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Titre : Mémoire de Pons de l'Hérault aux puissances alliées / publié, pour la Société d'histoire contemporaine, par Léon-G. Pélissier,...

Auteur : Pons de l'Hérault (1772-1853). Auteur du texte

Éditeur : A. Picard et fils (Paris)

Date d'édition : 1899

Contributeur : Pélissier, Léon-Gabriel (1863-1912). Éditeur scientifique

Contributeur : Société d'histoire contemporaine (France). Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31133985q

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (LVI-774 p.) : portrait ; in-8

Format : Nombre total de vues : 431

Description : Collection : Ouvrages publiés par la Société d'histoire contemporaine ; 20

Description : Collection numérique : Fonds régional : Languedoc-Roussillon

Description : Collection numérique : Collections de Montpellier Méditerranée Métropole

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k55653f

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-L45-63 (20)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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a écrit contre l'ex-Empereur malgré cela il lia connaissance avec lui, pendant le séjour qu'ils firent ensemble dans cette île. On dit qu'il reçut le commandement du bâtiment qui le transporta en France, et qu'après en avoir opéré le débarquement, il se sépara de lui pour se rendre à Marseille, où il fut reconnu, arrêté et conduit au château d'If, et d'où, pendant la nuit, le maréchal Masséna le délivra alors il fut joindre l'exEmpereur à Lyon, qui le nomma préfet du département du Rhône. Après les Cent-Jours il s'exila de France, passa en Allemagne, où il fut secrètement poursuivi; de là il passa en Italie et vint se réfugier à Gênes, où il était lorsque l'ordonnance du Roi, qui lui permet sa rentrée en France, lui parvint.

Pendant le séjour qu'il a fait à Béziers, il a fréquenté la maison des sieurs Guibal, avoué, et Bourbon, négociant. On le dit en correspondance suivie avec le sieur Géraudan, ancien administrateur des Messageries royales à Paris, chez lequel il a placé en dépôt une collection de tableaux qu'il estime d'une valeur d'environ quarante mille francs.

Voilà, monsieur le maire, les renseignements que je me suis procurés, de la manière la plus secrète, sur le compte de M. Pons, et desquels vous jugez d'avance que je ne peux vous garantir l'authenticité.

J'ai l'honneur, monsieur le maire, de vous saluer avec les sentiments de mon respectueux dévouement.

te Commissaire de polict,

Labat.