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Titre : Mémoire de Pons de l'Hérault aux puissances alliées / publié, pour la Société d'histoire contemporaine, par Léon-G. Pélissier,...
Auteur : Pons de l'Hérault (1772-1853). Auteur du texte
Éditeur : A. Picard et fils (Paris)
Date d'édition : 1899
Contributeur : Pélissier, Léon-Gabriel (1863-1912). Éditeur scientifique
Contributeur : Société d'histoire contemporaine (France). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31133985q
Type : monographie imprimée
Langue : français
Format : 1 vol. (LVI-774 p.) : portrait ; in-8
Format : Nombre total de vues : 431
Description : Collection : Ouvrages publiés par la Société d'histoire contemporaine ; 20
Description : Collection numérique : Fonds régional : Languedoc-Roussillon
Description : Collection numérique : Collections de Montpellier Méditerranée Métropole
Droits : Consultable en ligne
Droits : Public domain
Identifiant : ark:/12148/bpt6k55653f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-L45-63 (20)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
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Je demande & ceux qui liront cet aperçu, si les Anglais ou tout autre ennemi de la patrie eussent débarqué sur nos cotes, si Masséna, surnommé l'Enfant de la Victoire, n'eût pas fait battre la générale sur tous les points de son gouvernement, fait sonner le tocsin, et s'il n'eût pas tiré son épée pour su mettre à la tête des troupes et des habitants, afin de repousser l'ennemi et de prendre des positions avantageuses pour éviter l' ta jonction tvec les partisans; a° qu'il put s'emparer des points où il put s'emparer des places fortes (sic) ? Qu'a-t-il fait comme général ? 11 a paralysé l'élan des Marseillais il a eu des conférences avec les agents de Buonaparte il n'a fait voyager) > qu'a petites journées les troupes. qui ont été mines par lui en route sans soin, qu'il n'a pas été commander, pour favoriser la rentrée de Napoléon et sa marche dans le Dauphiné.
Il a fait plus encore il n'a pas voulu livrer de* armes aux citoyens; il en avait de cachées ait fort Saint-Jean, et ce ne lut qu'âpre» l'arrivée de Son Altesse ltoyale Mgr le duc d'Angoxiléme, et sur un ordre impératif de sa part, qu'il eu a fait livrer de l'arsenal de Toulon.
Si à cette série des faits l'on suit la conduite de ce maréchat, l'on n'aperçoit de ce qu'il avait en vue; car à peine sut-il la possibilité que Buonaparte fut arrivé à Toulon le 5 mars, il donna l'ordre aux gardes nationales de Marseille de rentrer dans leurs foyers, au lieu d'organiser sur ses derrières un corps d'armée et de marcher sur lui avec activité, afin qu'en cas qu'il rencontrât des pays rebelles au Hoi ou des pays IIdèles qui auraient arrêté l'usurpateur dans sa marche, il pnt paralyser l'action du brigand ariin*.
Cependant, dans l'intérêt du Hoi qu'a-t 11 fait? Rien, lia resté daoH l'inaction et a désorganisé tes troupes qui étaient sur ses derrières.
Taudis que le général Miollis faisait faire des marche» et des contremarches aux troupes et au* gardes nationales pour i. l.e mot «il oint» <Un« l'orl»ln»l.