Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 151 à 151 sur 198

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Revue d'histoire littéraire de la France

Auteur : Société d'histoire littéraire de la France. Auteur du texte

Éditeur : Armand Colin (Paris)

Éditeur : PUFPUF (Paris)

Éditeur : Classiques GarnierClassiques Garnier (Paris)

Date d'édition : 1965-04-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343491539

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343491539/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 69781

Description : 01 avril 1965

Description : 1965/04/01 (A65,N2)-1965/06/30.

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5567138t

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Z-13998

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 01/12/2010

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 100%.


COMPTES RENDUS 339

Mais c'est surtout par son dernier chapitre que s'impose cet ouvrage. Sous le titre De l'Eros Inconnu aux Grandes Odes, M. Guyard s'y livre à une remarquable étude des rapports de Claudel avec l'oeuvre de Patmore, The Unknown Eros, qu'il connut et commença à traduire dès 1900 lors de son séjour à Solesmes. Ce que Claudel a retenu de Patmore, M. Guyard l'indique très exactement sans céder à la tentation d'exagérer cette influence : d'abord la certitude que le monde est « fini », certitude pressentie dans l'Eureka de Poe, confirmée par les thèses du savant A. Wallace et inlassablement affirmée dans L'Art poétique et les Odes : Patmore a aidé Claudel, le Claudel anxieux de Tête-d'Or et La Ville, à se délivrer du vertige pascalien de l'Infini ; ensuite le mythe d'Eros et Psyché et sa mystique traduite par des images charnelles ; plus tard, l'hymne à l'amour conjugal ; enfin, conjointement avec Pindare, la forme même de l'Ode. Et, pour clore cette excellente étude, M. Guyard publie la traduction encore inédite du De Natura Deorum et les premières versions, publiées en 1906 de façon assez fautive par la revue belge Antée et aujourd'hui introuvables, de Legem tuam dilexi, Départ et Arbor Vitae.

JEAN-NOËL SEGRESTAA.

DON WALTHER WILLEMS, Paul Claudel Rassembleur de la Terre de

Dieu. Bruxelles, La Renaissance du Livre, 1963. Un vol. in-8° de 256 p.

Dans ce volume, Don Walther Willems, qui a eu la joie d'accueillir Claudel à plusieurs reprises dans son abbaye de Saint-André-lez-Bruges, a rassemblé une conférence prononcée à Bruxelles peu après la mort du poète et deux analyses suivies consacrées à L'Annonce faite à Marie et au Soulier de Satin : notes de cours mises en forme " à la demande réitérée de plusieurs professeurs, étudiants et étudiantes, à la recherche d'un guide, au moment d'aborder la lecture de ces oeuvres ou d'en suivre le jeu » (p. 36).

Dans cette perspective à la fois modeste et fervente, ces deux commentaires devraient toucher et guider un large public ; ils sont généralement précis et bien inspirés, notamment celui du Soulier de Satin dont l'auteur analyse fort bien la « trame composée d'un fil bleu, d'un fil rouge, d'un fil vert qui, sans cesse, paraissent et disparaissent » (Claudel à Frédéric Lefèvre). Dans L'Annonce, les perspectives théologiques et mystiques du drame suscitent, comme on pouvait l'attendre, des commentaires approfondis et fort éclairants, mais les figures d'Anne Vercors et surtout de Mara manquent de nuances ; l'auteur semble avoir de la peine à suivre Claudel dans ses efforts constants pour réhabiliter Mara.

La rédaction de ces commentaires suivis et très détaillés posait des problèmes délicats ; l'auteur a préféré à la formule de l'édition anotée ou à celle de l'ouvrage critique indépendant une alternance serrée de citations et de commentaires personnels : mais il nous semble qu'il aurait alors fallu distinguer plus nettement les citations des commentaires et surtout citer avec plus d'exactitude : des dialogues entiers sont transcrits à la troisième personne, des répliques sont résumées entre guillemets. On regrettera d'autant plus ces partis pris contestables que la plupart de ces commentaires sont justes et

féconds.

JEAN-NOËL SEGRESTAA.

RAYMOND TAHHAN, André Gide et l'Orient. Paris, Imprimerie Abécé, 1963. Un vol. in-8° de 460 p.

Une thèse de doctorat volumineuse, enrichie (et parfois encombrée) de maints développements qui n'ont que peu (sinon rien) à voir avec le sujet. Un examen de la Table des matières révèle immédiatement cette surcharge. Il ne suffit pas à l'auteur d'écrire une Introduction, où il s'efforce, non sans