déclaré dans une des factoreries dans laquelle se trouvait une forte quantité de poudre, tout le monde fut prévenu d'avoir à quitter la ville. Deux explosionsae produisirent. Un millier de barils de poudre sautèrent. Parmi les factoreries qui ont été détruites, quelques-unes appar' tiennent à deux maisons françaises. Il n'$ a pas eu de tués, mais plusieurs blessés. L'explosion a été entendue à GrandBassa., ATTENTAT CONTRE UN CONSUL

Belgrade, 10 mars. Par service spêcial. On- mande ne Ueskueb qu'une bande de turcs, armés de couteaux, ont attaqué- M. Ristiteh, 'consul de Serbie. Des passants ont lait avorter l'attentat.


L'AMI DESJMSURGÉS

Un capitaine anglais en retraite Fournisseur d'armes aux Cretois Contrebande de guerre.

LONDRES, il mars. De notre correspondant particulier. Les journaux publient une interview avec le capitaine G. D. Stewart-Stephens, ex-officier de l'armée britannique.

Depuis onze ans qu'ils n'est plus en activité, le capitaine Stewart-Stephens s'est lancé dans le commerce dela « quincaillerie » de guerre; ce sont.ses propres expressions. Il s'est fait une spécialité de procurer aux insurgés de tous pays des armes et des munitions. C'est, dit-il, pour permettre aux opprimés de défendre leurs droits. Naturellement, il a joué un rôle actif dans l'insurrection crétoise.

Oui, dit-il, dès l'année dernière, je me trouvai sur le continent comme représentant d'un comité militaire destiné à organiser une armée nationale en Crète. Un crédit fut ouvert dans une banque de Paris par les amis des insurgés chrétiens. En octobre 1896, six mille msils Manlichers furent expédiés de Hambourg pour-le Levant.. » J'entrai.en pourparlers avec Krupp pour l'acquisition d'une artillerie légère destinée à la Crète, mais il ne put en mettre une im- médiatement à ma disposition, car, il avait une commande urgente d'insurgés d'une République sud-américaine.. ̃ » Au mois de novembre, 8,000 Martini- Henry furent expédiés, dans la Méditerranée orientale, et j'ai d'excellentes raisons pour croire que la plupart de ces fusils sont arrivés en Crète. A'mon avis, les Crétois possèdent actuellement des armes de guerre de premier choix.

» On a dit que plusieurs ex-officiers de l'armée anglaise se trouvent parmi les in• surgés. A ma connaissance, il y a seulement trois ofllcier^ anglais en Crète; il y a aussi là-bas un major de l'artillerie suédoise. Je sais qu'un de mes anciens compagnons d'armes à Madagascar cherche à re- cruter en Angleterre d'anciens olûciersan•" glais pour instruire les insurgés crétois. Je l'ai rencontré l'autre jour à Birmingham. C'est un agent accrédité du gouvernement hellénique. »

DISCOURS DU TRONE

La ,clôture de la Sobranié Les traités de commerce.

Sofia, 10 mars. Par service spécial. Demain aura liea la clôture de la SobràBié..

Le discours du trône fera ressortir particulièrement l'importance économique et politique du traité de commerce avec l'Autriche-Hongrie, qui a consacré un précédent, à savoir le droit pour la principauté de passer des traités en toute indépendance ̃* avec les Etats étrangers.

Le discours du trône annoncera aussi la conclusion imminente des traités de commerce avec d'autres Etats.

Il fait également allusion à la visite du roi de Serbie et 'èxprime l'espoir que cette visite marquera l'ère nouvelle d'une union • 'fraternelle entre les deux peuples slaves. NOUVEAU PRÉSIDENT

Le conseil de comté de Londres Le docteur Collius.

LONDRES, 10 mars.- De notre correspondant particulier. Dans sa réunion d'hier, le conseil de comté de Londres a élu son président. C'est le docteur W.-J. Collius qui est appelé à remplir ces hautes fonctions qui équivalent à peu près à celles qu'exerce à Paris le président du conseil municipal.

Le docteur Collius est un jeune. Né en 1859, ilOtson éducation àUniversity Collège. Il étudia la médecine et devint membre du Royal Collège des chirurgiens en 1883. Une médaille d'or lui fut décernée en 1887. Il essaya en vain de se faire élire à la Chambre des communes par la circonscription de Saint-Paneras. Gette même circonscription l'a conservé, depuis plusieurs années, comme son représentant au conseil de eomté. EN RADE DE VILLEFRANCHE

Nice, 10 mars. Par service spécial. Le croiseur anglais Cambrian, ayant bord le prince Louis de Battenberg, est entré cette après-midi en rade de Yillefranche où il restera pendant le séjour de là reine Victoria. POUR LES PHILIPPINES

MADRID, 10 mars. Par service spécial. En prévision d'une demande de renforts pour les Philippines, le gouvernement prépare l'envoi de quinze mille hommes. Deux bataillons d'infanterie de marine et des douaniers partiront incessamment.

tES JCUMÏUXDEC. MATitN PREMIERS-PARIS

Le Figaro (édilorial) dit que présentement nous avons le parti grec qui nous pousse à sacrifier nos intérêts les plus évidents, le bien inestimable de la paix, la sécurité sociale et économique de l'Europe au mirage dangereux -de la reconstitution de l'Empire byzantin. En. -cherchant bien, nous découvririons un parti serbe, un parti bulgare, et même un-parti macédonien, songeant à ressusciter le royaume de Philippe de Macédoine.

« Et le parti français ? Où est-il Nous estimons qu'il serait temps de le voir prendre la première place. »

Le Petit Journal {M. Ernest Judel) dit que quiconque a sérieusement envisagé les effets désastreux d'une liquidation prématurée, les sinistres représailles d'une armée de fanatiques aux abois, quiconque soupçonne ces hor.reurs sans précédent recule épouvanté. C est .pourquoi,^ défaut. d'autres raisons très dignes d'attention, l'intégrité de l'empire ottoman n'est pas .un principe banal de circonstances et de parade.

Quand on mesure les énormesconséquences d'une fausse manœuvre, quand on songe que la paix du monde dépend de la folie ou de la colère do quelques, energumones, quand on considère que tfamour-propre de quelques politiciens d'Athènes est.seut en jeu désormais, dans la forme et l'issue des négociations en cours, il est criminel de se jeter dans le pla.teau qui enlève la balance vers les décisions imprévoyantes et les coups de tête sentimentaux.

L'Intransigeant [M. Henri Rochefort) commente le vote de la Chambre, relatif aux soins médicaux dans l'armée.

Etant donné'que le Parlement est tout aussi disposé il. laisser assassiner nos troupiers' qu'à bombarder les insurgés grecs, mieux vaudrait supprimer totalement cette profession de médecin militaire, qui coûte à tant de pauvres diables la vie au lieu de la leur sauver.

» Nul doute, en effet, que le général Billot, dont la férocité à l'égard du soldat est proverbiale, ne profite du vote des majoritards du Palais-Bourbon pour donner l'ordre de ne plus reconnaître comme malade aucun homme, tant qu'il n'aura pas rendu l'âme. » L'Autorité (M. de Cassagnac) s'écrie « qu'il valait bien la peine, franchement, de relever la France pour l'agenouiller aussitôt devant l'Allemagne, et la Russie. Abattue et impuissante, elle avait au moins, comme consolation, le privilège d'une impuissance qui la mettait à l'abri dés associations malpropres. EUe n'était pas exposée alors, ainsi qu'elle l'est aujourd'hui, à cette nécessité, atroce pour une démocratie, d'être avec les oppresseurs contre les opprimés.. La Petite République (Jtf. P. Lçifargue) dit que l'autel, fuii était le soutien du trône, est ̃ aujourd'hui le. piédestal du coifre-fort. La' périt clérical sera en permanence tant

qne la classe capitaliste régnera. Bientôt ce sera sous la bannière de l'Eglise que se rangeront les gambettistes, les républicains et les libres-penseurs du capital, pour'combattre le socialisme. Alors sonnera l'heure de notre triomphe. »

LE MATIN publie une TROISIEMB EDITION à sept heures, du matin. LE TARIF AMÉRICAIN

Les droits sur les sucres Pas de prime fédérale.

Washington, 10 mars. Par câble au « Matin ». Le comité des voies et moyens s'est mis d'accord au sujet des droits d'importation sur les sucres pour le nouveau tarif. Le droit sera d'un cent et demi par livre pour les sucres bruts accusant 96 degrés au polariscope. Au-dessous de 96 degrés, les droits s'abaisseront suivant une échelle descendant d'environ un cent par livre; pour les sucres à 75 degrés, le droit actuel de 40 0/0 sera remplacé par un droit de 70 0/0 ad valorem.

Les droits différentiels sur les sucres provenant des pays qui accordent des primes d'exportation seront équivalents au total net des primes d'exportation, dont ils suivront les variations mais le président sera autorisé à réduire les droits de 4/8 de cent par livre, lorsque le sucre viendra de pays donnant des avantages réciproques. La différence de droits entre les sucres bruts et les sucres raffinés sera probablement de 1/8 de cent par livre.

Les nouveaux droits augmenteront de 20 millions de dollars le revenu fourni an.nùellement par les sucres.

Le comité, à l'unanimité, s'est opposé à 'l'établissement d'une prime fédérale. NAUFRAGE DU « DRUMMONT-CASTLE Récompenses décernées par la reine Victoria Une cérémonie

à Brest.

BREST, 10 mars; D'un correspondantï -La préfecture maritime a communiqué une note disant que la remise des médailles décernées par la reine d'Angleterre aux sauveteurs du Drummont-Castle sera effectuée le 27 avril et-jours suivants, à Brest, Ouessant, Molène et Ploudalmézeau. Voulant que cette remise soit faite avec apparat, la reine Victoria a spécialement délégué, pour assister à cette cérémonie, sir Edmund Monson, ambassadeur d'Angleterro à Paris, qui arrivera à Brest le 26 avril et descendra à la préfecture maritime.

Outre les décorations décernées aux journalistes brestois précédemment signalées, on remarque encore celles accordées à l'amiral Barrera, préfet maritime; Proudhon, préfet du Finistère Cathala, ancien souspréfet de Brest; Frétaud, conseiller à la Cour de Rennes de Kerros, consul de Russie à Brest, et plusieurs officiers de marine. LA REINE VICTORIA

Arrivée à Cherbourg La nuit à bord.

CHERBOURG, 10 mars. D'un correspondant. Le yacht royal Vicloria-and-Albert est arrivé dans l'après-midi à Cherbourg, ayant à son bord la reine Victoria, les princesses Henry de Battenberg et la princesse Victoria de Schlewig-Holstein. Le yacht-de l'Amirauté Irène, les croiseurs Australia et Galalhea mouillent en rade. La mer est belle.

Un détachement d'infanterie de marine a présenté les armes. La musique du régiment a joué l'hymne national anglais. Aucune réception n'a eu lieu ce soir. Le commandant Richard, attaché naval de l'ambassade de France, a accompagné la reine jusqu'à Cherbourg.

,LA MARINE ALLEMANDE

BERLIN, 10 mars.- D'un correspondant. Les bruits les plus contradictoires circulentau sujet de l'attitude du gouvernement dans la- question des crédits pour la marine.

Suivant la Freisinnige Zeitung, l'amiral Hollmann, secrétaire d'Etat à l'office de la marine de l'empire, aurait offert sa démission à l'empereur, qui ne l'aurait pas acceptée.

La National Zeitung prétend savoir, au contraire, que loin d'abandonner la partie, le vice-amiral Hollmann s'efforcera d'obtenir du Reichstag le vote des points essentiels dû programme naval qu'il a élaboré pour l'exercice 1897-1898, et que ce n'est qu'à la suite d'un échec qu'il résignerait ses fonctions.

GRAND INCENDIE AU HAVRE

LE HAVRE, 10 mars. D'un correspondant. Un incendie considérable a éclaté ce matin, vers quatre heures, à l'usine Desmarais.. Lé feu a pris dans une chambre d'épuration d'huile végétale. Cinq bâtiments renfermant une trentaine de réservoirs ont été la proie des flammes.

Les pompiers, avec le concours .des ouvriers de l'usine, ont pu heureusement préserver de nombreux réservoirs contenant du pétrole.

Les dégâts sont très importants cinq cent mille kilogrammes d'huile ont été détruits.

GRAVE EXPLOSION -PRÈS DE NANCY NANCY, 10 mars.-L'un correspondant. Pendant la nuit dernière, un tuyau d'une machine soufflante des hauts fourneaux de Pompey a fait explosion, faisant voler en éclats la toiture du bâtiment où la machine était installée.

Trente ouvriers ont'été couverts par les débris. Sept d'entre eux ont été plus ou moins grièvement blessés, mais aucun n'est en danger de mort.

Une enquête est ouverte pour déterminer les causes de l'explosion.

LA QUATRIEME VICTIME DE SAINT-ELOY Clermont-Ferrand, 10 mars. D'uncorrespondant. Hier,'on a pu enfin découvrir, au fonds du puits Saint- Adolphe, à Saint-EIoy-les-Mines, le corps du malheureux Pànsse, la quatrième victime de l'explosion du 2U février dernier.

Le cadavre n'était nullement mutilé. Le corps, transporté hier à la mairie, sera aujourd'hui dirigé sur Feurs (Loire), pays natal de Parisse.

LA. MORT DE JDJEMMEL-EDDIN

Constantinople, 10 mars. D'un correspondant. L'agitateur Djemmel-Eddin vient de mourir.

On se'souvient que'Djemmel-Eddin avait été un instant soupçonné d'avoir été le complice de l'assassin du shah de Perse. Il put heureusement prouver fa parfaite innocence.

LA MISSION ANGLAISE EN ABYSSINIE LE Caire, 10 mars. D'un correspondant. Le chef de la mission anglaise d'Abyssinie et sept officiers ont quitté Aden, se rendant; dos de chameau, jusqu'à Harrar, et delà, dos de mulet jusqu'à Addis-Abeba.. LA PROTECTION DE L'ENFANCE

Nous avons fait connaître naguère l'éconô-' mie des propositions présentées à la. Chambre par MM. Henri Cochin; Julien Goujon et Odilon Barrot, tendant à compléter les articlés 309, 310, 311, et 353 du Code pénal, en vue d'aggraver les pénalités édictées

contre ceux qui exercent des violences et des mauvais traitements sur les enfants. La commission parlementaire spéciale a entendu et approuvé, hier. en principe, le rapport de M. de Folleville, qu'elle avait chargé de fondre en un seul texte les dispositions contenues dans les différentes propositions dont elle est saisie.

La commission statuera définitivement après avoir entendu, mercredi prochain, M. le procureur de la République Atthalin, sur les conditions pratiques d'application 'du nouveau texte propose.

LE PARLEMENT

AU SÉNAT

Discussion du budget (suite)- Ministère de l'intérieur-Les droits de la Chambre haute en matière

financière.

Il s'est produit, hier soir, à la fin de la séance, consacrée à l'examen et au vote du budget du ministère de l'intérieur, un petit incident, involontairement provoqué par M. Bérenger, et qui a éveillé les susceptibilités du Sénat à l'égard des droits que les révi- sionnistes lui contestent en matière budgé- taire.

Ces droits, le Sénat a tenu à les revendiquer et à les affirmer nettement, comme on va le voir. A propos du chapitre 75 (subventions aux institutions de patronage), M. Bérenger est venu expliquer qu'il avait déposé un amendement tendant à augmenter de 20, 000 francs le crédit inscrit à ce chapitre, aûn de rétablir le chiffré de 140,000 francs voté pour 1896, mais que le ministre de l'intérieur lui ayant promis de trouver ailleurs les ressources nécessaires pour rendre ces 20,000 francs aux intéressantes institutions en cause, il retirait son amendement. Or, avant de descendre de la tribune, l'orateur a spécifié qu'il retirait cet amendement «d'autant plus que, s'il le maintenait et s'il était adopté, il pourrait créer des difficultés au gouvernement devant la Chambre, puisqu'il s'agissait d'un relèvement de crédit ». Je proteste contre cette théorie contraire à la Constitution 1 s'est écrié M; Wallon.

De son côté, M. Barbey, président de la commission des finances, a immédiatement déclaré que celle-ci avait écarté l'amendement de M. Bérenger pour des raisons d'économie, mais qu'elle n'avait jamais eu l'idée de ne pas le voter dans la crainte de soulever des difficultés d'ordre constitutionnel. La commission, a-t-il ajouté, est toujours prête à maintenir les attributions du Sénat.

Vote significatif.

L'Assemblée a approuvé ces paroles par de vigoureux applaudissements et, pour souligner cette manifestation, M. BernardLavergne a aussitôt repris l'amendement, que le Sénat s'est empressé d'adopter. Cet incident aura certainement son écho au Palais-Bourbon, où les radicaux dénieront -au Sénat le droit d'élever le chilfre d'un crédit voté par la Chambre.

Tous les autres chapitres du ministère de l'intérieur ont été adoptés tels que le proposait la commission, à l'exception du chapitre 29 (subventions aux départements pour l'achèvement des chemins vicinaux), pour lequel M. Milliès-Lacroix a fait admettre, 'par 145 voix contre 120, le rétablissement d'une somme de 400,000 francs, supprimée par la commission sûr le montant du crédit voté parla Chambre.

Aujourd'hui, à trois heures, suite de la discussion du budget.

L'ÉLECTION DE. WLJ-'ABBÉ GAYRAUD Constitution de la commission d'enquête Pas de délégation envoyée sur place.

La commission d'enquête, que les bu- reaux de la Chambre ont élue mardi, s'est constituée hier. M. Gustave Isambert a été nommé président, et M. Batiot, secrétaire. En raison de la multiplicité des dépositions qu'elle prévoit avoir à recueillir et de la variété des lieux où elle pourra être appelée, la commission a décidé de ne pas désigner une délégation pour aller procéder à des investigations sur place, mais de se rendre elle-même tout entière dans la troisième circonscription, de Brest. Il est toutefois possible qu'une fois arrivée sur les lieux, la commission se divise en plusieurs fractions et se partage la besogne, car elle a manifesté le désir d'agir rapidement.

A ce propos, M. Isambert nous a déclaré qu'il pensait que le séjour de la commission en Bretagne ne durerait guère qu'une semaine. La date de son départ n'est pas encore arrêtée d'une manière fixe, mais il est vraisemblable qu'elle partira dans les premiersjours de la semaine prochaine. Auparavant, elle convoquera pour demain vendredi, afin de les entendre, M. l'abbé Gayraud ainsi que ses concurrents, M. le comte de Blois, royaliste, et le docteur Loisel, républicain.

Ajoutons que la commission compte ne pas borner son enquête aux actes d'ingérence qui ont pu se produire de la part du clergé en faveur de M. l'abbé Gayraud spécialement mais retendre aussi aux manœuvres qui, d'après M. Gayraud, auraient été organisées par certains grands propriétaires contre lui et en faveur du candidat royaliste.

Elle pense, en procédant ainsi, arriver à établir les conditions toutes spéciales dans lesquelles ont lieu les élections de la circonscription de France où les partisans de la monarchie et le clergé semblent exercer l'action la plus réelle.

L'INSTRUCTION CONTRADICTOIRE Au Sénat Contre-projet présenté par M. Trarieux Les .garanties de la défense.

M. Trarieux, sénateur de la Gironde, ancien garde des Sceaux, vient' de saisir le Sénat d'un contre-projet aux propositions tendant à modifier le Code d'instruction criminelle, en vue .de rendre l'instruction contradictoire et d'établir certaines garanties de publicité.

Ce contre-projet diffère du texte arrêté par la commission sénatoriale'sur les quatre points suivants 10 II n'admet pas la présence du, défenseur de l'inculpé, ni celle du ministère public, aux interrogatoires, en raison du vote déjà émis sur ce point par le Sénat eu et aussi des raisons développées dans la récente consultation rédigée, au nom de la cour de cassation, par M. le conseiller Falcimaigne

2° 11 accorde au défenseur le droit de communiquer à tout moment avec son client cinq jours après l'ouverture de la procédure en matière de délit et dix jours en matière de crime l'intërdiction absolue de communiquer constituant l'atteinte la plus grave à la liberté de la défense dont il y ait lieu de se préoccuper. •.̃̃̃̃

llmaintient la suppression de la chambre du conseil et laisse à cet égard subsister en entier la loi du 27 juillet 1856 ce qui simplifierait la procédure, abrégerait les délais de l'iustruction, en laissant intact le principe que le juge du fond ne doit jamais connaître de l'instruction.

4» Enfin, il organise l'expertise contradictoire, afin d'assurer le contrôle de la défenso sur l'une des mesures les plus ordinaires et les plus importantes de l'instruction criminelle, à savoir la vérification par voie d'expertise.

L'ÊrÉCTION~X)7Àix

Le scrutin de ballottage pour l'élection d'un député dans l'arrondissement d'Aix, en remplacement de M. Victor Leydet, élu sénateur, aura lieu. dimanche prochain. M. Tony Révillon; qui avait été porté par le comité de M. Leydet, s'est retiré de la lutte, M. Barrucand, socialiste révolutionnaire, ne s'étant pas désisté, comme cela avait été entendu.

CONTRECOUP

LES AFFAIRES ET LES INGrDENTS D'ORIENT'

Notre enquête à la Bourse et ailleurs Chez le syndic des agents de change Tout en suspens

L'industrie et le com-

merce atteints.

Le moment est peut-être venu, à la période où nous en sommes, de rechercher quelles ont été les conséquences, au point de vue de là Bourse, comme aussi au point de vue commercial et industriel, des événements qui se déroulent en Orient.

Nous avons donc voulu procéder à une enquête, au moins sommaire, et voici les résultats constatés:

Arrêtons-nous d'abord à la Bourse. Supposons un portefeuille de 100,000 francs, .constitué, dans les premiers jour de février, en proportions égales de rentes italienne, extérieure espagnole, turque et brésilienne, qui sont les valeurs les plus touchées. Ce portefeuille a perdu, aujourd'hui, environ 9 0/0 de sa valeur. Il ne vaudrait donc plus que 91,000 francs. Et cependant les cours se sont fort améliorés pendant lès trois dernières Bourses.

M. de Verneuil, syndic des agents de change, a bien voulu nous donner, son opi- nion sur la situation actuelle de la Bourse. La question crétoise, nous a-t-il dit, est venue prendre notre marché en flanc, au moment où il inaugurait une ère d'activés transactions et d'opérations financières. » Quelques petits Etats préparaient dès emprunts; nos gra.nds établissements de crédit s'occupaient de l'émission d'affaires d'affaires industrielles, surtout, amenées par l'approche de l'Exposition de 1900, par les découvertes récentes de la science et par les armements de nations étrangères. Il allait y avoir des débouchés intéressants et rémunérateurs pour les capitaux détenus par les banques et par le public, lorsque la crainte d'un conflit européen est venue, net, arrêter tous ces préparatifs. » Ce n'est que partie remise, direz-vous. Mais, pendant ce temps, les capitaux dorment, improductifs, et l'attente parait longue à ceux qui ne vivent que d'affaires. Il faut, en effet, que toute crainte de conflagration soit entièrement écartée pour qu'on se remette au travail. Nous n'en sommes pas encore là.

» Cependant, je dois avouer-mais c'est là une impression purement personnelle que la situation me paraît, aujourd'hui, moins sombre. La note de la Grèce fournit matière à des points de discussion. Je crois, ou plutôtj'espère, qu'on arrivera à s'entendre. Mais ne présageons pas de l'avenir qui pourrait, demain, démentir les pronostics d'aujourd'hui^

Heureusementl'épargnen'a pas pris peur. Un peu simpliste, elle ne conçoit pas bien qu'un différend ayant sa source dans les Balkans puisse nous envoyer à la frontière, et c'est sa confiance inébranlable, ses ordres d'achats continus ,;qui ont empêché l'effondrement du marche et limité les pertes de la spéculation en facilitant les liquidations de certaines positions. »

Le commerce d'exportation.

Après la Bourse, c'est le commerce d'exportation qui est le plus atteint par la stagnation des affaires. Dans quelles proportions ?

Nous consultons à ce sujet M. Lacarrière, président de la Chambre syndicale du Commerce d'exportation.C'est un de nos grands négociants commissionnaires et la Grèce est un de ses principaux pays d'exportation, de sorte qu'il était doublement indiqué pour une interview.

Nous ressentons très vivement, nous dit-il, les effets de la situation extérieure actuelle.Les transactions sont suspendues. et les crédits aussi. C'est non seulement le commerce avec les pays, balkaniques' qui souffre, mais le.commerce d'exportation et d'importation en général. » Nous sommes bien obligés d'envisager l'éventualité de complications imprévues et d'une guerre européenne. Ah si le différend était limité à la Turquie et à la Grèce, ce serait autre chose. Nous -nous contenterions d'arrêter tous les envois pour ces deux pays et nous continuerions de travailler avec les autres. »

Si les hostilités éclataient entre laTurquie et la Gréce, et que les puissances se contentent de marquer les coups, les affaires avec les pays en état de paix reprendraientelles ?

Pas avec la même ampleur que précédemment, car il ne faut point oublier que la question d'Orient est pleine de chaussetrappes. Bien d'accord au début, les puissances pourraient ne plus s'entendre le jour où, la guerre terminée, il faudrait en régler les e1l'ets. L'expectative restera donc notre ligne de conduite jusqu'au moment où il sera certain que nous n'aurons plus à craindre de conflagration générale.

Les fabricants.

D'ailleurs, nous ne sommes pas les seuls atteints par la question crétoise. Les fabricants souffrent également. Certains travaillaient presque spécialement avec les pays balkaniques. Vous pensez s'ils attendent impatiemment la pacification, d'autant plus que les Grecs* sont de bons clients, faisant parfaitement honneur à leur signature.

Que disent vos correspondances de Grèce et de Turquie ?

Elles sont invariablement optimistes et il ne peut pas en être autrement, car les commerçants craignent de travailler contre leur intérêt eu montrant la situation telle qu'elle est. Aussi, ne tenons-nous compte que de nos impressions, ici, et elles nous conseillent la prudence.

» c'est également la prudence qui régit la conduite du commerce allemand. Tandis que nous avons pu conserver la prééminence en Grèce, les produits de nos voisins d'outre-llhin règnent à peu près en maîtres en Turquie, en Roumanie et en Bulgarie. Leurs intérêts sont donc considérables dans les pays balkaniques, et leur commerce ainsi que leur industrie sauront ce que leur coûtera le différend turco-grec. » A la direction des douanes. Ces déclarations, pour être complètes, exigeaient un complément d'enquête sur la nature et la valeur des produits que nous expédions dans les pays belligérants. Nous avons trouvé ces renseignements à la direction générale des douanes.

Le commerce des tissus, de la passementerie, rubans et iils vient en première iigne. Il expédie annuellement pour 25 millions de marchandises en Turquie et 2 millions en Grèce. On envoie pour 13 millions de peaux brutes et ouvragées en Turquie et ;1 millions en Grèce; pour millions 1/2 de café et 5 millions de farine. Viennent ensuite, aussi bien pour la Grèce que pour la Turquie: outils et o uvrages en métaux (en tout, 4 millions 1/2) tabletterie, 3 millions; sucres raffinés, 2 millions 1/2; vêtements et lingerie, 1 million 3/4; papiers, cartons et livres, 1 million et demi machines et mécaniques, 1 million 1/2; produits chimiques, bougies, horlogerie, meubles, carrosserie, savons, armes, vannerie, vins et eaux-de-vie, etc. On voit que les industries et les branches du commerce atteintes par les troubles de là situation extérieure sont nombreuses. Aussi le mande des affaires attend'il impatiemment, èn comptant ses perles, que l'horizon s'éclaircisse et que revienne une ère de confiance et de travail»

échos ou MATIN

Ce soir, au Pôle Nord, première représentation de l'incomparable patineur Axel PaUlsen. ̃̃̃̃ M. Cecil Rhodes, premier ministre de la colonie du Cap, qui était déjà venu à Paris

il ÿ à quelque'temps, est, de nouveau, notre hôte, depuis hier..̃'• Le tsar vient de conférer les insignes de chevalier de l'ordre de Sainte-Anne à notre confrère, M. Georges Foucher, secrétaire de la rédaction du Gaulois.

Les nouvelles de l'amiral Vallon, député du Finistère, étaient, hier soir, tout à fait mauvaises. Le malade est-dans le coma. Cet état, de l'avis du médecin, peut d'ailleurs se prolonger quelques heures ou même quelques jours^

Voici, pour les débuts dans le roman d'un jeune auteur, André Lebey, une bien curieuse étude, les Premières Luttes, qui aura rapidement le plus grand succès. Ce roman paraît, chez l'éditeur Fasquello, en un volume de la Bibliothèque-Charpentier. En quelques pages d'observations topiques et documentées, M. Alfred Schweizer, président de la chambre syndicale des commissionnaires importateurs et exportateurs, vient de résumer la situation ^commerciale extérieure et les remèdes qu'il est grand temps d'y apporter. Cette étude, intitulée Du Commerce, se trouve aux chambres syndicales, 10, -rue de Lancry.

Rappelons que c'est ce soir, à six heures, qu'aura lieu l'entrevue annoncée du président de la République et de la reine d'Angleterre.

Le président quittera Paris par train spécial, à la gare de l'Est, à 'cinq heures vingt, et attendra, à Noisy-le-Sec, l'arrivée du train royal, qui s'arrêtera quelques instants. La reine ne quittera pas son wagon-salon dans lequel elle recevra M. Félix Faure. A neuf heures et demie, bal à l'Elysée, L'eau de Vichy est universellement connue, mais il n'en faut pas moins signaler une fraude assez fréquente qui consiste il. donner une eau quiconque avec une étiquette à peu près semblable lorsqu'on demande de l'eau de Vichy sans désigner la source. Les personnes soucieuses de leur santé ont toujours soin d'indiquer le-nom de cette source. Les principales sont VichyCélestins ou Vichy-Grande-Grille ou Vichy-Hôpital. De même pour les véritables pastilles il faut toujours exiger Pastilles Vichy-Etat.

L'heure du mystère dans les bureaux téléphoniques.

On sait qu'à dix heures du soir sonnant, les dames téléphonistes sont remplacées dans leur service -par des hommes. Ces messieurs auraient-ils la pensée charitable d'abréger, pour leurs camarades du sexe faible, les longueurs d'un fatigant emploi ? Toujours est-il que, depuis quelque temps, ils arrivent généralement à neuf heures. C'est, alors, un moment d'intimité charmante. Bien plus rapidement-on le pense qu'entre abonnés, les conversations s'établissent, et jamais le fil n'est coupé quand il est question de mariage.

Apôtres de l'avenir prolifique de la France, ne demandez surtout pas la communication entre neuf et dix heures du soir.

Hier s'est terminée, a minuit, la dernière des trois vacations du soir (estampes et livres) de la vente des collections de Goncourt elle a produit 9,8i5 francs et a pris fin avec de toutes petites enchères portant sur des lots de volumes d'un intérêt assez faible.

Dans l'après-midi ( vente d'objets en ivoire, émaux, nacre, laques, etc.), quelques enchères intéressantes. Un vase cloisonné, de l'époque des Ming, a été adjugé 755 francs; c'était le seul cloisonné de la vacation. Une écritoire carrée en laque, de Kôrin, a atteint le prix de 3,850 francs. Une autre écritoire, de Ritsuô, celui de 2,050 fr. Un meuble étagère, très beau, est monté au même prix. Une écritoire rectangulaire à incrustations s'est vendue 1,550 francs; une boite plate, de forme irrégulière, 1,420 fr. enfin, un petit cabinet rectangulaire en laque d'or, 1,320 francs.

Le total, pour cette vacation,.est de 39,720 francs ci, pour la journée, 49,565 francs. Ceci se passait, pas plus tard que dimanche, au Petit-Trianon, à Versailles. Les visiteurs, intéressés, charmés, parcouraient, à la suite d'un gardien, les appartements où revivent tant de gracieux ou d'émouvants souvenirs, quand une porte s'ouvrit et une voix, plus que mâle celle du cicérone en bicorne prononça éloquemment ees mots

« Ici, c'est le « collidor par où Marie-Antoinette « s'est tirée o, pour aller chercher le roi, et « s'ensauver » avec lui o.

Après le cours d'histoire, la leçon de morate. le cornac, désignant du doigt l'angle d'un discret boudoir, articulait d'un ton indigné

« C'est là! oui, c'est là, que la reine venait se cacher, quand elle voulait s'offrir une heure de gaieté. »

A quand l'ouverture des conférences théoriques et pratiques sur le respect du passé. et du public, à l'intention des surveillants de nos musées nationaux î

M. Boucher, ministre du commerce, présidé, hier soir, à l'Hôtel Continental, le quinzième banquet annuel du comité central des chambres'syndicales.

Le président de la République s'était fait représenter par le commandant Bourgois. Parmi les deux cent cinquante.convives MM. Alfred Picard, Expert-Besançon, Delaunay-Belleville, président de la chambre du commerce; Pallain, directeur général des douanes; Paul Delombre, député, etc. Le ministre a déclaré que le cabinet dont il fait partie s'emploiera à assurer aussi bien la paix économique que la paix politique du pays.

Cent vingt personnes au banquet de la Société africaine, présidé par M. André Lebon, ministre des colonies.

Au dessert, plusieurs discours ont- été prononcés par MM. Ch. Soller, président de la Société; Penant, vice-président; baron Textor de Ravisi, et le cheick Abou-Naddara, auxquels le ministre a répondu en buvant à l'avenir de la Société et à la prospérité de notre expansion coloniale. Dans l'assistance MM. du Vivier de Streelet Doryaujt, chef du cabinet, et secrétaire part:culierdu ministre; lieutenantcolonel Monteil, lieutenant Mizon, J. Pierson, consul du Transvaal René de Cuors, etc., etc.

Le prince de Galles a déjeuné, hier, au CapMartin, avec l'empereur d'Autriche. Il a renuu visite, ensuite, il l'impératrice Eugénie. L'archiduc François-Ferdinand d'Autriche, venant do Cannes, est arrivé il Monte-Carlo. Le baron de Gourcel, ambassadeur de France, va recevoir, à Cambridge, le diplôme de docteur en droit de l'Université. On vient de transporter la statue de Raspail il son nouvel 'emplacement, dans le square DfeMept-"Roch.ereau, en face du Lion de Belfort. A la suite d'instances pressantes de leurs camarades, MM. Willette et Pelez ont retiré leur démission de membres du comité de la Vachalcade et ont été nommés présidents; Dimanche prochain, M. Jules Claretie présidera, à deux heures, à la Sorbonne, dans la salle du doctorat es lettres, la séance annuelle de la Société de l'Histoire de la Révolution française. Les jurys d'état appelés à examiner les jeunes gens exerçant des industries d'art, qui réclament le bénéfice de la dispense de l'article 23 de la loi militaire, se réuniront du 15 de ce mois au 15 mai. Hier, sur un nouveau chariot construit spécialement, deux marronniers séculairas, pesant 9,000 et 13,000 kilogrammes, ont été transportés du CQurs-la-Reine dans les jardins du CI fleuriste » de la Ville. L'ancien bureau du conseil supérieur de l'Assistance publique, composé de M. Théophile Roussel, sénateur, président, de MM. M. Sabran et docteur Thulié, vice-présidents, a été réélu, hier, à l'unanimité. La grande croix navale a été conférée par la reine régente d'Espagne au commandant en chef de l'escadre française à Toulon.

NÉÇROLOSIB

On annonce la mort subite de M. Beylot, ancien premier président de la cour de Rouen, conseiller à la chambre civile de la cour de cassation.

MftRCHÉjRNANCIER BOURSE DES RENTES VALEURS Paris, 10 mars. Les dépêches ne signalent aucun changement appréciable dans la situation en Orient; pas d'amélioration, maTs, non plus, pas de tension..

C'en est assez pour que les appréciations portées .hier, par les cercles financiers, sur la détente du différend turco-grec, conservent toute leur vivacité. On continue d'espérer que la réponse de la Grèce à l'ultimatum. des puissances permettra d'c trouver un compromis ne froissant en rien l'orgueil de la Grèce. Quand ron s'est si fortement avancé, il est toujours dur de reculer et, actuellement, toute la question paraît résider dans la découverte d'un terrain d'entente honorable pour les Hellènes et satisfaisant pour l'Europe. C'est affaire aux diplomates de sortir de ce guêpier Turcs et Grecs. Cependant, du côté de la Macédoine et de la Thessalie, des surprises peuvent surgir. Ces craintes réfrènent les ordres de rachat. C'est pourquoi, malgré l'importance des ventes faites sur les grandes valeurs internationales, on ne se rachcte que.lentement.

En somme, les affaires sont calmes et. après un début hésitnnt, le courant des transactions de la séance été ce qu'il fallait suffisant pour amener une nouvelle amélioration des cours assez modéré pour éviter un boom prématuré.

'Le 3 1/2, faible au début, s'affermit et se termine il 102 82, soit avec 5 centimes de bône* fi ce. Au comptant, la plus-value est de 20 centimes. Le 3 1/2 est également ferme.

L'Italien cote 88 50 il l'ouverture et passe rapidement il 83 90, en avance de 17 centimes sur hier. Les fonds russes sont également, au début, au-dessous de leur précédent niveau la clôture se fait aux mêmes cours qu'hier. Les fonds' brésiliens se-relèvent. On n'attache aucune importance aux troubles dans l'Etat de Bahia qui n'exigeront, pour être réprimés, que de simples mesures de police.

L'Extérieure Espagnole gagne 1/8 cl 58 7/8. Parmi les valeurs ottomanes, les rentes sont seules en nouveau progrès 25 centimes pour la série C et centimes' pour la série D. Do co côte, la fermeté a été remarquable.

En ce qui concerne les établissements de. crédit, les dispositions hésitantes du début ont eu pour conséquence d'arrêter leur reprise. Il ri a de nouvelle avance que sur la Banque Internationale, qui passe de ti02 à 606.

Variations sans impôrtance sur les chemins de fer et dans le groupe des valeurs industrielles. Le Suez gagne 10 francs il 3,190. Gaz, Omnibus, Voitures, Wagons-Lits, calmes. De Beers, sans changement. Rio, il contre précédemment.

BOURSE DES MINES D'OR

PARIS. 10 mars. La séance de ce jour est la continuation de la précédente; les dispositions favorables persistent; aussi, est-ce encore une plus-value que j'ai à enregistrer sur la plus grande partie des valeurs.

C'est la Ferreira qui tient la première place, en montant de 8 francs, à 453, après 4a5 et 455, cours extrêmes; puis vient la Durban Boodepoort Deep, qui progresse de 5 francs.

La Robinson Gold et la Robinson Banking s'avancent de 2 francs New Kleinfontein et Chartered, en plus-value de 1 fr. 50 chacune Ldnglaagte Estate et Sheba, 1 franc mieux. La Butlelsdoorn Estate et la Consolidated Goldfields sont sans variation sur hier. Transvaal Consolidated et East Rand, également aussi sans changement, pour ainsi dire. La dernière est a 73, après 72 au plus bas et 74 50 au plus haut. On a, sur cette valeur, traité les primes dont 5 francs à 79 et à 80.

Après trois heures, le marché reste très ferme.

Lokdbes, 9 mars. Par fil spécial. La facilité avec laquelle la liquidation s'est etfectuée hier facilité que je vous ai signalée a eu sa répercussion ce jour, sur la tenue do notre marché, ce qui se comprend, du reste. Le taux général des reports était, en effet, hier, seulement 6 0/0 sur la French Rand et la Buffolsdoorn, on a fait 4 et 5 0/0 sur l'East Rand, environ 3 0/0. Pour le reste, on a obtenu de bien meilleures conditions. On s'est fait reporter la Goldfields Deep et la South African Gold Trust, de 2 à 4 0/0; la Jumpers, la Crown Reef, la Rand Mines, la Sheba, la Johannesburg Investment, la City and Suburban, la Primrose et la Langlaagte, entre le pair et 3 0/0; la De Beers, à Il pence et 1 shilling, c'est-à-dire à peu près comme précédemment. et la Jagersfontein à 6 pence. Enfin, tout ce qu'il y avait de Goldfields et de Chartered a été traité au pair.-

Naturellement, on continue il racheter encore, sans précipitation, ce qui n'empêche pas les cours de se ressentir de cette circonstance. La Rand Mines, qui avait fléchi hier de 1/4, remonte de 7/8 à 19 liv. Goldfelils Deep, en avance de 5/8; Rhodesia, livre mieux Goldfields et 'freasury, en plus-value de La New Primrose progresse de 'lransvaal Gold Mining, Wemmer, Modderfontein, Consolidated Deep, Crown Deep et Ferreira, en bénéfice de 1/4; De Beers, East Rand. Knights, New African et Wolhuter, 3/16 plus haut.

On s'avance de 1/8 sur l'Angelo qui est exrights, sur la Jagersfontein, la Chartered, la Geldenhuis, la Geldenhuis Deep, la Mashonaland Agency, la Nourse Deep, la Robinson, la Siinmer, la Village, la West Rand et la Worcester Bandrontein en progrès de 3/32. Le reste accuse des améliorations de 1/16 ou conserve facilement ses cours précédentes. Deux valeurs seules fléchissent do 1/8, la Crown Reef et la Luipaards Vlei.

Au dernier moment, la tendance est encore plus ferme.

Or en barres, 77 9 3/4.

Piastres, 28 3/8.

Cape Copper, 2 3/8.

INFORMATIONS FINANCIÈRE 3 Rendement du WHvvatersraad pourfëvrier. Bufï'elsdoDrn Estate, onces contre onces en janvier; Ginsberg, contre 2.511 Kimberley Roodepoort, 1,323 contre 1,321 Knights, 4,124 Spesbona, 2,182; Geldenhuis Estate, 7,483 contre Cornet, 3,335 contra Ferreira, 12,679 onces contre 12,688; Robinson Gold, 17,2J9 contre 17,841.

Recettes du Suez: 1393 189ï Du janv. au 8*mars. 15.10j.033 13.430.003 Du 9 mars 220.0'JO £u l"janv. au 9 mars.. 15.445.0)j 13.6jj.003 Diminution en l.;9J.0,JJ francs. DERNIERS COURS DE LA BOURSE

GoldUelds. 177 Extérieure.. 59 EastKand.. 71 IV.rcC 18 95 Ghartered.. 63 5J 'l'urcD. Butl'etsdorn. 29 Egypte Un Robins. -Gold 187 B. uttomane 513 1/2. Handfontein 45 t Rio 636 DU. v. Mozambique 28 Tharsis 172 53. Ferreira. De Beers.

(.'AFFAIRE PINI-THOMEGUEX

Nous avions dit hier que les témoins des deux adversaires avaient choisi M.Tavernier comme arbitre, et que MM. Belz de Villas et Hutchinson, résolus à accepter la sentence de cet arbitre, se démettraient de leur mandat si leur client, M. Thomeguex, n'acceptait pas sa décision. Ceux-ci, cependant, nous prient de dire que cette déclaration est inexacte et qu'ils s'inscrivent en faux contre elle. Dont acte.

Constatons simplement aujourd'hui que M. Tavernier a rendu hier la sentence suivante M. Fini ayant déclaré qu'il n'avait pas intentionnellement « marché tur le pied n de M. Thomeguex, celui-ci devrait retirer ses propos injurieux. Au cas contraire, le professeur italien aurait tous les avantages et la qualité d'oiïensé.

M. Thomeguex eLM. Pini celui-ci traversant hier soir Paris avant de partir pour Budapest où l'appelle un grand assaut auquel il avait promis de paraitre ont eu communication de la sentence de M. Tavernier. Les péripéties de cette affaire en sont là. UN CADEAU DU TSAR

Vienne, 10 mars. D'un correspondant. On mande de Celtigné que le bruit court que le tsar a fait présent, au prince Nicolas de Monténégro, d'une canonnière, qui quittera, au mois d'avril, Cronstadt pour Antivari.

CHANGES

Du 9 Change sur Londres à Rio, 7 7/8. Change sur Londres àValparaiso,17 5/8. Du Piastres Hong-Kong,4 mois, 2.0 5/8.. Piastres Shanghaï, 4 mois, 2.101/8.Change Yokohama, 4 mois, 2.0 13/16. Changes Singapour et Pènang, 4 mois, Change Calcutta, 6 mois, 1.3 transfert télégraphique, 1.3 Change Bombay, 3 mois, 1.0 1/8 transfert télégraphique, BuenosAyres, agio,


JOURNM IBSOtUWEHT HiOÉPEHOANT PARIS, JEUDI Il MARS 1897 TFiX D'ABONNEMENT

PR1XPOUR il mois'3 mois'6 mois Un an 4 fr. 10 fr. 20fr. 401*. Départements 4 Il 10 20 Il 40 » es a bonnement s partent du 1er et dul6 de chaquemois

I < f annonces sont reçues chez MM.Lagrrango, t o ct Cic, 6 et S, place de la Bourse,

ci aux Bureaux du Journal.

TRAVERS PARIS

Accident en Seine.

Par suite d'une fausse manoeuvre, le remorqueur la' Gt(êpe a heurté, hier soir, vers sept heures, une pile du pont NotreDame et s'est fait de graves avaries. Il a pu être amarré au pont au Change.

Mort d'un commissaire spécial.

M. Cauppin, commissaire spécial adjoint de la gare de Lyon, est mort hier à l'âge de soixaute-lrois ans.. Il était entré le 8 février 1875. dans l'administration de la Sûreté généraiâ et il occupait son poste à la gare de Lyon depuis 188U. Il servait sous les ordres de M. l'aoli.

Les obsèques de M. Cauppin auront lieu vendredi matin. Le cadavre de Clamart.

Le mystérieux blessé trouvé, avant-hier, sur la voie du chemin de fer de l'Ouest, rive gauche, près de la station de Clamart, et qui est mort à.l'hôpital Necker, où il avait été transporté, a été reconnu pour être un. nommé Léon Le Pinson, âgé de trente-sept aàs, restaurateur à Granville (Manche).. Sa mort est toujours attribuée à un accident.

A la préfecture de police.

M. Martin, commissaire aux délégations judiciaire, a procédé, hier après-midi, à l'installation de ses deux nouveaux collè'gues, MM. -Marion et Roy.

M'. Marioh pris possession du cabinet de M. Bernard M. Roy s'est installé dans celui de M. Martin, qui a lui-même transporté tous ses dossiers dans l'ancien cabinet de M. Clément.

Un canon en détresse.

Quatre' chevaux attelés à une pièce d'artillerie se sont emballés hier matin, vers' onze heures, dans la rue du Théâtre, à GreMile, et sont allés s'abattre en face du numéro 14 de la rue Saint-Charles.

Les deux artilleurs-conducteurs ont été projets sur la chaussée et ont dû être transportés, assez sérieusement contusionliés, à l'inlirmerie de l'Ecole Militaire. Le canon a été conduit dans la cour de cette caserne par les habitants du quartier attelés à l'ail'ût.

Pour nettoyer l'argenterie.

'On fait briller admirablement les fourchettes, les cuillers, l'argenterie et les objets de métal en les plongeant et les frottant'dans l'eau de Bi-Borax Oriental (une cuillerée à bouche par 1/2 litre). Ce procédé les débarrasse, en outre, de la mauvaise odeur qui s'attache aux objets dont on se sert tous les jours.

En vente chez tous épiciers ou herboristes, par boites cachetées de 0 fr. 10, 0 fr:20 et 1 franc.

Où court-il ?.

Un cheval attelé à une voilure de place,, appartenant à M. Belin, loueur, 118, rue Damrémont, s'est emballé, hier matin, vers neuf heures, en face du.numéro 37 de laxue Labat eta parcouru la rue des Poissonniers, renversant le nommé Mathurin Carlo t, qui u dû ê.ti'e' transporté à l'hôpital, Lariboisière.

L'animal a ensuite franchi la poterne des Poissonniers et s'est engagé sur les terrains de la zone militaire sans qu'il soit possible de le rattraper.

S'il court toujours, il doit être loin à 'heure actuelle.

Le feu rue Qudinot.

Rue Oudinot, n» 12, dans la maison où habile M. François Goppée, une dame Crevaux, ùgee de trente-un ans, se tenait près de son fourneau hier, vers midi, lorsqu'une étincelle échappée du foyer communiqua le feu à ses vêtements.

'Aux. cris poussés par la victime, des voisins accoururent et étouffèrent les flammes qui enveloppaient la malheureuse.

Mme Crevaux a été transportée à l'hospice Le commencement d'incendie qui s'était déclaré dans le logement a été rapidement éteint par les'pompiers.

Arr estation d'un employé des postes. On a arrêté, hier matin, au bureau central de l'administration des postes, rue du Louvre, un employé surnuméraire, Jules B. âgé de vingt-cinq ans, qui, depuis une huitaine de jours, dérobait, au moment du.

RENTES ET ACTIONS VALEURS ETRANGERES il OBLIGATIONS DIVERSES OBLIGATIONS DIVERSES D'OR §7~ 1 1 _gj| (Cours ofûciels) |S ET OBLIGATIONS DIVERSES I g S § ET ET COMPAGNIES TERRITORIALES ^a 100 5 3 0/0 'amortissable cpt. .79.. Congo. Lots 1888 cpt.! g communales 30/0 1880 501.. 501 17 cO Canal be Panama 4 0/0 1750 1775 10580 •» 1^20/01894 cnt. 10û o'O 105 85; Chine 4 0/0 or 1895 cpt.: E! lonciôres 3 0/018S3 460 S Canal de Panama nv. 1,000 f.3> s. 83.. 120.. Mines d'Or IC1" Française dakt* iis 120" 500 iwis S 0/0 1892 1 apt. 500. lUrn (5 0 0 189H pt. ii92.. 8 foncières 3 0/0 1885 Cak. dePan. àlots, t. p. àlarâp. 130.. 78- Robikson Bankwo. '•3640 Banque de Â/nce' cpt 104.. Hongrie 41/2 0/0 or 1839.cpt. h eonim.3 0/0 1891, rb. â403 f 26 2650 "àû' BANQ-DEPAiisETpAYi-BAstine 810,. 815.. 8S 72 Italien. tma 88 5J 50j 10 S ^mm. 3 20 0/01S92, r. àâOOf. 50 50 Canal de Suez 30/0 éi CHAMP D'OR. 59 62 50 6S0." oteK S 685.. Tabacs Port. 1/2 0/0 1891.. cpt. 494 50 )0 {«nc.2 80 0/0 1895 libérées.. 494 50 494 75 20 '« Andalous 3 0/0 2- série DurbanXdepoRt l's 330.. 102 ;0 Eusse 4 0/0 1889. cpt. 102.. 102 Mil 4lO\. V. Marseille, 77, 3 0/0, r. 400 f. t. p SCS 50 | 44C FprrhrI Goid C02 Banque 1n:ner.n.-dÉ Paris..T.tma COS.. Rosse 4 0/0 1894 cpt. 105 10 i 467.. Départementaux 3 0/0 213 Nord de l'Kspaone 2»hypothôçt. 214.. 214.. èi" Geldenhuis Estate 1602" LYON-aiÉDiTEkRÀNÉE.cpt. 1G65. 91 yô Busse 3 0/0 11891 cpt. 9150 S. 462 Est-Algérien 3 0/0 213.. 97 \] Langlaagte Estat& U8 lBai Nord.cpt. 18E0.J1880 Suisse (Empr.'fédéra/j cpt 103 50 47ii ksT S0/0 47/ 208. Asturies 2'hypothèque 208.. ii Mossamédès r in hù in "n 1GS0 Orléans ..cpt i 16S0 9 509.. Banque des Pvïs-Autrich.cpt. Est o 0/0 nouveau Mozambique 27 os MiiDoc. cpt 362501 7i7 Paris-Lton3 0/0 1855 481.. 1 t 263.. Saragosse à 0/0 2» hypothèque.. 262 50 258.. 44 50 ] IUndfonteu* Estvte Gold /A '~h 306'" O° G1» Transatlantique cpt 367 50 617.. Méridionaux, 500 f. t. p tma 615.. 620.. 478.. Méditerranée 3 0/0 (fusion) i 320.. Cordoue a Sêville 3 0/0 28 Robinson Randfontein o«" on 714" Messageries Maritimes cpt. I 8H 10 88.. S< 50 4SI.. MéditerranëeS 0/0 (fus.uouv.). 481.. Il,9;320.. VALEURS EN BANQUE 48 Sheda âfi 60 3180 Suez (actions) tme 3177 3190 81.. 45150 MÉDirERR*NÉE2 1/2 0/0 VALEURS EN BANyUE *°" s"M^ eV j'^ck Suez (Société civile) cpt 125.. Sarag. (Madrid A),500f. t. p.tràa 125.. 1S5 | 474.. MÉDOC 8 0/0 474 i 583/1.. 5S1/1.. 58 7/3.. 2556 *24 50 '25*' 1254 1 Suez (Parts de foiidateurs). cpt. 585 Banque Hwothèc. rb. à 1,000 585.. c8i j Médoc30/0 448 I Aiinas ueuaks u/0 3H0 ̃ Foncière Lyonnaise ..cpt. 379.. 437.. S\1869, 3 0/0, renib. a400f.t. p 43i 491 Orléans 3 0/0 nouveau 1884 4!-6. 4S6 I Turc Ottom. Priorité ANnto-RTA TjELAnd <) 7 TTntom •• Tabacs de Portugal, 250 f.p.tme i 114.. 1871, quarts, 3O/0, rb. à ltWf. 11,50 46.. Ouest 3 0/0 47! I Banque Ottomane 507 50 514.. ElktoVh 1 '>7 i/è Crip CrËÉkË'^plob in .«/1886, quarts, 3 0/0, rb. a 103 f. 104 511 Omnibus 4 0/0. 517 50 6S2 Rio-Tinto 396' Argentin 1886, 5 0/0 cpt. 398.. StO.. 1892, 21/20/0,r.a4O0f.l60f.p. 380.. Compagnie Transatlantique 38175 17150 Tharsis 17150 172.. 10590 Egïpte. Dette unif. 7 0/0. cpt. 9975 U892. quartS.rb.ilOOMOf.p. Cr_. Fonc. Egyptien 4 0/0 l&U 495.. g 162 50 { Oblig. Xérès (Grise) 1.0.. 159.. WrcâWepar William P. BonbrigUt et G», Colorado Spriags. m ia CrOTOHeef. 9 7/t* Robinson. 7 1/ Lombards .38 eBâHPcnDT /Pt« ^Lpi Alpines 8020. Méridionaux. 657 Belge 4 0/0 s/Berlm 123 25. CHANGE PAPIER COURT PAPIER LONG East Rand 2^1/32. Simm, and Jack 3 5/S. Ch. s/Paris 8 jrs 81 10. Crédit Mob.Autr. 303 Chomins oltom. 43 20. s/Berlin 130 55. f,l T%% pfJL j,- Î2i U «»iiit BÉTCDConiiDe 5 Espagne.. 382 1/2 à387 1/2 LONDRES Hongrois 102. Geldenhuis 2//16. Van Ryn 2 1/i. s/Londr.3m. 20 310. Lombards 77 1/8. ch. s/Paris à vue 47 70. MADRID AMSTERDAM Orient.99. 6 Portugaf.. 380 à 390 380 a39O. Consolidés à tme 112^3/16. Brésilien i 0/089 65 Glencairn ..2 1/8 Village M. Reef. 3 1/2. s/Péters.Sm. 213 80. Banque- Ottom. 102 -s/Londr. vue 120 25. Dette Intérieure 63 –s/Paris 37 35. 6 St-Pétersb 26Ï à265 .Italien. 87 7/8. Suez. \%6MS- aoldfleldsordm. 7 1/16. WolUuUr..3 7/8. Escomp.li.ijanq. 2 7/8. Lots Turcs 2935. s/Lond. 3m. 119 95. Dette Extérieure 75 25. Portugais 3 0/0.. '23 2 Egypte Unifiée.. 105 1/4.. Hio-Tinto |V,£8«~ Henry Nourse. 5 1/2. Portugais s/Berlin vue. 5S 75. Amortissable. 75 30. p^nt? ?n/o 7 USBOHHE VALEURS SE NÉGOCIANT A VUE Egypte 3 1/2 101 Tharsis L5^ Hénot. fi 5/8. BERLIN FRANCFORT Italien 8870. RftMP Ch.s/Lond. 3m u om 80/0 Londres, -J2514. à 25171/2 25201/2 à 25231/2 Egypte nouveau 108 .̃ De Beers 27 H/16. Jagcrsfonteïn. 83/4. ROME 8/Lond àvue32 25 Changes/Paris. Agio suïlor^ «0/0. d«Chèaue 2516 à Tu?cA.s.66. Argentin 1886. 73 1/4. Julitee ̃> Crédit Mob: Aut. 30"2 1/2T.. VIENNE Rente 5 0/0. 93 70. s/Paris 3m i',?^6/1'11 S,han?? S/Slris' Uï • 3 Belgiq^ 7/32pt à 3/32pt W à 'lVïb TurcB 30 7/8. Argentin Fund.. 79 1/i.Tumpors 3 1/4. Disconto Comm. 202 8& Rente 3 0/0 57 50. s/Paris à vue 28 «/Londres Cl». s7Londres 37 fj^j g^f^ "*̃ 13>16 pt à lî>16pt 97Kpt à 7/16nt îurc.C.18 5/8. Argent en barre 29 3/16.. Kleinfonlcin 2 Disconto Comm. 202 59. Autrichiens act. 293 1/4.. CréditMob.Autr. 355 70. Banque Nation .702 Agio de l'or. S./ italie(lire) 6 0/Ont à 5 I/Spt 6 0/Opt h 5 l/2i>t Banque Ottom.. 10 Mines d'Or | Mozambique 1 1/8. Chemins Ottom. 92 90. Banque Ottom.. Autricheor. 122 40. Ch. s/France vue 105 90. Dette Intérieur*. 63 Argent en 'barra. 516 Banfcnotes, .7. ̃ 25 18 I* Gérant H. DENGLOS.

timbrage, ,4es. lettres renfermant. des mamdats.

Surpris en flagrant délit, il n'a pu quavouer ses méfaits, Il allait toucher le montant des mandats ainsi dérobés et employait à jouer aux courses l'argent obtenu par ce procédé criminel. Jules B. a été envoyé au Dépôt.

L'affaire Boisleux-de la Jarrige. Nous avons annoncé le transfèrement de Mazas à la Conciergerie des docteurs Boisleux et de la Jarrige.

Le président de la sessiun actuelle, M. le conseiller Delegorgue, a visité hier les deux inculpés et leur a fait subir l'interrogatoire préliminaire d'usage.

Un détail curieux sur le jury appelé à statuer dans l'affaire Boisleux-de la Jarrige qui, comme on le sait, vient devant la cour d'assises de la Seine les 23; 24, 25, 26 et 27 mars courant.

Sur les quarante jurés trente-six jurés titulaires et quatre jurés -supplémentaires se trouvent quatre médecins et trois phaémaciens.

Les docteurs Boisleux et de la Jarrige seront quasi jugés par leurs pairs. La malle vagabonde.

Une jeune artiste d'un petit. théâtre des boulevards, Mlle X. rentrait, le 5 mars dernier, chez elle, rue des Deux-Gares, et trouvait un jeune homme installé dans ses appartements, En attendant que l'intrus eût quitté les lieux, elle plaçait' sa qlalle dans l'escalier mais lorsqu'elle revint, vers dix heures du matin, la malle avait disparu. La divette déposa une plainte entre les mains de M. Maurice,, commissaire de police, qui chargea l'inspecteur de la Sûreté Hamet de retrouver le colis.

L'agent de police apprit par une blanchisseuse que deux hommes et une lemme avaient soustrait la malle rue des DeuxGares et l'avaient transportée rue .d'Alsace, où ils l'avaient chargée sur le fiacre 2235. Le colis avait été conduit boulevard HenriIY, dans un bar, d'où il était passé sur le fiacre 10013 puis il avait été déchargé boulevard de la fillette et porté à bras jusqu'à la rue Curial, où il avait été recueilli par un maraîcher nommé Charron.

Le maraîcher transporta la,fameuse malle jusqu'à la rue Baudin, àAubervilliers, daus un campement de Romanichels. Chargée sur une roulotte, elle a disparu depuis et on recherche sa trace.

-Elle renfermait les costumes de la divette, plus des bijoux et de l'argent, le tout représentant une valeur de cinq à six mille francs.

Suicide d'un négociant parisien. Une dépêche, parvenue hier soir à Paris, signalait le suicide à Lille, dans un hôtel voisin de la gare, d'un négociant parisien, M. Gustave Sundin, dont les bureaux étaient situés rue Mogador prolongée. M. Gustave Sundin s'était tiré deux coups de revolver dans la tête. On avait trouvé parmi ses papiers un télégramme ainsi libellé « Ne perds pas la tête reviens vite à Paris parents arrangeront tout. u

D'après les renseignements recueillis à Paris, M.. Sundin était de nationalité suédoise, il était né aux environs de Fahlun, 1 dans la Dalécardiô..Venu à Paris il y a une vingtaine d'années, il s'occupa de différentes affaires, notamment de la vente de bois exotiques, et il y réussit assez bien pendant quelques année.

Les'ailaires. ayant périclité,. tout dernièrement, sur le conseil de ses amis et de ses compatriotes établis à Paris, il avait décidé de passer en Amérique et de s'installer dans la Floride, à Pensacola.

Il avait même réuni les fonds nécessaires à son voyage. Mais au lieu de donner suite à ce projet, il se rendit à Londres; puis, à bout, de ressources, rentra en France, fut obligé de s'arrêter à Lille d'où depuis quinze jours environ. il écrivit à différentes personnes pour leur annoncer son intention dc se: tuer; il alléguait même qu'il- était sous le coup de poursuites pour une affaire d'une nature particulièrement délicate.

M. Gustave Sùndia. était âgé de quarante et un ans. ̃ ̃:

A propos de la mort d'Henri Pille. Sur la demande du frère de M. Henri Pille, dont nous avons récemment annoncé le décès, le Parquet avait ordonné de surseoir l'inhumation de l'artiste montmartrois. Le frère réclamait l'autopsie judiciaire, car certaines particularités qui avaient précédé la mort étaient de nature à taire croire qu'Heuri Pille avait été victime d'un empoisonnement. M. Roy, le nouveau commissaire aux délégations judiciaires, fut chargé de procéder à une enquête, et le cercueil renfermant les restes de l'éminent artiste fut 'provisoirement déposé dans les caveaux de l'église Notre-Dame-de.-Lorette. M..Roy recueillit un certain nombre de témoignages, et il en arriva à cette conclusion que les soupçons de M. Pille aîné n'étaient nullement fondés. En .conséquence, ce dernier retira sa demande d'autopsie. Voici, d'après un de nos confrères, comment M. Pille aurait été amené à penser que la mort de son frère n'était point due à une cause naturelle

J'étais à Rome, avec ma famille, depuis deux jours, lorsqu'une dépêche m'apprit la mort de mon frère, survenue dans un domicile autre que le sien.

A mon départ de Paris, quelques jours auparavant, j j'avais vu Henri Pille. Il était, comme depuis longtemps déjà, dans .un état de santé

DE PARIS DU 1O MARS JtSe^T

assez précaire, mais rien ne semblait présager un dénouement fatal et je le quittai sans aucune appréhension, luirecommandant de se soigner et de ménager ses forces, car il travailiait .beaucoup. Vous jugez de ma douloureuse surprise au reçu de fa fatale nouvelles. Mais, en rapprochant les circonstances de cette mort subite de certaines particularités de l'existence do mon frère, je jugeai de mon devoir de réclamer une enquête et je télégraphiai au parquet le priant de surseoir à l'inhumation et de faire procéder à l'autopsie.

Une enquête fut ouverte.. Les médecins et les amis de mon frère furent appelés devant 1 un commissaire aux délégations judiciaires. Moi-même, dés mon arrivée à Paris, c'està-dire hier, je me présentai à son cabinet. Les obsèques d'Henri Pille seront célébrées, samedi, prochain, dix heures, en l'église Notre-Dame-de-Lorette.

LE ROYER Hommage à un esprit supérieur Philosophe, économiste et savant Une vie de luttes et de dé- boires Justice tardive.

Hier au soir, dans la grande salle des fêtes du Grand-Hôtel, avait lieu, à sept heures et demie, le bâriquet offert à.Mme Clémence Royer par un comité de savants, d'écrivains et par l'Evénement. 300 personnes avaient tenu à rendre hômmage à cette femme reniarquable, connue d'un trop petit nombre, qui s'est distinguée dans la science, la phi'losophieèta fait œuvre de vulgarisation. Née à Nantes en 1830, Mme Clémence Royer a eu une existence difficile, toute de probité et de travail incessant. C'est presque un homme de génie, disait Renan, en parlant d'elle.

Beaucoup de notabilités scientifiques et littéraires, beaucoup de femmes savantes, de correspondantes de journaux étrangers. Parmi les hommes de lettres, il y a'lieu de citer les frères Rosny, Lucien Descaves, Gustave Gefi'roy, Leopôld Lacour, Clemenceau, Henri Leyret, Clovis Hugues, puis le dessinateur Willette, le sénateur Desmons, etc. Les femmes sont en grande toilette. MM. Levasseur, Letôurneau, Desmous, Clovis Hugues, Léopold Lacour, Ju^les Bois et Mmes Feresse Deraismes, Madeleine Bresse, Cheliga Lévy, Mlle SainteCroix ont pris la parole pour retracer la vie de Mme Clémence Royer et dire j'influence de ses travaux.

Discours de Mme Clémence Royer. Une physionomie intéressante de petite femme un peu courbée, aux yeux vifs et doux reflétant la bonté, une claire intelligence. Elle a écouté bravement tous les discours, les soulignant de la tête ou d'unsourire aimable. Puis elle a remercié les amis connus ou inconnus qui sont venus spontanément lui offrir ce grand témoignage d'estime, de sympathie qu'elle n'esperait pas .certainement, avoue-elle très émue. Llle croit avoir ici le vertige des hauteurs, en cette fête qui lui donne son Capitole, comme à Corinne qu'elle avait lue à quinze ans avec une grande avidité. Llle voudrait retracer sa vie, ses difiicultés, sos espérances, mais ce serait trop long. Elle remercie simplement toute l'assistance en termes aisés, facilement exprimés, d'une voix agréable et sonore encore. Elle gardera l'impérissable ouvenir de cette fete, elle qui se croyait oubliée des générations passees et, à plus forte raison, de celle du temps présent.

Il est onze heures un quart quand elle termine, au milieu de vifs -applaudissements.

Des corbeilles de fleurs, des souvenirs de cette mémorable soirée ont été oll'erts à Mme Clémence Royer, dignement fêtée. ENFANT DEVORE PAR UN PORC Pau, 10 mars. 1)'un correspondant. A Labastide, arrondissement d'Urthez, un enfant qui se trouvait dans son berceau a été dévoré par un porc. Le désespoir de la mèreest tel qu'oncraint pour sa raison,

TRIBUNAUX

Première chambre du tribunal civil L' « Histoire de la Commune ». Les fils du docteur Doibeau, chirurgien à* l'hôpital Beaujon en 1870, présentaient, hier,une demande en dommages-intérêts à la premisère chambre contre M. Lissagarayqui, dans son Histoire de la Commune, avait, d'après les demandeurs, accusé leur père d'avoir commis Un acte odieux, « de nature à jeter sur ses enfants une défaveur nuisible à leurs intérêts mêmes »; M. Lissagaray raconte, en effet, que le docteur Doibeau s'était opposé il. ce qu'on sauvât do la fusillade un fédéré en traitement à l'hôpital.

Le tribunal a rendu hier son jugement. Il déclare que le fait est inexact. 11 accorde aux demandeurs le franc de dommages-intérêts réclamé et ordonne la suppression, dans la huitaine de la signification du jugement, du passage incriminé dans les exemplaires qui n'ont pas encore été vendus.

Première chambre de la cour Un conseil judiciaire.

La première chambre de la cour d'appel, réunie en audience soiennèjle, s'occupait hier d'une demande en dation de conseil judiciaire. 11 s'agissait, en la circonstance, d'un prodigue d'un certain lige. de nI. Denière, exréhent de la Banque de France, ex-président du tribunal de commerce sous l'empire, aujourd'hui âgé de quatre-vingts ans environ, et qui s'est livré dans cés derniers temps à dés

opérations de bourse qui n'auraient pas été heureuses. Les ptaidoiries ont eu lien hier. -Nous ferons connaître l'arrêt do la cour. Cour d'assises du Brabant –La bande Courtois Les exploits d'un ex-policier.

Bruxelles, 10 mars. D'un correspondant. Aujourd'hui ont commencé devant la cour d'assises du Brabant les débats d'une affaire criminelle qui restera parmi les plus fameuses des causes célèbre. 11 s'agit des exploits de l'ex-commissaire adjoint Courtois, un type de policier, fort heureusement assez rare) abusant de sa situation et de son intelligence spéciale pour commettre les pires méfaits d'abus-de conliance en escroqueries, d'escroqueries en faux, .Courtois a roulé jusqu'au dernier échelon du crime, apportant toujours dans la conception et l'exécution de ses détestables combinaisons une habileté consommée qui pendant longtemps lui a permis de déjouer les recherches cie la justice.

A côté de lui s'assoient sur le banc d'infamie deux comparses, les nommés Louis Restiaux et Devos, môles à l'atl'aire principale que l'acte d'accusation reproche a Courtois: l'assassinat de la veuve He ry, rentière, ùlxelles. Voici, brièvement résumée, la trop longue carrière criminelle d'Alexandre Courtois: Pendant qu'il remplissait les fonctions de commissaire de police adjoint à Bruxelles, il s'était lié d'amitié avec un vieil avare nommé Gallet.

A*la mort de ce dernier,' les héritiers ne trouvèrent rien ou presque rien; ils.accusèrent Courtois de s'être emparé de l'argent et des valeurs du vieux bonhomme.- La chose était vraie on l'a su depuis mais le policier protesta si hautement de son innocence, qu'il réussit à convaincre le juge qui avait ouvert un commencement d'instruction contre lui. Les époux Routiaux, dont il avait également réussi à gagner la confiance, ne devaient pas tarder à devenir ses victimes. Le boutiquier Itoutiaux avait la crainte des voleurs. Comment mettre à l'abri de leurs tentatives le petit, pécule qu'il avait amassé, 3,500 francs en pièces d'or? Consulté par lui, l'ami Courtois lui conseilla dé les enfouir dans sa cave, dans une cachette connue d'eux seuls. Inutile de mettre sa femme dans le secret, lès femmes sont si bavardes 1 C'est ce qui fut fait. Mais quelle ne fut pas la stupéfaction du boutiquier en s'apercevant, quelques jours après, que son trésor avait disparu. Il fut longtemps il se rendre à l'évidence, tant il avait confiance en Courtois. Finalement, il sé décida à porter plainte. Mais, cette lois encore, le policier s'en tira en affirmant impudemment à l'instruction qu'il n'avait- jamais eu connaissance de la cachette.

Il aurait pu continuer impunément la série de ses vols et .escroqueries s'il-n'avait été convaincu un jour en pleine audience, d'avoir falsiflé la déposition d'un agent placé sous ses ordres. La justice se montra indulgente, mais du coup il fut mis il la retraite, et on liquida sa pension.

Dans la nuit du 25 au 26 octobre dernier, Mme Herry, rentière, à Ixelles, était étranglée dans son-lit. Le.crime avait eu le vol pour mobile; le lendemain, on retrouva le coffre-fort fracturé dans un champ, et les titres, les Irijoux, ainsi que 2,500 francs en billets, avaient disparu.

Le surlendemain, un individu se présentait chez un agent de change de Bruxelles, sous le nom de Léfôbvre, et négociait des titres de rente et des obligations ayant appartenu à Mme Herry. Cet individu l'instruction l'a établi n'etait autre que Courtois. Celui-ci ne chercha pas d'ailleurs à le nier, mais il prétendit et prétend encore avoir servi simplement .d'intermédiaire, disant tenir les valeurs d'un inconnu, l'inévitable « homme brun », derrière lequel les criminels pris sur le fait se retranchent systématiquement. On présume que les débats de cette sensationnelle allairo ne dureront pas moins dre quinze jours. Deux cents témoins sont cités. LA VIE SPORTIVE Courses à Auteuil.

Paws,. 10 mars 1897. Demain, il deux heures, neuvième journée des courses, à Auteuil.

Nos appréciations

Prix au Pré Gatelqn.- Tropique.. Prix Persano. Bélisaire.

Puix Grandmaster. Palestine.

Prix Giro fia. Sagaie..

Prïx Fin Picard. Turco.

Prix Chimère. Alcide.

CYCLISME

Ce soir, Il huit heures, réunion, au vélodrome d'Hiver, au bénéfice du bon Choppy Warburton. A ce sujet, disons que Choppy va mieux, mais ne pourra sortir avant unB- dizaine de jours il ne sera donc pas présent il cette soirée. Le programme comprend une cour'sé de tandems, un handicap et le match handicap entre les deux élèves de Choppy, soit 50 kilomètres pour Champion et 46 kilomètres pour Lisette..

Parlby, le sprinter anglais, est arrivé mardi à Paris; il s'est fixé dans le quartier cycliste, 12, rue Pergolèse, et va commencer son entraînement avec Snook comme manager.

Lamberjnc.il, Guérry.Ducom, ainsi que Mmes Ettèogelia et Marie, sont arrivés mardi soir à Paris, venant de Saint-Pétersbourg. 1 Lamberjack et Guerry ont gagné chacun 2,000 francs; Ducom et Mlle Marie, chacun 1,000 francs; Mlle Kttéogella, 1,500 francs. Le départ de Saint-Pétersbourg -s'est effectue au milieu d'une foule immense, qui a offert des bouquets aux coureurs français. Le prince Chirinsky, de plus, a fait remettre des broches en or aux coureuses et des épingles de cravate en or aux coureurs. Différents ca- deaux leur ont, en outre, été offerts par la haute société russe. Bref, nos compatriotes sont enchantés de leur voyage. G. M. iAoLû II ta iiiijAIMâLij» Matinées d'aujourd'hui jeudi

Comédie-Française, les Fourberies de Scrtpin, Monsieur IScapin et Aristophane et MoOdéon (une heure et demie), conférence par

M. Lintilhac, le Prince travesti (prix' réduits)...Renaissance {deux heures), matinée extraordinaire au profit des victimes chrétiennes de Crète Phèdre, ayec Mme Sarah Bernafdt; poésie de M. Edmond Haraucourt poésie de M. Edmond Rostand. Châtelet, la Biche au bois.

Cirque d'Hiver, représentation équestre. .Folies-Bergère, spectacle varié.

Au théâtre des Nouveautés, ce soir jeudi, centième représentation de Sursis,

il. Décori, le créateur du Chemineau, vient de recevoir les palmes d'officier d'académie. Ce soir jeudi, cent cinquantième représentation du Papa ae Francine.

A minuit et demi, fête costumée, au théâtre des Variétés, offerte à la presse théâtrale par les auteurs du Papa dé F1'ancme et du Pompier de Service.

La classe d'orchestre, obligatoire pour les élèves des classes des instruments à corde et il. archet spécialement désignés, sera inaugurée, au Conservatoire, lundi prochain 15 mars, à neuf heures et demie, sous la direction de M. Taffanel.

Les dernières représentations du Colonel ̃Roquebrune, au théâtre de !a Porte-Saint-Martin, annoncées ces jours-ci, obtiennent un grand succès. Malheureusement, les représentations du drame de M. Ohnet ne pourront dépasser la centième, M. Coquelin partant en tournée. Deux représentations des principaux épisodes de la vie du Christ avec auditions d'œuvres de Saint-Saè'ns, Berlioz, Gounod, J. Haydn seront- données les dimanche 28 mars et jeudiavril dans la salle du nouveau Bazar de la Charité, 19, rue Jean-Goujon.

Ce genre de spectacle, analogue aux mvstères do la Passion, qui attirent chaque année de nombreux spectateurs à Oberammergau, est dû à l'initiative de M. l'abbé F. Delamaire, curé de Notre-Dame-des-Champs.

A la vie, à la mort! le drame de M.Pierre 'Denis, sera donné au Nouveau-Théâtre, rue Blanche, le 16 de ce mois.

La répétition générale aura lieu la vaille, à huit heures et demie.

Voici la distribution

Le général MM. Albert Darmont Pierre Lhermitte Bouyer Rolendal Castelli Ducamp Godeau MePail ]René Dubos Oscar Levy Thefer Samuel Lafeuillade Le comte Dareau Froment Marguerite de Kerlin' Mmes Blanche Dufrène Mathilde Whitfield L. Suger La veuve B. Louys La baronne d'Angély De Kerven Louise I.Merra.

Le théâtre lyrique municipal.

La sous-commission du théâtre lyrique municipal a.entendu, hier, MM. Romain et Loir. Tous deux se sont prononcés en'faveur d'un théâtre de drame au' Châtelet. L'un et l'autre offrent 150,000 francs' de loyer si -oh veut leur donner la concession du théâtre à l'amiable. M. Romain a longuement insisté pour la créa* tion d'un théâtre de drame, indispensable à son avis « pour défendre la République attaquée au. théâtre par l'art réactionnaire ». La sous-commission a enfin terminé son enquête. Ne voulant pas avoir travaillé pour rien, elle a voté par voix contre 3 la création d'un lyrique municipal au Châtelet. MM. Deville, Hattat, Grébauval et Lampué ont voté pour; MM. Levraud, Blondel et Despatys ont voté contre. M. De ville, a été chargé de. demander à M. Floury, concessionnaire actuel du Châtelet, s'il consentirait à garder le théâtre six mois de- plus, .soit. jusqu'en avril 1898. On ferait les travaux d'aménagement pendant l'été et on inaugurerait le théâtre lyrique municipal en octobre 1898. Mais ce he'sont que des projets qui ne 'se réaliseront certainement pas. Les 4°, 2° et 1™ commissions municipales, puis le conseil auront encore à se prononcer, et les adversaires du projet affirment qu'ils ont « des arguments d'une telle valeur que l'assemblée municipale n'osera pas, s'engager dans cette aventure ».

Il y a actuellement quarante demandeurs en concession du Châtelet, partagés par moitié à peu prés, pour le théâtre de drame et pour le théâtre lyrique.

De Monte-Carlo

« Un public très élégant assistait à la représentation de Werther dont le succès a été considérable. Une interprétation de premier choix donnait à ce spectacle un intérêt tout particulier. '̃̃̃̃

» Dans le-rôle de Wertner' M. Van-Dyck, le célèbre chanteur, a été de tous points merveilleux. Il a rendu avec une sincérité extra- ordinaire les divers états d'âme par lesquels passe'lé héros due Goethe. Tendre et simple, désespéré, passionné, dans la scène finale, il a été admirable dans l'anéantissement- de tous ses rêves. La salle entière a éclaté en frénétiques applaudissements.

» Mlle. Charlotte Wyns est une Charlotte telle que l'eût désirée Goethe lui-même. Outre sa jolie voix si appréciée, elle s'est'montrée comédienne d'une rare valeur. Pure et simple, elle est délicieuse d'amour, de douleur et de résignation.

Albert, le mari de Charlotte, était interprété par M. Bouvet, dont la voix chaude et le jeu très correct ont beaucoup plu.

Mlle Vuillaume, MM. Queyla, Greil, Albert complétaient dignement cet excellent ensemble.

» L'orchestre monégasque, que^dirigeait M. Léon Jéhin, a interprété de superbe façon la partition de Werther, qui est une des meilleures du maitre Massenet. »

Concerts et divertissements.

Cet après-midi, à deux heures et demie, aux Folies-Bergère, matinée pour les familles, avec le splendide programme dont la presse a unanimement constaté le succès.

Samedi prochain, le Moulin Rouge prépare une grande soirée des plus sensationnelles où le grand Wattoau sera inauguré et célébré

dans un délicieux cortège dessiié par Rœde' et. intitulé. Fêté Galante.

Grandes ou petites, il n'est pas, à Montmartre, une revué plus gaie, pins pimpante et surtout plus dans le train que Paris-Pom- pier, de Jean Mendrot et Georges Nanteuil, dont la première avant-hier, à Ja Roulotte, a rallié taus les suffrages et remporté le succès le plus constaté. Lyse Berty- y est charmante et Pierre d'Artois ébouriffant.

La presse a été unanime à constater le grand succès du nouveau spectacle de PompaTous les soirs on applaudit le mime Thalès qui, dans Pochard, rs'est d'emblée mis hors de pair.

L'Erreur, de M. Jules Chancel, est une comédie essentiellement parisienne, enlevée de verve par Mlles Angèle Renard et Aussourd, MM. Prevot et Six.

Enfin, M. Courteline gagne les sympathies de l'auditoire au tribunal de Petni, Mouillarbourg et O.

Déjà toutes les tables du rez-de-chaussée et de la galerie du Palais de Glace des ChampsElysôes sont retenues pour la grande fête de gala de samedi prochain.

Cette fête comprend un concours de costu- mes, avec huit prix, se montant à près de trois mille francs. Toutes les dames costumées, même les dominos de couleur, qu'elles patinent ou non, sont également admises à concourir. L'affiche du jour donnera l'énumération des diverses attractions de cette soirée, où Miss Mabel Davidson fera ses adieux au public parisien..

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L'emprunteur n'a à payer que l'annuité comprenant l'intérêt et l'amortissement.

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Il prête aussi aux départements, aux communes et aux établissements publics, avec ou sans amortissement.

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""̃"fiaîîe aux blés.

Blés indigènes, -Effcôfiragée par la baisse qui s'est produits ces jours derniers sur le marché de Paris, la meunerie est très réserves dans ses achats et demande de 50 centimes sur les prix d'il y a huit jours. De son côté, la culture offre peu et refuse de souscrire aux exigences de la meuneric, Par suite, les trrrntâcUons sont très calmes vers la fin du marché, la culture consent a faire une concession de 25 centimes

un cote de 20-75 S 21 50 les 100 kilos nets. gare d'ar- rivée Paris.

Avoines. Le mois de mars semble être bien calme, l'opération se recueille et ne pousse pas les cours, comme elle l'a fait, d'une façon si téméraire, le mois dernier.

Les cours pratiqués depuis le début de mars sont en rapport avec ceux de la marchandise, il faut en effet payer les avoines de Beauce 50 il 15 75, les 100 kilos nets, ce qui -rend impossible la, formation de nouvelles couches, le courant ne valant pas plus de 15 75 le découvert se reprend.

D'un autre côté, ce cours est encore trop élevé, avec les frais de sortie, pour que le stock diminue il atteint le chiffre considérable aujourd'hui de ?.U,530 quintaux contre 203,500 à fin février et (i5,000 • 3U 10 mars 1896. En avoiucs étrangères, les offre.; sont toujours zmportantes et en baisse. On offrait aujourd'hui des avoines bigarrées d'Amérique a 10 25 les 100 kilos nets, coût, fret, assurance, le. Havre Les provenances de Libau vedon!, c a t., blanches 11 noires 12 25, :es 100 kilos nets, uns/ports; enfin on offre des avoines de Saint-Pétersbourg, expédition aujourd'hui de 7 les 100 kilos nets v. a.. t., prix <j.ui permet une lawge importation et la coinsommation en emploie de plus en plus en place d'aS-.u- les marchés de province, par sait.: d'une part, des travaux des champs et, d'autre due la baisse importantes et les prix soutenus.

On a payé, de 10 à 50 les 75 kilos nets, suivant. qualité et nuance.

plus conséquents que Tannes dernière. •̃'̃ A notre marché, hebdomadaire, les affaires ont été tion ne se presse pas aux achats et le commerce un demande rien, mais pour la raison une nous don- nons ci-dessous, il n'y a pas eu de baisso..

On a pays avoines blanches, 15 A 15 25 ronges. 15 50; grises, 15 75; noires, lu 25 17; lvtout par 100 kilos nets, dans les gares d'arrivée Paris et par wagon complet. ̃

Les offres étaient ordinaires peu de demande en avoines étrangères.

seigles. Tendanco calme, peu de transactions. .L'étranger baisse. Chez nous, la demande se limite de plus en plus, la consommation et la distillerie employant de préférence le maïs. La nouvelle récolte ♦'avarice bien. A notre marché d'aujourd'hui, on trouvai, peu d'acheteurs aux cours do 13 à les 100 kilos nets, gares Paris. Les vendeurs demandaient U 60 h 13 pn offre des bateaux 13 25 c. a. f.

Malts. Prix faibles, en sympathie ave. las-cours des urges. Le temps ne favorise pas la vente, !a.brasserie marche peu.

On côtelés malts d'orges indigènes d-J î> »Ci fr. «relies le» 100 kilos, gares d'arrivée Taris, suivant provenance, des orges employées:

Gr(/<!s. Ainsi que nous l'avions baissé prévoir. tiviiremeut à ce qui devrait être <V par^illa époque, ?ont importantes, et comme la saison pour germer On pouvait avoir aujourd'hui des orges au plus bas

f AVOINES SEIGLES BLÉS DOUZE-MARQUES, SPIRITUEUX. HUILE DE LIN HUILE DE COLZA. SUCRES '̃ ] heure 3 heures Précédera i- heure 3 heures Précédent l heuro 3 heures Procèdent 1 heure 3. heures Precéden' 1 heure 3 heures Précédon' 3 heures Précâden" l heure 3 uearaj Précéden'l Jour Disponible! J5 75aiij 15 75âlfi ,l5 50&15 75 i 13 50îil3 75 13501.13 75 1350& Disponible 25J5&25.. 2525. Courant.. J5 ?5 15 S5 15 80 15 70 ji:! 50 13 75 13 BO 13 53 8125 2150 2130 33.. 33.• 38 5J 3S25 Si 75 38 25 3S 7a 53.. 53 35 53.. 53 25 53 53 2b Courant. 25 25 25 25,25 et 37. 25 el 37, 25 ol 37 85,25 et 37 'Prochain .15 ,5 1580 .15 7f> 13 75 H -i 33 75 U 21 75 21 75 2180 21 85 "4i 80 44 00 4485 « 75 *4ft5 ♦̃?<* u!ai' 3375 34 33 75 H* 34 4025 iO 75 ia- /.0 50 40 40 50 5 I 75 Prochain .25 50' Circulât.quintaux quintaux quintaux .1.800 sacs Circulât. 1.-750 pipes kilos .15.003 kiloî Circulât.95.(S0Osac3da 10Ï kïloj ÊScckau.10] 213 600 uvintaux quintaux 334.250 quintaux 176 .600 sajs de 159 kilos Stocks. '¡..750 pipas' Stock au 15. 35-813 kilos Stock au. 15; 107,262klloi Stock. 3. I.i2.3223acj

BULLETIN COMMERCIAL)

farines iln consommation. Les cours ne varient pas Marque de Corbcii, M francs.

Fartiws marques. On débute aux prix de la veille ponr les moisrapprochés et en légère phis-valiu! pour le livrable. En séance, la tendance est un peu plus faible et les cours rétrogradent dc 5 il 10 centimes ponr tous les mois. En clôture,.ni est un peu plus soutenu "ot l'on, roste acheteurs aux' plus bas prix pratiqués durant la réunion.

Après bourse, ou. reste calma; en cote courant H 40 vendeurs, avril 55 ,vendeurs, mai-juin 44 SO, 4 de mai 45 acheteurs, jui!!et-aout 20 vendeurs. 'La circulation est de- 1,800 sacs-

A l'expertise, on a accepté 900 sacs sur 3,500 présentés.

tiB-marchD-a*b6-i*i«-a«tu'r-p.i'i«iaitiafomnnt pendant la première partie do la réunion, où l'on a traite do nombreuses et importantes affaires sur tous les mois. Le découveru a (le grands raçlials; par contre, les Haussiers ont vendu, ainsi qu'une partie de.ia commission étrangère. Malgré --la grande activité de la demande, demande provoquée il est vrai, par des réalisations de bô^ 1 néfloes; malgré la plnio qui est tombée abondamment pendant la dernière nuit, et cniiii malgré la fermeté' signalée ce matin par les cilblcs américains, les cours n'ont pu se raffermir et nous clôturons sans changement appréciable sur clôture d'hier.

Cola démontre combien la situation de notre Nlace est changée et combien il nous faudrait d'éléments défavorables pour arriver îi nous raffermir.

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La alture va être obligée d'en faire consommer moins qu'elle ne s'y attenait, d'ailleurs, c'est une céréale qui échappe de pis en plus à l'exportation. L'Angleterre, la 13elgiquTOTions ̃en prennent plus que des quantités insinuantes, et notre importation est considérable. i surtdt en provenances d'Algérie et de Tunisie. La récoÉ Vy annonce très favorablement.

A otre marché d'aujourd'hui, ü fant voir les cour' suivants orges ordinaires, 15 moyennes, 1550 bonnes, 16 a 16' 50; les 100- kilos nets, gares d'armée Paris.

Esturgeons. Les cours demandés ne permetteriDas de transactions méritant-d'être signalées. Oncote nominalement 17 francs les 100 kilos nets, garfd'arrivée Paris.

orcommence à offrir dans le Nord des Algérie nouelle récolte à 13 francs les 100 kilos nets, sur wagn Dunkerque.

Stocks des sucres au 10 mars. M«;afiinsgénéraux(ea- 1895 S»ckP8Ôde la veille.1 3.050.039 2.473.320 1.644.365 Elréesdujour ''tin1,' 1.100 165 srti«isdujour 8.40i 7.633 5.402 Stocks Il ce jour. Mag.isib3 généraux{3u-

Siocks -de lavoilia. .180.875 212.725 Sorties ilujour. 5.941 1.900 1.409 203.217 total "3. 123. OU 2.648.762 1.842.345 'peujicnie entrepôt 'tel

nicrcs V il,0.516 80.447 loiui générai. 3:492.322 2.789.278 1.922.792 Contre hier. 2J9T/JU 1.927.587 I AHguicntotioa «̃ Diminution. 9.731 8.433 4.745 /Cours officiels ère la Bourse da Paris. Sucresbiancs n- 'disponibles. 25 25 a SE- entrepôt Il roftiné bonue sorte.. 95 50 Il belle sorte. 93 à certificats de sortie. C0 a Espr)ts'90o 33 à ̃Httilesde colza 5i 25 lluiles de liu 38 5p. Farines 12 marques. 44 50 il 44 25 Suifs déplace. 46 & tU]lsdeprov:nce.i.iv.v 46 k Situation des huiles.

̃̃̃ Colza Colza Un indigùneî desIndes

Arrivages (kilo3) » n » Entrées 25.000 10.0CO Sorties. 55.000 » 5.00) Marché de la Chapelle.

ireguaUtc 2e qualité 3e qualiM

Paille de 26 à 28 22 à 24 Paille de seigle. 34 38 29 31 27 2a Paille d'afoine. 24 22 24 20 22 Foin. 60 62' 56 CO' 54 57 Luzerne 57 59 54 57 51 54 Kegaii: 60 62 57 69 54 57 Le tout rendu dans Paris au domicile de l'acheteur frais de camionnage et droits d'entrée compris, par 100 bottes de 5 kilos 6 francs-pour foin et fourrages socs, 2 fr. 49 pour paille.

BOURSE DE COMMERCE DU'10 MARS 1&97

Blés.- Do même que pour les farines, le marché a été très actif et de gros.ses quantités de blé ont changé de mains, notamment sur les 4 de mai les prix faibles au début. de la séance se sont légèrement raffermis par la suite, pour finir soutenus mais sans- changement sur la veille.

Après bourse, on est soutenu; on coto courant 21 30 acheteurs, avril 21 50, mai-juin 21 85 vendeurs, 4 de mai 22 acheteurs, juillet-août 22 20 vendeurs. Les livraisons comprenaient 57 filières 32 ont été arrêtées ce soir, il en reste donc 25 pour demain.

Seigles. On ne-fait pour ainsi dire rien, mais la tendance est plutôt lourde et, dans certains cas, les vendeurs accepteraient de la baisse; malheureusement, les acheteurs font pour ainsi dire défaut par suite desavis toujours satisfaisants concernant la nouvelle récolte.

Les livraisons étaient de 6 filières dont 5 ont été arrêtées ce soir. Avoines.- Le marché débute soutenu mais devient lourd en séance, pour finir de mémo avec une perte de 5 il 10 centimes pour tous les mois. Il s'est traité quelques affaires sur le» mois rapproéhés les. haussiers ont fait des -A -l'expertise, les -500 quintaux présentés ont été' acceptes.

7m >'q«w.»liftn conjjirettait 50 filières 32 ont été arrêtées ce soir, il en reste 18 pour demain.

Huile de colza, Xe. marché est soutenu, mais les cours sont toujours quelque peu irrégnliers'; au début, les époques rapprochées se traitent aux le la veille, alors que' les 4 do mai obtiennent une plus-value de 25 n 50 centimes, et que, par contre, les 4 damiers sont en baisse de 25 centimes. Par la suite, les cours varient peu cependant, les 4 de mai rétrogradent de 25 cen- times.

La circulation est de 45.C00 kilos contre 110,000 hier.

ctSOÏK Rev. 5,630 fi, D,/U5et/i,fM51'.M.à,p.f)0,000f., 40,000 f. et 55,000 f.Aadj.s.lench,,ch.not.Paris, le 23marst)7.S'ad.auxnot.M"Grignon, 23, b. Saintr Michel.et P.IÎiga.ult,31,b.Sébastopol, dép.'de l'ë™. lllMOVll deGrenelle,U5. Gonstr.rec" cojifort., 550,OO.Of.A adj.s.lench.ch.not., le 33 mars 1897. S'ad.à.MrPôre, not.j 9, place des Pétits-Pcres. lilllWl rouges,6et3.G« 6,280», en 3 lots, avec réunion. M. àpr. 25,000 et 8,000f. Aadj. s.lench., ch. not. Paris, avril97. S'adr. aux not. M01 Cabre, à Brunoy, et Breuillaud, 833, r. St-Martin, Paris. Fonds de commerce et industrie. APRÈS FORTUNE. = Banlieue Paris. Paris et province, désire céder son fonds avec touy]econ^el- f 7 SERRES CHAUDES châssis, cheval, voitures, etc., et marchandises, au prix de 40,000 f. Vaut le double. Àfr.3Dà/i0,(!00f. "IÀ fr. Beaux Terrains avec îtfalUU jolie Maison d'habitat-. Bail a volonté; Loyer 2,000 fr. Occasion. (28) B Bo B SW&J« S a Mcnlo Maison, lS.Faub. Montmartre A enlever f/lSTn-Rostaurant; rue Rambuteau. de suite. f lilO Bénëf. net3,600f. Px 4,000 f. 10.0,000fr. paran, demande Commandite 13,000 f. pour exécuter jolie commando de 125,000 f. (26) Sh.dePari'liM1 Bén.net3,000 f.Px4,500.(P.769) Agrès.décès.-EXCELLENTE OCCASION. ville centre. | III I UM5 Grande liMlIpa Maison fondée en Riche clientèle fidèle. -io chevaux, 2j voitures en bon état. Bail ù volonté. Bel aprèsavoirvôcu.Ps.dsm.3û,030f.ay.facilit.(P.770) K B S lagKgii'JMémeMai»Qn.l8.F»ub.Montmanw Offres et demandes de capitaux. I.b€Ia1I1 1 M.LAPIERRE.anc/en /!vou^.3,Placc d léna 1 CcloDh. il midi et de 2 ù i). Têlà)l:one 694.7B

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DÉPÊCHES COMMERCIALES

SER VICES SPËCIA.UX DE NOS GOaR133POSOi,^IJ PARTICULIERS

Lille, 10 mars. La température a été, cette semaine, très variable; le temps' semble vouloir difficilcment se remettre an beau; cependant, la campagne réclame de la sécheresse, car il n'est que' temps, au moins pour certaines céréales.

Blés. Les offres, bien que peu abondantes, répondent cependant aux besoins immédiatsdo la meuucrie, qui se montre encore réservée dans ses achats. Les cours sont faibles. On cote roux 20 75 h 21 francs, bigarrés 21 ii-21 25, blancs 21 50. Lille ou parité. Il n'est toujours pas question des blés étrangers. Farincs. La mévente oblige la meunerie à faire quelques concessions sur les disponibles; de 26 a 28 50, suivant marque. Les offres de- la boulangerie sont fort restreintes; quant à l'exportation, elle est en ce, moment complètement nulle. Du reste, les: étrangers ont baissé sensiblement tous ces derniers te-nps.

Grains. C'est le grand calme qui domine sur tous les grains niais il est à présumer qu'ils sont arriau terme de la baisse.

Seictles 13 Il il 13 75.

Avoines de pays 16 il 16 25, rendues Lille. Orges calmes.' ltussiô 13 25 a 13 50, Algéria 15 50 à: 15 75, Bretage 16 Il 16 50.

Maïs.. Plata 11 a 11 25, Danube 11 75 ji 12 francs, le tout wagons Dunkcrque.

Graines oléagineuses. Les cours sont ir peu près 'stationnaires. Lius' Bombay 21 75 à 21 87, Plata et Azoff, mars-mai, 19 25,.

Colzas inchangés..

Marseille, 10 mars. ̃– Blés. Importations nulles. Ventes, 1,500 quintaux. Marché faible. On a fait des dur Tunis, Bône ou Philippevilte, livrable avril-mai, & 21 francs; des dito disponible à 2112.

Graines oléagineuses. Importations, 8,251 quintaux. .Marché nul,

Le Havre, 10 mars. Cotons h terme (clôture turc du marché) Ventes, du joar, 1 .800 balles On cote trèsordinaire Louisiane: Tendance soutenue. Mars. Juillet 45 62 Novembre 43 87 Avril Août 45 75 Décembre 43 75 Mai .45 37 Septembre Janvier. 43 87 'Juin 45'50 Octobre. Février Cafés Il terme. Ventes du jour, sacs. On cota Santosgood avérâmes: Tendance irréguliere. -Mars 56 Juillet. 57 Novembre Avril. 56.. Août 57.. Décembre 57 25 Mai, 5325 Septembre 57 Janvier Juin.5650 Octobre. 57.. Février.

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Alars v 83 25 ̃̃ Juillet. 33 Novemhre 33 75 Avril 32 25 Août. 33.. Décembre 33 75 Mai Septembre 33 25 Janvier. 34.. Juin. Si îô Octobre. 33 50 Février. Koubalx, 10 mars. Laines & ferme. Ventes du jour, .13/jOO kilos. On cote peigné (type uniquc): Tendance calme. Cote Cote cote Cola «fuiour précé* diijour pràoid. 395 Mars 395 390 Septembre 387 50 392 C0 Avril 392 50 Octobre.. 392 50' 390 Mai.. 3J2 50 Novembr» 387 3J0 Juin. 392 50390 Décembre 3Si 50 Juillet. 3U2 50 [ 3C0 Janvier, 387 50 Août 50 L Février j Berlin, 10' mars. Blés. On cote courant «naii!>7 .juillet.Tendance lourde. Seigles. On cote courant .mai Is3 .Tendance de colza. On cote courant mai 54 50. Tendance erine.

Spiritueux. On: cote courant mai 43*80, sbj)tembre 44 40. Tendance ti'ôs calme,

Hambourg, 10 mars.= Sucres. On cote courant 8 b5, mai 8 août 9 20, octobre-décembre 9 05. Tendance calme. • Sucres Cette semaine Sem. passée • 1896 Arrivages 598.000 55.000 Délivràisons. 91.000 82.000 63.000 Stocks.

eux. wn -cou: mars-avril lu ;w, mai-juin 19 37 Tendance ferme.

Catés. On cote courant 46 25, mai 46 75! septembre 47 50, décembre 47 75. Tendance calme. Crème.. 10 mars.- Pétrole raffiné. On coter disponible 5 Tendance calme.

SÏagdcbonrg, 10 mars. Sucres. On cota courant s Hi; mai 8 9i, août 9 20, 3 derniers 9 12. Tendance soutenue..

Londres, 10 mars.- Bourse du Haltic. Charge-.menls à la côte. Blés inactifs. Maïs sans affaires.

Chargements flottants. Blés. Acheteurs réservés. Vendu un.chargcmcnL Kussie azime, mars-avril, un Danube prompt, 28,3.

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Sucres de betteraves. Demande restreinte. Tendaneesoutenue.

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Courant.. ,8.101/2 .8.101/2–1/4 .8.101/2+1/2 Août 9.2.1/4 .9.1.1/2–9.1.1/2 + 1/2 3 derniers .9,1,1/2 .9.1. 1/2-1/2 .9.1..1/2+1/4 Ventes, sacs. Depuis 3 heures, SACS. Sucres bruts soutenus. Ratflnés calmes.

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EtainliO l/4ft6D 5/16.. A terme 60 15/16 61 .Tendance calme. ̃ Cuivre h 50 11/16 A terme 511/16 à Tendance calme.

Plombs. On cote anglais Il. 12.6.- Espagnol

Huite de tin.– Très peu d'affaires; cours en baisse de 25 centimes sur le mois prochain et les 4 de mai,

La circulation est nulle..

• Spiritueux. Le marché débute soutenu pour se raffermir par la suite devant la modicité des offres et finir ferme avec une hausse de 25 centimes pour les mois rapprochés.

Circulation, 1,750 pipes. Le stock est de 14,525 pipes contre 14,650 hier et 25,625 en

Sucres.– Le marché débute avec faiblesse et les premiers cours pratiques indiquent une baisse de 6 centimes sur l'extrême clôture do la veille. En séance, les cours varient 'peu;' mais le ton du marché est plus soutenu. A trois heures on est soutenu et les cours regagnent en partie la baisse du début. Après bourse, on est forma on cote courant 37 et 25 50 lies valeur, avril 25 (i2 valeur, mai-juin 26 acheteurs, 4 de mai 26 25 acheteurs, juillet-août 26 50 valléur, 4 d'octobre 27 37 vendeurs.

Les sucrés roux et les raffinés sont sans variation. La circulation est de 95,.600'sa'cs, contre 108 200 hier.

Les affaires ont été modérées; la faiblesse du début a été causée par la forte augmentation du stock et do Hambourg et par la pression des filières en circulation:*la meilleure tenucqùi a'suivi et la l'ermuto qui s'est nettement dessinée api'ÛK bourse clntveut ètro attribuées ji l;i j>rochaine discussion de'la loi au Sé'nat et à l'élévation probable des droits sur les sucres aux On lit dans le Journal des Fabricants de sucre:

0 La température de la huitaine écoulée a été humide et basse au début;. il. y a eu par la suite des alternatives de soleil, de pluie et de grêle. En somme, conditions pou propices aux travaux des champs. D'autre part,'on est eu général peu satisfait de l'état des blés d'hiver. Depuis dimanche, la temps est plus sec. Lundi matin il a gelé légèrement.

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Achats au comptant 40. i). A un-mois Ventes an comptant -Abu mois 41.0. 112. Llyepnool, 10 mars. CotflBs (cl6taro du marché). Ventes de lajournée, 10,Ortballes, dont .,500 pour la spéculation et l'exportation, et .T),500 pour la consommation. Importatiohs du jour, .6,000 balles. Marché calme.

On cote avril 3 57/64 vendeurs, juin 3 57 .'61'ackeiieurs, août 357,64 vendeurs, octobre valeurs, décembre acheteurs.

Sucres. On cote Pernambuco nominal. Tendance lourde

ffilés. Les haussiers refusant de maintenir les prix, le marche faiblit après I'ouvcrturo«ppur»,ciû;ur3r lourd. Maïs soutenus.

Vienne, 10 mars. Blés. où cote sur printemps 7 32. sur automne

Budapest. 10 mars. Blés. On cote sur prln- 'temps 8 04, sur automne Graine de colza. On cote août-soptomfcra 11 30 vendeurs, Il 80 acheteurs.

'Prague, 10 !nars. Sucres. Oa cote courant Il 77. mai Il 92. Tendance soutenue

Trfestc. 10 .mars. Sucres On cote belle, gua-, lité disponible Il 5/8. Tendance faible.

Anvers, 10 mars. Pétrole. On coto tiispoaiMois /couvant 18 mars-avril 18 1/4. TenJanca Cafés. Ventes, balles. Téndanee baisse. FAILLÎTES DU 8 MARS Rapin, boulanger, rue Lafflile, 56. M. syndic provisoire.

COURRIER VINICOLËTuOTIDi£l* GLEEMONT-FKRRAND

La vigne promet encore pour 18U7 ie temps pourrait t bien contrecarrer les indices primitifs. par des gelées probabtes.. Les actieteurs sillonnent le département et la reprise commence eirectivoment. On ne parle plus de baisse. Que diable, le commerce a si peu acheté cet hiver qu'il faudra bien qu'if se couvre pour ses besoins d'été. Un remet de semaine en semaine, mai:; chaqaejour ,on signale des ventes, on a il, se pourrait yu'on obtienne toujours aux mômes prix plus tard, mais alors ce .seront les caves dé·laissées.

Cours, du vignob.'e

2 fr. »» ie pot de 15 litrcs.

7°, 2 25

9°, 3

Les extras valent 5 francs lé pot mais il y en a peu..

CETTE

Les transactions sont insignifiantes. L'Espagne n'expédie plus que des :i« choix aux mêmes prix que les anciens 1"' choix.

L'Algérie baisse de 1 2 francs.

Les cours du Midi ne fléchissent plus on a des craintes devant la, rapidité de la végétation.

» Au, sujet des marcLhs de betteraves qui étaient h peu près terminés Ta dernier à cette époquo, les cultivateurs et les fabricants .n'ont encore rien de eidé dansla plus grande partie de la région sucrière. Un de nos correspon dants bien informe nous écrit il ce sujet qu'autour de Saint-Quentin. ïergnier Hanl, Nesle. Compiègne, il ne se fait absolninentrien on attend la loi sur le;; sucées restée en suspens au sénat. « Quant aux prix de 25, 2ô et 23 francs dont certains journaux ont parlé, ils ne peu,vent qu'avoir été faits qu'exceptionnellement et par un tmlit nombre de fabricants, Les avis que nous recevons des divers autres côtés corroborent ccs informations. Ii éstdès lors diflicile de' se prononcer, à cette heure, svr l'étendue des emblavements. Nous croyons cependant à uno diminution en raison du bas prix du sucre et de la situation plus satisfaisante de la distillerie de betto » Dans les autres pays d'Europe, les prix de betterave sont, en général, notablement intérieurs à ceux de l'an -dernier et, sauf en Hussie et en Allemagne, une diminution d'emblavemenis, impossible ii chiffrer ponr le moment^es1 considérée comme inévitable. Les nouvelles de Cuba annoncent une pins grande activité de roulaison; néanmoins, un déficit considérable est certain. Aux îles grande partie .K&caies, sirops, amidons, Les transactions sont des plus restreintes c' devant l'accalmie des affaires les détenteurs ont baissé leurs prix de 50 cenli mes On cote premières disponibles 27 francs, supérieures disponibles 2S francs. La tendanco des amidons est ferme avec des affaires assez suivies, notam ment pour les fleurs qui valent 27 CO les autres sortes d'amidons sont sans variation sur la semane dernière.,

Les affaires en sirops sont calmes et les prix ne varient pas.

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ODEON. 8 h. 1/2. Le Chemineau. .RENAISSANCE. ïhT La Tosca. VAUDEVILLE. 8 h. 1/2. La Douloureuse. DYMMASE. –8 h, -Le Mari de la débu.\S tante.

NOUVEAUTES. S h. 3/4. Le Sursis. PALAIS-ROYAL. 8 h7l/l Le Terre-Neuve. VARIETES. 8 "h. 1/2, Le Pompier de servies AMBIGU.- 8 h. 1/4. -Les deux Gossos. PORTE-SAINT-MARTIN. 8 Le Colonel Roquebrune. CHATELET. 8 h. 1/4. La Biche au Bois. CLUNY. –8 h. 1/4. Le Diable en jupons.^ Le Papa de ï'rancine.

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Malgré tout, les cours restent stationnaires, faute de reprisa.;

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Calais. 8. Times (SI, p. Londres, înaivhaûdisns diverses; Paris ;s), p. Douvres, marchaudtses diverses.

Soul/aix (s), p. Ooole, marchaaillsse diverses; Alice-Taylov (51, p. Dundne, .paille Albert (s), p. Londres, -marchandises- diverses; Chatho.m (s), p. Douvres, marchandises diverses; Union (barge), p. Grangemoutl), paille; Richelieu (îloop), d'Iitïudc, avec seL

Djtlioiiti, 8. smd i«), p. Aiad.-igascaf, l\cuniorj.. Maurice.

Dunkerune, 7. ViUe-tl'Arras \O> des Bateaux Vapeur du Nord), p. Bordcaus.

8. G'ilinno (s), p. Bilbao".

•\3 mais), (s), p. I.a Rcviiullo; Lotie (s), p. Auvcrs: lïa'inw !s>. y.. Stimlcrlauv! ifcmcr m), u. Anvers. Havre, 10, Cordilleras (s), p. La Plata.

Lisbonne, -S ̃ ParCOtyha (s), p. Brésil.

Laricnt, (s), (t> des Bateaux v vapeur du Nord), p. Uccliofort.

Matcio. S. Caicnia (s), p. Havre.

Marseille, 10. »tj,rn {Transports Maritimes;, p. Vcucrill'e, Dakar, Kio-j'auciro. Kancos, Montevideo et liuenos-Ayrcs: (s), p. New-York. (Vantes, ]0. ViUi-cl.Bayonne (s), p. Bardeau:. Hio-Jaiiciro, 8. La, Plata (s).

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